Bonjour,
 
J'ai bien fait le tour des sujets se rapprochant du mien, sans vraiment trouver la réponse que je recherchais.
 
Concrètement, je suis dans mon actuelle SSII depuis bientôt deux ans et sur ma mission actuelle depuis un peu plus de six mois.
Il s'avère que j'aimerais quitter cette mission dans les plus brefs délais, sachant d'ailleurs qu'on ne m'a jamais fait signer quelconque ordre de mission pour celle-ci.
 
Comment communiquer l'information et en commençant par quelle institution ? D'abord le client, ou mon ingénieur d'affaires ? Par téléphone, ou par e-mail ? Par courrier recommandé ?
 
Dois-je spécifiquement leur mettre le nez dans la merde en stipulant qu'ils ne m'ont jamais fait signer d'ordre de mission, ou simplement attendre qu'ils essaient de monter dans les tours en voulant me faire croire que je ne peux pas quitter la mission du jour au lendemain sans préavis et sans que mon employeur ait trouvé un remplaçant à qui transmettre mes compétences sur site ?
 
Vous l'aurez compris, je n'ai jamais quitté une mission de mon propre chef ; j'ai toujours accompli mon devoir jusqu'au bout. Mais là, de nombreuses raisons me font revenir sur mes valeurs honorifiques à la con. Pour autant, j'opterais personnellement par un petit coup de fil à mon chef de projet externe chez le client avec qui j'ai un bon feeling pour lui indiquer mes intentions et lui demander conseil. Je ne suis pas retourné en régie depuis lundi, ce serait une question de politesse que d'au moins donner signe de vie.
 
A tort ou à raison ? Que faire et dans quel ordre ?

Question con: tu es en déplacement ? Car sinon pas besoin d'ordre de mission ...

Pourrais-tu être plus précis quant à ce que tu entends par "en déplacement" ?
 
Je ne travaille pas dans les locaux de la SSII qui m'emploie mais dans ceux du client, si c'est bien ce que tu demandes.

tu n'as pas à choisir tes clients
 
tu n'as pas à partir de ton propre chef
 
ton employeur est la SSII, tout probleme lié au condition de travail doit passé par lui

Deamdne à ton responsable (de la SSII) de te faire quitter la mission. S'il refuse ou te fais chier, arrange toi discrètement pour montrer au client qui tu n'es plus motivé, et que tes compétences ne risquent plus d'être efficaces sur la mission. Ca marche très bien si on s'y prend finement.
 
Du temps où j'ai bossé dans plusieurs SSII, c'était le seul moyen d'en partir, dans 99% des cas, les responsables SSII n'en ont rien à foutre de tes envies, il cherche juste à avoir toujours plus d'euros. C'est à toi de te débrouiller pour te faire doucement éjecter du client, par la SSII ou le client lui même.

J'imagine donc qu'en collectionnant les absences sur le lieu de travail, le client pourra remarquer le manque de motivation.
 
Faut-il vraiment aller jusqu'à jouer au con chez un client et ainsi discréditer la SSII toute entière pour être retiré d'une mission ?

Tout ce que tu risques c'est de te faire licencier pour faute grave voire même faute lourde.
 
Je ne comprends pas bien ton optique. Tu as déjà fait part à tes supérieurs de ton souhait de changer de mission ?
Si les négociations sont bloquées, tu peux toujours dire au client que tu souhaites partir. Mais toujours par oral, JAMAIS par écrit. Ne laisse aucune trace que quiconque pourrait retourner contre toi.

Je n'ai pas encore fait part de mon souhait à mes supérieurs, non. Je vais commencer comme tu me le conseilles, guillaume83, par oral. Merci.

Tu sembles déjà te braquer et vouloir aller vers la confrontation alors que pour l'instant ton commercial n'est même pas au courant de ton souhait de changement de mission.
Attends déjà de voir comment il va réagir avant de te prendre la tête.

Oui, faire des écrits ce serait un suicide.
 
Mais si tu n'as pas parlé à tes supérieurs, je ne comprends pas non plus pourquoi tu optes, avant même d'engager la discussion, pour la confrontation. Je rejoints l'avis de freko78.

Juste pour vous tenir donc au courant.
 
Mon chef de projet me propose de rester sur la mission jusqu'à mi-février le temps de trouver quelqu'un de compétent pour me remplacer (comme je l'avais prévu). Et mon ingénieur d'affaires (commercial donc) demande que je reste en place jusqu'à fin mars pour raisons obscures de "crise" et bla et bla et surtout bla. Avec déjeuner offert à la clef pour discuter de tout ça... Youpi. Et réunion entre nous 3 fin février pour connaître ma position définitive.
 
Bref, de mission portée par le groupe depuis l'OPA à pour-parlers commerciaux en passant par une proposition de démission dans les plus brefs délais, il semble que j'aie un peu de poids et surtout les cartes en main.
 
Tout ça par téléphone, donc personne ne s'engage au final à strictement rien. Comme toujours.
 
Merci tout de même pour votre intérêt dans cette affaire extrêmement hétéroclite.