Pour information partiale ... j'ai une opinion très très négative de l'INRIA, plus particulièrement en fait du centre de Rocquencourt ! Détails: En 1998-2000, ingénieur en électronique et en mission chez une Sté industrielle qui travaillait sur un projet de télépéage, j'ai été chargé avec un autre collègue, en parallèle de mon développement en cours, de suivre et synthétiser des travaux d'études réalisés par l'INRIA ... 2 contrats de recherche avec des études amonts, chacun d'eux impliquait 3-4 personnes sur des durées d'environ 18 mois, et le financement était conséquent (totalité des salaires des 2 équipes + du matériel informatique + N millions de francs d'alors) ... Nous avons donc pris contact pour obtenir des documents précisant les travaux en cours et les résultats, qui étaient attendus depuis 6 mois déjà: J'ai alors halluciné !! Dans les 2 cas j'ai découvert que quasiment RIEN n'avait été fait, que 1 seul document de conception était en chantier et que celui était en + un torchon infâme de 60 pages avec pour les 2/3 un pompage de plusieurs chapitres d'un livre archi-super connu de téléinformatique datant de 10 ans ... qui ne comportait rien de bien pointu ! Je n'en revenait pas ... Le genre de situation où vous avez honte pour vos interlocuteurs ! Et tout était à l'avenant ... désinvolture, mépris total du contrat et du travail ... Anecdote pour illustrer le délire (et je ne plaisante pas) : Un des bureaux dédiés à ces travaux avait été réquisitionné par un des gars pour .. y habiter !! Avec clic-clac, couettes, réfrigérateur, cuisine installée sur tréteaux, etc ... Lors des 3-4 réunions qui ont été réalisées avec ces guignols, seuls les "chefs de projets" étaient là .. les autres malades, ou bien en "rdv", ou "quelque part" ,et "excusés". Et devant nos réactions plutôt vertes et nos demandes d'explication à défaut de résultats ... une seule réponse: "On a pas eu le temps ... mais on va travailler".
J'ai découvert alors un monde extraordinaire: L'INRIA de Rocquencourt. Attention, ce n'est qu'une impression et sans doute des équipes travaillaient-elles dans certains bâtiments ou étages. En tous cas, j'ai vu des petits bâtiments répartis sur plusieurs hectares, avec 2 niveaux, des équipes qui ont l'air super détendues et lune ambiance super décontractée et -me semblait-il- pas du tout studieuse ! Nombreux groupes en train de discuter avachis et ça ne parlait pas travail .. Avec, toujours pour l'anecdote, dans chaque bâtiment 2 secrétaires entourées de boites de biscuits et de machines pour le thé et le café ... Et qui passent plusieurs fois dans la journée faire des DISTRIBUTIONS ! Oui ... avec le chariot à roulettes .. genre hotesse dans un avion. Et que ça re-discute dans les couloirs ... mais toujours pas de travail ou ça m'a vraiment échappé (mais je dois être un sale libéral sûr) ..
Pour les résultats très partiels des "travaux" attendus, les documents enfin envoyés par ces TDC, environ 2 à 3 mois + tard, ont montré qu'il n'y a pas de miracle: A part un petit document intéressant il n'y avait que des généralités et du délayage de travaux connus et publiés: Donc RIEN.
Après qq contacts nous avons eu la conviction que notre cas était loin d'être isolé. J'ai appris + tard qu'une Sté qui avait passé un important contrat d'étude pour des simulations et modélisations de traffic aérien n'a jamais eu de résultats .. après avoir payé 80 % des sommes prévues ! De là à écrire que c'est la règle à L'INRIA (Rocquencourt) il y a un gap que je ne peux objectivement pas franchir. j'ai appris qu'il y avait à la même époque des publications très valables. Donc ...
Mais ce qui est sûr .. c'est que en 2000 ça glandait énormément. Moi et beaucoup de collègues qui ont été amenés à approcher l'INRIA avons tous la même impression générale: Un organisme de fainéants et de fumistes.
Iz.