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commentaire

n°2334757
ak184
Posté le 03-07-2009 à 17:38:40  profilanswer
 

Bonjour j'ai besoin d'aide pour mon sujet de francais.
 
les consignes sont:
redigez un commentaire litteraire sur le sujet suivant
 
 
Jean Rouaud, Les CHamps d'honneur, 1990 by les Editions de minuit
 
 
Voilà. la Terre n'était plus cette uniforme et magnifique boule bleue que l'on admire du fond de l'univers. Au-dessus d'Ypres s'étalait une horrible tâche verdatre. Oh bien sûr, l'aube de méthane des premiers matins du monde n'était pas hospitalière, ce bleu qu'on nous envie, lumière solaire à nos yeux diffractée, pas plus que nos vies n'est éternel. Il virera selon les saisons de la nature et l'inclémence des hommes au pourpre ou au safran, mais cette coloration pistache le long de l'Yser relevait, elle d'une intention maléfique. Maintenant le brouillard chloré rampe dans le lacis des boyaux, s'infiltre dans les abris (de simples planches à cheval sur la tranchée), se niche dans les trous de fortune, s'insinue entre les cloisons rudimentaires des casemates, plonge au fond des chambres souterraines jusque-là préservée des obus, souille le ravitaillement et les réserves d'eau, occupe sans répit l'espace, si bien que la recherche frénétique d'une bouffée d'air pur est désespérement vaine, confine à la folie dans des souffrances atroce. Le premier réflexe est d’enfouir le nez dans la vareuse, mais la provision .d’oxygène y est si réduite qu’elle s’épuise en trois inspirations. Il faut ressortir la tête et, après de .longues secondes d’apnée, Inhaler l’horrible mixture. Nous n’avons jamais vraiment écouté ces vieillards de20ans dont le témoignage nous aiderait à remonter les chemins de l’horreur : l’intolérable brûlure aux yeux , au nez, à la gorge, de suffocantes douleurs dans la poitrine, une toux violente qui déchire la plèvre et les bronches, amène une bave de sang aux lèvres, le corps plié en deux secoué d’âcres vomissements, écroulés recroquevillés que la mort ramassera bientôt, piétinés par les plus vaillants qui tentent, mais au rebord de la tranchée, de se hisser au-dehors, de s’extraire de ce grouillement de vers humains, mais les pieds s’emmêlent dans les fils téléphoniques agrafés le long de .la paroi, et l’éboulement qui s’ensuit provoque la réapparition par morceaux de cadavres de l’automne sommairement enterrés dans le parapet, et à peine en surface c’est la pénible course à travers la brume verte et l’infect marigot² , une jambe soudain aspirée dans une chape de glaise molle, et l’effort pour l’en retirer sollicite violemment les poumons, les chutes dans les flaques nauséabondes, pieds et mains gainés d’une boue glacière, le corps toujours secoué de râles brûlants, et, quand enfin la .nappe est dépassé. Ô fraîche transparent de l’air, les vielles recettes de la guerre par un bombardement intensif fauchent les rescapés.
 
 
Merci d'avance pour l'aide

Message cité 1 fois
Message édité par ak184 le 03-07-2009 à 19:09:47
mood
Publicité
Posté le 03-07-2009 à 17:38:40  profilanswer
 

n°2334759
tarloooz
Posté le 03-07-2009 à 17:39:28  profilanswer
 

ak184 a écrit :

  redigez un commentaire litteraire sur le sujet suivant:
OU envoyer la reponse a: igtmoney39@yahoo.fr
 
 
Voilà. la Terre n'était plus cette uniforme et magnifique boule bleue que l'on admire du fond de l'univers. Au-dessus d'Ypres s'étalait une horrible tâche verdatre. Oh bien sûr, l'aube de méthane des premiers matins du monde n'était pas hospitalière, ce bleu qu'on nous envie, lumière solaire à nos yeux diffractée, pas plus que nos vies n'est éternel. Il virera selon les saisons de la nature et l'inclémence des hommes au pourpre ou au safran, mais cette coloration pistache le long de l'Yser relevait, elle d'une intention maléfique. Maintenant le brouillard chloré rampe dans le lacis des boyaux, s'infiltre dans les abris (de simples planches à cheval sur la tranchée), se niche dans les trous de fortune, s'insinue entre les cloisons rudimentaires des casemates, plonge au fond des chambres souterraines jusque-là préservée des obus, souille le ravitaillement et les réserves d'eau, occupe sans répit l'espace, si bien que la recherche frénétique d'une bouffée d'air pur est désespérement vaine, confine à la folie dans des souffrances atroce. Le premier réflexe est d’enfouir le nez dans la vareuse, mais la provision .d’oxygène y est si réduite qu’elle s’épuise en trois inspirations. Il faut ressortir la tête et, après de .longues secondes d’apnée, Inhaler l’horrible mixture. Nous n’avons jamais vraiment écouté ces vieillards de20ans dont le témoignage nous aiderait à remonter les chemins de l’horreur : l’intolérable brûlure aux yeux , au nez, à la gorge, de suffocantes douleurs dans la poitrine, une toux violente qui déchire la plèvre et les bronches, amène une bave de sang aux lèvres, le corps plié en deux secoué d’âcres vomissements, écroulés recroquevillés que la mort ramassera bientôt, piétinés par les plus vaillants qui tentent, mais au rebord de la tranchée, de se hisser au-dehors, de s’extraire de ce grouillement de vers humains, mais les pieds s’emmêlent dans les fils téléphoniques agrafés le long de .la paroi, et l’éboulement qui s’ensuit provoque la réapparition par morceaux de cadavres de l’automne sommairement enterrés dans le parapet, et à peine en surface c’est la pénible course à travers la brume verte et l’infect marigot² , une jambe soudain aspirée dans une chape de glaise molle, et l’effort pour l’en retirer sollicite violemment les poumons, les chutes dans les flaques nauséabondes, pieds et mains gainés d’une boue glacière, le corps toujours secoué de râles brûlants, et, quand enfin la .nappe est dépassé. Ô fraîche transparent de l’air, les vielles recettes de la guerre par un bombardement intensif fauchent les rescapés.


 
 [:alertequalitay]  
 

n°2334775
Abyss78
IUT Sceaux puis ESC Grenoble
Posté le 03-07-2009 à 17:42:09  profilanswer
 

J'aime le "Redigez" ensuite pour rediger un comm il faut avoir le paratexte, l'auteur, l'œuvre etc, la date de parution aussi...

n°2335154
ak184
Posté le 03-07-2009 à 18:35:06  profilanswer
 

Abyss78 a écrit :

J'aime le "Redigez" ensuite pour rediger un comm il faut avoir le paratexte, l'auteur, l'œuvre etc, la date de parution aussi...


 
J'ai rajouter toute l'information ue j'ai

n°2335236
snooze24
Posté le 03-07-2009 à 18:50:19  profilanswer
 

Un mars avec ?

n°2335260
Profil sup​primé
Posté le 03-07-2009 à 18:56:17  answer
 

Un commentaire sur ce texte ? Non
Par contre, un commentaire sur ton post, ça oui, j'ai:
 
- Commence par dire Bonjour, Merci et au revoir. (Tu sais, les règles de politesse ...)
- Change ton titre

n°2335321
tof_666
Posté le 03-07-2009 à 19:12:51  profilanswer
 

Troll du vendredi ? [:atmos]


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