lola23 a écrit :
Bonjour à tous! j'ai un commentaire à faire mais j'ai quelques problémes. Est ce que quelqu'un peu m'aider, me donner des pistes...Moi, ce que que j'ai compris de ce texte, c'est que l'auteur traite du rapport entre le langage et la pensée. Il dit qu’il existe une interdépendance entre la parole et la pensée mais je n'arrive pas a savoir s'il dit que la parole vient avant ou après la pensée... Voici le texte! Merci à tous ceux qui pourront m'aider! LOla Si la parole présupposait la pensée, si parler c'était d'abord se joindre à l'objet par une intention de connaissance ou par une représentation, on ne comprendrait pas pourquoi la pensée tend vers l'expression comme vers son achèvement, pourquoi l'objet le plus familier nous paraît indéterminé tant que nous n'en avons pas retrouvé le nom, pourquoi le sujet pensant lui-même est dans une sorte d'ignorance de ses pensées tant qu'il ne les a pas formulées pour soi ou même dites et écrites, comme le montre l'exemple de tant d'écrivains qui commencent un livre sans savoir au juste ce qu'ils y mettrons. une pensée qui se contenterait d'exister pour soi, hors des gênes de la parole et de la communication, aussitôt apparue tomberait à l'inconscience, ce qui revient à dire qu'elle n'existerait pas même pour soi. [...] C'est en effet une expérience de penser, en ce sens que nous nous donnons notre pensée par la parole intérieure ou extérieure. Elle progresse bien dans l'instant et comme par fulgurations (1), mais il nous reste ensuite à nous l'approprier et c'est par l'expression qu'elle devient nôtre. La dénomination des objets ne vient pas après la reconnaissance, elle est la reconnaissance même. MERLEAU-PONTY
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