bonjour je viens de lire votre article concernant l'aide aux etudiants dans les écoles privées, l'an prochain je serai dans ce cas la et j'aurai quelques question a vous poser.
tout d'abord cette reforme va t'elle rentrer en vigueur??si oui quel temps cela va prendre?
s'adresse t 'elle a tous les etudiants des écoles privées ou seulement aux etudiant du privé dont l'etablissement est d'accord?
Si jamais je commence une année sans que cette reforme soit entrée en vigueur pourrai-je l'année suivante en bénéficier?
corrdialement magenblu
I)
Le député UMP Jérôme Chartier a remis hier soir ses propositions au Premier ministre sur le finàncement de l'enseignement supérieur privé. Il préconise de diminuerde moitié les frais de scolarité, grâce à une réduction fiscale
Le rapport Chartier propose. d'aider la scolarité des étudiants du privé
Délégué au second plan par la réforme de l'école, l'épineux dossier du inancement de l'enseignement supérieur revient sur le devant de la scène. Mais cette fois, ce sont les écoles privées (HEC, CFJ, Essec...) - et non les universités qui sont en première ligne. Dans un rapport remis hier au Premier ministre, le député UMP Jérôme Chartier propose d'allouer une aide financière non pas directement aux établissements privés d'enseignement supérieur, mais à leurs étudiants. Il préconise d'accorder, sur dix ans, une réduction fiscale équivalente à 50 % des frais de scolarité aux élèves ayant contracté un prêt bancaire pour subvenir à leurs études dans une école privée (un an de scolarité à HEC coûte environ 7500 euros). Un jeune diplômé qui, aujourd'hui, rembourse 3.000 euros par année en paierait plus que 1.500 . Et il bénéficierait en sus, de facilités inédites: le remboursement ne débuterait qu'une fois le premier emploi décroché et le prêt, ouvert à tous, serait garanti auprès des banques par l'Etat et l'école. « Nous devons responsabiliser les étudiants, mais aussi aider les plus modestes,parfois dissuadés par des frais de scolarité trop élevés », explique Jérôme Chartier. Un moyen habile, aussi, d'inscrire cette réforme dans le chantier d'ouverture sociale cher au Premier ministre. Depuis deux ans, le gouvernement multiplie les gestes en direction des étudiants: portable à 1 euro par jour, plan de réhabilitation des cités universitaires, développement des bourses... Reste que les écoles seront aussi largement bénéficiaires de ce cadeau fiscal d'envergure (qui coûtera au ministère 320 millions d'euros par an). Ne serait- que parce qu'elles pourront désormais rehausser leurs droits sans s'attirer des cris d'orfraie.
Faire discrètement le ménage En parallèle, le parlementaire UMP veut les inciter à diversifier leurs ressources propres en recourant davantage au dispositif des fondations - qui offre une déduction fiscale aux donateurs: anciens élèves, entreprises. Un moyen d'encourager. les écoles consulaires à devenir autonomes par rapport aux chambres de commerce et d'industrie.
ConScient que ce projet est toutefois susceptible de rallumer quelques vieilles querelles scolaires sur la rivalité public-privé, ou université-grandes écoles - Jérôme Chartier s'est entouré de précautions. En contrepartie du cadeau fiscal, les écoles seront incitées à signer un contrat sur mesure, directement inspiré du secondaire, qui permettra de vérifier que leur niveau est bien celui d'un établissement «de service public ». Y seront notamment passés au peigne fin les objectifs pédagogiques, le cursus et le diplôme délivré. L'Etat serait également davantage présent dans les conseils d' administration. Un moyen, peut-être, de faire discrètement le ménage dans le maquis des formations l'enseignement supérieur au moment où la compétition internationale s'accé
lère. Le ministère de l'Education ne devrait pas voir ces idées d'un
mauvais il.
II)
Le président de la conférence des grandes écoles soutient le projet.
Interrogé par « Les Echos »,Christian Margaria estime que l'encouragement aux prêts étudiants incitera à « considérer la formation comme un investissement ».
Voilà déjà plusieurs mois que la conférence des grandes écoles, qui regroupe 187 établissements publics et privés en France, cherchait à rouvrir le dossier tabou des droits d'inscription. Le rapport Chartier pourrait lui en donner l'occasion. Interrogé par « Les Echos », le président de la conférence, Christian Margaria, se félicite de cette proposition : « Cela permettra de responsabiliser les étudiants, car ce sont eux et non leurs parents qui financeront désormais leurs études. Elle permettra aussi de considérer la formation comme un investissement, ce qui serait un véritable changement de mentalité.»
Aujourd'hui, contrairement aux Etats-Unis, très peu d'étudiants
s'endettent dans L'Hexagone pour financer leurs études:à peine 7 à
8%. Pourtant à partir d'un certain niveau d'études(Bac +3), les jeunes diplômés de ces écoles sont presque certains de décrocher un emploi, souvent de cadre. Le président de la conférence des grandes écoles souhaite donc leur demander un effort financier supplémentaire: « A mon avis, les droits d'inscription doivent désormais représenter une part significative du financement des écoles, entre 20 et 30. %. Mais une telle hausse suppose
un minimum de coordination entre les écoles, pour éviter de créer des écarts trop importants et des flux migratoires entre les établissements », souligne-t-il.
Dans le même temps, les écoles devraient, selon. Christian Margaria, faire un geste en direction des plus défavorisés en développant notamment les bourses payées par les entreprises... «Sinon, toute l'opération que nous menons en parallèle pour nous ouvrir aux étudiants défavroisés restera lettre morte.
Par ailleurs, selon lui, les étudiants ne doivent pas être les seuls à faire un effort : "il est vain d'espérer que l'Etat va continuer à accroître indéfiniment son financement avec de telles contraintes budgétaires. C'est à nous, écoles de trouver comment accroître nos ressources propres" argumente t-il soulignant que "les possibilités ne manquent pas": développer les contrats de recherche, les séminaires de formation continue, l'accueil de formations internationales ou encore collecter davantage de taxe d'apprentissage.
LAURENCE ALBERT
et, qu'en pensez -vous c'est un grand progrès, je connais autour de moi des élèves qui n'ose pas ambitionner d'intégrer de grandes ecoles justement à cause de leurs coûts, bonne nouvelle pour les élèves dont la plupart sont issus de familles de conditions modestes
A suivre ...
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