machendranath पशुपतीको जात्रा, गाजाको ब्यापा |
Géographie
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Citation :
Le Népal a approximativement la forme d’un trapèze. Petit pays de 800 km de longueur et environ 200 km de largeur, il couvre une surface de 147 181 km2. Il est enclavé entre l'Inde et la Chine avec lesquelles il partage 2 810 km de frontières terrestres.
Seulement 20 % de la superficie totale du pays est cultivable et les besoins croissants de la population en bois de chauffage et en riz entraînent une déforestation importante.
D’un point de vue physique, le Népal peut être divisé en trois zones (ceintures) grossièrement orientées est-ouest : la zone montagneuse, la zone des collines et la région du Teraï.
Ces trois zones sont parcourues par les cours d’eau majeurs du pays. L'altitude varie de 60 mètres dans le Téraï à 8 849 mètres avec l'Everest.
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Citation :
Cet énorme dénivelé entraîne une grande diversité de climats et de terrains :
subtropical dans les plaines du Téraï qui bordent l’Inde au sud, traversées par un système de trois rivières majeures (Kosi, Narayani et Karnali) qui appartiennent à la bordure Nord des plaines indo-gangétiques ;
tempéré dans la région centrale de montagnes basses et de collines ;
froid et sec dans la région des hautes montagnes de l'Himalaya.
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Citation :
Le Népal est une région soumise à des séismes fréquents en raison de la subduction de la plaque indienne sous la plaque eurasiatique, à l'origine de l'élévation de l'orogène Himalaya.
Le 25 avril 2015, un séisme de magnitude 7,8 a causé la mort de plus de 8 000 personnes et de plus de 16 000 blessés 19. Le 12 mai 2015, un autre séisme, de magnitude 7,3 frappe le nord du Népal et se fait ressentir jusqu'à New Delhi, en Inde. Le 3 juin 2015, le gouvernement népalais publie un bilan de 8 702 morts et 22 493 blessés pour les deux séismes20.
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Histoire
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Dynasties Kirata et Licchavi
Entre 400 et 750 apr. J.-C., la capitale actuelle du Népal, Katmandou, était dirigée par la dynastie des Licchavi. Les vestiges archéologiques de cette période consistent principalement en des inscriptions sur pierre, datées de deux époques consécutives. La plus ancienne, l'époque Åšaka, date de 78 apr. J.-C., tandis que la seconde, Amshuvarmā, date de 576.
Bien que la plupart des inscriptions indiquent les dates et commissaires des constructions en pierre, certaines transmettent des édits royaux, des mantras religieux ou des notes historiques. C'est grâce à la corroboration entre les mythes locaux et ces découvertes archéologiques qu'un peuple antérieur aux Licchavi a été identifié, connu sous le nom de Kirata. Très peu d'informations sont disponibles à ce sujet.
Dynastie Malla
La dynastie Malla règne sur la vallée de Katmandou, de 1201 à 1769.
Monarchie : 1750-2006
Le Népal moderne est créé dans la deuxième moitié du xviiie siècle lorsque Prithivî Nârâyan Shâh, le chef de la petite principauté de Gorkha, unifie un certain nombre d'États indépendants des contreforts de l'Himalaya en 1768. Le pays est fréquemment appelé le royaume Gorkha (en). Après 1800, la dynastie Shah étant incapable de maintenir un contrôle du pays, celui-ci sombre dans une période d'agitation avant que la famille Rânâ accapare le poste de Premier ministre dans une autocratie fortement centralisée, reléguant le monarque a un rôle de représentation.
Ce n'est qu'à partir des années 1950, que l'ancien roi Tribhuvan, de retour au pouvoir après un an d'exil en Inde, parvient à nommer un Premier ministre ne faisant pas partie de la famille Rânâ : un projet de constitution institue une forme représentative de gouvernement basée sur un modèle britannique, mais remplacé rapidement par un retour à une monarchie plus traditionnelle, dénommée le « panchayat ».
Lors de l'indépendance et de la partition de l'Inde en 1947, de nombreux royaumes ou principautés hindous enclavés dans le Raj, ou Indes Britanniques, rejoignent la fédération Indienne. Le Népal fait alors savoir qu'il est un royaume totalement indépendant, même s'il subissait l'influence britannique, et le pays n'a aucune intention de rejoindre l'union Indienne. De même, les autorités népalaises déclareront que le pays n'était pas concerné par les divisions entre Hindous et musulmans, qui étaient des problèmes sociaux et religieux qui concernaient l'Inde et le Pakistan. À son indépendance en 1947, le Népal devient le seul royaume hindou au monde. Le Népal nouera des relations diplomatiques avec l'Inde et le Pakistan, et aussi avec Ceylan (le futur Sri Lanka) entre 1947 et 1948. Le Népal ne connait pas les tensions que l'Inde a avec le Pakistan, depuis 1947, et entretient des relations diplomatiques normales, et cordiales, avec le Pakistan, ce qui renforce son indépendance, par rapport à l'Inde. Le Népal nouera aussi des relations diplomatiques avec le Bangladesh (ex-Pakistan Oriental) en 1974, environ 3 ans après l'indépendance de ce pays.
À partir du 18 février 1990, le Mouvement pour la restauration de la démocratie — qui regroupe les partis politiques interdits au Népal depuis 1960, dont notamment le Parti communiste et le Parti du congrès — organise des grèves et des manifestations massives contre le régime. Ce mouvement donne lieu à des affrontements entre les forces de police et les manifestants. Le 6 avril, la police ouvre le feu sur un rassemblement de 200 000 personnes, tuant une cinquantaine d'entre elles. Le roi Birendra Ier, au pouvoir depuis 1972, se résout à démettre de ses fonctions son premier ministre, à dissoudre le gouvernement et à annoncer des réformes politiques. Les partis politiques sont autorisés et le système de monarchie absolue prend fin7.
Guerre civile : 1996-2006
En 1980, un référendum confirme le système du panchayat mais l'assortit de réformes démocratiques. En 1990, l'adoption de la démocratie parlementaire fait encore quelque peu progresser la démocratie, mais l’ampleur de la pauvreté et des inégalités dans les zones rurales va à partir de 1996 peu à peu développer une guérilla d'inspiration maoïste. Les affrontements, d'abord sporadiques, engendrent une guerre civile qui fera plus de 10 000 morts.
Des portions importantes du Népal sont gagnées par la rébellion. Les maoïstes en chassent les représentants des partis proches du pouvoir, exproprient les « capitalistes » locaux et mettent en œuvre leurs propres projets de développement. Ils gèrent également leur propres prisons et tribunaux. Outre les mesures coercitives exercées, la guérilla renforce son implantation en raison d'une popularité rencontrée auprès d’importants secteurs de la société népalaise, en particulier les femmes, les intouchables et les minorités ethniques. Ainsi, les discriminations relatives aux castes sont supprimées, les femmes reçoivent des droits de succession égaux à ceux des hommes et les mariages forcés sont interdits. Par ailleurs, les maoïstes dispensent gratuitement des soins de santé et participent à des cours d'alphabétisation8.
C'est dans ce contexte qu'en 2001, le roi Birendra, la reine Aiswarya, le prince héritier Dipendra et les autres enfants du couple royal sont abattus au cours d'un dîner. Le prince Dipendra, sous l'effet d'alcool et de drogue, serait l'auteur des meurtres des membres de sa famille, ayant ensuite retourné l'arme contre lui. Gyanendra, le frère de Birendra, parent absent à ce dîner, devient ainsi roi. Mais la monarchie népalaise est fortement affaiblie, d'autant que Gyanendra, soupçonné d'être le vrai instigateur de ce massacre, suspend un an plus tard le Parlement, les Conseils locaux, et démet de ses fonctions le Premier ministre Sher Bahadur Deuba.
République depuis 2006
En 2006, face à la pression de la rue et à l'avancée des maoïstes qui chassent les forces gouvernementales des régions rurales, le roi est conduit à restaurer l'assemblée dissoute quatre ans plus tôt et nomme Premier ministre Girija Prasad Koirala qui parvient à faire voter par le Parlement une proclamation privant le roi Gyanendra de l’essentiel de ses pouvoirs.
Un accord de paix est alors établi entre le gouvernement et le Parti communiste unifié du Népal (maoïste) et signé fin 2006. L'élection d'une Assemblée constituante le 10 avril 2008 voit alors la victoire des maoïstes ; sa séance inaugurale le 28 mai suivant confirme l'abolition de la monarchie et son remplacement par une république démocratique fédérale. Le premier président de l'histoire du pays, Ram Baran Yadav est alors élu par la Constituante au scrutin indirect le 19 juillet 2008 pour assurer la transition.
Incapables de s'accorder sur une constitution, les partis finissent par constater l'échec de la première Constituante, et une seconde est à son tour élue en 2013. Les rapports de force y sont alors modifiés, avec l'arrivée en tête du Congrès népalais mais le blocage institutionnel persiste faute d'une majorité nette et à cause d'intérêts électoraux divergents et de désaccord quant à la nature de l'État et des futures institutions. Secoués par l'importance de la crise humanitaire liée au tremblement de terre de 2015, les membres de la seconde Constituante s'accordent finalement sur une nouvelle constitution qui est promulguée le 20 septembre 2015. Celle ci instaure un État démocratique républicain, fédéral, laïque, d'orientation socialiste et doté d'un régime parlementaire9. Dans la foulée, la Constituante élit le 28 octobre suivant un nouveau chef de l'État, la candidate du Parti communiste marxiste-léniniste unifié, Bidya Devi Bhandari, qui devient la première femme présidente de la République et se voit chargée d'assurer la transition jusqu'à la mise en place des institutions.
Mise en place des institutions
Conformément à la constitution nouvellement en vigueur, les différents échelons administratifs ainsi qu'un Parlement bicaméral sont mis en place tout au long de l'année 2017 jusqu'au début de 2018. Des municipales ont lieu en plusieurs fois de mai à septembre 2017, puis des provinciales en deux temps les 26 novembre et 7 décembre 2017, le pays étant désormais composé de sept provinces, dont les noms et capitales sont alors encore à définir. Simultanément aux provinciales se tiennent les élections des 272 députés de la Chambre des représentants, chambre basse du Parlement et organe central au sein du système parlementaire népalais. Formant une « coalition de gauche », le PCM-LU et le PCM remportent la majorité absolue avec respectivement 121 et 53 sièges. Leurs dirigeants s'accordent sur la formalisation de leur alliance via la fusion prochaine des deux partis en un seul Parti communiste.
Le 7 février, la chambre haute, dite Assemblée nationale, est élue au scrutin indirect par un collège d'élus municipaux et provinciaux. Le scrutin est également remporté par la coalition de gauche, qui transforme ainsi les victoires obtenues aux niveaux local et provincial l'année précédente.
Khadga Prasad Sharma Oli (PCM-LU) devient Premier ministre le 15 février 201810. Il fixe immédiatement au 5 mars la tenue de l'élection du nouveau président, et au 16 mars celle du vice-président, ces scrutins devant ainsi achever la décennie de transition post-révolutionnaire11
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Langues/Ethnies
Citation :
Le pays est peuplé de plus de 60 ethnies et castes différentes. La caste des Chhetri (Kshatriya) constitue le groupe le plus représenté au Népal, regroupant 17 % de la population. La caste des Bahun (Brahmanes) constitue le second groupe avec 12 % de la population (recensement de 2011). Les Newars, considérés comme les premiers habitants de la vallée de Katmandou comptent pour 5 % de la population népalaise. Leur langue, le newari, est toujours parlée dans la vallée de Katmandou. Les autres principaux peuples du Népal sont les Tharus (7 %), les Sherpas, les Tamangs (6 %), les Gurungs, les Kirantis et les Magars (7 %).
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Citation :
Lors du recensement réalisé en 201126, un peu plus de 11,8 millions d'habitants ont déclaré avoir le népalais pour langue maternelle soit 44,64 % de la population. De plus, 33 % de la population déclarent l'avoir pour langue secondaire.
La deuxième langue maternelle du Népal est le maïthili parlé par près de 3,1 millions d'individus (11,67%). Ils sont regroupés, pour l'essentiel, dans les districts de Dhanusha, Mahottari, Saptari et Siraha où ils composent plus de 80 % de la population. Ces districts sont situés au sud-est du Népal, dans la zone du Teraï.
Les troisième et quatrième groupes linguistiques, de taille comparable (environ 6 % de la population chacun) sont apparentés au maïthili : il s'agit du bhodjpouri majoritaire dans les districts de Bara et Parsa (Terraï central) et du tharu (en), langue maternelle de 52 % des habitants du district de Bardiya et de 41 % de celui de Kailali.
Les langues aïthili, bhodjpouri et tharu (en) appartiennent au groupe bihari des langues indo-aryennes.
Les langues qui occupent la cinquième et sixième place s'agissant du nombre de locuteurs sont respectivement le Tamang (en) (5,11 % de la population) et le nepalbhasha (3,20 %).
Ces deux langues appartiennent à la famille des langues sino-tibétaines.
Le tamang est majoritaire dans le seul district de Rasshua situé au nord de la Katmandou, à la frontière avec le Tibet. Il est cependant la langue maternelle de plus d'un tiers de la population des districts de Kavrepalanchok, Makwanpur, Nuwakot et Sindhupalchok qui entourent la capitale.
Le nepalbhasha est quant à lui pratiqué par 17 % des habitants de Katmandou. 70 % de ses locuteurs habitent la capitale et ses districts limitrophes (Lalitpur ou Bhaktapur notamment).
Enfin, cinq autres langues comptent plus de 500 000 locuteurs chacune à savoir, par ordre d'importance, le bajjika (793 000), le magar (789 000), le dotyali (788 000), l'ourdou (692 000) et l'awadhi (502 000).
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Précisons que les langues majoritaires décrites dans les quotes ci-dessus sont en majorité (maithili et bhojpuri) sont principalement localisées dans le Teraï, zone sud du pays où assez peu de touristes mettent les pieds.
Pour un touriste-trekker, vous rencontrerez les langues suivantes :
- le népali (forcément)
Citation :
सबै व्यक्तिहरू जन्मजात स्वतन्त्र हुन्, ती सबैको समान अधिकार र महत्त्व छ । निजहरूमा विचार शक्ति र सद्विचार भएकोले निजहरूले आपस्तमा भ्रातृत्वको भावनाबाट व्यवहार गर्नुपर्छ ।
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https://omniglot.com/writing/nepali.htm
- le newari (ou nepalbhasa), langue de l'ethnie tibétaine Newar de la vallée de Kathmandu.
Citation :
घाः जुयाः जक ख्वइगु खः झी
स्याःगुलिं सः तइगु खः
झी मसीनि ! झी मसीनि !
धइगु चिं जक ब्वैगु खः
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(ah, on voit pas la différence avec le népali comme ça ? )
La graphie newari classique (vous la verrez à Kathmandu sur les panneaux parfois, elle est aussi utilisée pour les mantras bouddhistes sur les temples :
https://omniglot.com/writing/newar.htm
- le Tamang/Gurung (langue dérivée du tibétain, pas de graphie particulière, plutôt parlée qu'écrite)
Citation :
बेनान म्हीकादे प्रतिष्ठा थेन याङतामला आधाररी केमाहेन्सेन स्वतन्त्र थेन च्योच्यो ताला। थेनीकादे बुद्धि थेन विवेक किन्दासी खाबा ताला ओम गीसेमगीला गुङरी डीक्पा ह्रिक्पा लातोसेदा मुला।
བེན།ན་ མཱི།ཀ།དེ པྲཏིཥྛ། ཐེན་ ཡ།ངཏ།མལ། ཨ།ན།ར་རཱི ཀེམ།ཧེནྶེན་ སྭ་ཏནྟྲ ཐེན་ ཙོཙོ ཏ།ལ།. ཐེནཱིཀ།དེ བུདྣི ཐེན་ ཝིཝིཀ་ ཀིནྡ།སཱི ཁ།བ། ཏ།ལ། ཨོམ་ གཱིསེམ་གཱིལ། གུང་རཱི ཌཱིཀྤ། ཧྲིཀྤ། ལ།ཏོསེད། མུལ།.
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https://omniglot.com/writing/tamang.htm
https://omniglot.com/writing/gurung.htm
- le Tibétain/bhotia/dialectes locaux (notamment dans les villages/enclaves tibétaines)
https://omniglot.com/writing/tibetan.htm
- le Sherpa (pour toute la région du Solu-Khumbu, vers l'Everest donc, s'écrit en tibétain comme en devanagri.
Citation :
ཏེརཱི མིམཿ ངགཱི ཙིཛིན ཏང ཨོཚཿཀཱི གྱུལཿ ཀྱེནེ ཇུན ཀུང྄ཉམ གིཝཱི། ཁོང ཏིཝཿ ཏེརཱིཀཱི རིཀ྄པཿ ལ྄ཡེམོ ཁུར྄ནེ ཧུངགུ ཡིང ཏེརཱིཀཱི པར྄ལཿ ཙིག྄ཌཱིལ ཧུངགུ ལཿ ཀཿ ཀི གོཀཱི།
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https://omniglot.com/writing/sherpa.htm
Et pour info, un peu de Bhojpuri, la graphie Kaithi est sympa.
Gastronomie
Message édité par machendranath le 13-07-2022 à 10:18:27
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