Rien que ça, ça devrait déclencher une enquête administrative sur toutes les collectivités aux mains de ces partis.

Après les interdictions de conférence sur ordre de tracts d'extrême droite, l'annulation du colloque au Collège de France, c’est l’historien Julien Théry qui subit un ciblage de la Licra sous des prétextes fallacieux destinés à montrer la toute puissance des accusateurs. On veut surtout faire taire l’auteur d’En finir avec les idées fausses sur l'histoire de France. Honte aux nouveaux censeurs à l’université. Solidarité avec cet enseignant éclairant.

Soutien à Julien Théry (@La_grande_H) cible d'une cabale scandaleuse lancée par les habituels défenseurs de Netanyahu et leurs relais d'extrême-droite et de droite extrême.

Rappelons les faits : Julien Théry n'a fait que relayer sur un réseau social les noms des signataires d'une tribune hostile à la reconnaissance de l’État de Palestine, déjà publiée dans la presse, en critiquant leurs positions et en appelant les boycotter. Ce n'est pas "faire une liste" de gens qui ont met "met une cible dans le dos". Quand des personnalités publiques signent une tribune politique, avec leur nom, elles s’exposent logiquement à des critiques politiques. C’est la base de tout débat démocratique.

D'ailleurs, les mêmes qui accusent Julien Théry sont les premiers à citer les noms de ceux qu'ils critiquent, à les désigner à la vindicte, à les taxer de toutes les injures les plus infamantes et invraisemblables - antisémites, islamogauchistes, complices du Hamas, agents de l'Iran, etc. Ils le font d'ailleurs, précisément, sur Julien Théry. Et toute une sphère de harceleurs relaye, diffame, insulte, menace. Personne ne s'en émeut, personne ne les accuse de "mettre une cible dans le dos".

Mais voilà : parce que Julien Théry est un intellectuel engagé à gauche, parce qu’il anime une émission d’histoire sur Le Média, parce qu'il critique le gouvernement israélien et ses soutiens, il est la cible d’une campagne politique infâme. La LICRA ouvre le bal,  et c'est jusqu'au ministre qui se sent obligé de suivre l'emballement en condamnant un message… qui relève pourtant strictement de la liberté d’expression individuelle.

Si critiquer une tribune devient un motif de sanction, alors c’est la liberté académique et la liberté d’expression qu’on met en cause et l’arbitraire qu’on laisse s’installer. Le seul scandale, c’est cette volonté d’intimider et punir un enseignant-chercheur pour son expression et ses positions politiques. On ne laissera pas faire. On ne baissera pas la tête.

Julien Théry, historien et professeur à l’université Lumière Lyon 2, est au cœur d’une polémique en cours, déclenchée par ses propos publiés sur les réseaux sociaux le 25 novembre 2025, dans lesquels il a qualifié de « génocidaires à boycotter en toute circonstance » vingt personnalités signataires d’une tribune du Figaro contre la reconnaissance de l’État palestinien.

L'université Lumière Lyon 2 a condamné avec la plus grande fermeté la publication par Julien Théry, professeur d'histoire médiévale, d'une liste de personnalités qualifiées de « génocidaires à boycotter », une action qualifiée d'« attitude ignominieuse » par la Licra et qui a suscité une forte polémique.
 L'enseignant, qui revendique son droit d'expression, a été désolidarisé par l'université, qui précise qu'il n'exerçait pas de fonction de représentation officielle, et des mesures disciplinaires sont annoncées.
 
Julien Théry a publié le 20 septembre sur Facebook une liste de vingt personnalités, pour la plupart de confession juive ou supposées telles, qu'il qualifie de « génocidaires à boycotter en toute circonstance ».
Cette publication a été repérée par la Licra, qui la juge comme un appel explicite à la discrimination et à la violence, et se tient à disposition des personnes concernées pour les assister en justice.
L'université Lyon 2 a condamné la publication, soulignant qu'elle ne reflétait en rien les valeurs de l'établissement, et a annoncé une enquête interne ainsi que des mesures disciplinaires, pouvant aller de l'avertissement à la révocation.
Julien Théry a réagi en accusant la Licra et ses soutiens d'être des « agents de la hasbara » et en dénonçant une « offensive maccarthyste » contre la liberté académique, tout en affirmant qu'il différencie « juifs » et « sionistes partisans du génocide ».
Des juristes estiment que l'enseignant pourrait être poursuivi pour incitation à la haine ou discrimination raciale, selon les articles du Code pénal.

L'antisémitisme est la discrimination et l'hostilité manifestées à l'encontre des Juifs en tant que groupe ethnique, religieux ou supposément racial.

L’université Lyon 2 annonce à travers un communiqué saisir le procureur après la polémique autour de l’un de ses professeurs qui a publié une liste de 20 personnalités publiques qu’il présente comme des «génocidaires à boycotter en toutes circonstances». L’établissement affirme par ailleurs qu’une «enquête a été ouverte» par le procureur. De son côté, le parquet de Lyon confirme avoir reçu un «signalement qui est en cours d’évaluation».

L’établissement, qui condamne «avec force» les propos tenus par Julien Théry, explique qu’elle «réserve, pour l’heure, sa décision à celle qui sera prise par l’autorité judiciaire». Elle pourrait donc attendre le résultat de l’enquête pour prendre toute mesure disciplinaire à l’encontre du professeur

X Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon)
Après les interdictions de conférence sur ordre de tracts d'extrême droite, l'annulation du colloque au Collège de France, c’est l’historien Julien Théry qui subit un ciblage de la Licra sous des prétextes fallacieux destinés à montrer la toute puissance des accusateurs. On veut

X Jacques Attali (@jattali)
En soutenant les pires combats contre les juifs , en France et ailleurs, @JLMelenchon est plus explicitement antisémite que jamais.   Personne ne pourra plus dire qu’il ne savait pas.

X Le Figaro (@Le_Figaro)
La France insoumise est rattrapée par une crise interne, contrainte de répondre à de nouvelles accusations de communautarisme. →l.lefigaro.fr/Oc3W

À toutes les musulmanes de France : vous n’êtes pas seules. Nous sommes des millions à refuser leurs obsessions islamophobes, sexistes, racistes et coloniales. Habillez-vous comme vous le souhaitez et n’hésitez pas à partager les bonnes adresses entre vous.

En quelques jours la haine contre les musulmans de France a franchi un nouveau palier.

Après la police du vêtement, aujourd’hui certains veulent interdire aux mineurs musulmans de jeûner.

Demain ils proposeront un permis du « bon musulman ».

L’islamophobie sans limites de certains met en danger des millions de nos concitoyens.

Compatriotes musulmanes et musulmans, tenez bon.

Vous êtes ici chez vous !

Odoxa s’humilie en venant présenter un sondage aussi biaisé.  
 
L’hypothèse Bardella/Melenchon se base sur une participation de 57% alors que la moyenne au présidentielle est autour des 70/75%.  
 
Qui peut croire à cette fable ?  
 
Le seul verdict est celui des urnes.

La politique, ça rend souvent con, mais parfois, ça rend dangereux. Vendredi 20 novembre, alors que le débat s’enflamme autour du sondage réalisé par l’Ifop sur les musulmans et leur rapport à l’islam et à l’islamisme, le député LFI Paul Vannier a trouvé sa cible : la revue qui a commandé le sondage, Écran de veille. Surfant sur des théories bancales, selon lesquelles ce mensuel serait une officine financée par les Émirats arabes unis, ou par le Qatar, au choix, il publie sur son compte X une capture d’écran du site Internet de la revue. Et surligne l’adresse postale du journal. « Êtes-vous payée par le régime des Émirats ? », lance-t-il à une collaboratrice de la revue, Nora Bussigny, sans que rien dans le contenu de la capture d’écran ne vienne appuyer sa thèse – sans que rien, d’ailleurs, n’y soit particulièrement intéressant, sinon la liste des membres de la rédaction, et l’adresse qu’il a surlignée de sa souris.
 
Pourquoi ce surlignage ? Nous aurions aimé lui poser la question, mais Paul Vannier n’a pas répondu à nos sollicitations.