Reprise du message précédent :
J'avoue ne pas avoir compris l'article.
Dans l'affaire, Pompidou était compromis? Des barbouzes ont essayé de le compromettre?

Vi, en l'occurrence c'était Pompidou qui était la victime, sur fond de guerre de l'héritage de de Gaulle, qui d'ailleurs trahira pour ainsi dire celui qui fut son poulain en s'abstenant de le soutenir publiquement.

mystère et polémique    
le temps à passé maintenant aux historiens de faire la lumière sur cette affaire...
mis ce lien juste pour vous informer      
"jamais entendu dire de mal de pompidou"

En tout cas il n'est pas pour rien dans l'échec de Jospin. Chevènement est un gros con imbu de lui-même.

Je sais qu'il a publié une anthologie de la poésie française, il en connaissait des centaines par coeur.

J'ai toujours été impressionné par cette séquence :

http://www.ina.fr/art-et-culture/l [...] rd.fr.html

La sortie était sans doute réfléchie à l'avance, mais le ton, le rythme, les silences, le regard ... tout est maîtrisé, c'est remarquable.

Josette Alia, «Cinq années en roue libre», Le Nouvel Observateur (France), 8 avril 1974, p. 28.
 
«...Au départ, l'héritier - un peu forcé - du Général a toutes les cartes en main. Moins aimé que le Général, il est sans doute plus populaire : le peuple, lassé des grandeurs, reconnaît en lui ses petits soucis, ses appétits de bien-être, une lourdeur paysanne, une astuce commerçante qui le rassurent et le reposent. Moins visionnaire mais bon gestionnaire, Pompidou ne parle plus de grandeur mais de bonheur. En politique, il n'excommunie plus, il rassemble. Moins réactionnaire que de Gaulle, il est plus conservateur et cette attitude, affirmée très tôt, ramène autour de lui tout un pan de la droite classique dont de Gaulle s'était coupé sans, pour autant, lui ôter la clientèle gaulliste. Bref, il occupe, en principe, un plus vaste terrain politique.»
 
Henry Kissinger, «À la Maison Blanche, 1968-1973», Paris, Fayard, 1979, p. 437.
 
«...Pompidou était un homme d'une intelligence, d'une dignité et d'une force de caractère extraordinaire. Dans ses yeux prudents, ombragés de sourcils broussailleux, transparaissait le scepticisme d'un enfant d'Auvergne, cette rude région de France où les paysans ont survécu à une histoire orageuse en se gardant de faire trop confiance à la générosité des voisins. Suprêmement cultivé, c'était un des rares hommes d'État avec lequel on avait plaisir à parler de sujets extérieurs à la politique. Il avait cette habileté du sceptique d'aller droit au coeur des problèmes et la tendance de l'intellectuel français à envelopper ces problèmes d'une complexité qui devait davantage à sa propre sophistication qu'aux critères plus grossiers utilisés par des personnalités moins complexes. En outre, il était doté d'un humour sardonique.»
 
Gilles Boyer, «La France après Pompidou», Le Soleil (Québec, Canada), 4 avril 1974, p. 4
 
«...Depuis 1969, le président Pompidou a été un homme précieux pour la France. Il a permis une transition sans heurt du pouvoir personnel de de Gaulle au pouvoir qui reste personnalisé du président de la République sous la Constitution actuelle. Pompidou parti, la grande inconnue reste les rapports qui s'établiront entre un président de la République et une Assemblée nationale élus par des majorités différentes. Non seulement le gaullisme mais la Ve République elle-même risquent d'éclater sous ces contradictions dans un pays où les Constitutions sont aussi fragiles qu'éphémères.»
 
Richmond Times-Dispatch (États-Unis), 8 avril 1974
 
«...Pompidou wasn't flashy or particularly inspiring but he was a constructive leader, a settling influence; for a France that has tended to anarchy at times. The cliché has been that during the Pompidou presidency France was still trying to find its way after De Gaulle's passing. But it is a measure of the man as well as the uncertainties of political succession in a system with a very powerful executive that with his death at 62, there are no sure answers to the question, what happens to France after Pompidou?»

La question est mal posée car aucun homme politique ne peut faire l'unanimité de son vivant...  
 
Quand à l'intégrité, c'est une autre paire de manche, le terme regroupant beaucoup trop de définition. Cela dit, il y a des constantes mécaniques en politique qui induisent qu'aucun homme ou femme de pouvoir ne peut rester intègre au sens large.  
 
Comme dirait Machiavel, le pouvoir corrompt...  

 
De loin, très loin, j'ai en tête une rareté d'honnêteté, LA perle du genre :  
 
Roger Quilliot.
 
Secrétaire particulier d'Albert Camus, puis universitaire, sénateur-maire, ministre de l'équipement et du logement en 1981. Il a bloqué les ambitions prédatrices de Giscard sur le puy-de-dôme après sa déroute en 1981.
 
Il portait plus la dignité des autres dans ses fonctions que la sienne. C'est pour cela qu'il n'a pas voulu voir la décrépitude l'envahir, et s'est suicidé au soir de sa vie. La nuit de l'esprit debout ne l'a pas atteint...
 

 
Pour répondre au topic, Jean Jaurès.

Etant donné l'actualité, je me permet un petit up!
 
Plutôt que de vous défouler sur nos sinistres actuels, venez ici discuter de gens plus saints.

à peu près tout les députés d'après guerre communiste ex-résistants, et ceux du Conseil national de la Résistance.

Leon blum etait plutot integre, si mes connaissances en histoire ne me trahissent pas...

qui donna to herald en anglais: annoncer
http://www.oed.com/view/Entry/8604 [...] =false#eid

et la fameuse chanson hark the herald angels sing
http://www.youtube.com/watch?v=wbdvo019mgM

Corinne Lepage, Mélenchon, Mendès France, Jospin

Adolf Hitler ?

Emile Loubet.

Nooooon

La Bourse j'en ai rien à cirer..

Jean-Pierre Cot.  
Ministre de la coopération du 1er gvt Mauroy en 1981. Violemment opposé à la Françafrique de Foccart et de Elf. Débarqué quelques mois plus tard.
 
Roger Quilliot.  
Ministre de l'équipement et du logement du 1er gvt Mauroy. Loi Quilliot. Ancien secrétaire particulier d'Albert Camus. Retourne à ses livres, le lobby du béton Bouygues qui pullule autour de Delors-Fabius a eu sa peau. Vivait dans un modeste pavillon de banlieue de Clermont-Ferrand, dont il était maire.
 
Jean-Louis Bianco.
Secrétaire général de l'Elysée pendant 9 ans sous Mitterrand. Circule encore en métro.
 
Eva Joly.
Elle a eu UN souci de taxi en sortant du boulot et payé sur son budget de fonctionnement (mission anti-corruption en Norvège) parce qu'elle n'avait plus une thune sur elle, et c'est énooooorme... Elle sera jamais en fonction en France, elle fait peur à tous les responsables des comptes offshore de l'ump, du ps et quelques autres...
 
 
 
A quand un topic des ministres pourris ?
 

Franc-mac notoire.