Dans la forêt de Boulogne
Cette nuit est arrivée
Une chose que personne
N'aurait pu imaginer
près de chez le vieux Le Pen
Où vont à basse saison
Tous les skinhead de la plaine
C'est une révolution, car,
 
Cette nuit un afro
A tué un skinhead
C'était un afro qui
C'était un afro qui
Ce matin un afro
A tué un skinhead
C'était un afro qui
Avait un fusil
(et aussi une lacrymo)
 
Ils crièrent à l'injustice
Ils crièrent à l'assassin
Comme si c'était justice
Quand ils tuaient les afro
Et puis devant la mitraille
Venue de tous les Macdo
Abandonnant la bataille
Les skinhead ont tourné dos, car,
 
Cette nuit un afro
A tué un skinhead
C'était un afro qui
C'était un afro qui
Ce matin un afro
A tué un skinhead
C'était un afro qui
Avait un fusil
(et aussi une lacrymo)
 
Bien sûr ce n'est qu'une histoire
Inventée pour la chanson
Mais chantons-leur cette histoire
Quand les skinhead reviendront
Et s'ils se mettent en colère
menacent de leurs lacrymo
Tout ce que nous pouvons faire
C'est de s'en moquer ainsi:
 
Cette nuit un afro
A tué un skinhead
C'était un afro qui
Avait un fusil
(et aussi une lacrymo)

PARIS (AP)
 
 La question de la légitime défense se pose pour les enquêteurs vendredi après le décès jeudi soir à l'issue du match PSG-Hapoël Tel Aviv d'un supporter du club parisien tué par un policier qui tentait de protéger un supporter français du club israélien, a indiqué le procureur de la République de Paris.
 
(...)
Une personne chevelue a été blessé au poumon tandis qu'une autre est morte d'une balle dans le coeur. L'expertise médico-légale devra déterminer l'angle de tir et préciser si la balle qui a touché les deux hommes est la même, a expliqué le procureur de la République.
L'homme décédé, Julien Quemener, 25 ans, au crâne rasé, était membre des "Boulogne boys", selon le parquet, un groupe d'ultras proche des milieux d'extrême-droite.

Qualifié dans un premier temps d'"indépendant", il semble avéré que le supporter tué, Julien Quemener, était membre du club de supporteurs des "Boulogne Boys", marqué à l'extrême droite

l est maintenant plus d'une heure du matin. A l'étage du Mac Do, le jeune policier est interrogé par un collègue de l'IGS. Il est là, les mains sur la table, le regard perdu, comme emporté par un drame qui le dépasse. Dehors, l'agitation est retombée. Le blessé des Trois Obus a été évacué vers un hôpital. Dans le dépôt de la RATP, le corps de Mounir est recouvert d'une bâche blanche.

"L'hypothèse la plus probable" est qu'une seule balle a blessé Mounir Bouchaer, lui traversant le poumon, avant d'atteindre en plein c%u0153ur et de tuer Julien Quemener, 25 ans, membre du club de supporteurs des "Boulogne Boys", proche de l'extrême droite, a ajouté le procureur.

Il éclaire de façon lumineuse les contradictions […]