Reprise du message précédent :
mais en annexe c'est drôle de sentir les choses... maladroit

on peut ressentir sans sentir

j'ai honte de dire droit ou gauche
 
car être gauche n'est pas être de gauche
     être droit n'est pas être adroit

je n'aime pas les mots, ils sont un abus de langue

pourtant tu le dis!

on peut dire des mots sans pour autant utiliser sa langue

o (grand oh)
 
oui !
 
encore !
 
voilà la gave...
 
nous les oies...
 
t'as oui ? t'as vu ? t'as eu...
 
Ceux qui ont, ceux qui ce sache ne veut pas que ça sèche....

plus d'encre sans stylo, pas de papier, sans brouillon
 
pas de bruit

l'oeil parle sans la main
 
et voilà le tien qui sèche sans brouillon, papier, stylo
 
industrie des mains branlantes de cartes...
 
de dames à pion

pas de son pas besoin
toute cette pollution auditive
connais tu ta chance?

fatigué je suis
couché je m'en fuis

 
grand merci a toi
de venir nous saluer

la couche à la couleur du besoin...
 
j'emprisonne mes mots
 
boîtes à paradis
 
simili-cuir-es-tu ?

voiture en béton
poitrine par voeux de 12
 
sur ta vitre

on est  
bien d'accord
de pas s'être vu
 
le repos passe par ma brosse à dent blanche automatique

La couche ne sert qu'a coucher
tes mots sont t ils vraiment les tiens?
Que sais tu du paradis?
En effet je ne me montre pas non plus

la peur du besoin, je ne veux plus avoir besoin
 
de peur de perdre mon ennui, mon luxe, ma fuite
 
comme ces adroits gauches
 
à l'intérieur même de ces lignes de fuite...
 
et flûte...
 
enfin musique !

c'est faible

faible et techno - logique comme toutes les fuites d'eau même s'il flûte une ptite brise
 
c'est bateau, très balo...
 
ben ouais c'est des mots
 
 

Besoin donc de ton ennui ton luxe ta fuite
Et a quoi bon
s'attacher a tout ça
 
un beau jour tu dechantes

pity monstre...

je déchante de savoir une langue presque épuisée
 
sans renouveau car trop sur son nombre-il
 
il nombre et elle compte...

je vis par la pitié pas la piété
on essaie d'empieter
on crois que je veux me la peter

J'y peux rien
J'suis dedans jusqu'au cou !
 
(m'écrit-il avant de mâcher ses mots)
(ses maux m'ont fâcher aussi faut-il)

La toile informatique l'a beaucoup etouffée

un gros dodo
il me fo
mais avant
je vais faire popo
sur ce, ciao

poubelle, sacré foutre à culte
sa croute s'éguise à ma lame
et ses âmes vont à eux comme
une pomme qui rit, lit, mange, vit

le temps de fermer ma fenêtre je serais déjà en train de penser à hier

Je suis pris dans ta dynamique
J'improvise et ne m'applique
Pourtant c'est dans cette optique
que la sincerité rapplique

lave argh
 
larv agh
 
grav ala graine des ouis saintes

 
que ta nuit soit pleine
de reve iddyliques
mais sutout n'oublies pas
le papier hygienique

l'usage du tactile est aussi habile qu'une ventouze sur coussin d'air

l'usage du tacite a cependant bien des merites

à moi à moi !
 
du papier en voilà
 
ici et là je pisse debout comme une crue glisse de glaise et de fric
 
mais j'ai pas encore ouvert ma braguette de jean

le peux tu seulement?!

a contrario je suis fidèle à mes deux mains...
 
et si peu il pue, je les agite sur mon clavier...
 
donc oui !

je pourrais le pouvoir...
 
mais ma ruse est de baisser tout...
 
mon luxe du par-dessus sans dessous...

que j'aime les disgressions!

je m'imite donc je chois
 
sans vous !

étrange qu'un être et son couteau

Et le luxe est de ne pas pisser debout