C'est p'têt un démon, les démons c'est pas foutu pareil, il avait une mogriave ou pas?  

Pour ma part, j'aie voir la chute d'Arthur. Déjà j'avais trouvé très fort l'épisode où il garde un des enfants de Karadoc (quand il lui parle d'ours, de légende et de dépression). Il y a de bons passages (le camp d'entraînement des deux tocards, la rencontre entre Lancelot et la Dame du Lac, Guenièvre qui s'affirme un peu). Bizarrement, bien apprécié aussi Clavier et sa dynamique tout comme le passage à la taverne avec le Roi d'Orcanie.

Pour ma part, j'aie voir la chute d'Arthur. Déjà j'avais trouvé très fort l'épisode où il garde un des enfants de Karadoc (quand il lui parle d'ours, de légende et de dépression). Il y a de bons passages (le camp d'entraînement des deux tocards, la rencontre entre Lancelot et la Dame du Lac, Guenièvre qui s'affirme un peu). Bizarrement, bien apprécié aussi Clavier et sa dynamique tout comme le passage à la taverne avec le Roi d'Orcanie.

Bah la 5 pourtant, elle est super  

 
Pas tout hein ;   tout le milieu avec le théâtre, le pêcheur... C'est long, mais c'est long...

C'est pas long, c'est un rythme différent.

C'est sur, y a pas une page de dialogue par minute, comme pour les saisons 1 à 4. En même temps, il cherche à mettre en place un héros.
Et pour Astier, un héros c'est quelqu'un qui se relève après être tombé.
La saison 5 sert à ça, à faire chuter Arthur.
et La 6 est là, pour moi, pour nous montrer le pourquoi de tout ce qu'on a vu, notamment dans la saison 5. et donner un aspect du "vrai" Arthur qui sera surement la base du personnage dans les films. Parce qu'on va être honnète : sur la base des 5 premiers livres, qu'est-ce qui pourrait justifier qu'il se relève ?
Avec le livre VI, on comprend qu'il veut embrasser son destin, respecter sa promesse à César, même retrouver sa fougue d'avec Aconia

On peut se dire à la base qu'il laisse tomber parce qu'il est entouré de cons mais c'est bien plus que ça : Il joue un rôle qu'on lui a imposé depuis 15 ans.
Et il a échoué à faire ce que César lui avait dit : "faire semblant".

Le vrai Arthur, c'est celui de la saison 6, pas des 5 précédentes.

Et je dis ça alors que la saison 6 je l'ai longtemps trouvé plus faible que les autres. Je pense que c'est toujours le cas, qu'elle est probablement celles avec le + de défauts, pourtant ça doit être celle que je revois avec le plus de plaisir (avec la saison 5) parce qu'elle est bien plus travaillé, et elle prend plus de risques, d'où les défauts.

Dans les - :
* On le sent "obligé" de caser tous les personnages qu'on connait déjà, même pour une seule scène (cf. Guethenoc)
* La musique est bancale
* Astier ne sait pas montrer des ellipses temporelles et c'est encore plus flagrant dans le livre VI avec les allers-retours Rome-Bretagne. C'était pareil dans David et madame Hansen et dans le livre V. Fatalement, dans les livres I à IV, y en a moins donc ça se voit moins  
* Des seconds rôles "de remplissage" : qu'est-ce qu'apportent la copine de Manilius ou Manu Payet ?
* La présentation de l'histoire d'amour d'Arthur : l'histoire est importante pour la construction de son personnage mais elle est mal présentée. On a l'impression qu'on passe de la rencontre à la scène au pieu. Mais là encore, c'est lié à l'absence de représentation de l'ellipse. ça n'aurait pas été compliqué de mettre un montage à la con où on la voit lui apprendre des trucs, lui montrer des monuments, l'emmener au théatre...

Dans les + :
* La construction du personnage : Astier arrive à rendre crédible un Arthur différent de celui qu'on connait. pas encore désabusé, trimbalé par tout le monde (alors que c'est le seul en contrôle dans les livres précédents)
* La plupart des seconds rôles :  Macrinus, Frontinius, Capito, Glaucia, Procyon, les 4 sénateurs, etc. Mention Spéciale à César et Sallustius qui sont superbement joués
* Les clins d’œils : oui, la promesse à Aconia c'est un clin d’œil. ça a du faire marrer Astier de glisser ça pendant le générique d'un épisode, vite fait, et tout le monde en fait un fromage depuis.
* Le dernier épisode : c'est probablement subjectif mais je trouve l'épisode de clôture magnifique : Arthur "met fin" à la relation que son personnage des 5 premiers livres avait avec chacun à Kaamelott pour mieux partir et revenir dans les films
* L'humour : je le trouve mieux dosé que dans le livre V ou seuls certains personnages sont là pour désamorcer l'ambiance pesante (les semi-croustillants en tête). Ici  l'absurde de toutes les situations fonctionne : le camp en Bretagne / l'assemblée des rois / Arthur et Drusilla / Merlin à Rome / etc.

C'est pas long, c'est un rythme différent.

C'est sur, y a pas une page de dialogue par minute, comme pour les saisons 1 à 4. En même temps, il cherche à mettre en place un héros.
Et pour Astier, un héros c'est quelqu'un qui se relève après être tombé.
La saison 5 sert à ça, à faire chuter Arthur.
et La 6 est là, pour moi, pour nous montrer le pourquoi de tout ce qu'on a vu, notamment dans la saison 5. et donner un aspect du "vrai" Arthur qui sera surement la base du personnage dans les films. Parce qu'on va être honnète : sur la base des 5 premiers livres, qu'est-ce qui pourrait justifier qu'il se relève ?
Avec le livre VI, on comprend qu'il veut embrasser son destin, respecter sa promesse à César, même retrouver sa fougue d'avec Aconia

On peut se dire à la base qu'il laisse tomber parce qu'il est entouré de cons mais c'est bien plus que ça : Il joue un rôle qu'on lui a imposé depuis 15 ans.
Et il a échoué à faire ce que César lui avait dit : "faire semblant".

Le vrai Arthur, c'est celui de la saison 6, pas des 5 précédentes.

Et je dis ça alors que la saison 6 je l'ai longtemps trouvé plus faible que les autres. Je pense que c'est toujours le cas, qu'elle est probablement celles avec le + de défauts, pourtant ça doit être celle que je revois avec le plus de plaisir (avec la saison 5) parce qu'elle est bien plus travaillé, et elle prend plus de risques, d'où les défauts.

Dans les - :
* On le sent "obligé" de caser tous les personnages qu'on connait déjà, même pour une seule scène (cf. Guethenoc)
* La musique est bancale
* Astier ne sait pas montrer des ellipses temporelles et c'est encore plus flagrant dans le livre VI avec les allers-retours Rome-Bretagne. C'était pareil dans David et madame Hansen et dans le livre V. Fatalement, dans les livres I à IV, y en a moins donc ça se voit moins
* Des seconds rôles "de remplissage" : qu'est-ce qu'apportent la copine de Manilius ou Manu Payet ?
* La présentation de l'histoire d'amour d'Arthur : l'histoire est importante pour la construction de son personnage mais elle est mal présentée. On a l'impression qu'on passe de la rencontre à la scène au pieu. Mais là encore, c'est lié à l'absence de représentation de l'ellipse. ça n'aurait pas été compliqué de mettre un montage à la con où on la voit lui apprendre des trucs, lui montrer des monuments, l'emmener au théatre...

Dans les + :
* La construction du personnage : Astier arrive à rendre crédible un Arthur différent de celui qu'on connait. pas encore désabusé, trimbalé par tout le monde (alors que c'est le seul en contrôle dans les livres précédents)
* La plupart des seconds rôles : Macrinus, Frontinius, Capito, Glaucia, Procyon, les 4 sénateurs, etc. Mention Spéciale à César et Sallustius qui sont superbement joués
* Les clins d’œils : oui, la promesse à Aconia c'est un clin d’œil. ça a du faire marrer Astier de glisser ça pendant le générique d'un épisode, vite fait, et tout le monde en fait un fromage depuis.
* Le dernier épisode : c'est probablement subjectif mais je trouve l'épisode de clôture magnifique : Arthur "met fin" à la relation que son personnage des 5 premiers livres avait avec chacun à Kaamelott pour mieux partir et revenir dans les films
* L'humour : je le trouve mieux dosé que dans le livre V ou seuls certains personnages sont là pour désamorcer l'ambiance pesante (les semi-croustillants en tête). Ici l'absurde de toutes les situations fonctionne : le camp en Bretagne / l'assemblée des rois / Arthur et Drusilla / Merlin à Rome / etc.

Le livre VI moins bon que les autres ? Mais c'est pas possible d'entendre ça  

 
Alors, ça, c'est une analyse futée. Je vous préviens, j'ai pas tout compris    
 
Non sérieusement, je ne suis pas fan de la plupart des analyses/critiques construites (notamment ici, à propos de Kaamelott) parce que souvent c'est fumeux, mais là, ya rien à jeter

Reste un seul niveau au-dessus : répondre avec pertinence à un message scientifique de Gilga. On y croit !

Je comprends pas pourquoi tout le monde déteste la saison 6.
Bon d'accord c'est beaucoup moins comique, mais ça explique pas mal de choses et ça met en relation les évènements avec les précédentes saisons. Je veux bien dire que certaines choses sont tirés par les cheveux juste pour donner des explications plus profonde à des actions qui ne necessitaient pas autant de "logiques" (du style, Arthur touche pas sa femme car il l'avait promis).
Mais ça ne fait pas de la saison 6 une mauvaise suite, c'est simplement dans un univers différents, plus détaillé et plus sombre.

 
Non mais c'est simple, te casse pas le cul : c'est mauvais, c'est pas drôle, c'est longuet, c'est plat, c'est sans intérêt. Y a rien pour sauver la saison 6. Encore la 5, elle me fait chier et elle me gêne mais je peux admettre la volonté d'ajouter une dimension dramatique à l'histoire. Je n'aime pas mais c'est bien fait. Alors que la 6, non, c'est mal écrit, mal joué, ça manque de rythme et on se fout globalement de ce qui se passe.
Le seul truc vaguement amusant, c'est de voir Perceval partir de chez lui.

Le seul truc vaguement amusant, c'est de voir Perceval partir de chez lui.

 
Alors moi qui apprécie beaucoup le livre VI, ceci est un des passages les plus mauvais selon moi.
 
Le reste est d'un très bon niveau :
- les sénateurs dans le sauna ("Tu peux même les crucifier sur une estrade au milieu du forum si ça te chante, c’est moi qui paye l’orchestre." )
- le mariage ("A l'origine j'étais sorti pour lâcher une caisse, mais quand on vous voit comme ça dans le clair de lune, on a pas envie de bousiller le tableau. J'vais aller loufer à l'intérieur pour emboucaner les autres fumiers." )
- le camp romain ("Tu sais le matin ou tu arrivais, il m'a raconté pendant une demi heure à quel point c'était important pour les soldats de bien se soigner les ongles des pieds" )
- les tirades de César ("Je m'suis chié dessus" )
- les réunions de clans bretons ("Qu’est-ce que ça ballonne, les fèves !" )
- les paysans ("Regardez-moi cette meule !" )
- Manu Payet ("Une rumeur ..." )
- La bonniche d'Aconia ("Oh le con" )
...
 
C'est blindé de répliques cultes. Putain, ça me donne envie de le revoir...

 
Ça, c'est au moins César non ? Putain, on en a plus des gars de la trempe de Mondy. Je crois que c'est vraiment lui, l'âme de ce livre 6.

Mouais, je ne suis pas convaincu par vos extraits parce que dans mes souvenirs, certaines de ces tirades, je les trouvais lourdes.

Puis le monologue de César, c’est « important et grave » dans le moment, mais quand on relit, ça ne casse pas trois pattes à un canard, on entend ça dans un Marvel quand le superhéros fait sa crise existentielle.

Et je dis ça alors que j’ai préféré le VI au V perso !

Tirez-vous ou je vous caillasse  

C'est Pendragon ça ?  

 
On écrit ce qu'on veut sur les panneaux ?