Reprise du message précédent :

 
euh oui mais non  
 
qu'est ce que tu veux etaler qd tu n'as rien ?

Pour une cause, non, je ne pense pas (je suis bien trop égocentrique pour ça).
Pour une personne.... peut-être. Pour mes parents, je pense que oui.

 
Ca fait partie du personnage, de même que les origines italiennes et beauceronne d'Emile Zola ou le père de Victor Hugo général d'Empire.
Bref, c'est ça la culure général, ça donne du relief à beaucoup de chose, ça réhausse le goût du quotidien, c'est la vision transversale des faits, la 3D...

pareil mais ça dépend de la cause...
néanmoins je doute me sacrifier pour autre chose que ma famille

 
Le père de Dumas était également général ; sauf que lui a été désavoué par Napoleon contrairement à celui d'Hugo

Et non!
Je suis passé maintes fois devant mais trop vite!
Honte à moi.

 
Il avait quand même une sacrée folie des grandeurs, ça vaut le coup d'être vu

 
Il était Républicain?  
Il n'a pas soutenu Napoléon dans son "coup d'état"?

 
Il était assez proche de Napoleon (ou plutôt Bonaparte à l'époque) mais il se sont brouillés lors de la campagne d'Egypte, on ne sait pas très bien pourquoi

   
Parfois tu as des réactions tellement stupides que cela me laisse sans voix

Quoique je ne sais pas pourquoi j'ai mis parfois

On va peut-être recentrer le débat
Quels sont les femmes et les hommes qui sont morts pour une cause ?

 
Le père d'Alexandre Dumas était né en 1762 à Jérémie dans l'actuel Haïti qu'on nommait alors Saint-Domingue sous la colonisation française. Son père Davy de la Pailleterie était un aristocrate français et sa mère, dont le nom de famille était Dumas, était une esclave noire. Reconnu par son père, il décida quand même d'adopter le nom de sa mère, Dumas, par solidarité avec elle. Envoyé en France, il entra dans l'armée où il fit la connaissance d'un certain Napoléon Bonaparte, un jeune Corse qui maîtrisait à peine le français. La Révolution française, en 1789, permit à ces deux jeunes officiers ambitieux de gravir rapidement les échelons jusqu'au grade de général, dans la trentaine.  
 
Dumas combattit avec Napoléon dans plusieurs guerres, notamment en Égypte, où l'on dit que c'est lui qui aurait pris la ville d'Alexandrie en 1798. Son nom est gravé sur l'Arc de Triomphe à Paris. De retour en France, le général Dumas reçut plusieurs commandements dont celui de l'Armée dans les Alpes, pendant que Napoléon faisait son coup d'État en 1799 pour se proclamer Premier Consul, puis Consul à vie en 1802 et Empereur des Français en 1804.  
 
 
 
En 1801, le général Dumas, qui commençait déjà à dénoncer la tendance de Napoléon à entreprendre des guerres qui ne se justifiaient pas, fut envoyé combattre en Italie où il fut fait prisonnier. On pense que c'est pendant sa captivité qu'il a contracté une maladie qui allait l'emporter en 1806. Son fils naît peu après son retour en France en 1802. On le prénomme, comme lui, Alexandre.  
 
 
 
 
Mais quelle ne fut pas la surprise du père lorsqu'il remarqua que son nom ne paraissait pas sur la liste d'affectation des généraux alors qu'il était le général de division le plus ancien dans son grade. Il proteste auprès de Napoléon, mais n'obtient aucune réponse et même sa pension ne lui est pas payée. Devenu maître de la France, Napoléon montre ses couleurs en rétablissant, en 1802, l'esclavage aboli par la Révolution. Le général Alexandre Dumas fut donc la première victime célèbre du racisme de Napoléon, avant son congénère Toussaint Louverture.  
 
 
 
Dans la mouvance de la Révolution française, en 1791, sous la conduite de Toussaint Louverture, les esclaves de Saint-Domingue se révoltent. Le nouveau gouvernement français se range de leur côté et l'esclavage est aboli en 1794. Nommé général par le gouvernement français, Toussaint Louverture devient commandant militaire de l'Île où il continue de réclamer tous les droits pour ses congénères.  
 
Au rétablissement de l'esclavage en 1802, il entre en conflit ouvert avec Napoléon. Arrêté, il est déporté en France où il meurt en avril 1803 au Fort de Joux. Ces compagnons d'armes, conscients que leur tour peut venir n'importe quand décident, sous la conduite de Jean-Jacques Dessalines, de proclamer l'indépendance de Saint-Domingue sous son nom amérindien «Haïti» en se disant que s'ils doivent mourir, ils souhaitent périr en hommes libres plutôt qu'en esclaves. Ils ouvrent ainsi une nouvelle page dans l'histoire de l'humanité.  
 
http://www.ledevoir.com/dossiers/217/17470.html

Il sous entend sans rien connaitre de moi que je suis raciste je déteste ça au plus haut point  

Ca dépend : on parle de gens qui se sont tués pour une cause ou de personnes qui ont été tués parce qu'ils soutenaient une cause ?
 
Dans le deuxième cas tous les soldats morts à la guerre entrent dans la description.

 

Il y a aussi le fait que les mariages entre deux personnes de couleurs différentes aient été interdits par Napoleon en 1803, ça n'a pas arrangé les choses je pense

 
Je comprends

 
Les deux

Le probleme du topic Master_Jul, c'est qu'il est ambigu.
En fait, tu n'es pas contre les debiles qui sont prets a mourir pour une cause: tu comprends les resistants, les gens qui cachent des juifs, ou n'importe quoi d'autre de louable.
Le pb, c'est que chacun a sa definition de ce qui est louable. Le spilotes d'Al Qaida etaient surement convaincus de faire le bien, donc ils se sont sacrifies pour une bonne cause, et c'est comprehensible (je n'approuve pas la cause, mais je comprend autant le geste que celui d'unresistant, les mecs ont juste pas la meme notion du bine et du mal).
 
Toi ce que tu critiques, ce ne sont finalement pas les gens prets a mourir pour une cause mais les gens pret a se suicider en invoquant une cause.
Ce n'est pas du tout pareil.
 
Dans un cas, c'est "pour essayer de faire triompher mes idees/mes valeurs, je suis pret a risquer de mourir, voire a etre sur de mourir"
et dans le cas que tu critiques, c'est "mes valeurs ne sont pas respectees, je vais me suicider devant tout le monde si on ne cede pas".
Et la je suis d'accor davec toi, qu'il s'immole, mais sans faire de degats et sans salir la chaussee.
 
La difference n'est pas dans la cause qui peut etre bonne ou non, mais dans l'attitude.
Dans un cas, quelqu'un se bat, dans l'autre, quelqu'un fait un gros caca.
 
Typiquement, pour reprendre les resistants, ils auraient ete ridicules si leur facon de donner leur vie pour sauver la France avait ete d'aller devant le QG allemand et de dire "quittez la France ou on se suicide". Les allemands auraient bien ri, et ils auraient eu raison.