Reprise du message précédent :

Les deux sont contradictoire non?

Si pas de souvenirs de l'expérience comment savoir si elle était bien ou pas ? Ou tu l'imagine avec les autres qui te racontent alors que toi t'as zéro souvenirs

ou ça peut être filmé  

C'est plus de l'abus dans ce cas  

Bien vu.
Mais le côté "mise en scene" de toute notions d'abus dans le BDSM est assez evident, surtout si tu veux pas finir en taule en fait

Edit parce que j'ai confondu "plus" et "plusse"

effectivement alors je vais préciser, pour mes relations au "quotidien" j'aime bien ne pas avoir bu (on parlait de chemsex)  
en revanche j'ai un fantasme dans lequel j’aimerai être abusée (filmée)
 

voilà  

ha bon ?

C'est vrai que geekette as une certaine décontraction avec son image  

  OK

 
ça veut dire quoi ?

 
Rien de plus que d'avoir posté une photo l'autre jour je pense, mais je peux me tromper    

d'acc. alors oui j'osef c'est un corps

Que t'as aucun problème à être vu ou photographié  

Exactement

vu je ne suis pas d'accord je cache mon corps au quotidien, je m'habille très ample.
Si je suis avec mon maitre je peux m’habiller n'importe comment

Décider à la place de l'autre quoi porter c'est une forme de contrôle aussi   de préférence si c'est risqué.

c'est une de mes limites mais oui je comprends le délire

 
Y a quand même quelque chose de contradictoire dans le fantasme du viol, à savoir que si tu es consentant ce n’est du coup pas un viol.  
Le réel viol, suis pas sûre que ça fasse fantasmer beaucoup de femmes.

c'est juste un abus de langage, faute d'avoir un mot plus spécifique je pense.

Pareil , le moment où le "jeu" interfére avec la vie de tous les jours ou peut gêner des gens qui ont rien demandé c'est vite gênant  

La culture du viol a, je pense, largement alimenté ce fantasme avec l'homme (viril, conquérant) qui fait basculer la femme (passive, lascive) de "non, non" à "OUI OUI".
Perso j'ai longtemps fantasmé sur Han Solo qui coince la Princesse Leia dans un recoin du Faucon Millenium "Je suis un gentil voyou" - aujourd'hui je fais arrêt sur image pendant le film pour contextualiser le film auprès de mes mômes et leur rappeler l'importance du consentement.
 
Après un fantasme reste un fantasme : il peut être un simple support masturbatoire. Et si réalisé, il peut faire l'objet d'une mise en scène dans le plus grand respect des participants. Ce n'est pas ma came, mais je ne le comprends sans problème.

Le viol en tant que fantasme est réalisé tel que l'imagine la personne qui le fantasme.
Quand il est réalisé dans un contexte respectueux c'est davantage un "Je te laisse me faire ce que tu veux parce que je sais que ce que tu veux me conviendra, mais je ne me laisserais pas faire", cumulé a du masochisme et une prise de plaisir à certaines formes de douleur et d'humiliation applicables au theme.

Tu fais pareil quand y'a un meutre dans un film?
Ou quand le type dépasse les limitations de vitesse?

Je dis pas que parler du consentement est inutile mais c'est peut être pas nécessaire d'aller jusqu'à mettre un film sur pause pour ça.

c'est pas vraiment pareil, le meurtre est reconnu par à peu près tout le monde comme quelque chose de mal, ça fait plutôt consensus
l'excès de vitesse, bon, c'est un peu moindre niveau gravité.

J'avoue que je fais comme colo. Certains comportements me sautent maintenant aux yeux comme problématiques, et c'est pas mal de recontextualiser devant de jeunes yeux, histoire de ne pas banaliser de nouveaux ces comportements problématiques.

Essayez de regarder des James Bond par exemple (encore que j'ai été surpris en revoyant Dr No. où c'est une femme la forceuse au début du film, jusqu'à s'introduire dans son domicile, mais lui trouve ça tout à fait normal )

 
 
Au contraire, je trouve ça très bien d’expliquer à ses enfants que c’était une autre époque et qu’il y a des choses qui ne passent plus aujourd’hui. Comme le racisme.

+1

Pendant le film?

Un vaurien. Pas un voyou. Fausse fan  

Il respecte pas le consentement Han Solo ?  Ah.

Moi pendant cette séquence je lâche un "la chance".

J’espère qu’elle contextualise lors d’un saut en hyperespace pour rappeler les lois de la physique.

Il faut expliquer le « Han shot first » aussi  

Moi je me demande surtout si il faut faire un arrêt sur image au moment où Leïa embrasse son frère  

Perso je fais pas de pause (sauf quand les enfants répondent et veulent des détails, la, je pause pour expliquer sans louper la suite), mais je commente, oui, pendant le film ; Ca va de la banalisation des rapports de domination, au fait que les vaisseaux devraient pas faire piou piou dans l'espace (sauf dans la carlingue du vaisseau du fait des vibration, bref), aux procédés scénaristiques/ de mise en scènes, aux messages politiques qui leurs passent au dessus de la tête, bref, les films/series sont vachement bien pour aborder certains topics et je m'en prive pas.

Ça doit être sympa un film avec vous. Et pourtant je suis du genre à râler sur certains trucs.

 
Ce soir quand on ira voir Vaiana 2 tu te mettras entre les filles pour faire les explications de texte en direct
Ca va être sympa

 
J'étais en train de me dire la même chose    

Oui, parce que dans ta tête à toi le fait de dire "ça m'arrive d'expliquer des trucs pendant un film" ça revient à dire "je fait pause toutes les 5 minutes pour faire une présentation de 5 heures sur un thème inutile".

J'avoue que la dernière fois que mon mari a mis pause pour expliquer que le mur de pierre sur une seule épaisseur contrevenait à toutes les lois du BTP médiéval, il y a eu une triple révolte devant la télé
(ce qui n'a pas mené à une partie de jambes en l'air endiablée, pour tenter de recentrer )

Ca doit dépendre du type de bâtiment aussi j'imagine.
Y'avait des normes ISO à l'époque?

Il y avait des guildes ... quasi pareil  

Mais la qualité de construction de l'époque c'était pas pareil   pas de lit qui grince à réveiller les voisins au premier élan "romantique "  

Recentrage vous avez eu des problèmes de bruits d'ebats ? Comment les empêcher et/ou les couvrir ?

Levrette avec la tête dans l'oreiller pour étouffer les sons.