25 juin 2010, Mélisande quitte Steeve.
 
Adieu
 
Je te requitte encore une fois et je voulais juste te rappeler les raisons :
 
-Ta calvitie précoce
-Ta manière de parler comme un wesh
-Ton poireau vraiment trop petit (c’est pour ca que j’ai été voir ailleurs)
-Ta façon de te croire au dessus de tout le monde
-Ton bac de merde
-Ta première larme quand on s’est embrassé
-Ta voiture de merde
-Ton racisme
et j’en passe..
 
Reste avec ta blonde qui aime les chevaux vous êtes parfaits ensemble.

Salut Vincent.
 
Je voulais juste te dire que je ne supportais plus tes blagues à deux francs six sous qui ne font rire que toi.
 
Et ton manque d’hygiène insupportable, et oui c’était pas pour rien les produits que ta mère t’as offert pour ton anniversaire… Ton appartement pue assez comme ça.
 
Déjà que tu ne m’intéressais pas beaucoup, mais là…
 
Adieux.

Lassitude : Ennui, dégoût.
 
C’est définitivement ce qui convient le mieux à notre très, très courte relation.
 
Ta mièvrerie, ton goût certain pour la drague d’un autre temps (non, mettre «ta plus belle chemise» ne me fera pas succomber…), tes sms abusifs, ton absence de second degré, ta banalité, ton humour pas drôle, ton absence de personnalité sont venus à bout du seul intérêt que je te portais : l’argent.
 
Ma vénalité n’aura pas survécu : quand on invite une fille au ciné, on lui paye le resto avant, sinon, elle se barre. Préférant ramasser n’importe quel roux, fauché, à moitié SDF, infidèle, dans n’importe quel abreuvoir, mais qui lui sert à quelque chose, c’est sans regret que je te quitte.
 
Ne m’appelle plus, ne m’écris plus.
 
P.S. La lecture assidue du Kama-Sutra ne saurait vraiment pas te nuire.

Mon amour,
 
Je ne te le dirai jamais assez, mais ton destin se finira à “l’amour est dans les prés”.
 
Adieu à tes pets sous la couette qui te faisaient rigoler et à ta façon étrange de geindre quand tu arrivais à l’extase.
 
Adieu match de rugby, au poker et au vidéo de rallye au lit…
 
Adieu à toutes tes beauferies, tes gaucheries, et surtout, à toutes tes conneries.
 
Ah… et regarde à la poste, ton Bescherelle arrive sous peu.