Chers amis bonsoirs.
Ce soir j'ai regardé à nouveau "The descent", film d'horreur épouvantable qui va probablement me coûter cher en psychanalyse. Attention je préviens, la suite spoilerise un max ; vous êtes prévenus.
Dans ce film donc, on y voit des espèces d'hominidés à la Gollum : filiformes, blanchâtres et avec une sale gueule. Ces êtres font inévitablement penser à nos lointains ancêtres les hommes des cavernes.
Et là, dans mon esprit enfievré par l'horreur totale de ce film de malades, une réflexion puissante surgit. Je me dis subitement : "quel chemin parcouru !".
Et oui, quel chemin monstrueusement énorme parcouru depuis la brutale réalité du temps de cro-magnon ! Quand on y pense, c'est inimaginable à quel point nous avons réussi à nous extraire de la fange boueuse dans laquelle se débattaient nos très lointains aïeux !
Je ne parle bien évidemment pas des conditions matérielles de vie, mais bien du développement social. On n'imagine qu'avec difficulté l'enfer de la vie sans règles sociales, où tout est permis. C'était le cas à l'époque, et c'est encore le cas aujourd'hui dans certains endroits de la planète où tout se barre en live.
Quand on y pense vraiment, n'est-ce pas extraordinaire de pouvoir vivre sans crainte de se faire tuer ou violer par le premier venu affamé ou en manque de sexe ? Bien évidemment il reste des brebis galeuses qui remplissent les statistiques criminelles, mais dans l'ensemble, le respect de la loi est la règle, et l'infraction est l'exception.
Le simple fait qu'il existe des règes fondamentales acceptées de tous, et même plus, désirées de tous, est en soit une chose exceptionnelle je trouve. Le simple fait qu'une majorité d'êtres puissent avoir le désir de se soumettre à des règles qui les contraignent eux-mêmes est, à mon avis, LA différence fondamentale qui nous distingue des animaux.
De temps en temps, je me rappelle, comme cela, la douceur de vivre dans un pays en paix et civilisé.
J'espère ne pas avoir été trop pompeux, mais la réflexion sur la condition humaine me tient à coeur. J'ai pas de connaissances particulières en philo, alors j'aimerais bien que certains érudits viennent me dire sur ce topic ce qu'ils en pensent.
Et puis bon, lancer un tel sujet de réflexion à une heure aussi tardive sur un forum de geeks, faut oser