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  Etude sur les futures delocalisations Chine Conseil Général des Mines

 


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Etude sur les futures delocalisations Chine Conseil Général des Mines

n°5679413
internaute​751
Posté le 28-05-2005 à 04:36:38  profilanswer
 

Bonjour
 
Voici une etude tres interessante sur les futures delocalisations en chine par Le Conseil Général des Mines
qu'on pourrait intituler COMMENT MIEUX DELOCALISER

 
Délocalisations/les fournisseurs de l'industrie aéronautique et la Chine : pour un plan d'action développant l'emploi en France et en Europe ?
Voir ce lien http://www.cgm.org/themes/deveco/develop/
 
 
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 Délocalisations / les fournisseurs de l'industrie aéronautique et la Chine : pour un plan d'action développant l'emploi en France et en Europe ? - Note de présentation du rapport à l'attention de Monsieur François LOOS, Ministre Délégué au Commerce Extérieur.
http://www.cgm.org/themes/deveco/develop/M...ne-25-01-05.doc
 
extrait

Citation :

Il est bien évident que la Chine, à juste titre, exigera, en retour, que soit réalisée sur place une part significative de la production (et sans doute aussi de la conception) : EADS a d'ores et déjà annoncé début novembre se donner l'objectif de confier à la Chine 10 % des partenariats à risque pour le développement des prochains modèles d'aéronefs : dans une logique de compensation cela ne concernerait bien évidemment pas que les pièces destinées aux avions vendus en Chine.
 
La question que nous nous posions dans ce contexte était donc celle du devenir des fournisseurs  
et sous-traitants français (il y a en France plus de 5 000 PMI travaillant pour l'aéro (recensement réalisé par l'Afnet auprès des donneurs d'ordre) : Eurocoptère rappelle qu'il ne produit que 20% de la valeur des produits qu'il commercialise et les chiffres sont du même ordre pour Dassault et Airbus. Le risque est donc fort que nombre de ces PMI ne disparaissent au profit de fournisseurs chinois, ce qui serait in fine une forme de délocalisation.
...
que les donneurs d'ordre français installés en Chine soulignent les difficultés de trouver des fournisseurs chinois respectant les normes draconiennes en terme de qualité et de fiabilité exigé par ce secteur d'activité. Ils nous ont indiqué qu'ils seraient très intéressés à ce que leurs fournisseurs actuels s'installent à coté d'eux afin de pouvoir s'approvisionner auprès de partenaires qui sont déjà homologués ... [B]mais à des coûts chinois[/B].  
...
Nous avons visité un certain nombre de "clusters technologiques" comme la zone Sino-Singapourienne de Suzhou (licences d'exploitation accordée en moins de 15 jours, usine construite sur mesure en 5 mois, pièces livrées dédouanées dans l'usine 5 h après l'atterrissage de l'avion, exonérations d'impôt,... affirmations vérifiées auprès des entreprises européennes visitées).  
Vue l'ampleur du programme aéronautique prévu et la dimension politique de cette opération il serait sans doute envisageable de créer une zone sino-européenne consacrée à l'aéronautique, avec des coopérations supaéro/onera/université, et qui pourrait sans doute bénéficier de très importants soutiens financiers et d'avantages fiscaux.
...
 
PS : bien entendu un tel projet pourrait sans doute également concerner, outre le ferroviaire et l'énergie, l'industrie automobile (ou nous avons pu constater que d'ores et déjà des sous-traitants avaient suivi leurs fournisseurs comme Volkswagen).


 
--------------------------------------------------------------------------------
 
  * Rapport de Mission : Développement du marché Chinois. Quelle stratégie pour les fournisseurs et sous-traitants de nos grands groupes ? Le cas du secteur aéronautique.  
http://www.cgm.org/themes/deveco/d [...] _15jmy.doc
 
extrait

Citation :

La Chine est un pays émergent qui cherche des technologies à l'étranger et qui s'équipe pour produire dans le but de répondre à la demande de son marché intérieur, mais aussi pour exporter. Les grands groupes internationaux sont déjà présents en Chine. La question que nous nous posons est celle du devenir des fournisseurs et sous-traitants français. Le risque est fort en effet qu'ils ne disparaissent au profit de fournisseurs chinois, ce qui serait in fine une forme de délocalisation.
...


 
 
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une industrie moins gourmande en capitaux: réduction des stocks,  
 
"fabless company" … et stratégie du lombric
http://www.yolin.net/lombric.doc
 
Extrait
 

Citation :

       mais une évolution qui conduit à la stratégie du lombric
Un effet pernicieux dont il convient toutefois de prendre conscience, la stratégie du lombric qui entraîne le transfert des emplois vers les pays à "bas salaires".
 
Quand une entreprise décide "d'outsourcer" ses productions elle cède au sous-traitant ses usines avec le personnel concerné (Belfort, Longuenesse, Laval, Pont de buis, Douarnenez…):  
 
* en haut de cycle, (période d'extension), le sous-traitant fait tourner ses usines européennes mais localise ses nouvelles usines dans les pays à haute technicité et bas salaire (Inde, Chine,…)  
 
* et en bas de cycle (période de contraction)  elle ferme ses usines dans les pays qui pratiquent de hauts salaires sans gand avantage compensatoire de technicité : Solectron a par exemple supprimé 52.000 postes entre 2001 et 2003 et fermé 3 usines sur 4 en France  
 
au bout d'un cycle complet "d'extension contraction" on constate que tel le lombric l'entreprise s'est déplacée vers l'est


 
 
Le textile n'est que la partie visible de l'iceberg
et voici la partie qui est dessous,  
 

Citation :

10.6 Du transfert de technologie
Les chinois et taiwanais ont soif d'apprendre et sont prêts à étudier tout projet de partenariat qui leur apporte quelque chose : de la technologie, des techniques de management, de marketing, du service, etc … et attendent le meilleur service possible.  
Il ne s'agit pas de leur transférer une technologie dépassée, ils attendent la dernière technologie.
Il convient toutefois de veiller à conserver sa propriété industrielle et son avance technologique. En effet, un partenariat ne pourra s'inscrire dans la durée que si le partenaire chinois ou taiwanais y trouve un intérêt. De nombreux outils existent pour éviter les malentendus et les copies : des outils juridiques pour encadrer le transfert et veiller à ne pas livrer le cœur de la technologie, une maîtrise de l'organisation et du management de l'implantation chinoise, le réseau de relations : guangxi pour traiter les difficultés. Mais le principal élément pour maintenir l'intérêt du partenaire chinois est de conserver une avance technologique par une innovation permanente.
A Taiwan, Quanta, TSIA, Novatek Microelectronics Corp., Mediatek, Dr. Chip, Arcadyan se sont tous montrés ouverts à la mise en place de relations d'affaires avec des partenaires occidentaux sous réserve d'établir une relation de confiance, dans une relation gagnant-gagnant, d'y trouver un intérêt, par exemple une technologie.


 
regardez le premier lien qui concerne :
EADS (Airbus) concede deja 10% de fabrication au chinois
 
Note de présentation du rapport à l'attention de Monsieur François LOOS, Ministre Délégué au Commerce Extérieur.  
http://www.cgm.org/themes/deveco/develop/M...ne-25-01-05.doc
 
J'ai lu un article dernierement sur l'explosion des R&D (recherche et developpement) en Chine (Actuellement 750 000 Chercheurs chinois) dans tout domaines confondus (Informatique, Science, Technologie, Santé, Aéronautique, Transport, Environnement,...)
 
Pourquoi on laisse faire que les grosses entreprises s'implantent avec toutes leurs structures de R&D production et sous-traitants en chine sans aucune condition et reglementation
 
D'apres vous qui va en profiter?
 
Ce sujet n'est pas specialement diriger contre la chine, mais au systeme qui permet de jouer avec la vie des gens
 
autres exemple :
http://www.armenews.com/New/news.asp?id_news=7961

Citation :

Lycos Europe délocalise en Arménie
ECONOMIE, vendredi 27 mai 2005 – ARMENEWS.
Dans la foulée de certaines entreprises françaises, qui avaient déclenché un tollé en proposant des emplois en Roumanie ou à l’île Maurice à leurs employés réduits au chômage, mais plus discrètement, Lycos Europe, un groupe majeur dans l’Internet européen, prévoit de recaser des dizaines de ses salariés français sur son site arménien. La compagnie, qui prévoit de licencier 75 des 109 salariés de son département parisien, aurait offert des postes à 34 d’entre eux dans son département d’Arménie en pleine expansion. Certains autres employés de la firme se seraient vus proposer d’intégrer le siège de Lycos Europe à Gueterslow en Allemagne. La direction de la compagnie a indiqué qu’il était question de transférer les services e-mail et web de Lycos en Allemagne et en Arménie, " en prenant en compte la législation existante et les droits des employés ", l’objectif étant de freiner l’hémorragie de millions de dollars de la compagnie d’ici la fin de l’année.  
Lycos Europe, qui dirige l’un des portails Internet les plus populaires d’Europe, a mis le pied en Arménie trois ans plus tôt, en achetant la branche locale de Brience Inc., une firme américaine spécialisée dans le matériel de téléphonie mobile. Lycos Armenia a connu depuis une rapide expansion, et emploie 170 personnes, dont la plupart sont des spécialistes de software. En raison de la demande croissante, la compagnie implantée en Arménie continue à recruter, et pourrait embaucher quelque 220 personnes dans le courant de l’année, informe le site de Lycos Armenia, qui serait devenu le pôle majeur de développement de la compagnie, dont la plupart des produits sont désormais programmés entièrement ou en partie en Arménie. Lycos Europe a des branches dans toutes les grandes capitales européennes et ses effectifs sont estimés à 900 personnes. Le seul grand actionnaire de la compagnie est le groupe américain Terra Lycos, qui est le créateur du premier serveur mondial de recherche Internet au milieu des années 1990.  
Selon un représentant du personnel de Lycos Europe, les programmateurs français envoyés en Arménie y seraient payés entre 300 et 500 euros, soit bien moins que leurs actuels salaires de 2000 à 3500 euros. IL se console en précisant que le coût de la vie est apparemment moins cher en Arménie, la compagnie devant se charger en outre de leur transport et de leur installation. Mais ceux qui connaissent le secteur arménien des technologies de l’information estiment que les conditions proposées sont loin d’être avantageuses, même au regard des standards de l’Arménie, où un programmateur qualifié peut être payé aujourd’hui jusqu’à 700 euros par mois.  
Les technologies de l’information rassemblent les secteurs les plus prometteurs de l’économie arménienne. Les compagnies étrangères de ce secteur, américaines surtout, attirées par le bas coût de la main d’œuvre arménienne et sa haute qualification, ont été le moteur de la croissance industrielle de l’Arménie au cours de la décennie passée. Une dizaine d’entre elles disposent désormais de départements en Arménie.


Message édité par internaute751 le 28-05-2005 à 06:39:37
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Posté le 28-05-2005 à 04:36:38  profilanswer
 


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