gofer_ a écrit :
Je ne crois pas au caractère intrinséquement pervers de l'humain. Il me semble que l'on vit une conjoncture très forte en matière d'inconstance culturelle (anomie, acculturation, individualisme égoïste, culte de la performance, etc.). Et que donc, par sa nature même, cet état n'est que passager. D'ici quelques années il va déboucher sur autre chose, sur un autre "cycle". Soit celui-ci sera à l'avantage des citoyens ou de manière générale à la collectivité (cf 1789), soit il sera à l'avantage d'un despote quelconque qui formera alors une nouvelle ère pour la France. Quand je dis "nouvelle ère", ce ne sera pas une dynastie oligarchique (quoi que), mais plutôt une situation où l'on s'accordera avec un "nouvel ordre mondial". Alors de quoi serait-il l'effet ? Eh bien d'une part il le sera à partir d'une volonté unie des peuples du monde à construire une société planétaire (une idée à laquelle je ne crois pas vraiment - type village global, fin de l'histoire à la Fukuyama), ou d'autre part les localismes régionaux (nationaux ou éthniques) s'exacerberont pour produire une multitude de groupes sociaux indépendants, à cause, par exemple, de la disparition de certaines ressources à l'échelle internationale (pétrole, gaz ou autres - une éventualité trop alarmiste selon moi).
En tout état de cause, l'élément humain finit toujours par faire la différence. On ne peut donc énoncer aucune certitude. Toujours est-il que les structures sociales nationales ou culturelles régionales sont très probablement vouées à se métamorphoser d'ici un siècle ou deux (de manière profonde). Nous vivons la fin d'un cyle et le début d'un autre. La transition va être difficile.
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