Comme a peu pres chaque ministre avant lui, Xavier Darcos souhaite s'attaquer au poid des cartables, un sujet qui revient regulierement sur els bureaux de l'education nationale, sans grand succes.  
http://www.liberation.fr/actualite [...] 098.FR.php
 
J'ai moi meme (ne pesant pas bien lourd) subis des cartables faisant probablement jusqu'a 25% de mon propre poid, j'y ai survecu, mais je pense effectivement qu'il s'agit d'un probleme, particulierement pour des enfants qui auraient a effectuer un long trajet a pied pour rentrer chez eux
 
Cela dit, comment reduire le poid des cartables ?
 
Deja il y a le cartable lui-meme. Certains fabricants font clairement des efforts en terme d'ergonomie et de confort, mais les cartables batman/barbie, encore tres prises des enfants, en beneficient rarement. Les efforts sur le cartable lui-meme doivent ils se focaliser sur son poid seulement ou sa capacite a supporter son contenu de maniere ergonomique (ou les deux) ?
 
Ensuite, il y a les cahiers/classeurs. La encore le probleme est double, il porte a la fois sur l'organisation entre enseignants (le ministre propose qu'ils se partagent un classeur souple) et sur les materiaux memes. J'ai rien contre utiliser des cahiers plus petits, mais par contre, utiliser du papier plus fin au point ou il en deveint transparent, c'est bof (ou alors les gens vont se mettre a ecrire sur un seul cote de la page et la ca devient du gaspillage)
 
Enfin, il y a les livres. Le ministre souhaite lancer un appel d'offre avec le poid comme critere principal. Peut-on de facon notable reduire le poid d'un livre sans en diminuer le contenu ? Quoi supprimer, les documents annexes (fournis pour illustartion), les exercices ? Cela me semble difficile.  
 
Une solution :

 
Faudrait il, dans cette optique, se pencher sur le systeme japonais ou une classe est affectee a une salle de classe, et ou chaque eleve a son "casier" sous son bureau ? Cela permettrait evidement de limiter el transport du cartable dans la journee, mais pas le soir/matin. Le probleme serait le meme avec un systeme "a l'americaine" ou il n'y a pas de classe fixe mais ou chaque eleve a un grand casier.
 
Personnellement, je vois le probleme du transport entre la maison et l'ecole comme etant le plus difficile a resoudre, a moins d'avoir tout les livres en double
 
Qu'en pensez-vous ?

Il faudrait faire des manuels plus petits en ne perdant plus 50% de la place dans une pagination ridicule, aérée et creuse. Sans réduire le contenu (qui est déjà minuscule) on pourrait gagner énormément d’espace.
 
Les livres actuels sont "fun" mais sont mal commodes à lire, lourds (au sens propre) et très désagréable à consulter. Tout ça parce que les éditeurs ne proposent que de trucs "branchés" et bourré de pavés de couleurs et que les profs doivent choisir entre dix fois le même type de livre.

 
J'y ai survécu, les journées où il y avait 8 cours différents ( donc huit livres + classeurs and co ) c'était chiant, mais porter le sac de la maison jusqu'à l'arret de bus, puis de l'arret de bus au bahut, entre les cours et l'inverse le soir, c'était pas la mort puisque la plupart du temps on l'avais pas sur le dos.
 
Donc s'il réussissent, tant mieux, sinon je ne pense pas que ce soit si dure que ca

Là où je bossais avant, ils ont choisis la solution de fournir en double aux élèves certains bouquins (maths, français, histoire géo, langue) ce qui permet d'alléger les cartables.
 Et des casiers ont été installés qui permettent de déposer les bouquins dont les élèves n'ont pas besoin à la 1ere heure ainsi que les gros cahiers encombrants.
L'avantage, c'est que les élèves ne peuvent plus dire "j'ai oublié mon bouquin à la maison"
 
Ensuite pour les cahiers et les classeurs, je suis globalement d'accord pour le nombre de pages. Quand j'étais au collège, la "mode" n'était pas aux cahiers de 192 pages et on se contentait d'un 96 pages en grand format. Et même dans les matières où on grattais beaucoup (histoire géo par ex) je n'ai jamais fini un seul cahier. Pas une seule fois. Ma mère râlait sur ce gaspillage (même les "grosses années" comme la 3ème où on avait un programme conséquent, il restait au moins 1/3 de feuilles non utilisées dedans.)
 
Pour en revenir aux bouquins, je suis comme RainMaker. J'ai eu des journées (principalement au lycée) où j'avais parfois 9h de cours, j'ai survécu parce qu'on arrivait toujours à s'arranger avec le voisin pour apporter les livres une fois sur deux en cours. Sachant que, à l'époque (oulà je me sens vieille en écrivant ça), les bouquins faisaient facilement le double de taille que ceux actuellement utilisés dans certaines matières.
 
La solution de faire des fascicules est à la fois une bonne idée et une hérésie. Les profs ne suivent pas la même trame de cours, donc les gamins seraient en permanence en train de jongler avec les différents morceaux du bouquin, avec les "erreurs" volontaires ou involontaires que ça engendreraient. Sans compter sur le coût de ces fascicules.  
A savoir que pas mal de profs considèrent les bouquins que les éditeurs leurs envoient comme des gadgets, étant donné que aucun de ces bouquins ne les satisfait complètement. Souvent le choix se fait sur le "moins mauvais du lot" et ils utilisent les exemplaires gratuits qu'ils reçoivent en fin d'année, en complément de support de cours, sous forme de photocopie.

Il suffirait de revenir au système des années 50, ou les livres de cours étaient tout simplement plus petits, tout en contenant autant:
Comment?  
tout bêtement en ne laissant pas une marge blanche de 5cm autour du texte, voire en écrivant un peu plus petit, de la même façon que certains magazines (S.V.M. par exemple) ont deux versions de taille differente pour le même contenu.

Ce problème est aussi un problème d'organisation.
 
Certains professeurs ont recours au manuel seulement à titre occasionnel mais demandent aux élèves de les apporter systématiquement
 
Ensuite, ils veulent qui un cahier 24x32, qui un cahier à spirales, qui un cahier à petits carreaux. Moi, c'était trieur pour toutes les matières et feuilles simples perforées pour tout le monde. En plus, ça apprend l'organisation car il faut ranger les cours, le soir. De toutes façons, contrairement à ce que pensent les profs, un cahier peut être aussi dégueu et mal tenu qu'un classeur.

 
Question contenu, le tronc commun va s'alourdir.
 
Question contenant, c'est une question de répartition de charge.
 
 
T'as qu'a faire deux ou trois bouquins au lieu d'un seul.

Surtout, si certains de ces imbéciles de profs (et je pèse mes mots) arrêtaient de faire acheter des cahiers de 300 pages dont on n'utilise jamais la moitié, et si on revenait aux classeurs "petit format" au lieu du 21x29.7, on gagnerait facilement du poids.
Tous les ans, il fallait qu'un de ces crétins fasse acheter je ne sais quelle lubie, bien sûr qui ne se trouve pas en grande surface, et qu'il fallait acheter à prix d'or en librairie.
A croire que certains en font une question d'égo, et qu'ils croient s'affirmer en obligeant les parents à faire des conneries.
Un jour j'en ai eu marre, j'ai acheté le cahier standard, et j'ai dit aux gosses:"Si le prof n'est pas content, j'irai m'expliquer avec lui,et on en reparlera  quand les 120 pages auront été remplies".
J'ai jamais eu de problème,

Tu peux discuter sans être insultant.
 
D'ailleurs, je te demande de discuter sans être insultant.

Dans mon ancien collège, on avait pas trop de problèmes avec le poids des cartables. Les demi pensionnaires avaient le droit de possèder un casier à l'année, donc on mettait tous nos livres dedans, et on ne ramenait à la maison que ceux dont ont avait besoin pour faire nos devoirs. C'était une assez bonne solution....

Je rejoins Charlie 13, sans être insultant
 
Quand on voit les listes de choses à acheter pour la rentrée avec les desiderata de chaque prof pour sa matière
 
A croire qu'ils sont complètement déconnectés de la réalité. En tous cas, le poids des cartables ne semble pas être une priorité pour certains enseignants. Dommage.
 
Faut pas s'étonner que certains n'aient pas de crédibilité