Voila ce que j'ai fait:
Pouvez vous l'ameliorer?
Peut-on envisager la vérité au pluriel?
Envisager signifie examiner, prendre en considération donc le sujet nous emmène à nous demander si on peut concevoir la vérité au pluriel.
Ce sujet présente en son énonce une contradiction puisque « la » terme au singulier s?oppose à « pluriel ».
Intéressons nous au terme vérité. La vérité désigne le vrai, la réalité.
Le concept de "vérités" oblige à distinguer entre vérités de fait et vérités de raison et ainsi à valoriser la marque du pluriel.
La vérité de fait est la conformité de la pensée et de son objet, c?est la conformité de la connaissance et du réel , la vérité de raison désigne ce qui est vrai en tant qu?il exprime l?accord de la pensée avec elle-même.
Nous allons donc dans un développement argumenter nous attacher a savoir si nous pouvons envisager la vérité au pluriel et ainsi dépasser l?opposition de l?énoncer.
Nous allons commencer par nous interroger sur la pluralité de la vérité de fait.
La formule "à chacun sa vérité" exprime un relativisme philosophique : tout homme a le droit à la différence.
Les sophistes défendaient le relativisme car pour eux nous avons accès à la réalité par des sensations. Différents objets provoquent différentes sensations mais différents individus peuvent avoir aussi différents sensations pour un même objet. La sensation est donc relative à chacun dans la perception de la réalité.
Ce que chacun perçoit est donc vrai parce qu'il le perçoit. Tout est vrai au moment que l'on pense que c'est vrai.
Tout ce qui se rapporte à la réalité (image, représentation, théorie, discours ?) peut être vrai ou faux. La vérité est, le vrai est conforme à la réalité.
Pour juger de ce qui est vrai, il faut avoir une perception de la réalité, c?est à dire des sensations (tel le toucher, la vue ou autre) pour accorder la théorie et le fait. Il y a donc en fait confrontation de perceptions sensoriel puisque jamais on ne peut confronter la théorie, les sensations directement à la réalité, qui ne peut donc pas être atteinte en soi, et l'on juge ainsi la vérité à partir d'une certaine représentation de cette réalité.
La vérité est donc plutôt ce sur quoi nous nous entendons, ce que nous acceptons tous comme réalité. La vérité est alors synonyme de subjectivité commune, ce qui est accepté par la plupart des esprits. Mais cette interprétation de la vérité est problématique, nous supposons qu'elle est unique car nous supposons que nous ressentons les même sensations.
D'un côté nous n'accédons pas à la réalité en soi puisque nos sens ne sont pas « égaux » mais d'un autre côté nous avons besoin de supposer l'existence d'une réalité commune si nous voulons continuer à parler de vérité. Le problème est alors différent, en effet ce qu'est la réalité varie selon les personnes et les cultures ?
Deux civilisations distinctes peuvent avoir sur une même question des opinions différentes, voire contradictoires. Pascal, dans les Pensées, soulignait ce fait lorsqu'il affirmait : « Vérité au delà des Pyrénées, erreur en deçà », montrant ainsi que les opinions ne sont pas des vérités universellement partagées mais de simples croyances.
Une vérité paraît unique, c?est la vérité scientifique, historique ou mathématique.
Si l?on dit par exemple que deux plus deux font quatre ceci paraît être une vérité commune à tous les hommes.
De même certains évènements historiques peuvent constituer un réservoir d'énoncés à caractère unique et définitif dans le temps. On peut par exemple donner pour vrai les fait suivants :le débarquement a eu lieu le 6 juin 1944 ou une bombe atomique a explosé en août 1945 sur la ville d'Hiroshima.
A l?aide de cette réflexion sur le thème de la vérité en tant que vérité de fait nous pouvons dire que la vérité n?est pas envisageable au pluriel car elle fausserait les rapports humains. Mais, il semble existé une disparité des vérités personnel qui se confondent alors à des opinions.
La vérité peut-elle dès lors être seulement envisageable dans un aspect d?unicité, pour le savoir nous allons examiner le point de vue de la vérité de raison.
C?est par l?usage de la raison dans le langage que les hommes cherchent à atteindre la vérité, mais l?accès à la vérité se complique par la pluralité des discours sur elle.
Afin de distinguer la vérité dans les discours on a recours à la logique, la logique est un critère indispensable pour la recherche de la vérité. En effet, en examinant quelle doit être la forme d?un discours correct, on peut repérer la fausseté de certains discours pour les réfuter. Et cette science s?appuie sur différents principes qui sont la base d?un discours cohérent deux des principes fondamentaux sont le suivants :
-le principe de non-contradiction selon lequel une même chose ne peut pas à la fois être et ne pas être : je ne peux pas poser comme également vraie une proposition et sa contradictoire.
-Le principe du tiers exclu selon lequel lorsqu?on a deux propositions, que l?une est vraie et que l?autre est fausse, il n?y a pas de tierce possible.
Mais la cohérence par ce procédé qu?est la logique d?un discours n?est pas un critère suffisant de sa vérité, même s?il est nécessaire puisqu?un raisonnement qui ne présente aucune contradiction est valide, mais n?est que formellement vrai et peut être matériellement faux. La vérité de raison peut donc être remise en question et laisse ouvert le problème de l?existence de la vérité au pluriel.
En conclusion on peut dire que la vérité doit être considérer comme unique pour permettre l?entendement entre les hommes.
Les vérités de fait qui peuvent faire l?objet d?une expérience (comme le soleil se lève tous les matins) bien que paraissant diverses relèvent d?expériences sensible et ne peuvent donc s?interpréter à des vérité communes, celle-ci s?apparentes donc à des opinions. On ne peut de ce fait concevoir la vérité comme pluriel.
Les vérités de raison bien que reposant sur des discours à la formes étudier et cohérentes ne permettent pas non plus d?établir une vérité unique et certaine.
Vos avis et corrections sont les bien venus