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Auteur Sujet :

Crises d'angoisse.

n°4229060
Profil sup​primé
Posté le 20-11-2004 à 04:39:14  answer
 

Reprise du message précédent :

ARCADIA99 a écrit :

Les crises d'angoisse sont souvent liees a des problemes psychologiques enfouis profondement, c'est ca la reelle difficulté.
 
Et chercher l'origine peut parfois prendre beaucoup de temps ca necessite de faire remonter des choses pas forcement agreables, il y a pas de remede miracle et les medicaments ne sont qu'une bequille.


http://sodorn.free.fr/smileys_fichiers/plusun.gif  , je suis du meme avis,pas besoin de mots savants pour decrire une maladie somme toute tres commune.

mood
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Posté le 20-11-2004 à 04:39:14  profilanswer
 

n°4229099
ARCADIA99
Posté le 20-11-2004 à 04:50:37  profilanswer
 

edmond le cochon a écrit :

http://sodorn.free.fr/smileys_fichiers/plusun.gif , je suis du meme avis,pas besoin de mots savants pour decrire une maladie somme toute tres commune.


 
Mais qui peut devenir un vrai handicap, j'en ai encore d'amers souvenirs, d'ailleurs si je peux aider qq'un par rapport a mon vecu, n'hesitez pas!


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phoenix never dies !!
n°4229179
Profil sup​primé
Posté le 20-11-2004 à 05:12:10  answer
 

lorsque j utilise le terme "commune",cela ne veut pas dire c est quelque chose d anodin,c est meme completement le contraire,quelque chose qui peut pourrir une vie entiere...
c est tout a ton honneur de vouloir aider ceux qui en souffrent  :jap:

n°4229393
takaa-2
Posté le 20-11-2004 à 08:53:42  profilanswer
 

edmond le cochon a écrit :

lorsque j utilise le terme "commune",cela ne veut pas dire c est quelque chose d anodin,c est meme completement le contraire,quelque chose qui peut pourrir une vie entiere...
c est tout a ton honneur de vouloir aider ceux qui en souffrent  :jap:


 
Et ça pourrit pas la que vie de celui qui en souffre finalement, ça a des incidences aussi sur l'entourage. D'autant plus qund on est rejetée à cause de ça  [:zoutte]

n°4231294
ARCADIA99
Posté le 20-11-2004 à 16:58:11  profilanswer
 

edmond le cochon a écrit :

lorsque j utilise le terme "commune",cela ne veut pas dire c est quelque chose d anodin,c est meme completement le contraire,quelque chose qui peut pourrir une vie entiere...
c est tout a ton honneur de vouloir aider ceux qui en souffrent  :jap:


 
Je sais ce que ca fait de se sentir incompris et rejeté a cause de ce probleme, donc si je peux aider pas de pb, meme si chaque cas est different...


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phoenix never dies !!
n°4394142
x_tiberi
Comfent çfa fa?
Posté le 12-12-2004 à 11:26:27  profilanswer
 

Ma cops fait aussi des crises d'angoisses...J'avoue que comme c'est le début de notre relation, j'ai été assez pris au dépourvu la première fois qu'elle en a fait une en live...
 
Ce qui semble jouer un rôle, c'est: -les médocs, qui apparament ne traitent que les symptômes, pas le fond du problème
 
-le chichon, qui aide pas mal pour bien se mettre en condition pour une crise d'angoisse.
 
Ses symptomes: halètement, sensation d'étouffement, impression de perdre tout contrôle sur soi, peur du regard des autres lorsqu'elle fait ses crises, vomissements, diahrée, etc...
 
Quelques trucs qui semblent marcher, c'est:
 
-la respiration calme...C'est sûr que ce n'est pas facile lorsqu'on a peur d'étouffer de reprendre une respiration calme, mais c'est faisable
 
-ne pas penser à l'évenement déclencheur ou traumatique à l'origine de la crise, ni à ce qui va se passer (genre je me contrôle plus, ça y est, dans 30 secondes je vais me jetter sous les roues d'une voiture), mais à l'instant présent. Il faut se dire: Voilà: je panique. Ok. Il ne peut rien m'arriver, tout se passe dans ma tête. Je ne suis pas folle. Personne ne me veut de mal. Je ne doit pas retenir mon angoisse (en gros, la laisser venir, percer la 'bulle d'angoisse quoi') et ensuite accepter le fait qu'elle soit là. A partir du moment on où l'on accepte de voir la réalité telle qu'elle est, selon moi, on a toujours la capacité de changer les choses. Si l'on refuse de la voir, on va toujours fuir, et donc ne jamais résoudre le problème, ou pire, si l'on ne voit le problème que comme on souhaiterai le voir, on va trouver une fausse solution, et empirer la situation.
 
Je l'aime. J'ai eu peur lorsque je l'ai vue comme ça. Je veux qu'elle s'en sorte. Elle a le droit de vivre sans cette peur qui la tiraille. Elle peut aller plus loin que ça, être heureuse, tout en acceptant cette angoisse, ou plutôt, tout en s'acceptant.
 
Question: les crises d'angoisse peuvent elles disparaître, ou bien suivent elles les gens pour toute leur vie?

n°4404553
abricot73
Posté le 14-12-2004 à 00:07:46  profilanswer
 

Bonne question, j'en ai fais aussi à l'âge de 16 ans, j'en ai 22 maintenant, je ne fais plus de crises d'angoisses, mais le stress ca pars pas, pour un rien je vais stresser a mort comme un junkie qui a pas eu sa coke depuis 2 semaines, trembler et tout, faut que ta copine trouve une passion ou quelque chose, moi la musique m'a toujours preservé depuis que je suis petit c'est la dedans que j'ai puiser mon vivre. En tt cas, c'est vraiment une misere comme fardeau, et mêmes si d'autres ont la même chose que toi tu arrives pas à te rassurer, parce que tu as l'impression d'être seul.
a+

n°4406901
Profil sup​primé
Posté le 14-12-2004 à 13:36:05  answer
 

Crises d'angoisses, spasmophilie, attaques de panique, troubles neurotoniques... je ne suis pas sur que ca te rassure mais ces troubles touchent environ 20% de la population majoritairement féminine mais pas uniquement. Il suffit de voir la consommation d'anxio que l'on fait en France.
 
Je te recommande
http://www.spasmophilie.com/
si ca peu t'aider.
 
Je te conseille également la lecture de la bande-dessinée de Manu Larcenet - Le Combat Ordinaire (1), qui a le mérite de pouvoir expliquer aux autres ce que tu as (en partie).


Message édité par Profil supprimé le 14-12-2004 à 13:36:44
n°4411083
dina 78
Posté le 14-12-2004 à 23:58:43  profilanswer
 

J ai 21 ans et je souffre de crises d angoisses depuis 3 ans.J'ai ete suivie par plusieurs psychiatres,sans grands resultats.Aujourd hui je deteste la personne ke je suis devenue:j'ai peur de tout.Je ne voyage plus,etant donne ke j ai tres paur d etre loin de chez moi,je ne vais plus en cours puiske ma fac se trouve à paris,et ke pour m y rendre je suis obligee de prendre le train puis le metro.Resultat,cette annee je retape ma licence et il y a de fortes chances pour ke j en fasse une troisieme.Je me coupe de mes amis,normal je refuse de sortir si ce n est pas ds ma ville.
Je ne sais pas koi faire.G tout pr etre heureuse,mais je n arrive pas à l etre.Je suis consciente ke cette peur est stupide,seulement qd elle s approche je perds ts mes moyens et je n arrive pas à la combattre.Je gache ma jeunesse,et je n arrive pas à trouver la solution pour me debarrasser de ces foutues crises.
On m a conseille une therapie comportementale et cognitive.J en ai debute une,mais g eu le malheur d aller ds 1 hopital ou le medecin ne cessait de me faire la pub de son cabinet.
Certains m ont parle de l hypnose.;.
J aimerais discuter ac qn ki a vecu la meme chose ke moi et ki a reussi à s en sortir.Pourrais je un jour oublier le souvenir de ces crises.Car o fond maintenant c ca le probleme:le souvenir des crises.
Comment avez vous fait pour vous en debarrasser,pour les vaincre?
Parler avec qn ki ressent les memes choses ke moi pourrait me faire du bien aussi.ALORS J ATTENDS VOS REPONSES§

n°4411597
Profil sup​primé
Posté le 15-12-2004 à 02:43:02  answer
 

Le penseur fou a écrit :

Devenez philosophes !
(il y a des filles philosophes ? :D )
Sinon il y a le sport qui est bien pour l'angoissé, vous avez essayé  ?


 
Oui !!!
 :hello:
Je suis angoissée par nature (j'arrive encore à m'en sortir avec de l'euphitose et des pansements gastriques), et ma solution est la suivante : je me consacre à mes passions. Il n'est pas évident de trouver une passion, quelque chose qui émeut et qui tiens à coeur, mais la philosophie en fait partie, et aussi le sport : l'équitation. J'en fais depuis 11 ans maintenant.
J'ai remarqué que la présence des chevaux m'apaisait énormément. L'animal de juge pas, il prend son cavalier tel qu'il est.
Des études ont été menées sur les effets bénéfiques de l'équithérapie, ça marche sur pas mal de troubles : on se "grandit" à cheval, on devient plus sûr de soi ; c'est une bonne alternative pour ceux qui ne sont pas très "sports en groupe". On se recentre sur soi, on médite, on apprend à aimer la beauté du geste parfait pour ensuite mieux s'ouvrir au monde.


Message édité par Profil supprimé le 15-12-2004 à 02:50:58
mood
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Posté le 15-12-2004 à 02:43:02  profilanswer
 

n°4411672
Oulak
Posté le 15-12-2004 à 04:55:03  profilanswer
 

[:drap]

n°4411838
Hermes le ​Messager
Breton Quiétiste
Posté le 15-12-2004 à 08:42:58  profilanswer
 

Ma contribution :
 
Comme vous tous ici, (et surement en réalité comme tout le monde, mais à des degré divers, et masqué de différentes manières), j'ai aussi eu des crises d'angoisse.
 
Pour moi :
 
Il est normal, tout à fait normal d'avoir "peur". Nous vivons dans un monde qui nous rassure en permanence en masquant la mort et la maladie et ne nous apprend pas à nous préparer. Tant qu'on arrive à bien garder ses oeillères, tout va bien, mais il y a des "périodes" dans la vie, ou les oeillères "sautent" lorsque l'existence bouge d'une manière imprévue.
 
ça peut être un examen, la mort d'un proche, la mort de son chien, une rupture etc... Un peu n'importe quoi en fait, tout ce qui nous démontre d'un seul coup que la vie peut s'arrêter du jour au lendemain et qu'on est que de passage sur terre.
 
En ce qui me concerne, ça m'a pris en voyant des émissions sur les hémoragies cérébrales à la TV quand j'avais 12 ans.  
 
Pour moi également, il convient de distinguer deux choses :
 
- Ceux pour qui l'angoisse révèle un problème non résolu : raisons psy.
- Les autres qui s'ils sont normaux DOIVENT forcément à un moment donné ou à un autre de leur vie avoir ces fameuses crises d'angoisse.
 
Sinon : Différentes périodes de la vie sont plus propices que d'autres pour la survenue de ces crises : l'adolescence, la trentaine et la ménopause chez la femme.
 
En ce qui me concerne :  
 
Plutôt que d'aller voir immédiatement un psy, il me parait pas mal dans un premier temps de faire une quète spirituelle sur ce que nous sommes, ce que nous faisons ici-bas, la sens de sa vie, réconcilier son corps et son esprit (sport) etc... Car bien souvent, l'angoisse existentielle (c'est comme ça que ça s'appelle) est liée à la soudaine prise de conscience de sa propre fragilité : mon corps peut lacher à n'importe quel moment, les voyages sont dangereux etc... etc...
Ensuite, bien sûr dans certains cas, la visite chez un psy s'impose. Mais n'oubliez jamais une chose : le courage, c'est de savoir dominer sa peur. Il est NORMAL d'avoir peur et ce n'est pas parce qu'on a été inconscient pendant plusieurs années qu'il faut s'inquiéter d'avoir peur.
 
La peur est bien souvent la peur de la peur, l'inquiétude de s'inquiéter.

n°4416843
dina 78
Posté le 15-12-2004 à 21:32:47  profilanswer
 

hier en ecrivant mon message,j ai lu tout ce ke vous aviez ecrit.ET je me suis decidee:j ai repris le train aujourd hui et je suis allee à paris.Je me suis dit:cesse d etre lache,et affronte l une de tes peurs.
Resultat:tout s est tres bien passe.J ai fait des emplettes et j ai vu une amie(tout le monde s en fout,mais j ai besoin de le dire!)
en montant dans le train,j ai ete etonnee de constater ke j allais bien,ke rien ne venait m angoisser.Je savais k il ne pouvait rien m arriver,ke j avais des sorties de secours.
En ce moment,je me sens forte,alors je vais en profiter pour me lancer des challenges.J irai qd meme chez un psy,pour recommencer une vraie therapie comportementale et cognitive.J en ai besoin,pour gagner confiance en moi.Un jour peut etre ainsi je pourrais arreter ce putain de deroxat ki m a fait prendre 20kg,pour pas beaucoup de resultats,mais ki m a qd meme rendue"accro".
On verra.Et si g une rechute,je saurais ou parler en toute sincerite,à des gens ke je ne connais pas,ke je ne connaitrais surement jamais et ki ignorent tout de moi.

n°4470142
ARCADIA99
Posté le 23-12-2004 à 03:03:56  profilanswer
 

dina 78 a écrit :

hier en ecrivant mon message,j ai lu tout ce ke vous aviez ecrit.ET je me suis decidee:j ai repris le train aujourd hui et je suis allee à paris.Je me suis dit:cesse d etre lache,et affronte l une de tes peurs.
Resultat:tout s est tres bien passe.J ai fait des emplettes et j ai vu une amie(tout le monde s en fout,mais j ai besoin de le dire!)
en montant dans le train,j ai ete etonnee de constater ke j allais bien,ke rien ne venait m angoisser.Je savais k il ne pouvait rien m arriver,ke j avais des sorties de secours.
En ce moment,je me sens forte,alors je vais en profiter pour me lancer des challenges.J irai qd meme chez un psy,pour recommencer une vraie therapie comportementale et cognitive.J en ai besoin,pour gagner confiance en moi.Un jour peut etre ainsi je pourrais arreter ce putain de deroxat ki m a fait prendre 20kg,pour pas beaucoup de resultats,mais ki m a qd meme rendue"accro".
On verra.Et si g une rechute,je saurais ou parler en toute sincerite,à des gens ke je ne connais pas,ke je ne connaitrais surement jamais et ki ignorent tout de moi.


 
 
N'hesite pas si tu veux parler... et bon courage a toi


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phoenix never dies !!
n°4476729
Profil sup​primé
Posté le 23-12-2004 à 23:13:53  answer
 

Ouaip' on est là !
Bon courage

n°4478876
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 24-12-2004 à 07:47:42  profilanswer
 

Hermes le Messager a écrit :

Ma contribution :
 
Comme vous tous ici, (et surement en réalité comme tout le monde, mais à des degré divers, et masqué de différentes manières), j'ai aussi eu des crises d'angoisse.
 
Pour moi :
 
Il est normal, tout à fait normal d'avoir "peur". Nous vivons dans un monde qui nous rassure en permanence en masquant la mort et la maladie et ne nous apprend pas à nous préparer. Tant qu'on arrive à bien garder ses oeillères, tout va bien, mais il y a des "périodes" dans la vie, ou les oeillères "sautent" lorsque l'existence bouge d'une manière imprévue.
 
ça peut être un examen, la mort d'un proche, la mort de son chien, une rupture etc... Un peu n'importe quoi en fait, tout ce qui nous démontre d'un seul coup que la vie peut s'arrêter du jour au lendemain et qu'on est que de passage sur terre.
 
En ce qui me concerne, ça m'a pris en voyant des émissions sur les hémoragies cérébrales à la TV quand j'avais 12 ans.  
 
Pour moi également, il convient de distinguer deux choses :
 
- Ceux pour qui l'angoisse révèle un problème non résolu : raisons psy.
- Les autres qui s'ils sont normaux DOIVENT forcément à un moment donné ou à un autre de leur vie avoir ces fameuses crises d'angoisse.
 
Sinon : Différentes périodes de la vie sont plus propices que d'autres pour la survenue de ces crises : l'adolescence, la trentaine et la ménopause chez la femme.
 
En ce qui me concerne :  
 
Plutôt que d'aller voir immédiatement un psy, il me parait pas mal dans un premier temps de faire une quète spirituelle sur ce que nous sommes, ce que nous faisons ici-bas, la sens de sa vie, réconcilier son corps et son esprit (sport) etc... Car bien souvent, l'angoisse existentielle (c'est comme ça que ça s'appelle) est liée à la soudaine prise de conscience de sa propre fragilité : mon corps peut lacher à n'importe quel moment, les voyages sont dangereux etc... etc...
Ensuite, bien sûr dans certains cas, la visite chez un psy s'impose. Mais n'oubliez jamais une chose : le courage, c'est de savoir dominer sa peur. Il est NORMAL d'avoir peur et ce n'est pas parce qu'on a été inconscient pendant plusieurs années qu'il faut s'inquiéter d'avoir peur.
 
La peur est bien souvent la peur de la peur, l'inquiétude de s'inquiéter.


bien bien bien mister...belle prose que je cautionne à 110%
 
là, je trouve que tu touches juste : la peur.
bien naturel, saine de prime abord...l'identifier, c'est une preuve de prudence...et de lucidité; s'en servir (ou en être victime) s'appelle "exercer une résistance"...résistance à quoi ? est ce bon ou mauvais ?  
chacun d'entre nous à la réponse en soi...
 
ah, au fait, joli pseudo ;)
 

n°4923969
zdarus
No RulZz !
Posté le 24-02-2005 à 12:02:15  profilanswer
 

Bon salut à tous, j'ai eu des crises d'angoisses en 2004 mais elles étaient pas trop graves, genre j'me reveillais en sursaut avec l'impression de mourir ... impression quasi indescriptible ...
Hier j'ai eu une crise d'angoisse qui va vraiment retourné (enfin je pense que c'etait une crise d'angoisse), effectivement je venais de fumer deux joints avec un pote (sachant que jai arreté , avant je fumais enormement) et j'etais vraiment décalqué. Bref je passais le code lendemain et ça me stressait, en fait jsuis partie en cacahuètes à un moment ou jarrivais plus à me concentrer, je comprenais plus rien à une question ... et la j'me suis senti "partir" ,genre j'avais l'impression que c'était la fin ... l'impression d'etre hors de son corps et une sensation demal être étouffante ... Bref j'ai fait flipper ma copine (mon visage etait bien marqué aussi, yeux grands ouverts " sans vie" et j'etais plus pâle que la personne la plus blanche que vous connaissez...  
Bref, pendant plus d'une heure j'étais mal et "ailleurs" et pendant 20 min a peu près j'étais plus que mal.  
Je tiens à dire que je suis quelqu'un d'angoissé, je mange mes peaux aux doigts comme un cannibal, et je garde tout mes soucis pour moi  : /
 
Voila je vous fais partager mon expérience assez banale visiblement, mais qui m'en a mis un coup dans l'aile !  :pfff:


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www.arno-design.fr
n°4924129
zdarus
No RulZz !
Posté le 24-02-2005 à 12:29:05  profilanswer
 

Ouai la c'est clair que la beuh m'a vraiment fait bad triper ... et pourtant avant je fumais vraiment beaucoup, ça fait 4 mois que je fume plus et la jai refumé et ça m'a vraiment pas réussi, bref j'y touche plus !
Mais la crise etait vraiment hard et dur à vivre ...  
Merci de vos réponses en tout cas ! ;)


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www.arno-design.fr
n°4932787
zdarus
No RulZz !
Posté le 25-02-2005 à 10:41:14  profilanswer
 

Bon après une journée ou j'me suis senti mal, mal être , peur que ça recommence, la ça va grave mieux :) je reprends du poil de la bête, surtout quand ma copine me rassurait hier j'allais direct mieux donc voila faut en parler avec ses proches ça aide grave ! ;)


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www.arno-design.fr
n°4956198
moribond1
Posté le 28-02-2005 à 14:49:41  profilanswer
 

dina 78 a écrit :

J ai 21 ans et je souffre de crises d angoisses depuis 3 ans.J'ai ete suivie par plusieurs psychiatres,sans grands resultats.Aujourd hui je deteste la personne ke je suis devenue:j'ai peur de tout.Je ne voyage plus,etant donne ke j ai tres paur d etre loin de chez moi,je ne vais plus en cours puiske ma fac se trouve à paris,et ke pour m y rendre je suis obligee de prendre le train puis le metro.Resultat,cette annee je retape ma licence et il y a de fortes chances pour ke j en fasse une troisieme.Je me coupe de mes amis,normal je refuse de sortir si ce n est pas ds ma ville.
Je ne sais pas koi faire.G tout pr etre heureuse,mais je n arrive pas à l etre.Je suis consciente ke cette peur est stupide,seulement qd elle s approche je perds ts mes moyens et je n arrive pas à la combattre.Je gache ma jeunesse,et je n arrive pas à trouver la solution pour me debarrasser de ces foutues crises.
 
On m a conseille une therapie comportementale et cognitive.J en ai debute une,mais g eu le malheur d aller ds 1 hopital ou le medecin ne cessait de me faire la pub de son cabinet.
Certains m ont parle de l hypnose.;.
J aimerais discuter ac qn ki a vecu la meme chose ke moi et ki a reussi à s en sortir.Pourrais je un jour oublier le souvenir de ces crises.Car o fond maintenant c ca le probleme:le souvenir des crises.
Comment avez vous fait pour vous en debarrasser,pour les vaincre?
Parler avec qn ki ressent les memes choses ke moi pourrait me faire du bien aussi.ALORS J ATTENDS VOS REPONSES§


 
Moi c'est pire, c'est comme toi sauf qu'en plus je suis atteint du syndrome usher type 2 (surdité partiel, champ visuel très rétrécit (il s'agit d'une dégénérescence des cellules qui fait que j'ai perdu progressivement de la vue)  et je ne vois pas dans le noir.
Quand t'a ça dans la gueule + l'angoisse tu reste cloitré chez toi
Timidité maladive, ultra complexé par la maladie, je me deteste! Je n'ai aucun avenir, je n'ose aucune relation amoureuse, plus d'amis depuis longtemps.
Hier j'en était à chercher sur Ebay "'suicide : mode d'emploi" un livre datant de 1982 je crois.

n°4957211
Snev
Posté le 28-02-2005 à 16:54:28  profilanswer
 

Je suis acouphénique depuis quelque mois et la nuit, seul dans le noir chez moi (appart super calme), il m'arrive de paniquer tout seul. Je teste différentes techniques de relaxation pour faire descendre la tension. Sinon la crise d'angoisse ça me fou malade pendant 2 jours pour se terminer par une crise de larmes puis dépression classique.
 
Si la relaxation ne marche pas : Lisanxia, mais j'essaye d'éviter le plus possible car une fois habitué à en prendre dès qu'on arrête on fait des crises d'angoisse sans raison.

moribond1 a écrit :

Moi c'est pire, c'est comme toi sauf qu'en plus je suis atteint du syndrome usher type 2 (surdité partiel, champ visuel très rétrécit (il s'agit d'une dégénérescence des cellules qui fait que j'ai perdu progressivement de la vue)  et je ne vois pas dans le noir.
Quand t'a ça dans la gueule + l'angoisse tu reste cloitré chez toi
Timidité maladive, ultra complexé par la maladie, je me deteste! Je n'ai aucun avenir, je n'ose aucune relation amoureuse, plus d'amis depuis longtemps.
Hier j'en était à chercher sur Ebay "'suicide : mode d'emploi" un livre datant de 1982 je crois.


Toi tu déprimes sérieusement. Je comprends très bien ton cas et crois je  sais ce que c'est la grosse dépression nerveuse. Dans ton cas je ne pense pas qu'il y ait moyen de guérir, tu n'as donc pas d'espoir pour continuer à vivre avec optimisme, ça doit être très dur.
Le plus dur, ce qui rend dépressif en fait, c'est le fait d'être différent et cette idée d'injustice vis à vis des autres personnes "normales" qui ont tout pour elles (santé 100%ok).
Il te faut trouver des personnes qui comprennent ta situation et comprennent tes souffrances psychologiques.
 
Essaye d'être nostlagique et ids toi que tu vas vivre pour que ces moments de bonheur puissent se reproduire de nouveau dans ta vie. Tu es jeune non ?
 
P.S.. quoiqu'on dise, il y a un moment (un stade devrais-je dire) où les anti dépresseurs ne peuvent être que bons.


Message édité par Snev le 28-02-2005 à 17:02:49
n°4958287
x_tiberi
Comfent çfa fa?
Posté le 28-02-2005 à 19:23:32  profilanswer
 

Snev a écrit :

Je suis acouphénique depuis quelque mois et la nuit, seul dans le noir chez moi (appart super calme), il m'arrive de paniquer tout seul. Je teste différentes techniques de relaxation pour faire descendre la tension. Sinon la crise d'angoisse ça me fou malade pendant 2 jours pour se terminer par une crise de larmes puis dépression classique.
 
Si la relaxation ne marche pas : Lisanxia, mais j'essaye d'éviter le plus possible car une fois habitué à en prendre dès qu'on arrête on fait des crises d'angoisse sans raison.
 
Toi tu déprimes sérieusement. Je comprends très bien ton cas et crois je  sais ce que c'est la grosse dépression nerveuse. Dans ton cas je ne pense pas qu'il y ait moyen de guérir, tu n'as donc pas d'espoir pour continuer à vivre avec optimisme, ça doit être très dur.
Le plus dur, ce qui rend dépressif en fait, c'est le fait d'être différent et cette idée d'injustice vis à vis des autres personnes "normales" qui ont tout pour elles (santé 100%ok).
Il te faut trouver des personnes qui comprennent ta situation et comprennent tes souffrances psychologiques.
 
Essaye d'être nostlagique et ids toi que tu vas vivre pour que ces moments de bonheur puissent se reproduire de nouveau dans ta vie. Tu es jeune non ?
 
P.S.. quoiqu'on dise, il y a un moment (un stade devrais-je dire) où les anti dépresseurs ne peuvent être que bons.


t'es chtarbé toi ou quoi? quasiment tous les conseils que tu donnes sont complètement contre productifs...

n°4958321
Snev
Posté le 28-02-2005 à 19:30:05  profilanswer
 

ba son cas m'a l'air grave quand même ... moi je suis passé par là (ouvrages sur le suicide etc) et je sais que reprendre le goût des choses est la première chose à faire ... la nostalgie c'est pas forcément péjoratif selon moi, au niveau musical ça m'a aidé à m'y remettre par exemple.

n°6242721
Profil sup​primé
Posté le 03-08-2005 à 19:55:47  answer
 

:) Un autre client  :sweat:  
 
Je fais remonter un peu le topic  :ange:  
 
Je fais pas vraiment de crises d'angoisses, mais je souffre d'anxiété très exagéré dans plein de situations courantes, avec les classiques transpiration excessive, crispations, tremblements, vertiges...  
 
 
Bref, j'en ai marre, et je ne sais pas quoi faire pour m'en sortir, d'autant plus que je ne peut même pas voir ca avec mon médecin, vu que je suis en guerre avec lui  [:thalis]  et aller avoir un inconnu ou un psy pour m'angoisse bien pour le coup, bref je suis coincé depuis un bon moment  :sweat:

n°6242816
uxam
Posté le 03-08-2005 à 20:12:33  profilanswer
 

moi aussi j'en ai :/ ca me donne envie de vomir meme si je le fais pas, et maintenant j'angoisse parce que j'ai peur de vomir

n°6242846
darren
bing blang blaow
Posté le 03-08-2005 à 20:20:02  profilanswer
 

J'ai eu ça aussi pendant 5 ans environ, là je suis plutôt bien, mais je sais que certains jours je peux être à la limite d'une crise.
 
Mais le pire est passé, à une époque je ne pouvais pas aller jusqu'à la boulangerie sans avoir des crises énormes et je suis resté tapi chez moi un bon moment.
 
J'ai été voir un psy, Xanax + Deroxat, et du sport. Je crois que ce qui m'a fait le plus de bien dans tout ça, c'est le sport et le fait d'avoir trouvé un boulot qui me plait bien, la sensation de servir à quelquechose.

n°6242852
darren
bing blang blaow
Posté le 03-08-2005 à 20:20:57  profilanswer
 

uxam a écrit :

moi aussi j'en ai :/ ca me donne envie de vomir meme si je le fais pas, et maintenant j'angoisse parce que j'ai peur de vomir


 
 
C'était un de mes symptomes aussi, avoir peur de vomir en public. Ca m'arrive encore une fois de temps en temps dans le métro mais j'arrive à maitriser en respirant bien, et en m'occupant l'esprit. Mais c'est chiant, on ne s'en débarasse vraiment jamais je crois.

n°6243910
Profil sup​primé
Posté le 03-08-2005 à 22:36:55  answer
 

darren a écrit :

J'ai eu ça aussi pendant 5 ans environ, là je suis plutôt bien, mais je sais que certains jours je peux être à la limite d'une crise.
 
Mais le pire est passé, à une époque je ne pouvais pas aller jusqu'à la boulangerie sans avoir des crises énormes et je suis resté tapi chez moi un bon moment.
 
J'ai été voir un psy, Xanax + Deroxat, et du sport. Je crois que ce qui m'a fait le plus de bien dans tout ça, c'est le sport et le fait d'avoir trouvé un boulot qui me plait bien, la sensation de servir à quelquechose.


 
Ouais... déjà voir un psy (comme les autres médecins d'ailleurs) j'ai plus trop confiance... mais alors le cocktail de médicaments encore moin ... bref c'est la galère  :sweat:  
 
Etrangement, ca se produit moins (ou je controle mieux) quand je suis fatigué physiquement, par exemple si j'ai fais pas mal de sport ca me calme bien

n°6256476
zelina
Posté le 06-08-2005 à 10:59:56  profilanswer
 

CECILIA-ANN a écrit :

Salut à tous,  
J'ai eu ça pour la première fois il y a quatre ans, et j'ai l'impression qu'elles vont me suivre toute ma vie..j'en ai ras le bol.
Il y a des périodes où tout va bien, j'y pense moins. En général, quand j'ai l'esprit occupé, travail ou exams..
là, je suis en vacances deux mois, et ca y'est ca revient!!
impossible de dormir de la nuit, battements de coeurs, prise de tête, difficulté pour sortir..je suis allée me balader hier a paris avec mes parents, ct génant d'avoir par moments, sans raisons, des sensations de mal être et de vide.
je suis allée chez le médecin pour ca, il m'a mis du magnésium et des plantes.
Dans le pire des cas, j'ai un anxiolythique de prescrit mais il m'a déconseillé de le prendre.
Je voudrais savoir si ici, quelqu"un a  déjà eu ca et comment il a fait pour les surmonter?


Salut, j'ais 41 ans et j'ai vécu ca pendant plusieurs année, j'ai consulté médecin et psychologue, le psy m'a fait comprendre certains événement de ma vie que je gardais pour moi, sans pour autant avoir vécu de choses terrible, mais ça peut aider a se connaitre soit même. Et enfin a vivre vraiment nos sentiments sans peur du jugement et du regard des autres.

n°6268470
kakoo25
Posté le 08-08-2005 à 17:09:11  profilanswer
 

Salut a tous...
J'ais 40 ans, je fais ces crises aussi depuis déjà qq années.
Je travail sur moi depuis peut ; dans mon cas tout est bon pour penser que ça y est j'ai un truc grave ... J'ai juste perdu confiance en moi en m'apercevant que je vieillissais, les trauma +ou- bénins de ma vie de sportif surgissent et illustre cette angoisse : mourir un jour...
Donc je développe une hypocondrie qui somatise l'angoisse de mourir ; prendre conscience que l'on est pas immortel. Cette prise de conscience c'est produite à la suite de situations d'échecs répétées : professionnelle, couple etc... Aujourd'hui, je reprend possession de moi en me résonnant "encore cette hypocondrie" et en refaisant du sport : je vois bien que je suis en pleine forme quand j'oublie mon "état" : je peut forcer comme malade et rien ne se passe -> il vaut mieux faire ça qu'après avis médical !!!

n°6268899
Profil sup​primé
Posté le 08-08-2005 à 18:43:00  answer
 

Moi je n'arrive pas à aller en parler à un médecin... en plus comme je ne veux pas que ce soit avec le médecin que j'avais l'habitude de voir auparavant (c'est un con) ... du coup je suis coincé, j'ai vraiment pas le courage d'aller voir un inconnu pour lui parler de ca  :sweat:

n°6269115
Profil sup​primé
Posté le 08-08-2005 à 19:33:09  answer
 

kakoo25 a écrit :

Salut a tous...
J'ais 40 ans, je fais ces crises aussi depuis déjà qq années.
Je travail sur moi depuis peut ; dans mon cas tout est bon pour penser que ça y est j'ai un truc grave ... J'ai juste perdu confiance en moi en m'apercevant que je vieillissais, les trauma +ou- bénins de ma vie de sportif surgissent et illustre cette angoisse : mourir un jour...
Donc je développe une hypocondrie qui somatise l'angoisse de mourir ; prendre conscience que l'on est pas immortel. Cette prise de conscience c'est produite à la suite de situations d'échecs répétées : professionnelle, couple etc... Aujourd'hui, je reprend possession de moi en me résonnant "encore cette hypocondrie" et en refaisant du sport : je vois bien que je suis en pleine forme quand j'oublie mon "état" : je peut forcer comme malade et rien ne se passe -> il vaut mieux faire ça qu'après avis médical !!!


 
40 ans t'as encore le temps de voir venir, on est loin de plus être capable de rien, surtout physiquement  ;)  
 
Sinon bon courage pour le reste, je suis plus jeune, mais j'ai déjà réalisé depuis un moment qu'on est pas immortel, c'est pas simple  :jap:

n°6281026
kakoo25
Posté le 10-08-2005 à 11:59:41  profilanswer
 


 
Salut Billy,
Je crois que juste le fait d'en parler sur ce forum peut t'aider beaucoup ; en cherchant des solutions et des explications pour aider les autres, tu te places déjà au-dessus de ton problème, tu deviens un court instant un observateur, a ce moment là, tu n'est plus vraiment concerné par toi même. En relativisant de cette façon tu acceptes en l'exprimant indirectement que ses angoisses proviennent d'un paradigme ( ensemble de principes qui structurent, plus ou moins consciemment, la manière de connaître la réalité à étudier et, en conséquence, la façon d’agir éventuellement sur celle-ci.) et ne sont par conséquent que virtuel.
Le problème c'est que l'inconscient ne fait pas la différence entre une image réelle et une crée par l'imagination (réflexe de Pavlov -> si tu imagines un citron en détails pendant qq instants, puis que tu imagines croquer dedans, tu vas saliver.)
Donc si nous imaginons, a partir d'une petite gêne musculaire thoracique, que nous faisons un infarctus, il y a de grandes chances pour notre cœur s'accélère, puis tachycardie, voir une baisse de tension, des sueurs, pour terminer (au plus fort d'une crise de ce genre) par un malaise vagale... Impressionnant mais sans aucunes gravité.
Le fait de le savoir permet d'enrailler un tel processus avant son démarrage : une petite gêne musculaire reste une petite gêne musculaire ; surtout si comme 80% des Français on a des problèmes de dos...

n°6295936
Profil sup​primé
Posté le 12-08-2005 à 13:08:13  answer
 

Pas sur... [:spamafote]  
 
Ca fait des années que je suis assis au bord de la route à regarder les autres passer... :sweat:

n°6296063
buno4
Posté le 12-08-2005 à 13:24:39  profilanswer
 

CECILIA-ANN a écrit :

Salut à tous,  
J'ai eu ça pour la première fois il y a quatre ans, et j'ai l'impression qu'elles vont me suivre toute ma vie..j'en ai ras le bol.
Il y a des périodes où tout va bien, j'y pense moins. En général, quand j'ai l'esprit occupé, travail ou exams..
là, je suis en vacances deux mois, et ca y'est ca revient!!
impossible de dormir de la nuit, battements de coeurs, prise de tête, difficulté pour sortir..je suis allée me balader hier a paris avec mes parents, ct génant d'avoir par moments, sans raisons, des sensations de mal être et de vide.
je suis allée chez le médecin pour ca, il m'a mis du magnésium et des plantes.
Dans le pire des cas, j'ai un anxiolythique de prescrit mais il m'a déconseillé de le prendre.
Je voudrais savoir si ici, quelqu"un a  déjà eu ca et comment il a fait pour les surmonter?


 
Salut ! J'ai exactement les mêmes symptômes que toi (ça m'étonne car je ne pensais pas trouvé quelqu'un qui décrive aussi bien ce que je vis en ce moment !) !!! Voilà j'ai 17 ans et depuis les vacances de l'été dernier, je fais des crises d'angoisse : au départ ça a commencé par un léger stress vers la fin de l'année scolaire, car les profs mettaient pas mal de pression (pour nos dossiers de Terminale etc.) et le BAC de français approchait (et le fait de passer l'oral me tétanisait). Et puis le jour même où j'avais un test de physique super important pour le trimestre et auquel j'avais révisé depuis plusieurs jours déjà, j'ai commencé à stresser de plus en plus fort juste qu'au moment où, à quelques minutes d'entrer dans la salle de test, je commençais à ne plus pouvoir respirer, à sentir mon coeur qui s'emballait, mes lèvres, mes bras et mes jambes qui tremblaient, jusqu'à ce que je me mette à pleurer silencieusement devant l'énoncé....  
 
Depuis ce jour là, je suis resté complétement obsédé par le "stress". En fait je stressé car j'avais peur de stresser et que le supplice recommence. J'ai commencé à avoir maux de tête, nausées, vertiges, grosses fatigues. J'ai stoppé le petit déjeuner le matin de peur de me sentir mal en cours et de devoir sortir pour vomir, et je me doppais chaque matin avec plusieurs médicaments anti-stress. Pendant les grandes vacances, j'ai été anorexique : j'avais peur de me nourrir et de me sentir mal après. Résultat j'ai perdu 7 kilos en 2 semaines et j'ai été à l'agonnie toutes mes vacances, sans sortir une seule fois. Le pire, c'est que tout cela c'est passé dans l'indifférence : je disais à mes amis que je ne pouvais pas sortir mais j'étais incapable de leur dire précisément ce que j'avais (je ne savais pas si j'étais vraiment malade, genre une gastro qui me ferait vomir quand je mange, ou un problème dans ma tête), et ma famille n'a absolument rien remarqué, à part ma mère qui voyait que je ne finissais aucun de mes repas et que je mangeais de moins en moins,et lieu de me soutenir elle m'engueulait. Je me suis senti abandonné...Le peremière chose que je faisais quand j'aillais dans un endroit, c'était de repérer la sortie ou les toilettes, au cas où je me sentirais mal.
Après que me mère aie refusé plusieurs fois de m'emmener voir un médecin (sous prétexte que je n'avais rien et que c'était dans ma tête !!! :( ), elle m'y emmena malgré tout, mais je sentais que je l'ennuyais avec mes problèmes, j'avais honte : j'ai fait plusieurs examens : prises de sang, analyses d'urine. Ils ont reperé une anomalie au niveau des reins, le médecin ma demandé d'aller passer un scanner mais je n'y suis jamais allé, j'en avais marre et le lycée avait repris. A chaque sortie je prenais ma plaquette de cachets anti-vomitifs...
 
Puis avec l'école, ma vie a repris difficilement son cours normal, petit à petit, comme avant, mais quand même avec un peu d'appréhension avant les moments importants. J'ai recommencé à manger, à me sentir bien. Et puis, quelques semaines avant le BAC, j'ai arrêté à nouveau de manger (peut-être par prévention). Tout s'est bien passé, malgré la grosse fatigue physique. Mais voilà, les grandes vacances sont arrivées et ça recommence à nouveau : je redeviens anorexique (incapable de manger correctement sans avoir mal à la tête et à l'estomac), et c'est encore pire cette fois car le soir je suis pris de crises d'angoisse. J'ai l'impression que comme je n'ai rien à faire, je pense à moi, à mes petits complexes, je me retrouve confronté à moi même, je me sens seul. Pourtant je n'ai rien qui m'y pousse. Du coup, quand ça me prend le soir, j'essaye de me fatiguer le plus possible (abdos, pompes, ...) pour m'endormir le plus vite possible, ou je mets la musique à fond dans mes oreilles pour essayer de ne penser à rien.
 
 
Voilà, désolé c'est un peu long  :sarcastic: , mais j'avais vraiment envie de dire tout ce que j'ai vécu depuis 1 an (je n'ai parlé de ça à personne encore, donc ça me libère un peu ^^), pour que ça puisse servir à d'autres qui peut-être se reconnaitront ou auront envie de savoir où peut nous mener le stress quand il est incontrolé.... Je ne souhaite à personne de revivre une situation pareille, car pendant ces moments absolument TOUT devient noir : plus aucun projet, plus auncune envie, on ne pense qu'à "ça", on en vient même à envisager le sucide...
 
Je crois que le pire dans tout ça, c'est de savoir que ça se passe dans notre tête et qu'aucun sacnner ou médicament ne peut savoir précisement ce que vous avez et ne peut vous soigner (contrairement à une gastro ou la grippe), c'est à vous de réagir, et c'est ça le plus dur car tout repose sur nous, sur notre volonté, personne ne peut faire ce travail à notre place !


Message édité par buno4 le 12-08-2005 à 13:34:55
n°6333213
buno4
Posté le 17-08-2005 à 23:54:16  profilanswer
 

Oups.... j'ai l'impression que mon témoignage à signé l'arrêt de mort du topic  :??:  lol
Allez-y, réagissez, dites ce que vous en pensez : j'aimerais savoir si c'est arrivé à d'autres personnes et ce qu'elles ont fait pour s'en sortir !

n°6338078
kakoo25
Posté le 18-08-2005 à 15:07:52  profilanswer
 

Salut Bruno, oui le silence !!! Je pense que nous sommes tous en train de réflérir a nos réponces de peur de te dire une connerie... Le mieux serait que tu ailles voir un psy pas forcément chologue plutôt chiatre (c'est moins culpabilisant de savoir que le coût de son problème est pris en charge, donc reconnu par la socièté). Si tu préfères dialoguer plutôt que monologuer choisi autre chose qu'un Freundien ; un systémiste ou comportementaliste.

n°6338682
darren
bing blang blaow
Posté le 18-08-2005 à 16:16:00  profilanswer
 

buno4 a écrit :

Oups.... j'ai l'impression que mon témoignage à signé l'arrêt de mort du topic  :??:  lol
Allez-y, réagissez, dites ce que vous en pensez : j'aimerais savoir si c'est arrivé à d'autres personnes et ce qu'elles ont fait pour s'en sortir !


 
A part le côté anorexie qui ne m'a jamais concerné (encore que je ne mangeais jamais en public de peur d'avaler de travers et de vomir) ça décrit quasi exactement mes symptomes. Je compatis franchement, c'est extremement handicapant et surtout c'est une "maladie honteuse", c'est dur d'en parler.
 
Essaie d'aller voir un psy, les thérapies comportementales et cognitives donnent d'excellents résultats si tu es toi même motivé pour t'en sortir.
 
Pour le reste, pas trop de conseils à te donner, désolé. Bon courage.

n°6339321
Scrypt
Posté le 18-08-2005 à 17:22:22  profilanswer
 

Ma petite contribution.
Comme beaucoup sur ce topik je suis quelqu'un qui a traversé des moments très difficiles avec les crises d'angoisses. Pour moi, les principales raisons ont été les drogues "douces" (douces, laissez moi rire) qui ont joué le role d'élément "déclencheur", le manque de réconfort et de cadre (des relations plus adulte/adulte avec mes parents), le manque de sommeil/les conneries de la jeunesse, et une vie stressante avec beaucoup d'examens (conservatoire,sport,lycée). L'ensemble m'a fait passer des moments horribles ou j'en suis souvent arrivé à me demander si je n'allais pas finir enfermé, ou je m'isolai complètement du monde. Depuis quelques temps, ça va beaucoup mieux, et meme si je ne suis toujours pas redevenu comme avant (il faut beaucoup de temps pour sortir de ce mal-être) j'ai fait de gros progrès. Voici ce qui m'a permis d'y parvenir, et j'espère que ça pourra servir...
 
- être entouré; ma fiancé est surement celle qui m'a "sauvé" de ces angoisses, car elle a toujours su me réconforter et m'écouter; malheureusement tout le monde n'a pas la chance d'avoir quelqu'un d'aussi proche et attentionné, et dans ce cas je pense qu'il est impératif d'être écouté par un professionnel. Si je n'ai pas consulté de psy, c'est tout bonnement parce qu'elle était là. Mais rien n'empêche d'avoir une copine et de consulter, ça va de soit...
Etre entouré signifie aussi continuer à avoir des relations sociales en tout genre, meme si c'est uniquement discuter avec le voisin ou la boulangère...il est important de ne pas couper les ponts avec l'exterieur...si c'est déjà fait, il faut se faire violence et y aller petit à petit, en commencant par les proches puis par des gens extérieurs. Vivre totalement reclut ne fait vraiment qu'empirer les choses et je suis bien placé pour le savoir. Je sais que c'est très difficile au début de se réouvrir, c'est pour ça qu'il faut y aller progressivement. Mais ça vaut le coup, les bienfaits sont immédiats.
 
- bien dormir/apprendre à destresser. Le sommeil est extremement important pour les pathologies mentales. On a bien plus le moral après une bonne nuit de sommeil qu'après une nuit courte et/ou agité, tout le monde s'en est rendu compte. Se coucher tôt et se lever tôt permet de mieux affronter les troubles. Pour gérer le stress, on peut soit utiliser de la "médecine douce" (tisanes?), faire de la relaxation, ou meme y arriver seul avec de la volonté. Il faut alors détecter le moment ou le stress commmence à monter et appliquer les techniques de son choix (s'allonger, souffler ...)
 
- bien manger. Je n'aurai jamais cru que l'alimentation puisse à ce point jouer sur le mental (ma fiancé est diet' et m'a donc beaucoup appris la dessus). Par exemple, lorsque j'étais très angoissé ou stressé survenaient des crises d'hyper sensibilité. Ma copine m'a montré qu'il s'agissait peut etre d'une carence en magnesium, j'ai donc pris des complèments alimentaires et changé un peu mon alimentation. J'ai également mangé plus de fruits et légumes. Le résultat s'est ressenti en à peine une semaine: plus la pêche, plus le moral, plus d'hypersensibilité et de ce fait moins d'angoisses.
Une carence n'a rien d'extraordinaire et c'est meme très courant. Je conseille donc à ceux qui se sentent mal d'effectuer quelques examens sanguins afin d'être fixé de ce côté. Il existe aussi des comprimés  qui contiennent tous les apports journaliers en vitamine.
 
- une vie saine: pas d'excès d'alcool, pas de drogues, qui ne font qu'empirer les crises d'angoisses.
 
- faire une ou plusieurs activités qui ne nécessitent pas ou peu de reflexion. Des activités "défoulantes" par exemple sont très bonnes pour se vider la tête et arrêter de cogiter. Pour ma part je vais souvent me défoncer en vtt en montagne ou je joue à des trucs défoulants du type paint ball, bataille de flotte ... Ca permet d'oublier pour un moment toutes ses angoisses, et meme si ce n'est pas permanent ça fait beaucoup de bien et permet de mieux affronter la prochaine crise.
 
- se trouver une ou plusieurs petites phrases "positives". C'est différent pour chacun de nous, malheureusement, mais en cherchant un peu on peut trouver quelque chose qui nous rassure. Pour ma part quand j'étais bouffé par les angoisses, surtout lors d'un moment qui aurait pu etre génial, je me repetais le mot "profite", qui résumait parfaitement ce que je pensais: marre de me bouffer pour des angoisses sans raisons alors qu'on a une seule vie et surtout une seule jeunesse, et que ce genre de moments je devrais en profiter à fond. Ca a très bien fonctionné pour ma part. J'ai réussi plus d'une fois à vraiment profiter des moments en me disant ça.
 
Voilà c'est à peu près tout, meme si il y a eu aussi beaucoup de travail personnel et qu'on est seul à pouvoir faire. En tout cas, les grands angoissés, dites vous que rien n'est joué, que l'on PEUT GUERIR de ces angoisses, que c'est long, difficile, mais qu'on en ressort plus fort et qu'on profite encore davantage que les autres de la vie par la suite.
Bon courage à tous.
 
Si jamais quelqu'un a besoin de discuter ==> MP  :hello:


Message édité par Scrypt le 18-08-2005 à 17:28:58
n°6371617
kiceki
Posté le 22-08-2005 à 21:42:00  profilanswer
 

33 ans et déjà 15 ans de crises d'angoisse (dépresion nerveuse agravée atypique avec ts et hospitalisation, maintenant c'est plutôt des envies de meurtre récurrents...) crises d'étouffement, palpitations, tremblements, vertiges etc... manque de sommeil (insomniaque) angoissé pour un rien, après la crise des idées violentes, agressivités, destruction de biens publiques, couteau à la main à attendre que quelqu'un m'emmerde pour pouvoir le saigner à mort...
Les psy n'arrivent à rien, les AD agravent souvent mon cas (on dirait que je vais crever ou exploser etc...)
les anxyo n'ont aucun effet (mon corps s'y est habitué) ex: je fais comme les inconnus je prend du tranxene 500 (10 tranxene 50) aucun effet, somnifères niet ! et neuroleptiques je hais ça ça joue sur la libido ou je me sens zombifié...
aucune solution pour moi et mon psy désespère (d'autres aussi que j'ai vu).
Bref nihil nihil pour moi et pas de solution. (thérapie etc... : 0)

n°6371738
Hermes le ​Messager
Breton Quiétiste
Posté le 22-08-2005 à 21:54:01  profilanswer
 

kiceki a écrit :

33 ans et déjà 15 ans de crises d'angoisse (dépresion nerveuse agravée atypique avec ts et hospitalisation, maintenant c'est plutôt des envies de meurtre récurrents...) crises d'étouffement, palpitations, tremblements, vertiges etc... manque de sommeil (insomniaque) angoissé pour un rien, après la crise des idées violentes, agressivités, destruction de biens publiques, couteau à la main à attendre que quelqu'un m'emmerde pour pouvoir le saigner à mort...
Les psy n'arrivent à rien, les AD agravent souvent mon cas (on dirait que je vais crever ou exploser etc...)
les anxyo n'ont aucun effet (mon corps s'y est habitué) ex: je fais comme les inconnus je prend du tranxene 500 (10 tranxene 50) aucun effet, somnifères niet ! et neuroleptiques je hais ça ça joue sur la libido ou je me sens zombifié...
aucune solution pour moi et mon psy désespère (d'autres aussi que j'ai vu).
Bref nihil nihil pour moi et pas de solution. (thérapie etc... : 0)


 
- Sport pratiqués ?
- Environnement (ville, citée, campagne etc...) ?

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