Dans le domaine que je connais vraiment bien, c'est-à-dire le fonds de catalogue, c'est la régression quasi-totale puisque tous les petits labels ont été rachetés au fil des années par les majors. Mais c'est une situation différente des nouveautés puisque les 4 majors détiennent les droits de pratiquement tout ce qui a été édité au 20ème siècle (ou du moins depuis 55, du fait de l'existence du domaine public). Du coup ils ne peuvent vivre qu'en ayant des accords de licences temporaires avec les majors, en général dans les 5 à 10 ans maximum. Et du coup, s'ils prospèrent un peu trop, ils se font immédiatement bouffer (le dernier en date a été Rhino). S'ils refusent de se laisser racheter, les majors peuvent couper le robinet des licences, et c'est la mort assurée.
 
En terme de nombre de titres publiés, ils restent très actifs et représentent une part non négligeable du fonds disponible. Dans mon secteur, je dirais pas loin de la moitié, voire plus, y compris sur des artistes que l'on n'associe pas à des petits labels (genre Marvin Gaye, Presley ou Jimmy Cliff). Mais ce sont de très petits tirages, 1000 à 10 000 grand maximum pour le monde entier, un marché de niche, et donc en termes de chiffres de vente ça reste dérisoire malgré l'offre pléthorique qui pourrait laisser supposer le contraire.

Non, Sony/BMG est une des quatre majors. C'est lequel, de CD ? Amazon met souvent le label, mais pas la major à laquelle il appartient, c'est ce qui a dû me tromper. Sinon, pour l'instant, Sony/BMG a arrêté les CD protégés suite au scandale du rootkit. Mais ils bûchent certainement sur un nouveau système pour le remplacer.

C'etait bien là ma question... Il y a pas mal de labels scandinaves indépendant du Metal Extreme, par exemple, il y en a meme un dans le Pas-de-Calais par exemple, Osmose production. Je me demandes a quel point ces labels sont indépendants.  
 
 Il est révolu le temps ou des groupes comme les Bérus pouvaient le leur sans signer pour une majors

http://www.amazon.fr/exec/obidos/A [...] 46-8946624

Pas forcément, mais la problématique est autre. Je parlais du fonds de catalogue, des rééditions. Pour la musique qui n'est jamais passée par une major, c'est différent. Un label peut rester indépendant, il ne dépend pas des licences accordées par les majors. Son vrai problème à lui, c'est cette logique :
 
* Si tu es un petit label qui commence à bien marcher, c'est que l'un de tes artistes a du succès. Ou plusieurs, mais toujours une petite fraction seulement de ton "écurie".
 
* L'artiste qui marche bien va vouloir passer chez une major, ou se fera en tout cas séduire par elle ("viendez, vous aurez une plus grande diffusion chez nous et vous gagnerez plus d'argent" ).
 
* Du coup, le petit label n'aura plus qu'une alternative : soit il laisse partir son artiste le plus vendeur mais veut garder son indépendance. Comme il avait un artiste qui dépotait, il a été obligé d'investir et de croître pour assurer derrière. Sans l'artiste, il va se casser la gueule puisque son chiffre d'affaires va dégringoler tandis que ses frais généraux vont rester les mêmes. Soit il se vend à la major en même temps que l'artiste. Ca ne dérange pas la major d'acheter l'écurie entière, elle fera le ménage plus tard en virant les artistes peu vendeurs et en gardant la crème.
 
Dans les deux cas, le petit label est condamné. La situation actuelle des indés français est très fragile car leur excellent chiffre est basé sur une poignée d'artistes seulement. Certains d'entre eux font d'ailleurs partie des "charrettes" de l'année dernière, quand les majors avaient viré un certain nombre de leurs artistes qui ne leur rapportaient pas assez d'argent. Le jour où ces artistes vont de nouveau être courtisés par les majors, il est certain qu'ils vont y retourner. Tiens, j'ai trouvé ça :
 

Sauf si le groupe ne cherche pas a se vendre, étant donné que les labels indé donnent beaucoup plus de libertée artistique, et permettant donc au groupe, si tant est qu'il soit passionné de musique, de ne pas devenir une figure marketing asceptisé et manipulé. Cette contre culture existe et semble se répeandre avec le tout-libre qui a explosé avec l'informatique. Une mentalitée beaucoup plus artistique que le concept de Rock-Star.
 
 edit: il est vrai que cette mentalitée prédomine surtout les genres musicaux delaissés par les majors: experimental, extrème, inclassable.

Yep, mais là ça concerne par définition tellement peu de gens (et souvent sur une période seulement de leur vie) que tout le monde ou presque s'en fout, les majors les premières. La politique des gros labels a toujours été une position d'attente : on observe le marché et on prend le train en route. Si le train n'arrive pas, inutile de se prendre la tête.
 
Et puis qu'une musique soit inaudible pour 99,99% des gens ne veut pas dire qu'elle est plus intéressante ou plus "vraie" que celle qui est appréciée par une personne sur deux.  

i-tune tu peux les ripper qu'une fois mais le logiciel te le bloque si tu souhaites le graver.

bienvenue au XXI em siecle
 
Voilà pkoi j'achete jamais de cd  

1) voilà pourquoi ya des protec
2) ya de très bons cds sans protec => excuse à chier