Reprise du message précédent :
Non désolé, ça date de Septembre dernier et je ne l'ai toujours pas retrouvé ..!

Trop fort !! !  Bon  , ben je vais me changer , je viens de me pisser dessus  !

 
Il est jamais trop tard pour mal faire... Dans quelques mois voire quelques années il se rappellera peut être à ton bon souvenir...    

Sur le message d'origine que j'avais rédigé sur un forum d'amis, j'avais aussi mis des scans de mes photos d'idendité ou on voyait mon visage se décomposer de séries en séries, mais je les ai retiré par soucis de confidentialité

Les détartrages consécutifs quand même...

excellent post lehulk

Ouai mais ça n'a rien a voir avec ces journées au où on aurait dû rester au lit, ça.
T'en fais peut être un peu trop là

Ok Pinzo, j'ai viré mon post mais je vois pas tellement de topic plus approprié

On s'en fout, c'est agréable à lire.

edit : nan, remet ton poooooste.
C'est à la marge du sujet du topic, mais ça a sa place.

Bof, je voudrais pas que tu choisisses à cause de moi, j'ai juste donné mon opinion

Pinzo, censeur fachiste

Pinzo, moitié de geek aigri, je veux bien

27 décembre. Etant en vacances chez les parents je dois reprendre mon train.
déjà au reveil je me dis "c'est bizarre je me souviens pas avoir vu mon billet retour dans la poche de mon manteau"
8h30 "bah me'de où il est mon billet retour?"
8h31 apprès avoir fouillé et refouillé "bah merde je l'ai paum駧§ "
rapide chekage sur le site de la SNCF: un bon DTC de bon matin: pas de duplicata, obliger de reprendre un billet avec l'incertitude d'avoir une place dans le tgv que j'ai en correspondance. et surtout le prix 80€ in my face.
achat de billet, je me dis bon tant pis passons a autre chose le problème est réglé.
EH BEN NAN
j'arrive à la gare et là wonderful surprise: l'automate ne permet pas de retirer un billet réservé sur le net. Après avoir poussé les invectives de bases "bordel" "fais chier" "mais putain c'est pas vrai" , je me résous a acheter un billet pour aller a ma correspondance TGV à Bordeaux. et sbam 30€ de plus.
arrivée à Bordeaux où je peux retirer ma réservation. je me dis allez c 'est bon tu vas passer trois heures peinards à dormir.
A Libourne monte toute une famille nombreuse qui s'installe tout autour de moi et pendant trois heures, ça gueule, ça gesticule, ça vous coupe l'envie de faire des chiards et d'en prendre un pour fracasser l'autre.  

Et t'as retrouvé ton billet ?  

non  
par contre détail inutile mais amusant, j'ai plus peur des 22 du mois que du 13. le 22 c'est mon chiffre porte malheur et chaque 22 du mois, c'est juste la merde.  

Reste au lit ces jours-là

le 27 plutot, non?

nan le 22 là je sais pas ça c'était déplacé au 27

Erf faudrait savoir, bon je remets mon texte, vous jugerez par vous-même !
 
 
 
Paralysé par la souffrance, des larmes de colère et de douleur commencèrent à se former sur le bord de mes yeux.  
"Espèce de connard ! Tu pouvais pas attendre deux minutes avant de rentrer ? Tu m'as niqué le téton !!!"
 
Pour replacer cette phrase dans son bon contexte, un petit retour en arrière est nécessaire... Revenons là où tout a commencé: c'était chez moi, hier matin, au moment de m'habiller.
 
 
On a tous dans nos placards des habits qu'on garde, mais qu'on ne met jamais. Des fois, c'est parce qu'ils sont devenus trop petits, ou qu'on a pris un peu trop de bide, mais on les garde pour la valeur sentimentale; d'autres fois c'est simplement des habits qu'on a jamais aimé, et pourtant on ne peut pas les jeter, on se dit qu'un jour ils pourront toujours servir...
 
Il se trouve que dans ma collection de chemises, il y en a une que je déteste particulièrement. Non pas qu'elle soit moche ou trop petite... Non... son problème c'est plutôt qu'elle est particulièrement rêche au toucher. Et quand je dis rêche... C'est simple, une fois que tu l'as enfilé, tout frottement de la chemise contre ta peau devient un réel supplice, en particulier au niveau de la zone des tétons car ça frotte beaucoup ici quand on a un gros pectoral comme moi (oui je suis musclé que d'un côté  je sais pas pourquoi).
 
Marrant d'ailleurs car j'ai cherché l'étiquette pour voir en quoi elle était faite et je l'ai jamais trouvé, à mon avis ça doit être un truc du genre:  
 - Jute 80%
 - Papier de verre 10%
 - Paille de fer 10%
 
Une vieille légende raconte que des chemises de telle sorte étaient utilisées pour torturer les prisonniers au moyen âge. Ca se passait le plus souvent l'hiver (car dans le froid on a les tétons qui pointent). On les habillait avec la chemise et le pantalon confectionné dans la même étoffe, et on leur lachait un gros chien aux fesses pour les forcer à courir. Eh bien croyez moi qu'au bout d'un moment les prisonniers préferaient se faire dévorer vivant par les chiens plutôt que d'avoir à subir le frottement de leurs vêtements contre leur peau. Oui messieurs.
 
 
Je ne me rappelle même plus comment cette chemise a fait irruption dans ma garde robe, sans doute un vieux cadeau de mes parents qui me l'avaient offert pour m'empecher d'aller courir la gueuse pendant mes années de jeunesse fougueuse. Un stratagème bien fourbe, tout à fait leur genre oui... Toujours est-il que je n'avais plus jamais sorti cette chemise après cette douloureuse soirée en boite. Je l'avais d'ailleurs à cette époque surnommé la Chemise Nique-téton (C.N.T).
 
Un peu en retard dans mes lessives, je commençais à plus avoir grand chose de propre à me mettre, et chaque jour il fallait que j'aille creuser dans une strate encore plus profonde de ma garde-rôbe pour trouver quelquechose. Ca a commencé par la chemise rose-saumon-papier-toilette, puis par la chemise quadrillé de bucheron que j'aime pas trop, puis la chemise qui devait être à mon père dans laquelle on aurait pu faire tenir deux LeHulk. Je pensais avoir touché le fond jusqu'au jour où... il a fallut que je ressorte la C.N.T des bas-fonds. C'était elle la reine mère des fringues qu'on ne porte jamais, et après des années d'absence et d'isolement, son jour était venu... Et elle n'était pas contente.
 
 
 
Quand vous portez une C.N.T, il y a plusieurs règles à respecter:
 - Ne jamais courir.
 - Ne jamais avoir les bras le long du corps.
 - Garder les épaules les plus droites possibles et rester d'équerre.
 - Eviter tout contact physique avec autrui.
 
Je vous laisse imaginer que de marcher à deux à l'heure avec les bras écarté en évitant les collègues et leur poignes de main vous fait rapidement passer pour un con, mais c'est le prix à payer pour éviter la brûlure.
 
J'avais passé la journée avec brio en évitant Martin et ses tappes dans le dos ainsi que Céline qui te fait la bise en mettant la main sur ton épaule, un quasi sans fautes. Pourtant, en rentrant chez moi, j'avais ignoré un danger encore plus grand: le gros con qui te laisse pas sortir du métro avant de rentrer et qui bouscule tout.  
 
J'aurais du pourtant prévoir le danger en le voyant de l'autre côté de la porte: le teint rougeau, l'oeil brillant déjà fixé sur les places vides dans la rame de métro, la malette à la main. Danger ! Danger ! A peine la porte ouverte, je n'ai même pas eu le temps d'esquiver que son épaule était déjà lancée contre mon torse, l'impact vu d'une violence insoutenable.
 
Poum. Tit-shot.
 
La suite, vous la connaissez chers amis, et à l'heure où j'écris ces lignes je ressens encore une douleure équivalente au passage d'une râpe à fromage suivi d'un jet de jus de citron. J'ai mal.
 
 
 
Hier soir, la C.N.T n'a pas rejoint ses amies dans le panier à linge sale. On ignore encore ce qu'elle est devenue, et nous ne le saurons sûrement jamais...

Superbement écrit

 
J'ai aussi une CNT, caractéristique que j'ai découverte lors d'une soirée étudiante en boîte, c'est simple j'en suis revenu les têtons en sang    
 
Du coup si je la remets je fous d'abord des pansements sur les petites aspérités fragiles
 
Elle est 100% synthétique par contre.

 
encore encore !!    
 
J'adore ta façon de raconter, je viens de passer un excellent moment
 

Hé bien parce que toutes ses fringues étaient sales, il faut suivre

Je dois avouer que j'aime particulièrement aussi.
Tu pourrais écrire des romans humoristiques, tu aurais du succès.
 
D'ailleurs, tu as parlé d'un site où tu as posté l'histoire originellement? Tu pourrais balancer le lien? En MP si tu veux pas être assimilé de spam
 
 
J'ose espérer que oui
Nan mais bon, je crois que si il avait des sous-vet', il aurait préféré sortir en t-shirt 100% coton rose bonbon plutôt qu'avec sa super-chemise

Les sous sous-vêtements c'est plus trop la mode on va dire.

Clairement mais quand on est désespéré et que tout est à la machine à laver, c'est soit ça soit une chemise-rappe-à-fromage.

Ce topic me fait penser au topic honte

ahaha les 2 histoires de le hulk me font drapalisé ce topic!
 

C'est long et mal raconté mais bon
 
Ma copine avait acheté un chien et nous devions aller le chercher dans ce qui s'annonçait comme un road-trip sympa.
 
Ne possédant pas une grande routière (2 places, pas de coffre...), j'avais loué une Clio D plus adaptée pour avaler les 1200 km d'autoroute (aller-retour) qui nous séparaient du chiot. Au dernier moment, j'avais aussi fait poser des pneus neige au cas où.
 
En me voyant arriver, ma copine me lance un "on y allait bien avoir ta voiture, c'est complètement idiot, tu jettes l'argent par les fenêtres" qui va droit au coeur quand on vient de lâcher 150 € dans une location en croyant faire plaisir
 
La route se passe bien. Peu avant d'arriver, je remarque que la voiture chasse de l'arrière. Je me range, un pneu est crevé à l'arrière. Je le change, ce qui prend un peu de temps car ne connaissant pas l'auto, je ne trouve pas le kit. Evidemment, il s'est mis à pleuvoir averse uniquement quand j'étais dehors. En y réfléchissant, j'aurais du me mettre à poil pour changer la roue. Je reprends le volant trempé et on repart. Bien sûr, il ne pleut plus
 
Lorsque nous arrivons chez l'éleveur de chiens avec qui nous devons passer la journée, je suis très à l'aise. Pour situer, ma copine est pimpante et moi, je suis encore tout mouillé avec les cheveux collés sur la tête par la pluie. Je me sens sale. Je la dépose donc et pars à l'hyper du coin m'acheter un jean et un sweat secs. A peine revenu, me voia pris d'une douleur abdominale. J'ai pris froid sous la pluie, ça m'a filé une chiasse violente qui m'oblige à aller chier 20 minutes pendant le repas, la grande classe. Très agréable quand on est invité chez des gens qu'on connaît à peine
 
Le soir, nous repartons. Sur l'autoroute, j'entends un bruit régulier dans la roue avant. J'accélère et freine pour voir s'il varie et soudain un grand bruit, je viens de perdre une roue à 130 km/h en plein virage et en pente. J'essaie de gérer mais tout ce dont je me souviens, c'est d'être arrêté contre le rail central en sens inverse. Heureusement, pas de voitures, il fait nuit ! Je me mets sur la BAU, vais récuperer la roue au milieu des voies et ramasser les morceaux de voiture. Par -10 °C, je me retrouve à enlever un écrou à chaque roue pour pouvoir remettre ma quatrième roue
 
On repart avec ce qu'il nous reste d'éclairage, les deux pare-chocs dans le coffre. Je n'ai qu'une chose en tête, mon dépôt de caution, je sais que ma vie est ruinée. Et à ma côté, ma copine qui m'accuse limite d'avoir fait peur au chien. En mettant les pneus neige en vitesse, l'agence de location avait mal fixé une roue. Ils ont essayé de me faire porter le chapeau en disant que c'est la roue que j'avais changée qui était tombée. Au final, je peux m'estimer heureux de m'en être tiré pour 800 € seulement vu les dégâts
 
Surprise a posteriori : je reçois un PV de 140 € pour excès de vitesse (il faut dire que l'autoroute alterne avec des portions limitées à 70, ça fait bizarre). Majoré vu les délais que l'agence de loc avait mis à me le faire suivre

 
Toi, quand t'as la poisse, tu l'as pas à moitié    
En tout cas, très bien racontée l'histoire, je trouve  

Vous l'avez appelé comment le chien, Lucky ?

Ben dis donc, mon pauvre...

Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais il est encore plus difficile de se lever quand on rentre d'un long voyage : outre la fatigue due au décalage horaire et au trajet en avion, on ressent une sorte de confusion indéfinissable, on est un peu désorienté... Il y a 8 ans, au retour d'un beau voyage de deux semaines dans l'ouest des Etats-Unis, j'ai eu un réveil particulièrement pénible...
 
J'étais arrivée la veille au soir. Mes parents m'avaient accueillie à l'aéroport, et ramenée chez eux au lieu de chez moi : ils avaient de la famille chez eux à qui je voulais passer un petit coucou, et en plus j'avais laissé mon scooter dans leur parking couvert, par mesure de sécurité.
 
Après une soirée sympa avec les miens, j'ai eu un coup de barre soudain, et j'ai annoncé mon intention de rentrer chez moi en scooter. Mes parents devaient me rapporter ma lourde valise en voiture. Ma mère me dit : "Si ça ne te dérange pas, on te l'apportera demain matin, d'accord ? Prends juste ce dont tu as besoin pour cette nuit !". Je lui dis : "OK, mais si vous venez demain, surtout ne me réveillez pas : pour entrer, utilisez le double que je vous ai donné !". On se met d'accord sur cette option, et je rentre en scooter.  
 
Le lendemain matin, donc, je me réveille dans un état comateux au possible, je titube jusqu'à la porte d'entrée et je constate que ma valise m'attend sagement dans le hall d'entrée. Visiblement mes parents ont respecté la consigne. Je prends un vague petit-déjeuner, et je vais à mon ordi pour lire mes mails, qui doivent être nombreux depuis le temps que je suis partie. Grosse déception : je n'arrive pas à avoir la connexion sur Internet (pas d'ADSL à l'époque, c'était la connexion téléphonique). Assez énervée, je fais deux ou trois trucs dans l'appartement, puis comme je commence à avoir faim et que je n'ai rien chez moi je me prépare à sortir pour faire quelques courses.  
 
J'ouvre la porte d'entrée, ou plutôt j'essaye de l'ouvrir. Tiens, elle ne s'ouvre pas : elle est fermée à clé... C'est bête, la clé n'est pas dans la serrure, et ça c'est typiquement le genre de trucs que je ne fais jamais. Je fouille la poche de ma veste où je mets toujours mes clés, puis mon sac, puis deux ou trois autres endroits où j'ai pu la mettre si vraiment j'étais bien crevée la veille au soir, mais en vain. Et d'un coup je réalise que ce n'est pas moi qui ai utilisé la serrure en dernier mais mes parents ! M'auraient-ils enfermée ? Mais dans ce cas, où est ma propre clé ?
 
Je décide de leur téléphoner pour en avoir le coeur net. Je décroche le téléphone, mais pas de tonalité. Mais non, c'est pas vrai ! J'essaye encore, sans plus de succès. Et je réalise soudain que je n'avais pas réussi non plus à me connecter à Internet. Le problème se situait donc au niveau de la ligne téléphonique, et pas d'Internet !  
 
Bon. Donc, j'étais enfermée chez moi, de l'extérieur (genre assignation à résidence), sans pouvoir communiquer, ni par téléphone, ni par mail. Je n'avais pas de portable à l'époque... Et je commence à stresser : et si il y avait un incendie ? Ca n'arrive pas tous les jours, bien sûr, mais comme ça a l'air d'être mon jour de chance... Et surtout, comment je me sors de là ? Attendre que mes parents m'appellent d'eux-mêmes ? Ca finira bien par arriver, mais il n'y a aucune raison de penser qu'ils vont le faire rapidement, puisque pour mes bagages c'est OK, au contraire ils risquent de ne pas le faire de sitôt de peur de me réveiller ! Tambouriner à ma porte pour alerter les voisins ? Je n'ai pas l'air con, étant donné qu'il n'y a aucun danger, ni aucune urgence ! Appeler la police ou les pompiers (les numéros d'urgence fonctionnent même quand la ligne est coupée, si je ne me trompe pas...). Pareil, je me sens bête de les déranger pour si peu...
 
Je me souviens alors qu'on m'a donné trois clés quand j'ai emménagé (quelques mois avant). J'en ai donné une à mes parents, mais je dois avoir la 3ème chez moi. Mais où ?
 
J'ai fouillé au moins une heure, dans un état où le stress le disputait à la fatigue et à la faim, avant de trouver enfin la clé et de pouvoir quitter l'appartement et appeler mes parents depuis une cabine, ainsi que mon opérateur téléphonique. Il s'est avéré que ma mère s'était légèrement trompée en refermant la porte derrière elle : elle avait utilisé ma clé en pensant que c'était la sienne ("Oh ! C'est vrai, j'ai deux clés à toi dans mon sac ! " Quant à mon opérateur téléphonique, c'était une histoire de paiement en retard, alors que j'avais fait au moins deux mois avant mon départ un virement automatique justement pour éviter ce genre de mésaventure.  
 
J'ai trouvé un peu hallucinant que les deux incidents, qui auraient été anecdotiques séparément, aient lieu en même temps : c'est la seule fois qu'on m'a coupé le téléphone, et surtout qu'on m'a enfermée à clé chez moi ! Mais comme un bonheur n'arrive jamais seul...

Plus de peur que de mal heureusement

Je pense que tu sais pourquoi c'est aussi cher maintenant!