Reprise du message précédent :

 
yep, c'est lors d'un conférence de presse, cela dit le film n'en demeure pas moins très amateur dans de nombreux domaines    
http://www.youtube.com/watch?v=zFj8LXO5N4Q (a 4:35)
 

 
mais il lui manque 500 grammes de cheveux

Le bal des vampires ?

a ton tour

Shining ?  

Yep.  
 
Spéciale dédicace à David Cronenberg.  

pourquoi ?

Dans une interview cette semaine, il a traité Kubrick de cinéaste commercial qui n'avait rien compris au cinéma d'horreur, et rajouté que Shining, c'était bof.

béh c'est vrai que Shining c'est d'un très bon niveau mais c'est pas non plus une totale réussite... enfin j'ai appris à l'apprécier au deuxième ou troisième visionnage
 
pour le reste j'ai du mal avec Kubrick, à part 2001 qui est génial, mais le terme "commercial" ne me paraît pas du tout adapté

j'aurai dit décalé

Oui voilà on peut très bien ne pas apprécier le cinéma de Kubrick, le problème c'est plutôt la virulence des propos, démesurés, de Cronenberg, qui part ailleurs est un gars qui aime bien taper ouvertement sur ses pairs.

faudrait voir dans le détail ce que Cronenberg raconte, il y a des bouts ici : http://cinema.nouvelobs.com/articl [...] he-kubrick
à propos de Shining : "Il y a des images saisissantes dans le livre, il l'a compris, mais je pense qu'il ne les a pas ressenties."
 
pour le côté commercial je me suis posé la question pour Orange Mécanique qui me semble avoir été fait pour faire un coup, avec des effets provocateurs qui ne se justifient pas forcément, ouais forcément dans un film sur la violence faut montrer de la violence, mais on a une impression de gratuité et on n'est pas sûr de comprendre où il veut en venir... mais je me trompe peut-être, en tout cas c'est un film à voir...
 
ce qui est sûr pour moi c'est que c'est un cinéma très froid, sans empathie... c'est criant avec Eyes Wide Shut qui est censé être un film sur l'amour ou le sexe mais qui en est complètement dépourvu...
 
Shining me semble avoir été fait comme une suite de séquences sans grosse logique entre elles, quitte à trahir King il aurait dû aller plus loin et se concentrer sur ce qui était intéressant dans le film, à savoir la montée de folie de Nicholson, en bazardant les trucs qui sont là pour l'effet...

Désolé pour le retard de relance...  
 
Pour la peine, cadeau :
 

 
Auto-confirmez  

Je n'ai jamais eu l'impression que c'était "gratuit". Ca parle de violence, de représentation de la violence (cf. traitement "Ludovico" ), de l'exploitation par les politiques de la violence... C'est même un propos très actuel, finalement.
Ce qui peut perturber avec Kubrick, c'est qu'il ne fait pas tant du "film à thèse" qu'initier des pistes, lancer des réflexions, inciter les spectateurs à se positionner.
 

Le cinéma de Kubrick est souvent "analytique", oui, mais je ne pense pas du tout que ça soit un "défaut". Discourir sur l'amour (ou plutôt, les pulsions ) n'impose pas d'être en empathie avec les personnages.
 

Il y a toujours eu une dimension esthétique chez Kubrick, mais je ne la trouve pas gratuite non plus - certaines séquences sont d'ailleurs marquantes, et ça montre AMHA qu'il a eu raison de les inclure. Le film peut aussi être vu comme une sorte de cauchemar (éveillé), et il ne me semble pas que ces derniers obéissent à une logique de récit d'horreur classique... et même leur enchaînement ne m'avait pas semblé illogique (on est dans une situation qui dérappe de plus en plus, tout simplement).

y'a un topic ciné sinon...
 
un air de famille
 
next  
 

Summer Wars ?

 
oui

2001?

meuh non!
 
WarGames

Voilà !  

ce n'est pas l'esthétique qui me gêne, c'est la narration, un tas de séquences me paraissent superficielles, comme s'il s'était dit "tiens là on va mettre cette séquence, ça va faire peur" (séquence cauchemardesque comme tu dis) sans se préoccuper de savoir si ça servait la narration et le propos essentiel du film - or le propos essentiel du film (qui n'est pas forcément celui du livre mais peu importe)

ont l'air de tomber comme un cheveu sur la soupe...

on se rappelle de séquences, on ne se rappelle pas forcément du pourquoi et du comment

cette accumulation d'effets, à bien y réfléchir, on la retrouve dans plusieurs de ses films, et c'est peut-être ça que Cronenberg lui reproche, accumuler les effets sans savoir où il veut en venir...

et je précise que j'aime un tas de films qui ne savent pas où ils veulent en venir (Cronenberg ou Lynch typiquement) mais chez Kubrick je ne trouve pas ça satisfaisant car il n'y a pas de cohérence interne et plus grand chose auquel se raccrocher : pas de folie car c'est très calculé, pas d'empathie car c'est très cérébral, etc...

Mad City?
Des hommes d'influences?

Mad City oui

the tall man ?

Ah c'était mieux avant    
 
 

Toujours pas d'hébergeur valide ...  

GoodBye Lenin

 
Raou faut fermer la bouche quand tu regardes au loin

c'est la fin?

Peace love and shit