Reprise du message précédent :

 
  John. B. Root.

les enculés de piratins...
le divx tourne depuis environ 2 semaines, a mon taff.
j'attends la sortie cinoche pour le decouvrir, perso.

 
Pareil, c'est l'épisode à voir sur grand écran, s'il doit y en avoir un.
 
Sinon hier j'ai revu Révélations (The Insider) après qu'on en ait parlé ici et effectivement c'est un très grand Mann et un très grand film tout court.
 
Mention spéciale à Pacino, putain Al je t'aime .

Domino de Tony Scott
 
Tony Scott est très énervé. Il nous l'avait déjà démontré dans son Man on Fire précédent, mais ici, tout est démultiplié jusqu'à l'usure. La mécanique de son cinéma repose pour beaucoup sur l'utilisation d'un très grand nombre de plans (des dizaines à la minute) associés dans un montage "tendu", qui confère au tout, un rythme effréné. Mais rassurez-vous : derrière la frénésie de la caméra (Tony Scott filme comme un fou soudainement libéré de sa camisole) se cache un maître doué. Le résultat est un effet "big bang" dans la tête du spectateur. La mise en scène ouvre une "nouvelle" dimension où les trois autres se confondent, pour en faire jaillir une autre, quelque part entre l'obturateur du projecteur de cinéma et ce qui se passe à l'écran.
 
Dans cette histoire qui se frotte à divers genres, se distinguent un scénario alambiqué (Richard Kelly) et des acteurs talentueux. Outre les Mickey Rourke et Christopher Walken (plus effacé), véritables "gueules" de service, il y a la ravissante Keira Knightley, même si le mot "dévastatrice" serait plus approprié que celui connotant un conte de fée. Ce n'est pas à une princesse que nous avons affaire ici, mais à un redoutable modèle transformé en "killeuse" sexy. Tony Scott n'a probablement jamais aussi bien filmé une telle rebelle sensuelle, même si on lui reconnaît certains dons en la matière (Patricia Arquette dans True Romance).
 
Le plus américain des metteurs en scène britanniques ne passe pas quatre chemins pour aller droit où ça fait mal. Il se moque de la convenance et du bien-pensant hollywoodien, de sorte que le tout est particulièrement démonstratif et irrévérencieux, corrosif et clinquant. Son film sent la sueur et la poussière, servies notamment par la très belle photographie de Daniel Mindel (le rendu ocre est vraiment magnifique). Cependant tout n'est pas parfait. A force de succession de plans en tous genres, la mise en scène a tendance à manquer d'un point de vue, ce que la distanciation artistique (rendue possible par la multiplication des sujets, de leurs formes, de leurs apparitions) contribue à renforcer. La mécanique sur laquelle repose le film tourne quelque peu à vide vers le dernier tiers. Sans doute manque t-il un certain "fil conducteur" pour donner au tout davantage de cohérence, et éponger le caractère trop "éclaté" du film.
 
Cela dit, le film n'en reste pas moins l'un des actioneers (N'est-il que cela ?) les plus intéressants qu'il nous a été donné de voir depuis des lustres. Si le final de True Romance était séduisant, ici, sa puissance visuelle laisse bouche-bée (tout est multiplié par 100). Même si Tony Scott se range plutôt du côté des chevillards que des orfèvres, son cinéma n'est pas pour autant démérité, et reste pour le moins stupéfiant d'intensité. Voir Domino sur un grand écran est une expérience cinématographique singulière, recommandable à n'importe quel amateur du Septième art et des nouvelles expérimentations visuelles. Aux antipodes du dernier film de Cronenberg (tout les oppose ou presque) et à un public visé foncièrement différent, Domino est pêut-être la démonstration la plus efficace quant au fait que le cinéma se distingue avant tout par sa mise en scène. Mais c'est aussi un morceau de son temps. Energique, multicolore, métissé, il est un témoin de la diversité et de la richesse des cultures contemporaines. Les choix d'accompagnement vidéo et musicaux en sont les meilleurs exemples à ce sujet. Abrupt mais sincère, tape-à-l'oeil mais passionné, ce film est une franche réussite, n'en déplaise aux mauvaises langues habituelles.

Faut être nécessairement mauvaise langue pour dire que Tony Scott ne fait que de la merde
 
Désolé mais après les horreurs que sont Spy Game et Man on Fire, je n'irai pas voir ce nouvel étron

 
Ah, l'homme et la relativisation...

Je suis une femme
 
 
 
 
Nan j'déconne
 
Qu'est-ce que tu veux relativiser ? Chat échaudé...

Splinter > Je visais davantage ceux qui répugnent le montage appelé "clipesque", et en particulier les critiques, qui ont d'énormes a priori avant même de voir le film.

Moi j'ai apprécié Man on Fire.

Franchement, Domino n'a rien à voir avec Spy Game.  
 
C'est une tuerie. En plus je l'ai vu sur un écran de 24m le tout certifié THX. Monstrueux

C'est parce tu aimes le death metal

+1
 
Bon c'est vrai que la multiplication des effets visuels finit par faire un peu mal à la tête, ceci dit c'est un très bon film.

Tu rigoles, j'ai jamais vu une merde pareille, violence gratuite et loi du Talion, psychologie sommaire, sans compter le traitement visuel putassier...

Stune belle histoire d'amour entre un garde-du-corps et une petite fille, cette dernière ramène à la vie un homme qui pensait être déjà mort et j'ai trouvé ça beau

Stun gros pédophile ouais

TOP GUN 2 DAY OF THUNDER est impardonable  

Tu n'as pas de coeur

 
Oh, c'est toute ma jeunesse ce film. Du bon gros lourd cinéma US ultra-patriotique et égocentrique, avec "nous on est les meilleurs", mais des scènes aériennes superbes !

 
Pourquoi "putassier" ? je trouve ça pleinement assumé et recherché, c'est pas qu'un effet facile, vite fait bien fait. Franchement quand tu vois Domino et les 2 heures de clips qui suivent, tu te dis qu'il y a vraiment un boulot énorme au montage.

Va donc voir "Les chevaliers du ciel" si ce n'est déjà fait : tu verras ske c'est des scènes aériennes réellement superbes !

 
J'en ai vu quelques extraits. le problème est que je ne me déplacerai pas que pour ça. Je ne suis pas assez fan d'aviation pour me forcer le déplacement.

  heu...
 

 
la confusion est facile   (re tony scott, re bruckheimer, re T.cruise, même scénar ...)

 
Ah oui, pardon, j'ai vite lu. Je pensais à Top Gun. Je n'ai jamais vu jour de tonnerre.

Oui. Heureusement que y'avait les scènes aériennes (réalisées, bien évidemment, sans Gerard Pires )
 
Sinon, j'ai vu hier 36 quai des Orfèvres, c'est vrai que c'est très Mannien comme influences, mais y'a un truc qui m'a vraiment dérangée: un mixage lamentable (dès qu'il y avait de la zique, on entendait rien aux dialogues, qui en plus étaient souvent du genre marmonnages), c'est usant de devoir tendre l'oreille tout un film...

 
Je suis assez d'accord.

 
Il suffit d'avoir une enceintre centrale de bonne qualité

 
J'ai lâché au bout d'un quart d'heure. Pas accroché du tout, en plus c'est vrai qu'on n'entendait rien, musique de merde, filmage au ralenti pourri, histoire pourrie...  
 
De l'autre côté j'avais ma DS avec Mario Kart et mes DVD de Lost alors j'ai vite éteint

 
un exemple parmi d'autres: Depardieu buvant son café dans la véranda en voulant imiter De Niro.

 
  mon 5.1 est très bien et moi aussi j'entendais rien. m'enfin de toutes façons j'ai vraiment détesté ce film...

 
Ah oui, ça saute aux yeux

Mais clair

T'as vraiment des goûts de chiotte

Mais j'ai quand même aimé 36

Tsss j'ai aimé le Petit Lieutenant

 
Préféré 37.2
 
Prodigy

 
Moi aussi.

'tain en voilà des images qui claquent
 

j'ai bcp aimé ta critique (comme d'hab en fait) et je vais surement aller le voir, au risque de finir avec un mal de crane
 
et Man On Fire j'ai bcp aimé l'histoire, tout comme Spy Game en fait  

 
Merci
 
Tu vas clairement adorer Domino. Tout est puissance 10000
Essaye de le voir dans un bon cinoche qui lésigne pas sur la puissance sonore

culte
on ne touche pas à un bon gros film de bourrin bien bas-de-plafond
cay de la merde, mais quelle bonne merde ce film