Click est un des films les plus conservateurs de ces dernières années. Sous la faible forme offrant un habillage onirico-fantastique se cache un fond dont la pauvreté est récurrente dans tous les blockusters US (au hasard, MI3) du moment :
- Ce qui est important, c'est la famille,
- Il faut faire passer la famille avant le travail,
- Dire à ceux qu'on aime qu'on les aime est l'essentiel.
Ce film n'apporte rien au cinéma, ou alors il faut me dire quoi.
Un divertissement ? L'idée est loin d'être originale... Dans un épisode de "Fais moi peur" inspiré des bouquins de RL Stine, on avait la même idée. Entre autres, car j'ai déjà vu ça un nombre assez conséquent de fois. La télécommande est loin d'être un objet nouveau.
A part Hasselhof qui cabotine en s'autoparodiant, Sandler qui se fait chier (il fait du Sandler), Beckinsale qui est inexistante, on peut dire qu'heureusement qu'il y a les toutous et les parents. Mais c'est tout.
On est sans arrêt soit dans le gnangnan pathétique, soit dans le scatologique bien lourd (oh je pète à la figure de mon boss, oh je fous des coups de pieds dans les couilles de mon rival). Je ne comprends vraiment pas comment ce film a pu faire autant d'entrées aux USA 
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Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !