Roland est devant la porte de la tour.
L'histoire peut s'arreter là, et le lecteur est libre d'imaginer la suite.
Je penses qu'il veut que nous prenions une part active dans l'histoire en imaginant nous même la fin de l'histoire.
Une fin heureuse, notre fin, celle que nous aimerions pour Roland.
N'oublie pas qu'à la fin du premier épilogue, Stephen King nous dit que si nous continuons, la fin que nous lirons sera tragique (que nous aurons le coeur brisé, pour le citer). Le lecteur ne peut échapper à cet avertissement, vu qu'il est à la fin de cet épilogue. Il en résulte alors que le lecteur imaginera toujours le pire pour Roland. Il ne peut donc y avoir de fin heureuse.
Il nous conseille vivement d'arrêter ici la lecture mais nous continuons, et l'histoire se repéte encore et encore.
Car ce que nous lisons est l'histoire de roland, sa vie réelle, et si nous arrétions ici, lorsqu'il est devant la porte, alors son histoire changera.
N'oublie pas que si Roland et son ka-tet ont besoin de Stephen King, l'écrivain donc, il n'a en aucune manière besoin du lecteur. Nous sommes en quelque sorte des voyeurs en lisant le cycle de La Tour Sombre. S'il y a un lien profond entre l'écrivain et La Tour Sombre (d'où le sauvetage de Stephen King par Jake, sans quoi La Tour Sombre s'effondrerait), il n'y en a aucun entre le lecteur et le Pistolero.
Pour moi, que le lecteur lise ou pas le second épilogue ne change strictement rien au ka de Roland : il doit recommencer éternellement cette quête