Bonjour a tous! Voici ma toute première création, une histoire qui s'intitule, comme dans le titre de mon topic, le 8ème sacrifice de la Secte Rouge. Je vous présente ici le premier chapitre, n'hésitez pas a donner vos avis! Je suis ouverte a toute critique!
Le 8ème sacrifice de la Secte Rouge
Prologue :
Il alluma les bougies. La douce lumière tamisée se diffusa dans la pièce. Tout autour, se plaçaient des personnes en noir. Tout en murmurant des paroles dans langue étrangère, ils se dirigeaient vers lautel situé au centre de la salle. Soudain, un homme habillé de rouge sang, scinda le groupe en deux parties égales. Il tenait une dague ouvragée dans la main droite. Une dizaine de serviteurs lui apportèrent une jeune femme nue endormie soutenue au bout de leurs bras tendues. Ils la posèrent délicatement sur le sol, où de longues lignes sinueuses se croisaient pour former un grand cercle décoré de figures géométriques, encerclant un pentagramme. Il était complexe et varié, constitué de multiples enchevêtrements dune ligne rouge qui ne se rompait jamais : elle se déployait, se lançait, se courbait pour former des boucles, des torsades, des arabesques brunes...La femme ouvrit ses yeux embués de sommeil, et ne comprit pas ce quil se passait. Lhomme en rouge qui devait être le meneur, saisit sa dague des deux mains, et la leva haut au-dessus de sa poitrine. Les yeux de la victime semplirent de frayeur. Il hurla : « Bénissez cette vierge ! »
Un long cri à glacer le sang retentit dans la nuit et se répercuta en échos dans le silence de la ville paisiblement endormie.
Chapitre I :
Bip. Bip. Bip.
Un bruit agaçant résonna a ses oreilles, troublant son sommeil. Il se répercutait dans ses tympans de façon très désagréable. Déjà, elle émergeait, ressentait les sensations du matin : son oreiller moelleux sous sa tête, la lumière de jour qui pénétrait déjà ses paupières closes
Le bruit se fit plus insistant, la forçant a ouvrir les yeux et tendre la main pour arrêter la sonnerie. Elle bailla et sassit sur son lit. A sa gauche, le cadran phosphorescent indiquait 6h30.
Tels étaient les réveils de Shania Auris, habitante de la petite ville de province Challon dans lest de la France. Shania avait 15 ans, lâge ou on commence a prendre des responsabilité. Sa vie nétait ni mouvementée, ni ennuyeuse ; cependant elle lui semblait morne. Encore une fois, la routine se répétait.
Elle se leva enfin de son lit et se dirigea vers la salle de bain et se fit couler un bain. A travers la buée déposée sur le miroir, elle fit linventaire des défauts de son visage. Nez un peu grand, sourire rouge, pommettes saillantes, yeux marron façon « mare de boue » et tignasse dorée. Tout pour déplaire, du moins telle était sa pensée.
Une heure plus tard, elle quittait la maison familiale, son sac sur lépaule, pour se diriger vers le collège. La journée nallait pas être réjouissante. Double court de physique, éducation musicale
Arrivée devant le collège, elle sarrêta et contempla la grande bâtisse au pignon blanchi a la chaux. Cétait un bâtiment très ancien, rénové par le maire de la ville pour en faire une école. Il privilégiait, disait-il, léducation des jeunes, « afin dassurer le savoir pour les générations futures ». Shania sen moquait. Tout ce quelle savait, cétait que ce bâtiment représentait des cours en perspective.
Quelquun posa la main sur son épaule, et elle se retourna, surprise, pour découvrir une grande fille au teint pâle et aux cheveux noirs, parsemés de mèche violettes. Sayo, son amie de toujours. Ses yeux bridés, couleur noisette, révélait ses origines asiatiques.
- Tu as passé une bonne nuit ?
- Bof.
Sayo soupira, elle sy attendait. Et elle savait peut-être pourquoi.
- Tu nas rien entendu hier soir ? demanda-t-elle en prenant un ton innocent.
- Non. Attends, si. Un cri. Pas toi ?
- Si, justement, souffla Sayo. Mais cétait pas un cri normal. - Cétait un cri aigu, déchirant, a vous glacer le sang
Tout le monde la entendu.
- Mouais.
- Mais si ! Ecoute. Tout le monde en parle.
Shania ferma les yeux et tendit loreille, se laissant envahir par le son des conversation. Elle choisit dans le flux sonore qui heurtait ses tympans une conversation de trois ou quatre filles.
- Ca ma foutu les jetons, jen ai pas dormi de la nuit, disais lun dune.
- Moi aussi. Putain, qui pourrait crier pareil ? Faut se faire torturer pour hurler aussi fort !
- Cest peut-être bien ce qui sest passé
Constatant que Sayo avait raison, Shania se focalisa sur une autre conversation. Deux garçons.
- Il faut en avoir de la puissance dans la voix pour que sa se répercute aussi loin !
Shania saperçût quelle reconnaissait cette voix et elle ouvrit les yeux. Effectivement, cétait deux gars quelle appréciait beaucoup : le premier, Seb, était super mignon : grand, athlétique, brun aux yeux bleus, lair arrogant ; le deuxième, Mike, était plutôt petit et rondouillet, avec des lunettes en culs-de-bouteille. Quiconque aurait pu sétonner de la différence frappante entre ces deux-là, et de leur amitié ; mais il en était ainsi. Le premier était dragueur, provocateur et turbulent, tandis que le second était timide et studieux.
Sayo et Shania connaissaient ces deux gars depuis leur rentrée au collège il y avait 3 ans. Depuis, ils avaient toujours été dans la même classe, et se parlait souvent ; mais leur relation sarrêtait là.
- Salut, fit Sayo. Vous avez entendu le cri hier soir ?
Pour sur, fit Seb, on était justement en train den parler
.
La sonnerie interrompit les commérage, et les élèves, ronchonnants, prirent le chemin des salles de cours.
Shania détestait la physique, et elle nétait pas a côté de Sayo dans ce cours. Avoir comme voisine Eloïse, la première boutonneuse de la classe, était tout simplement barbant. On ne pouvait commencer un mot sans quelle nous interrompre en soufflant : « chut, jécoute ».
-Le déplacement de particules chargées tels les électrons et les ions est se qui produit le champ magnétique solaire. Ce derniers est ce qui est le plus important sur l'activité solaire et donc la source virtuelle de tous les détails que l'on observe à la surface du Soleil
Le professeur parlait dune voix lente et monocorde. Shania essaya de se concentrer, se rappelant sa note catastrophique a son dernier contrôle de physique.
-A l'intérieur du Soleil, se trouve un noyau qui occupe 15 % du Soleil, à une température de 14 millions de degrés où l'hydrogène est transformé en hélium par réaction nucléaire. Durant la combustion de l'hydrogène des photons et des neutrinos sont créés...
Shania saperçut quelle écoutait sans rien comprendre, et quelle décrochait de plus en plus.
-La chromosphère ne rayonne que dans certaines raies spectrales, surtout dans la lumière rouge de l'hydrogène
Il était si dur de se concentrer
Shania était dans un cimetière sombre et gris, désert, poussiéreux, silencieux. Une atmosphère dangoisse régnait. Les toits de craie noire et les tombes grises coulait sur elle comme une musique macabre. Un sanctuaire dormant, en haut du cimetière, rappelait laspect funèbre de lendroit.
Des pas résonnèrent dans le cimetière et heurtèrent douloureusement ses tympans. Des rires denfants
elle avança parmi les tombes, sinistres, en ciment. Pas une ombre de marbre ou de nom plaqué or sur les sépultures.
Quand elle parvint au sommet du cimetière, elle regarda le ciel et en eut le souffle coupé : dans un mélange de couleur flamboyante, il se scindait quasiment en deux. Dun côté, il était explosif, avec des nuages teintés de orange, jaune et rouge nuancé de pourpre. La scène rappelait un couché de soleil tourmenté, entre les explosions et les langues de feu
Lautre côté étant noir, sombre, comme un ciel sans étoiles, avec des nuages gris qui roulaient dans le ciel noir, rappelant un troupeau au galop. Parfois, un éclair bleu électrique jaillissait, en un bruit cataclysmique et un flamboiement de couleurs glauques
Prise de malaise, Shania se tourna vers la tombe. La seule du cimetière qui portait les inscriptions « Andére ido » en plaqué or aux reflets cuivres. A côté, se trouvait gravé un grand 8 rouges aux boucles sinueuses, comme le corps dun serpent
Sur la tombe était posée une magnifique dague ouvragée
.
Shania se réveilla en sursaut, dans lagitation qui régnait autour delle. Les élèves rangeaient leurs affaires et quittaient la salle, un a un ou par petits groupes, bavardant joyeusement. Le prof annonçait :
- Vous pouvez sortir, le cours est terminé.
Shania fut rejointe par Sayo qui se trouvaient quelques places plus loin. Elle sapprocha de son amie et lui souffla :
-Tas dormi ou quoi ?
-Plus tard
La jeune fille finit de rassembler ses affaires et les deux adolescente quittèrent la salle. Shania était bouleversée. Dans la cours, elle raconta son rêve a Sayo, qui lécouta attentivement, puis finit par éclater de rire.
-Tu regarde trop la télé, fit-elle, hilare.
-Je ne tai pas tout dit, glissa Shania, amère. Dans le reflet de -la dague, jai vu la maison de chez Clause
-La
Quoi ?
-La vieille maison de la rue Clause. Le manoir abandonné qui a brûlé il y a cent ans, et qui est dans notre ville !
Pour la première fois depuis longtemps, Sayo resta sans voix.
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Memento vivere