Bonjour à tous
De la même façon que Deidril, je tiens à poster mes premières ébauches d'écriture
J'ai créé un monde heroic fantasy assez vaste pour servir de support à un cycle épique sur le long terme. Après quelques centaines de pages d'archivage... Je me suis enfin risqué à écrire un premier récit.
Donc, je présente ici une première partie. Laissez vos impressions (bonnes ou mauvaises) du moment que c'est assez objectif, elles m'aideront à m'améliorer
Alenshtyr était la plus grande terre de toute la sphère de Vanaüssa, univers parmi les univers. Le Vanyr, entité unique et suprême, lenfanta durant lâge dUra, le tout premier cycle qui fut entamé par le premier Sunor, sa première ère et la protégea à travers les centaines de millénaires qui suivirent. Elle navait pas de frontières et ses monuments naturels reflétaient linfinie inspiration de son créateur : ses océans sans fonds, ses monts sans sommets et ses plaines sans horizons.
Les millénaires se chevauchèrent les uns après les autres et autant de peuples et de races parvinrent à conquérir cette infinité.
Lère dAelma, septième de lâge de Thava le quatrième cycle et vieille de 765 années, fut la période durant laquelle se joua le destin de tout ce qui fut.
Ouvrons donc les yeux sur cette immensité en compagnie des innombrables dieux qui contemplent les faits de leurs protégés. Ces derniers traceront le chemin vers un avenir incertain et inquiétant
Prologue
« Lorbe noir dArän avait disparu ».
Sans lui, tout pouvait arriver, car ce vestige des temps passés empêcha jadis lanéantissement de tout Alenshtyr.
Que se passait-il donc sur cette terre immense ? À Ystheren, le pays de la Porte, on rapportait que les princesses Thanellas dEsthyren, Feiín de Welyrren et Kocah de Longsleim sétaient également volatilisées.
Pour résoudre ce mystère, un des nombreux chevaliers ystheriens devra être choisi en haut lieu. La Porte dYstheren, cétait le pays de la paix, la contrée de lhonneur, la terre des héros et des garants dAlerenta. Grâce à son pont immense, elle unissait les deux continents de Verlias et dEralgra, rivaux culturels et idéologiques depuis toujours.
Beaucoup pensaient que Taferín le preux aurait fait laffaire pour ce genre de mission. Dautres préféraient encore miser sur Sitanill qui faisait la fierté de la Porte sur tout le continent de Verlias. À lunanimité, on aurait demandé à Vendrelur. Son nom résonnait comme la foudre des dieux wiranytes, car il nexistait pas plus fort et plus lucide que ce surhomme. Il était le champion.
Mais non. Ce nétaient pas tous ces grands qui iraient chercher linconnu. Ils étaient déjà en quête pour maintenir le fragile équilibre dAlerenta et de ses deux continents.
Non, un autre ira, mais Ystheren était à présent si vide de héros. Allait-il falloir en improviser un ?
À lentrée de la demeure du seigneur Waen, un jeune homme savança
1-Lélu de la Porte
Il était dune taille raisonnable et dune corpulence équilibrée. Son doux visage était enfantin. Il avait le sourire et lexpression bienveillante, marques dune conscience tranquille et dun esprit reposé. Sa belle chevelure lisse et châtaigne ajoutait à son charme naturel la saveur des mois de Cerllun. Ses yeux dun vert profond faisaient transparaître la beauté de lémeraude, mais également la naïveté du débutant ; il les ouvrait telle une bête curieuse. Il était vêtu de minces tissus aux couleurs claires, dun petit ceinturon serrant ses fines braies dun gris pâle et dune étoffe légère au bleu ardoise servant de petite cape ; il avait lallure dun citoyen moyen de la Porte. Il sagissait pourtant dun noble. Le jeune homme franchit le seuil de lentrée de cette vaste bâtisse de pierre : une illite-nil, un endroit réservé aux seigneurs de la Porte pour lexercice de leurs fonctions. En pénétrant à lintérieur, le jeune noble aperçut un homme visiblement accablé. Waen, de la maison des Orÿr, était ce personnage courbé sur sa lourde table de travail. Il semblait contempler un long parchemin qui avait encore la tension pour senrouler sur lui-même. La consistance parfaite du matériau et sa couleur blanc neige laissaient penser quil devait provenir dun pays assez éloigné. On ne voyait pas à Ystheren de si belles textures pour les parchemins. Les mains du seigneur se replièrent et il déposa le rouleau sur une autre pile de manuscrits. Son regard se porta soudain sur le jeune homme et il sexclama alors :
Aenalym, par Uthâr ! Te voilà enfin.
Cétait le prénom de ce garçon.
Vous semblez bienheureux de me voir, Seigneur Waen, répondit-il.
Le vieux Orÿr se leva de sa chaise en bois. Un fier individu de grande taille apparut alors au jeune homme. Derrière sa petite moustache blanche, son visage sec, ridé, ses saillies faciales, témoignages dune vie active et remplie, un petit sourire pincé exprima sa première réaction. Puis, il savança vers Aenalym.
Mon jeune ami, jaurais aimé te donner ton titre de chevalier en dautres circonstances, dit-il avec un soupir désinvolte.
Chevalier ? Vous voulez dire chevalier de la Porte ? Sétonna-t-il brusquement.
Le seigneur ystherien tâtonna. Il se tortillait la moustache avec un air perplexe, puis il reprit en jugeant lair désemparé de son jeune visiteur.
Tu le désirais depuis ton plus jeune âge, je crois ?
Bien sur Seigneur, mais pas si soudainement
Je ne suis pas encore prêt.
Je suis certain que tu feras un bon élément, répliqua-t-il. Ton père et ses amis ont fait de toi un vaillant garçon. Je le sais, car tous les prétendants à ce titre attirent mon attention dès linstant où ils ont évoqué leur désir de devenir chevalier.
Aenalym ne sétait pas du tout attendu à cette brusque nouvelle. Il avait tant rêvé de servir la Porte dans un ordre si important quil ne réalisa pas encore les propos de son interlocuteur. Il pensait avoir atteint son rêve avant lheure, et pris de court, il sinquiétait sur ses propres mérites.
Quant à Waen, il était loin dêtre idiot. Il devinait la tourmente intérieure dAenalym. Ce dernier ignorait tout du protocole utilisé pour choisir les chevaliers. Le titre était donné à ceux qui étaient choisis par lordre. Pour un seigneur comme Waen, ce privilège ne se méritait pas, on se devait simplement den user.
Le silence perdurait et Aenalym voulut comprendre le pourquoi de cette décision.
Seigneur Waen, pourquoi moi, pourquoi si tôt ?
Le vieux noble se retourna et tendit la main dans sa pile de parchemins à demi enroulés. Il brassait quelque peu son contenu, car visiblement, il en cherchait un de particulier. Lorsquenfin il le saisit :
Lis ceci.
Aenalym déroula un parchemin jaunâtre et abîmé, tapissé de marbrures brunes et empreint dune forte odeur sans nom. Ce document-là était bien différent du premier. Il aperçut des inscriptions étrangement calligraphiées. La couleur de lencre employée navait rien de commun en cette contrée, car un rouge sombre se mêlait étrangement au pigment noir. Le jeune Ystherien reconnut alors les sigles de la langue de Kelodahn, le dialecte divin des anciens âges, encore utilisé dans de nombreux pays comme la Porte. Ils étaient grossièrement incurvés et leurs terminaisons étaient brouillonnes. Après avoir reconnu les caractères essentiels, il comprit approximativement ceci :
« Vos amis ont façonné lhumiliation des Ardaks.
Rûmme! Erkarr! Unur! Vous les savez impitoyables et ils marcheront à nouveau sur vos terres. Nous répandrons lancienne horreur des irkdars de Longsleim dans vos chaumières de barbares.
Insectes ! Nous anéantirons la moindre de vos tanières pour retrouver notre Kocah.
Ystheriens, retrouvez-la avant nous ou vous périrez. »
Aenalym y voyait évidemment la source de bien des soucis. Mais les termes lui échappèrent et il navait pas vraiment connaissance des évènements qui sétaient déroulés. Waen lui prit le parchemin des mains, y jeta un dernier et bref coup dil de dépit pour ensuite le jeter sur lamoncellement de rouleaux. Le jeune homme sentait sa propre présence attachée à ce message de malheur. Il comprit très vite la raison qui poussa sa décoration hâtive et du moins son rôle, si minime dut-il être dans cette affaire, semblait de toute évidence indispensable.
Laisse-moi te raconter quelques histoires, rétorqua le seigneur dOrÿr. Tu ne feras pas un bon chevalier si tu ignores les terribles évènements qui ont eu lieu. Vois-tu, une guerre séculaire semble inévitable
» Il est en ce monde trois immenses contrées qui exercent une puissance considérable sur les deux continents : Esthyren, Welyrren et Longsleim. Il y a quelques jours sest produit un évènement inexplicable : à chacun de ces empires, la première princesse a disparu. Cela est arrivé en des lieux tous plus éloignés les uns que les autres, mais au même instant. Que les dieux me gardent de savoir quelle sorcellerie se cache derrière tout ça ! Nous devons les retrouver avant que de plus grosses tensions ne naissent entre les deux continents. Tu connais bien sûr lempire dEsthyren qui est un de nos meilleurs alliés. Ils se sont déjà affairés à fouiller les recoins de leur immense terre. Cest le territoire le plus proche et le plus sur. Sil devait arriver malheur, leurs immenses forteresses et leur puissante armée pourraient dissuader quelque peu ces Ardaks belliqueux.
» Nous avons tout dabord reçu les messages des Welyrs de lorient. Nous savons lempire de Welyrren sage et civilisé, mais aussi terriblement secret. Il est si éloigné que nous ne le connaissons que très peu. Cest néanmoins une terre au peuple noble. Ils ne nous causeront pas dennuis et sauront régler leurs problèmes seuls.
» De plus dures nouvelles ne se sont pas fait attendre. Comme tu as pu le lire dans le parchemin, lempire de Longsleim, la terre des Ardaks, a proféré de vives menaces à lencontre de tout Eralgra. Ils sont puissants et obéissent à des valeurs martiales millénaires. Les anciennes guerres séculaires sont leur fait. En temps de guerre, ils nous massacreraient tous. Ils portent maintenant leurs regards méfiants sur les Esthyrs, leurs ennemis historiques, et pour je ne sais quelles raisons, ils les croient coupables de loffense subie. Ils ignorent quEsthyren aussi a perdu sa princesse et jai peur que la guerre néclate que pour leur simple orgueil, ou même pour une effroyable méprise. Les Esthyrs sont bons, mais ils sont fiers. Ils ne se laisseront pas provoquer longtemps.
Aenalym écoutait son conteur avec intérêt, mais il partageait linquiétude du vétéran ; on pouvait lentendre résonner dans ses paroles.
Éviter la guerre, cest le défi originel de la Porte. Les guerres continentales ont été les plus meurtrières ; les anciennes familles qui ont rédigé nos codes se sont jurées de les empêcher. Aujourdhui à nouveau, nous faisons face à une situation délicate. Tu dois comprendre que la Porte nabandonne jamais, et cest pour cela que du royaume de Rubalan à la Cité de Halthroh, les souverains du Ventarí comptent sur nos chevaliers.
» Tout le Ventarí nous a envoyé des messages dalerte. Aussitôt, nos meilleurs éléments sont partis à la rencontre des souverains ventaríens. Tu pourrais imaginer que lordre a suffisamment de chevaliers pour contenir une guerre, mais il nen nest jamais assez pour calmer lardeur de lOccident. Nos plus grands diplomates sont allés conseiller les alliés de la Porte alors que nos rôdeurs sont en train denquêter en compagnie des chevaliers. Talan, Taferín, Offis, Ecellan, Sitanill, Kurrâ, Osaxe ! Ils sont tous partis en Verlias. Lordre a même envoyé Vendrelur chez les Ardaks. Il ny a plus ici assez de chevaliers pour retrouver une seule princesse. Ils sont éparpillés sur de lointaines terres depuis des jours. Mes pairs comptent sur de jeunes éléments pour retrouver la princesse Kocah. Ils sont tous tellement terrifiés à lidée de subir le courroux des Ardaks.
» En étudiant de plus près ces disparitions soudaines, on peut facilement comprendre quune volonté malfaisante est à luvre. Pour ma part, il ne suffit pas de chercher dans les territoires inquiétants de Verlias. Trois princesses ont disparu au même instant ; trois ont disparu et elles représentent des contrées éminemment puissantes, des contrées rivales. Ce nest pas par hasard quelles ont été choisies, car Esthyren et Longsleim ont des relations très tendues depuis quelques décennies. Lordre na fait quérir personne en Esthyren et tout me porte à croire que de nombreux indices y sont dissimulés. Il me faudrait un homme, là-bas, pour enquêter...
Aenalym commençait à deviner le reste.
Aurais-je un rôle à jouer dans tout cela ?
Et quel rôle ! Waen voyait là loccasion inespérée pour faire du jeune homme un acteur important dans ses plans. Il sapprocha dune armoire épaisse au bois usé et vieilli par les années. Il ouvrit ses lourdes portes, solidement rivées de clous de fer noir en forme de losange et où étaient assemblés des motifs forgés dans ce même métal. Il tira de lintérieur un petit coffret au bois verni et luisant à la faible lumière de la pièce. Il sapprocha dAenalym en lui tendant le coffret.
Aenalym le saisit avec un regard interrogateur et le posa sur la table en chêne de Waen. Il ouvrit le couvercle semi-cylindrique et aperçut une lueur métallique éclatante sur un fond tissulaire au bleu céleste impérial. Aenalym sécria « Un diadème de chevalier ! Par Erla ! » Il nosait pas le toucher. Son chrome homogène laissait penser quil était neuf et personne navait dû le voir auparavant. Quatre branches flamboyantes de métal sentrelaçaient entre elles et formaient par paires la courbe qui se moulait sur les parties latérales du crâne. La gravure décorative avait donné aux tresses de métal leur aspect de plumes métalliques, dont la pointe dynamique se fondait dans un anneau central elliptique. Aenalym le prit soigneusement avec ses doigts et aperçut dans la lumière jaune du feu de cheminée une magnifique gemme ovale sertie dans la mince ellipse frontale ;le joyau vert de Kuzâr, la pierre de raison, quon ne trouvait que dans les monts dArhim de lOuest ystherien, resplendissait sur cette couronne de noblesse. Le regard dAenalym se perdait dans cet océan de sinople dont labîme ténébreux suggérait la profondeur de ses propres yeux émeraude.
Le jeune homme se retourna vers son ancien alors quil reprit le contrôle de ses émotions. Waen le dévisageait, toujours prêt à pénétrer ses pensées.
Si tu portes ce diadème, cest toi qui devras aller à Esthyren.
Esthyren
murmura doucement Aenalym.
Il ne dérogeait pas au caractère culturel de la Porte, il souhaitait depuis longtemps parcourir le Ventarí et au-delà ; mais il hésitait. Esthyren était une contrée très éloignée de lorient eralgranite. Il devait bien falloir des mois pour parcourir les trois à quatre mille sits qui séparaient la Porte dYstheren de la frontière esthyr la plus proche. Il fallait passer les hauts pics de la chaîne du Can-amhran pour enfin senfoncer dans les vallées gyllàriennes ; des gouffres où saffrontaient dimpitoyables guerriers et autres barbares pour la victoire de multiples guerres intestines.
Esthyren, répétait-il, mais avec un élan dhéroïsme qui lui pinçait le cur.
Waen vit ses yeux briller.
Cest une nouvelle vie que tu devras mener. Le monde extérieur et les mystères auxquels tu feras face bouleverseront tes habitudes dYstherien. Tu seras constamment amené à te remettre en question, à tadapter. Tu vas avoir loccasion de voir du pays mon garçon... Je sais que tu es un homme curieux, avide de savoir et de découvertes alors tout cela te plaira !
Aenalym se sentit rassuré un instant. Envisager une telle entreprise sans un brin doptimisme lui aurait été sans doute fatal.
Acceptes-tu ce diadème de chevalier de la Porte, le titre et la mission qui laccompagnent ? reprit Waen.
Ce diadème que vous moffrez Seigneur, je laccepte.
Le grand Ystherien fut ravi de voir avec quelle célérité Aenalym accepta son fardeau. Le jeune garçon était naturellement vif desprit et son bon sens lui fit comprendre quen ces jours dinfortune, les intérêts de tous étaient en jeu.
Waen prit le diadème des mains de ladolescent en lui demandant de baisser légèrement la tête. Il lenserra dans ses cheveux châtains et le fixa autour de son crâne, la pierre de Kuzâr au milieu du front. Aenalym releva ensuite les yeux vers son doyen. Celui-ci fixait maintenant le jeune chevalier avec un large sourire plein de confiance. Il lui tapota lépaule comme pour lui transmettre une once de son expérience de vieux cheval de bataille.
Je dois annoncer la nouvelle à ma famille, balbutia Aenalym, encore sous le coup de lémotion.
Ne tinquiète pas. Tu prendras le temps de faire tes adieux à tous tes proches, du moins, avant demain, jour de ton départ. De plus, il faudra préparer ton voyage. Je vais de ce pas moccuper de te trouver tout ce dont peut avoir besoin un chevalier dans laccomplissement de son devoir : une épée, un cheval, bien sûr de lor et de la cill. Waen se tourna vers une large porte qui se trouvait dans le fond de la pièce et appela quelquun : « Ahón ! »
Un jeune homme ne tarda pas à ouvrir cette porte et les rejoignit alors. Il était très fin, à la limite de la chétivité. Son visage pâle semblait façonné à même lossature et ses grands yeux bleu clair, presque exorbités, nous faisaient oublier ce long nez fin et vertical qui létirait dans sa hauteur. Ses cheveux avaient le spectre brun clair et de longs reflets blonds sestompaient vers leurs pointes. Il était relativement bien accoutré pour un simple écuyer et pas assez pour un servant de seigneur ystherien ; ses étoffes blanches ornées de motifs tressés dans du fil doré étaient au moins plus onéreuses que les vêtements communs dAenalym. Tandis que ce dernier le regardait, sa voix gracieuse se fit entendre.
Vous mavez appelé Seigneur.
En effet mon bon ami, je veux que tu me fasses quérir de suite un messager de lordre Asthar ainsi que ce gros paresseux de Barlion.
Je men charge de ce pas mon Seigneur.
Puis se tournant vers Aenalym, Waen ajouta :
Jai besoin dun tout petit peu de temps pour annoncer cette décoration à lordre des chevaliers. Tu agiras ainsi selon le Code de chevalerie sans aucune contrainte et tu pourras faire valoir tes droits dans les nombreux territoires alliés. Tu pourras même compter sur laide de lalliance de la Porte.
Lalliance de la Porte ?
Oui, un ordre puissant composé détrangers ayant prêtés allégeance à la Porte dYstheren. Il est influent dans tout le Ventarí et les connaissances locales de ses membres sont infiniment utiles. Ils ne sont ni chevaliers, ni nobles. Ce sont simplement des hommes libres las des tourmentes de la guerre et prêts à aider leur peuple à laide de nos codes.
Oh, je ne serais donc point seul en terre étrangère ? Je rencontrerai alors quelques amis propices à morienter.
Cela dépendra de ton itinéraire, mais je me chargerai de te tracer un chemin afin de favoriser ces rencontres. Je préfère te savoir en compagnie dalliés plutôt quentre les mains dun quelconque geôlier.
Je préfère cela également, répliqua le chevalier en riant.
Waen sourit à lécoute de linsouciance et de la bonne humeur de son jeune protégé. Il se gardait bien de lui parler des innombrables dangers de lextérieur. Les siècles traversés par lordre des chevaliers ont prouvé que ces derniers ne saccomplissaient quà lencontre de ladversité, la peur ou même la mort
Aenalym devra passer par de terribles épreuves, il le savait. Le vieil Ystherien restait cependant confiant en voyant son jeune compagnon. Sa bonté et sa pureté lui feraient sentourer dâmes du même bord. Un visage aussi bien dessiné et un regard aussi profond lui apporteraient indiscutablement amitié et amour sans nul doute le succès auprès de la gent féminine. De sa propre expérience, il savait ô combien les femmes étaient indispensables aux hommes pour les aider à se parfaire. En temps voulu, Aenalym aurait besoin dalliés.
Voila voila
Pour ceux qui auraient apprécié, la suite est prête
Il manque certes quelques coups d'épées et 2 ou 3 fracas de projectiles à onagres, mais le ton épique ne saurait tarder. Le cycle est long...
J'attends vos réactions
Message édité par varcanthy le 10-03-2005 à 11:28:19
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\\\\\\\\\\\\\\\"Sache ô mon enfant que même le vieux chêne fut jadis un gland comme toi\\\\\\\\\\\\\\\"