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  Poésie - Du pigeon de société

 


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Auteur Sujet :

Poésie - Du pigeon de société

n°28334528
school89
Posté le 09-11-2011 à 20:35:45  profilanswer
 

Voici un recueil qui retrace la sombre existence d'un ancien camarade de classe.
Soyez indulgents, ce poème a été écrit par un ami à l'âge de 15 ans et n'a que pour seule prétention d'amuser les gens.
Je tairai bien sur le nom de l'auteur et plus encore celui du dit pigeon.

 
 
 
                                                               Dindon aux marrons
 
 
Complaisance
 
Vous qui êtes si jeune, et encore innocent
Prédestiné pourtant à un destin sordide
A l’âge de dix ans, gambadez joyeusement
Envers et contre tous, pareil à feu Candide
 
Mais dans cette clairière, merveilleuse, féérique
Au cours d’une baignade, dans le lit d’une rivière
Vous comprenez, hélas, que la suite est tragique
En ressentant soudain une secousse au derrière
 
Dans un élan fougueux, aux abois mais joyeux
En guettant l’horizon, vous retournant, avide
Vous tombez nez-à-nez avec un vit livide
 
Le vieillard malveillant, au crâne dégarni
Vous empoigne céans, et rudement vous dit
« Jeune homme, vous êtes à moi ! » Et vos fesses il saisit
 
 
 
Apprentissage
 
Votre entrée au collège s’avérait fort prospère
De votre entière lignée vous étiez l’égérie
Représentant, vaillant, le blason Ligonnière
« Vas-y, mon fils, vas-y ! » s’exclamait père Denis
 
Le premier cours finit, la sonnerie retentit
Vos pas vous conduisirent dans le préau désert
Vous distinguez alors le concierge Jean Louis
Et comprenez de suite que le prix sera cher
 
D’une voix monocorde, le vieux goujat s’écrit
Avec force mépris, et une grande insolence
« Toi, mon p’tit gars, t’es cuit, suis moi sans résistance ! »
 
Puis, refermant la porte de la salle la plus proche
Le monsieur vous saisit, vous ne résistez pas
Dans votre œillet violet, son doigt vient et puis va
 
 
 
Envol (fastidieux)
 
Votre dernière année de collège fût pénible
Karim et Fofana vous ont dicté leur loi
Dans le rôle du dindon vous étiez bien crédible
Si bien que le brevet, vous le fîtes pour vous trois
 
Une fois l’année finie, et le brevet passé
Vous vous rendez aux portes de votre établissement
Et l’injustice flagrante vous laisse bouche bée
Eh oui, une fois encore, le préjudice est grand
 
Sur le tableau de liège on pouvait distinguer
Comme gravés dans du marbre les notes du brevet
Et Karim de douze points vous avait devancé
 
Les copies échangées, votre anus défloré
Vous firent prendre conscience que pigeon vous étiez
Levant les poings au ciel, vous vous dîtes « Plus jamais ! »
 
 
 
Au vent mauvais
 
La page du collège étant enfin tournée
Vous arrivez hardi dans le lycée Colbert
Avec l’espoir fugace que le vent a tourné
Etant prêt à défendre votre honneur et vos terres
 
Mais lors d’un détour bref, vous étant égaré
Vous apercevez l’ombre d’un vieux monsieur bougon
Votre anus, soudainement, entonne une mélopée
Et vous semblez connaitre sa signification
 
Votre instinct vous demande de partir sur-le-champ
Mais votre cœur palpite, veut rester plus longtemps
Et votre fleur s’agite, ordonnant une rencontre
 
A ce moment précis, votre esprit est brouillé
Votre visage aussi, mais cinq minute après
La suite est bien connue, nul besoin d’en dire plus
 
 
 
Jamoul sous la neige
 
Jamoul, oh mon Jamoul, vous fûtes ma pigeonne
Et du vieux cornichon, sans doute la mignonne,
Aveuglé par l'espoir d'un avenir meilleur,
De joie pendant longtemps vous remplîtes notre cœur.
 
De tous les dindonneaux, vous étiez l'empereur,
Et dans la pigeonnière, répandiez la terreur.
Si d’aventure mon cher, vous tentiez une révolte,
Elle était écrasée de manière désinvolte.
 
Sentant la fin venir, craignant les conséquences
De cette longue farce, vous fîtes pénitence,
Et chez monsieur Corni vous rendîtes hagard.
 
Ce dernier vous reçut avec bien des honneurs,
De votre humble personne escomptant le meilleur,
Vous proposant d'entrer car il était bien tard.
 
 
 
Ne sachant donc que faire et malgré l'inquiétude,
Vous entrâtes penaud et ce fut le prélude.
À cet instant soudain, vous fûtes empoigné,
Et n'esquissiez pas même un mot pour résister.
 
S’écoulant lentement, la nuit fut des plus rudes.
Corni n'en avait cure, ne se montrait pas prude.
Expériences malsaines, désirs les plus sordides,
Rien ne fut oublié, les murs étaient humides.
 
le matin se leva, mais vous étiez debout,
Le chibre dans la bouche, oui plutôt à genoux,
Et lui bien fatigué, décida d'arrêter.
 
Vous laissant tout fourbu, le corps endolori,
Sans plus de précautions, à la porte il vous mit.
Ne sachant que penser, vous vous mîtes à pleurer.
 
 
 
Exil
 
Jamoul, oh! Jamoulu!
Ton nom fut sanctifié
Et à jamais connu
Devant les assemblées
 
Cornichon malhonnête
T'ayant forcé la bouche
Et à jamais peut-être
Fait regretter les douches
 
Tu erres dorénavant
Pareil au vagabond
Redoutant du méchant
Les apparitions
 
S'il s'avérait qu’un jour
Le maléfice rompit
C'est qu'enfin pour toujours
Renonçant à la vie
 
N'en pouvant plus d'attendre
Un salut espéré
Écoutant ton cul tendre
Au loin tu partirais
Et malgré les moqueurs
Et les regards gourmands
Sur ton anus en fleur
Que tous désiraient tant
 
Prenant la décision
Que chacun redouta
Voulant sauver ton fion
Du ravin tu sautas
 
 
 
Postérité
 
Les années ont passé, et tu n’es plus ici
Pourtant tu as laissé une marque tenace
Tu as nombre disciples, qui t’honorent si souvent
Qu’on entendant leur complaintes, leurs liturgies fugaces
 
Si parmi tes adeptes tu es un parangon
Sache qu’ici-bas on moque ton existence, cette farce
Et que si tu donnas naissance à maints dindons
Tu es connu de tous pour tes manies de garce
 
On rend hommage non pas à ton courage douteux
Mais à ton trou du cul, ce gros œillet tout bleu
Jamais pour un seul trou on ne fut plus nombreux
 
Et dans toutes les églises, on parle sur ton compte
Non comme d’un martyr, mais comme d’une honte
Eh oui, car, comme on dit « Déteste qui tu montes »
 
                                                                                                       
                                                                                                                                                                             J. , S. de son prénom


Message édité par school89 le 09-11-2011 à 22:17:15
mood
Publicité
Posté le 09-11-2011 à 20:35:45  profilanswer
 

n°28334547
soupesavoy​arde
Posté le 09-11-2011 à 20:38:00  profilanswer
 

[:witzard:3]

n°28334733
La classe ​@ dallas
eZploZZé
Posté le 09-11-2011 à 20:54:24  profilanswer
 

C'est l'entre-acte ? [:botman]
 
Vivement l'acte 2


---------------
AYAYAAA Un coup de fil on est laaaaaaaa. Oué oué oué zaharwa. On a les clé de la kma. Si Si. Le bonheur dure 10 heures !! - Nobody rules these streets at night like me
n°28631662
geaivin
Anarchiste d'extrême justesse
Posté le 11-12-2011 à 14:29:03  profilanswer
 

Ben moi, ça me fait beaucoup de peine... school89, il a boosé dur, c'est un timide, sûr que c'est lui qui a écrit ces vers...
C'est vraiment bien, malgré quelques lourdeurs, mais on sent le vécu.
Courage, School89, il y a des gens qui te comprennent ici...


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Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences... A. Gavalda
n°28631801
Maldoror
Carpe diem, tu vas mourir
Posté le 11-12-2011 à 14:52:01  profilanswer
 

C'est assez mauvais.


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Nous ne sommes rien, nous n'allons vers rien. Profitons au moins du voyage !
n°28632422
geaivin
Anarchiste d'extrême justesse
Posté le 11-12-2011 à 16:50:09  profilanswer
 

Non, ce n'est pas mauvais, il faudrait qu'il travaille la métrique, ses alexandrins ont des pieds en trop ou en moins, mais les rimes sont correctes...
Sur le thème... De grands noms de la poésie s'y sont essayés, Appolinaire, Raimbaud...
 
 
Con large comme un estuaire   G. Appolinaire
 
Con large comme un estuaire
Où meurt mon amoureux reflux
Tu as la saveur poissonnière
l'odeur de la bite et du cul
La fraîche odeur trouduculière
 
Femme ô vagin inépuisable
Dont le souvenir fait bander
Tes nichons distribuent la manne
Tes cuisses quelle volupté
même tes menstrues sanglantes  
Sont une liqueur violente
 
La rose-thé de ton prépuce
Auprès de moi s'épanouit
On dirait d'un vieux boyard russe
Le chibre sanguin et bouffi
Lorsqu'au plus fort de la partouse
Ma bouche à ton noeud fait ventouse.


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Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences... A. Gavalda
n°28632990
Maldoror
Carpe diem, tu vas mourir
Posté le 11-12-2011 à 18:09:41  profilanswer
 

C'est ce qui distingue un mauvais poème d'un bon. Le sien est assez mauvais :spamafote:


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Nous ne sommes rien, nous n'allons vers rien. Profitons au moins du voyage !
n°28633099
Modération
Posté le 11-12-2011 à 18:24:30  answer
 

1) Voir le règlement sur ce qui y autorisé comme création de sujet dans cette section
2) Il y a déjà un topic poésie http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 2481_1.htm  


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