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plutôt braque? Vasarely?




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Auteur Sujet :

plutôt Braque? ... Vasarely?

n°10808825
rahsaan
Posté le 03-03-2007 à 02:16:13  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

biboo_ a écrit :

On a beau rigolé sur ce genre d'oeuvre, ça a l'air de faire référence au "célèbre" carré blanc sur fond blanc de Malevitch..
 
http://www.bc.edu/bc_org/avp/cas/f [...] evich1.jpg
 
Je pense qu'il faut une certaine culture de la peinture et comprendre l'histoire du peintre pour vraiment apprécier cette oeuvre. [:petrus75]


 
(Ce que je vais dire est parfaitement sérieux)
 
Je pense qu'il faut voir dans ce tableau l'expression d'une plénitude, celle de ces deux carrés qui se distinguent à peine l'un de l'autre et tendent à se confondre. Mais ces deux carrés sont pourtant différents de par leur texture.  
 
Le plus petit carré est pris d'un mouvement imprévu, un peu fou, d'une sorte de grâce : il est sur le point de s'envoler.  
C'est très étonnant d'avoir réussi à créer cette sensation de légéreté parfaite avec deux formes si opposées à l'idée même d'envol. Le petit carré touche le bord du grand, comme s'il était prêt à quitter l'espace de la toile.  
C'est un pur espace qui s'offre à nous. Petit carré, grand carré, cadre du tableau... et même cadre de la photo.  
 
Je pourrais très bien comprendre qu'on reste 5h à contempler ce tableau sans se lasser ; qu'on ressente le choc entre la pointe du carré et le bord de l'autre ; qu'on pense à la joie de quitter ainsi un cadre et l'ivresse de ce départ.  
Je dirais que c'est, dans la peinture, l'équivalent et le prédécesseur d'un film comme 2001 l'Odyssée de l'Espace. Une sorte de "temps à l'état pur" (Proust), une pure respiration, un souffle vital, une quête de l'absolu.

Message cité 3 fois
Message édité par rahsaan le 03-03-2007 à 02:16:57

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
mood
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Posté le 03-03-2007 à 02:16:13  profilanswer
 

n°10808897
el tihaho
1mposteur
Posté le 03-03-2007 à 02:25:44  profilanswer
 

Cay beau [:briseparpaing]

n°10808973
Kryten
Casio brille-brille, t'entends
Posté le 03-03-2007 à 02:38:47  profilanswer
 

Je le pense également.
 
Ce type de composition si particulier est assez spiritique, transcendant ; l'œuvre d'un animateur d'espace, d'un modeleur de vide, d'un destructureur d'intemporalité.
 
Son sens est à interpréter par rapport à son positionnement dans la prolongation de l'infini.


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Technique maquereau | ECNSP | Fructifier son argent avec les branques
n°10808998
xylomid
Posté le 03-03-2007 à 02:52:28  profilanswer
 

plussun quoi

n°10809002
Profil sup​primé
Posté le 03-03-2007 à 02:55:21  answer
 

rahsaan a écrit :

(Ce que je vais dire est parfaitement sérieux)
 
Je pense qu'il faut voir dans ce tableau l'expression d'une plénitude, celle de ces deux carrés qui se distinguent à peine l'un de l'autre et tendent à se confondre. Mais ces deux carrés sont pourtant différents de par leur texture.  
 
Le plus petit carré est pris d'un mouvement imprévu, un peu fou, d'une sorte de grâce : il est sur le point de s'envoler.  
C'est très étonnant d'avoir réussi à créer cette sensation de légéreté parfaite avec deux formes si opposées à l'idée même d'envol. Le petit carré touche le bord du grand, comme s'il était prêt à quitter l'espace de la toile.  
C'est un pur espace qui s'offre à nous. Petit carré, grand carré, cadre du tableau... et même cadre de la photo.  
 
Je pourrais très bien comprendre qu'on reste 5h à contempler ce tableau sans se lasser ; qu'on ressente le choc entre la pointe du carré et le bord de l'autre ; qu'on pense à la joie de quitter ainsi un cadre et l'ivresse de ce départ.  
Je dirais que c'est, dans la peinture, l'équivalent et le prédécesseur d'un film comme 2001 l'Odyssée de l'Espace. Une sorte de "temps à l'état pur" (Proust), une pure respiration, un souffle vital, une quête de l'absolu.


 
Ah, mais, plus 1000.
J'ai fait un job d'été à beaubourg en tant que garde/surveillant/rien à branler et je me suis vraiment ouvert à certains peintres que je trouvais sans interet. Ma tante m'avait emmené avec mes cousins, à l'age de 10 ans à l'expo Mondrian, mon dieu mais quel ennui :/ Plus tard, mes parents, à l'expo Brancusi :/
 
Voilà, j'étais gardien de salle, ça faisait un moment que je trainais les galeries d'art et ça a été un choc pour moi. Devoir rester 5 heures devant les malevitch, klein, soulage, j'ai enfin compris la démarche, la beauté de ces peintures. Juste, Mondrian, NY, 1953 (je crois). Après qques minutes, on se rend compte de la perfection de l'espace entre les lignes, puis, du choix des couleurs, et ensuite de la composition  [:cerveau lent]  
Ce mec, après sa réfléxion a pas juste peint des lignes de couleurs sur une toile blanche. Il a peint les lignes de couleurs, puis formé la matière et le relief avec le blanc  [:sisicaivrai]  
Juste une perfection géométrique, une allégorrie parfaite de NY et une réalisation qui suit la pensée, les rues creusées dans la terre.
 
Je suis heureux d'avoir eu ce temps pour comprendre.

n°10809035
biboo_
\o/
Posté le 03-03-2007 à 03:08:49  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

(Ce que je vais dire est parfaitement sérieux)
 
Je pense qu'il faut voir dans ce tableau l'expression d'une plénitude, celle de ces deux carrés qui se distinguent à peine l'un de l'autre et tendent à se confondre. Mais ces deux carrés sont pourtant différents de par leur texture.  
 
Le plus petit carré est pris d'un mouvement imprévu, un peu fou, d'une sorte de grâce : il est sur le point de s'envoler.  
C'est très étonnant d'avoir réussi à créer cette sensation de légéreté parfaite avec deux formes si opposées à l'idée même d'envol. Le petit carré touche le bord du grand, comme s'il était prêt à quitter l'espace de la toile.  
C'est un pur espace qui s'offre à nous. Petit carré, grand carré, cadre du tableau... et même cadre de la photo.  
 
Je pourrais très bien comprendre qu'on reste 5h à contempler ce tableau sans se lasser ; qu'on ressente le choc entre la pointe du carré et le bord de l'autre ; qu'on pense à la joie de quitter ainsi un cadre et l'ivresse de ce départ.  
Je dirais que c'est, dans la peinture, l'équivalent et le prédécesseur d'un film comme 2001 l'Odyssée de l'Espace. Une sorte de "temps à l'état pur" (Proust), une pure respiration, un souffle vital, une quête de l'absolu.


 
C'est clair..

n°10809045
rahsaan
Posté le 03-03-2007 à 03:10:24  profilanswer
 

Kryten a écrit :

Je le pense également.
 
Ce type de composition si particulier est assez spiritique, transcendant ; l'œuvre d'un animateur d'espace, d'un modeleur de vide, d'un destructureur d'intemporalité.
 
Son sens est à interpréter par rapport à son positionnement dans la prolongation de l'infini.


 
Juan Romano Choukaleskou !  :love:  
 
Alors coquine, de retour à Paris ? :D

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 03-03-2007 à 03:12:54

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°10809053
rahsaan
Posté le 03-03-2007 à 03:12:13  profilanswer
 

Je note que ceux qui s'aventurent à parler du Carré Blanc de Malévitch sont des sacrés couche-tard !  :lol:  
 
Content pour toi, abdegilmobstuv, que tu aies découvert la magie de la peinture. :)  
Pour moi aussi, ça a été un choc, la première fois. :)

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 03-03-2007 à 03:12:25

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n°10809096
Kryten
Casio brille-brille, t'entends
Posté le 03-03-2007 à 03:23:07  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Juan Romano Choukaleskou !  :love:  
 
Alors coquine, de retour à Paris ? :D


 
:D
Ui :jap: T'es pas en vacances toi ? :o


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Technique maquereau | ECNSP | Fructifier son argent avec les branques
n°10809101
rahsaan
Posté le 03-03-2007 à 03:26:55  profilanswer
 

Kryten a écrit :

:D
Ui :jap: T'es pas en vacances toi ? :o


 
Si. :)
 
Mais là je vais aller dormir. :D
On se mp. ;)


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Posté le 03-03-2007 à 03:26:55  profilanswer
 

n°10809108
Profil sup​primé
Posté le 03-03-2007 à 03:33:20  answer
 

rahsaan a écrit :

Je note que ceux qui s'aventurent à parler du Carré Blanc de Malévitch sont des sacrés couche-tard !  :lol:  


 
 :D

n°10810446
rahsaan
Posté le 03-03-2007 à 13:27:51  profilanswer
 

Carré noir pour nuits blanches ? :D
La rencontre de Malévitch et Ardisson ? :lol:


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n°10810749
FLo14
Gouranga !
Posté le 03-03-2007 à 14:08:52  profilanswer
 

[:le kneu] ici :o


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« Franchement si j'étais toi, je... – T'es moi ? – Nan. – Bon bah tu fermes ta gueule alors. »
n°10812922
fennecfou
Vehementer Cupio Vitam
Posté le 03-03-2007 à 19:49:57  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

(Ce que je vais dire est parfaitement sérieux)
 
Je pense qu'il faut voir dans ce tableau l'expression d'une plénitude, celle de ces deux carrés qui se distinguent à peine l'un de l'autre et tendent à se confondre. Mais ces deux carrés sont pourtant différents de par leur texture.  
 
Le plus petit carré est pris d'un mouvement imprévu, un peu fou, d'une sorte de grâce : il est sur le point de s'envoler.  
C'est très étonnant d'avoir réussi à créer cette sensation de légéreté parfaite avec deux formes si opposées à l'idée même d'envol. Le petit carré touche le bord du grand, comme s'il était prêt à quitter l'espace de la toile.  
C'est un pur espace qui s'offre à nous. Petit carré, grand carré, cadre du tableau... et même cadre de la photo.  
 
Je pourrais très bien comprendre qu'on reste 5h à contempler ce tableau sans se lasser ; qu'on ressente le choc entre la pointe du carré et le bord de l'autre ; qu'on pense à la joie de quitter ainsi un cadre et l'ivresse de ce départ.  
Je dirais que c'est, dans la peinture, l'équivalent et le prédécesseur d'un film comme 2001 l'Odyssée de l'Espace. Une sorte de "temps à l'état pur" (Proust), une pure respiration, un souffle vital, une quête de l'absolu.


 
Les métaphores peuvent tomber en cascade et on peut l'aborder sous une perspective autocentrée ou universelle, la seconde n'étant souvent d'ailleurs que le cache-coeur de la première et les deux tombant sous le coup de ce qu'il y'a de multiplicité d'individus et d'esprit prolifiques comme changeants. Si on se tente à l'un comme à l'autre nul, ne peut se prévaloir de ne pas être le messager inconscient d'une émotion non-encore exfoliée. Un sentiment paré de ses propres prérogatives alors qu'on arrive à admirer qu'avec l'oeil brut, éliminant au fur et à mesure ses propres considérations visuelles pour ouvrir les bras vers une sorte d'infini métaphysique. Ce qui est touchant dans ton message, c'est que j'arrive à palper les deux qui s'entrechoquent, j'ignore si cela est dû à la description que tu fais toi-même de l'oeuvre ou à l'oeuvre elle-même.
 
J'ai un peu, non en fait beaucoup de mal, à adhérer au cubisme et au minimalisme. Le symbolisme radical qui en émane est soit trop fort, soit trop abstrait. Ce qui est frappant dans cette oeuvre, c'est quand bien même on soit arrêté par cette absence de profondeur, le positionnement des carrés et le même rapport au cadre (que tu as très justement souligné) cache une sorte d'essentialité difficilement niable. Le cadre prend sa dimension de... cadre comme pour déterminer les contours et frontières d'une vie, d'un espace ; spatial ou temporel ; abstrait (sociologique, philosophique?). La force symbolique est particulièrement puissante malgré le dépouillement apparent.
 
Je suis assez en accord avec le fait qu'on ne puisse véritablement saisir la ou les portées de l'oeuvre, qu'après une certaine connaissance de la vie de l'artiste, de ses interrogations, de son histoire comme de ses rêves.
 

Spoiler :

Ca m'a donné envie de me réinteresser à la peinture dis-donc  :o  :)



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Quand un homme cesse de croire en Dieu, ce n’est pas pour croire à rien mais pour croire à n’importe quoi. J.K. Chesterton
n°10823341
rahsaan
Posté le 05-03-2007 à 01:21:23  profilanswer
 

>Fennecfou : Oui, je pense que tu poses bien le lien entre le sentiment personnel éprouvé devant un tableau et sa dimension métaphysique. Et comment ne pas réduire l'un à l'autre ? Comment ne pas se contenter d'exprimer son petit sentiment subjectif, certes souvent sincère, mais quelque peu insuffisant face à la réalité même de l'oeuvre (qui dépasse de beaucoup l'appréhension qu'on peut en avoir) ?
 
Le tableau nous procure d'abord une émotion (sinon il nous laisse froid et nous passons et nous l'oublions). L'émotion, littéralement, nous meut hors de nous-mêmes : s'émouvoir, c'est sortir de soi. Nous entrons dans le tableau, le tableau entre en nous. Nous sommes pénétrés de la puissance qu'il émet, comme un champ de vibrations, d'ondes, qui nous traversent et nous bouleverse soudain, à notre insu.
Cette émotion ne relève pas seulement de l'effusion de sentiments : elle conduit à une véritable extase, une ouverture à un monde nouveau, enthousiasmant. Cette extase est aussi bien un sentiment de fusion mystique avec l'oeuvre, comme si cette oeuvre suffisait à elle seule à résumer la vie et qu'on pût vivre en elle le restant de nos jours.  
 
Eprouver cette émotion nous défait de notre vision habituelle, des écailles que nous forme la vie quotidienne et laisse advenir un oeil brut comme tu dis bien, un regard neuf sur l'oeuvre. Evenement essentiel.  
Dans le tableau de Malévitch, l'absence même de profondeur exprime une force métaphysique inouïe. Devant ces grands chefs-d'oeuvre, comment ne pas ressentir de l'euphorie, un sentiment d'éternité, une envie de rire ?... Je ne peux m'empêcher de trouver ça souverainement comique, qu'il existe de telles merveilles, alors que rien dans notre vie quotidienne n'indique que tant de beauté soit possible, tant nous savons nous contenter de la routine... L'art est donné de surcroît, alors qu'aucune nécessité ne l'appelait. Pur excès de vie -sans lequel notre vie devient bien vite terne.
Voir l'oeuvre, dire l'oeuvre, l'aimer, c'est la répéter aussi parfaitement que possible, comme on réinterprête une partition musicale.  
 
L'apparition de l'oeuvre, le choc qu'elle provoque, tient pour moi d'un miracle, ou d'un évènement hautement incertain, rare... Combien de grandes rencontres artistiques nous attendent dans notre vie ?... Combien de fois serons-nous frappés puis enthousiasmés par la puissance d'un artiste ?... Epuiserons-nous la force d'un tableau avant qu'il ne nous épuise ?...
Il y a un appel de l'art, à nous dépouiller de notre existence quotidienne ; c'est l'émotion même, qui vient du plus intime de nous, qui nous emmène au coeur même de l'expérience de l'oeuvre.  
La manière de nous constituer comme spectateurs dépend donc en bonne partie de la création de l'artiste lui-même.  
Contempler un Giotto est une prière face au fond d'or divin ; sérénité du spectateur de Poussin et Le Lorrain ; le regard esthétique, dilettante, au premier coup d'oeil de Diderot dépendait de nouvelles conceptions de la peinture au 18e siècle, comme exprimant le frivole, le passager, l'excitant (voir les tableaux de Boucher) ; les portraits tordus, difformes, disparaissants de Bacon rendent monstrueux le regard du spectateur qui contemple ces monstres.  
 
Le spectateur n'a d'autre choix que de recevoir la violence et la beauté de l'acte créateur. Il devient acteur de son rêve, le rêve de l'autre. Il participe ainsi un peu à la joie de l'artiste. Contemplant, il s'imprègne de l'enthousiasme du créateur.


Message édité par rahsaan le 05-03-2007 à 01:23:20

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n°10825197
osannha
afrosamba
Posté le 05-03-2007 à 12:13:42  profilanswer
 

Maldoror a écrit :

La prochaine fois que tu regardes un tableau, enlève tes lunettes de soleil. Tu verras, la matière, la patte, la générosité du peintre, d'un Braque entre autres, quoique ce soit loin d'être le traitement que j'affectionne le plus. Mais lui dénier le titre de peintre serait se voiler la face, se crever les yeux.  
 
Ensuite tu vas voir une exposition (si si, des gens exposent ces choses) de Vasarely, tu tenteras vainement de trouver un éclat, une touche de peinture plus grasse que l'autre. Tu chercheras le geste de l'artiste, posant d'un geste sûr la touche de couleur, ou frappant presque la toile avec son pinceau, selon son humeur, son sujet, son caractère.
 
Tu chercheras, mais tu ne trouveras pas ça, chez Vasarely. Chez lui, tout est lisse. Aseptisé. Sans reflet, sans caractère, sans rien. C'est du pasteurisé, sans bactéries, ça s'exporte d'ailleurs très bien aux Etats-Unis.
 
"Ce genre de raisonnement" ? "Décorateur de pots de moutarde" ?
 
J'ai contre-argumenté, à toi.


Quel argument ??
 
Tu aimes Braque et pas Vasarely. J'aime Braque et Vasarely. Tu n'as rien trouvé chez Vasarely et tu le traites de décorateur d'abris-bus. Alors tous ceux que tu ne comprends pas/n'apprécies pas sont incapable d'être des artistes ??
 
Tu critiques le style, la touche, sans faire de lien avec le propos, la démarche qui sous-tend l'oeuvre. Tu te contentes de trouver ça laid et de le dénigrer. Le lien entre aseptisation du style (??) et exportation aux Etats-Unis etant d'ailleurs le comble de l'amalgame (parce que les américains n'aiment pas notre fromage non pasteurisé ils aiment Vasarely ??), ne serait-ce que parce que le marché de l'art américain est un des principaux poumons de l'art contemporain.
 
Alors je vois vraiment pas contre quel argument je pourrai contre-argumenter. Ce que tu dis sur Vasarely est juste absurde.

n°10825279
pascal75
Posté le 05-03-2007 à 12:25:58  profilanswer
 

osannha a écrit :

Quel argument ??
 
Tu aimes Braque et pas Vasarely. J'aime Braque et Vasarely. Tu n'as rien trouvé chez Vasarely et tu le traites de décorateur d'abris-bus. Alors tous ceux que tu ne comprends pas/n'apprécies pas sont incapable d'être des artistes ??
 
Tu critiques le style, la touche, sans faire de lien avec le propos, la démarche qui sous-tend l'oeuvre. Tu te contentes de trouver ça laid et de le dénigrer. Le lien entre aseptisation du style (??) et exportation aux Etats-Unis etant d'ailleurs le comble de l'amalgame (parce que les américains n'aiment pas notre fromage non pasteurisé ils aiment Vasarely ??), ne serait-ce que parce que le marché de l'art américain est un des principaux poumons de l'art contemporain.
 
Alors je vois vraiment pas contre quel argument je pourrai contre-argumenter. Ce que tu dis sur Vasarely est juste absurde.


Vasarely c'est quand même un artiste assez faible, même si, à une époque, il fut une sorte d'artiste officielle, avec Mathieu.
Je dis que c'est un artiste faible parce que il n'a pas su sortir des jeux optiques et de la symétrie. Peut-être que le propre d'un artiste c'est, justement, quand il se coltine à la géométrie, aux effets de miroirs, d'en sortir, de libérer des sentiments qui nous émeuvent, qui nous mettent en mouvement par une sorte de déstabilisation mentale. Là, c'est uniquement bien ordonné, rigide, équilibré. Ca nous fait rien.


---------------
GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°10826491
Nicolagnak​'
Dr Jekyl ...
Posté le 05-03-2007 à 15:12:48  profilanswer
 


 
Bonjour,    
 
 
   Je débarque sur le post sans y connaître quoique ce soit dans l'art abstrait de ce genre.  Ma méconnaissance vient de mon manque d'intérêt total pour ce genre d'oeuvre qui met plus de temps à analyser qu'à peindre.   Attention, je ne veux pas passer pour un troll mais j'ai franchement du mal à trouver un intérêt dans certaines oeuvres comme le fameux blanc sur blanc de malévitch et autres  (je ne suis pas insensible à toutes les formes d'abstrait mais à ce genre là en particulier. les styles dépouillés ou vides "qui font hype" ).
 
pour en venir au post cité,    et si justement l'auteur avait fait ce tableau en 5 min en comptant justement sur les amateurs d'art pour qu'ils se construisent leur propres délires sur la composition du tableau ?  Qu'en sauriez vous ?    Car il faut reconnaître que quelque soit le tableau, on aura toujours quelqun qui va trouver ça génial parce que ceci ou cela à coups de métaphores capillotractées.
 
On pourrait considérer ça comme un art de savoir se jouer des gens de cette façon mais comme de la peinture....   perso j'ai du mal.
 

Citation :

rahsaan a écrit :  
Je pense qu'il faut voir dans ce tableau l'expression d'une plénitude, celle de ces deux carrés qui se distinguent à peine l'un de l'autre et tendent à se confondre. Mais ces deux carrés sont pourtant différents de par leur texture.  
 
Le plus petit carré est pris d'un mouvement imprévu, un peu fou, d'une sorte de grâce (oui enfin il est de travers quoi: il est sur le point de s'envoler.  
C'est très étonnant d'avoir réussi à créer cette sensation de légéreté parfaite avec deux formes si opposées à l'idée même d'envol. (peut être parce que cette idée "d'envol" n'a rien à faire là ?) Le petit carré touche le bord du grand, comme s'il était prêt à quitter l'espace de la toile.  
C'est un pur espace qui s'offre à nous. Petit carré, grand carré, cadre du tableau... et même cadre de la photo.  
 
Je pourrais très bien comprendre qu'on reste 5h à contempler ce tableau sans se lasser ; qu'on ressente le choc entre la pointe du carré et le bord de l'autre ; qu'on pense à la joie de quitter ainsi un cadre et l'ivresse de ce départ.  
Je dirais que c'est, dans la peinture, l'équivalent et le prédécesseur d'un film comme 2001 l'Odyssée de l'Espace. Une sorte de "temps à l'état pur" (Proust), une pure respiration, un souffle vital, une quête de l'absolu.


 
Je respecte cette interpretation poétique de la toile mais j'ai la nette impression que c'est plus une autosatisfaction pour certains de trouver un sens à ce qui n'en a pas.   On peut avoir cette vision du tableau sans pour autant que le peintre ait eu cette même volonté.  A la limite, j'ai plus de considération pour l'esprit capable d'une telle vision à partir d'une base aussi pauvre que pour le peintre "qui ne s'est pas foulé".
 
 

n°10827240
rahsaan
Posté le 05-03-2007 à 16:47:28  profilanswer
 

>nicolagnak ' : Ta réaction est celle de beaucoup de gens devant des oeuvres d'art abstrait vraiment difficilement accessibles. Face à une oeuvre plus "aisée" d'accès, on se contente de regarder le tableau et de le trouver plus ou moins beau.  
Mais quand le tableau lui-même devient incompréhensible, la réaction consiste à se réfugier dans la recherche des intentions de l'artiste. Réaction plutôt bizarre, qui fait demander des comptes à l'artiste : à défaut de "comprendre" son tableau, on voudrait savoir ce qu'il a "voulu" peindre. Alors que, face à la Joconde, on se dit : Léonard a voulu peindre cette femme et lui donner un sourire mystérieux.  
Seulement, dire que Léonard a eu l'intention de peindre ce qu'on voit réellement (la Joconde) n'explique pas grand'chose. Mais dans le cas de l'art figuratif, les intentions de l'auteur semblent transparentes pour le spectateur. Qui plus est, ces intentions semblent "sérieuses", "authentiques" : la Joconde, c'est de la "vraie" peinture, avec un personnage qui ressemble à une personne réelle, avec un avant-plan, un arrière-plan, une organisation, des couleurs et un rendu "réaliste" du modèle Mona Lisa.  
 
Dans le cas de Malévitch, cette facilité d'accès à l'oeuvre a disparu. Alors on se réfugie dans une interprêtation des intentions. Et on en vient à se dire : l'artiste se moque de nous. Il a fait n'importe quoi sur la toile, à la va-vite, en espérant qu'il y aurait des amateurs assez bavards et "cultivés" pour y trouver quelque chose à dire, pour trouver du sens là où il n'y en a pas vraiment.  
 
Seulement, si on ne s'intéresse aux intentions de l'artiste que lorsqu'on ne "comprend" pas l'oeuvre, c'est bien que le problème vient du tableau lui-même, et pas de la supposée "volonté" de l'artiste. [:spamafote]
 
La seule chose que je puisse te dire, c'est qu'il faut s'habituer à voir ces tableaux, pour finir par comprendre un peu à quoi s'est affronté l'artiste, pour déceler la profonde beauté de ces oeuvres. L'accès y est tout sauf immédiat.  
 
Je cite une page sur l'art au 20e siècle, où est reproduit le Carré Blanc sur fond blanc et qui peut répondre à tes questions http://www.ac-nancy-metz.fr/pres-e [...] INTRO.html
 

Citation :

Dans les arts picturaux, ce sont deux grands créateurs qui ont inventé le vingtième siècle : Marcel Duchamp et Kasimir Malévitch.
 
L'un et l'autre, aux alentours de 1913, ont donné une nouvelle définition de l'art et de l'artiste. Cette nouvelle définition va amener deux questions qui vont conditionner toute la recherche picturale contemporaine.
 
Qu'est-ce qu'un artiste?
 
Qu'est-ce qu'une œuvre d'art ?
[...]
 
Jusqu'à la fin du dix-neuvième siècle, les critères qui prévalaient pour la reconnaissance d'une œuvre d'art étaient :
 
        - le bien fait, le métier ;
 
        - le fini ;
 
       - le bon goût ;
 
       - le beau.
 
Les garants de ces critères étaient les académies qui régissaient le droit des artistes à exposer dans les salons officiels, qui distribuaient des prix, etc.
 
[...]
 
Actuellement une œuvre d'art répond moins à un désir de contemplation qu'à un désir de questionnement (questionnement de tous ordres : esthétique, moral, philosophique, etc.). On entend très souvent une petite phrase qui revient comme un leitmotiv dans la bouche des artistes et des critiques : je travaille sur... ou il travaille sur..., c'est-à-dire que la validité d'une œuvre est reconnue en fonction de
 
- l'organisation du travail et des moyens employés par rapport à la problématique exposée,
 
- la validité et la pertinence de la réponse.
 


 
L'art ne vise plus essentiellement une beauté dont les règles sont données de toute éternité. Il ne répond pas à des questions toutes faites. L'artiste pose ses propres interrogations à mesure qu'il développe son oeuvre et il voit comment répondre aux problèmes qu'il affronte.  
Dans le Carré Blanc sur fond Blanc, il me semble que le projet (pas l'intention) de Malévitch était de peindre la grâce et la légereté à l'état pur.


Message édité par rahsaan le 05-03-2007 à 17:49:40

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°10827391
Maldoror
Carpe diem, tu vas mourir
Posté le 05-03-2007 à 17:02:19  profilanswer
 

Ouais... Je ne vise personne, croyez-le bien, mais je pense qu'un tableau n'est pas fait pour se masturber l'intellect devant. Ca doit être beau, et même, j'ose le mot, ça doit être joli.
 
Qui, ici, mettrait dans son salon (autrement que pour sa valeur économique) le carré blanc sur fond blanc de Malévitch, sans éprouver, au bout de quelques jours, une furieuse envie de l'envoyer plutôt décorer le garage.
 
Parce que ce tableau est fade. Vide. Et je me fous de savoir si l'artiste a voulu faire une oeuvre profonde, intimiste, s'il a voulu exposer au monde sa propre vacuité et sa propre inconscience. Le fait est que ce tableau est chiant.
 
Comme une symphonie qui ne serait composée que d'une seule note, une seule, un la. Ce serait une oeuvre de grande recherche, on crierait au génie, à la pureté, au dépouillement. Soit. Mais ce serait juste insupportable à écouter. Il n'y aurait aucune harmonie, rien qui puisse flatter l'oreille. L'oreille est bien l'organe que l'on souhaite flatter, avec la musique, n'est-ce pas ?
 
Eh bien, les yeux doivent être flattés avec la peinture. Et ce blanc ne flatte pas. Au mieux, il laisse indifférent (sauf les critiques et les intellectuels, qui dissertent durant des heures sur la complexité d'appréhension d'une oeuvre aussi intense que celle-ci, et qui expliquent avec condescendance et gentillesse aux néophytes, qui croyaient naïvement qu'un tableau devait plaire à l'oeil, que non, l'art c'est plus compliqué que ça. Merci, vous m'en ferez 8 pages, c'est pour un article dans Télérama), au mieux, disais-je, il laisse indifférent.
 
Quant à Vasarely, je maintiens qu'il a fait de très beaux posters, et qu'il décore à merveille les abris-bus. Il faut bien que tout le monde vive.


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n°10827451
pascal75
Posté le 05-03-2007 à 17:07:39  profilanswer
 

Maldoror a écrit :


Qui, ici, mettrait dans son salon (autrement que pour sa valeur économique)...


Moi ;)


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n°10827462
Maldoror
Carpe diem, tu vas mourir
Posté le 05-03-2007 à 17:08:32  profilanswer
 


 
Bon. Alors on prendra plutôt l'apéro chez moi :D


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n°10827484
pascal75
Posté le 05-03-2007 à 17:10:24  profilanswer
 

Je ne fréquente que les gens de bon gout :o


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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°10827488
pascal75
Posté le 05-03-2007 à 17:10:36  profilanswer
 

(:D )


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n°10827517
rahsaan
Posté le 05-03-2007 à 17:13:05  profilanswer
 

Je pense au contraire que le tableau de Malévitch est suprêmement beau (car l'artiste se réclamait du Suprématisme ) et répond à cette définition du poète Keats d'une chose belle : A thing of beauty is a joy for ever.
 
Et le poète continue ainsi :  
 
Its loveliness increases; it will never
Pass into nothingness; but still will keep
A bower quiet for us, and a sleep
Full of sweet dreams, and health, and quiet breathing.
...


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n°10827579
Maldoror
Carpe diem, tu vas mourir
Posté le 05-03-2007 à 17:17:45  profilanswer
 

pascal75 a écrit :

Je ne fréquente que les gens de bon gout :o


 
Pas moi, faut croire. En tous cas pas sur les forums :D


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n°10835559
pikouz
accro
Posté le 06-03-2007 à 14:55:49  profilanswer
 

Maldoror a écrit :


Qui, ici, mettrait dans son salon (autrement que pour sa valeur économique) le carré blanc sur fond blanc de Malévitch, sans éprouver, au bout de quelques jours, une furieuse envie de l'envoyer plutôt décorer le garage.


A cette question, je répond : "moi-même" et de ce fait, j'arrête là la lecture de ton post qui, contrairement à ce que tu affirmes au début, semble avoir la ligne de mire bien ajustée, vers tous ceux qui ne pensent pas comme toi.
 
edit : bon, en fait, j'ai lu jusqu'au bout (c'est quand meme pas un effort énorme :o) et ça consolide mon point de vue.

Message cité 1 fois
Message édité par pikouz le 06-03-2007 à 15:14:34
n°10835613
Maldoror
Carpe diem, tu vas mourir
Posté le 06-03-2007 à 15:01:08  profilanswer
 

pikouz a écrit :

A cette question, je répond : "moi-même" et de ce fait, j'arrête là la lecture de ton post qui, contrairement à ce que tu affirmes au début, semble avoir la ligne de mire bien ajustée, vers tous ceux qui ne pensent pas comme toi.


 
C'est ton droit.
J'ai écrit, ailleurs, et sur ce même sujet, ceci. Libre à toi de le lire ou pas.
 

Citation :


C'est fait pour être joli, un tableau. Ca doit caresser l'oeil, non ? Ca doit plaire. C'est comme une femme, un tableau. On le choisi pour longtemps. Enfin je parle de ceux qui l'accrochent dans leur salon, pas de ceux qui les mettent dans des coffres. Ceux-là sont des spéculateurs, chez qui les seules courbes dignes de susciter un semblant d'érection sont les courbes des cours de leurs actions (ouf, j'avais peur de devoir caser le mot "bourse" ). On le choisi pour longtemps, donc, ce tableau. Alors on le prend joli, beau, intense, on le prend comme on aime, et je n’ai rien contre les gens qui aiment les tableaux vides. Personnellement, je n’aime pas Dali, dont je pense qu’il constitue une des plus grandes escroqueries picturales du  vingtième siècle (je parle des oeuvres qu'il a réellement peintes et signées, comme ses montres molles ou ses créatures à tiroirs). Je n'ai rien contre les gens qui aiment les tableaux vides, mais qu'on ne tente pas de me dire qu'on touche, avec Malévitch, aux confins du raffinement et du dépouillement, parce que l'art, ce n'est pas nécessairement raffiné ni dépouillé. L'art, c'est vivant, c'est violent, c'est charnel. J'aime la couleur, la matière, l'odeur de la térébentine, j'aime l'huile grasse sur la toile, les gris, les contrastes, les combats de coq, les toros morts, les toréadors encornés, les danseuses de flamenco ou les putes de Lautrec, j'aime les gens qui souffrent sur les toiles, j'aime les couleurs pour les couleurs, les formes pour les formes, j'aime quand aucun trait distinct ne vient contraindre mon imagination, et que je peux rêver, partir, suivre un fil et le tirer, en regardant seulement des couleurs, des aplats, des contrastes. Rien de tout ça avec Malévitch, mon esprit est enfermé dans un carré vide, qui est enfermé dans un carré vide. Comme la note unique qu'entendait Schuman lorsqu'il est devenu fou. Une note, une seule. Une seule couleur.


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Nous ne sommes rien, nous n'allons vers rien. Profitons au moins du voyage !
n°10835836
rahsaan
Posté le 06-03-2007 à 15:24:42  profilanswer
 

La peinture est toujours un combat avec/contre la matière, un combat charnel, que ce soit dans la profusion ou l'épure. Or, qui plus que Malévitch a pu aimer "les couleurs pour les couleurs et les formes pour les formes" ?... C'est cela, l'art abstrait.  
Loin de nous enfermer, le Carré nous libère : pur mouvement d'évasion, de départ.


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n°11016098
MrBrOwNsTo​Ne
Posté le 26-03-2007 à 21:58:28  profilanswer
 

braque a fond

n°11059849
toum_toum
Vivons masqués
Posté le 31-03-2007 à 19:42:40  profilanswer
 


Georges Braque.
 


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