Bon voila, je vous met les 3 premiers poèmes de ma courte vie
Ne soyez pas indulgent: c'est à coups de baton qu'on rend un Homme meilleur.
Allez-y si vous voulez me descendre, faites moi des critiques !!!!!!!!!
Et si yen a qui trouve ça un peu mieux que pitoyable, qu'il le dise !
Loin de nos vagues sentiments,
La crise dangoisse approche
Elle touche notre inconscient,
Atteint la cote, brise la roche.
Pensées heureuses, amusement,
Elle choque tout ; Maman !
Ouragan de raison ! Allez !
Par tes craintes tu es enlacé ;
Les dés volent en ton âme,
Et vainement tu begaye :
«Ouvre la porte Césame ! ».
Et crit la mort, la Merveille,
Sur tes beaux cahiers blancs.
Déjà, ta bouche ouverte
Cercueil - leur inflige ton sang.
Enragée tu te lèves, tes membres tremblent ;
Tu te dis au revoir, et claquant ta langue,
Comme Néron, sans talent, la même folie,
Drapé de tes toges, tu ten retournes au lit.
Cette rivière lointaine, égarée
Comme au premier jour, elle m apparaissait
Toujours fraiche, souriante, modeste,
Elle nous faisait jouer et s occupait du reste.
Boursouflée de tristesse les après-midi gris,
C était celle-là qui nous avait promis
De se laisser modeler à l infinitif
Par nos petites mains et notre corps chétif.
Et le soir, éreintés, les barrages construits,
Nous rentrions dans la douce chaumière
Dans laquelle nous attendait notre dévoué mère,
Le sourire au visage, et la bouche qui rit.
Au lever, demi-visible, demi-éteint
Le brouillard parfois avalaient nos dessins,
Et nous protestions contre cette injustice :
Pourquoi le ciel n était-il pas propice ?
Mais Père disait : « Va-t-en à la rivière » ;
Alors j obbeissais, content dt reconnu,
Et lui s appaisait, refermant les paupières,
Laissant trainer au sol ses lourdes mains cornues.
O bombe immoderée !
Voix de lenfer patent et posé,
Tu te fais son embassadrice ;
Il te manipule de ses maints sacrifices.
Objet vivant sans aurore
Tu fais pourtant le jour, la mort.
Mais ta vie ne rend pas glorieux
Lacte de l homme vaillant,orgueilleux.
L Histoire, le passé, encore en construction
Tu ne leur prête que bien peu d attentions.
Et préfère sacager l uvre de larchitecte
Par des actes, des mots, que tu lance à tue-tête.
Il faut que tu le sache, Sodome :
Les élans, feints dêtre passionnés,
Ne garde pas au dessus des hommes ;
Ces bravoures grosses, dépravées,
Brûlent tout, sauf les hautes cimes,
Places où lesprit humain trouve son origine.