Reprise du message précédent :
J'ai jamais dit ça, je répond simplement à ta question en expliquant en quoi pour moi la philo est interessante.
 
J'ai jamais dit que c'était parole d'évangile et qu'il fallait généraliser pour faire de la philo le dogme de la connaissance ou de la manière d'y parvenir comme c'était auparavant le cas avec les institutions religieuses.  
 
C'est toi qui interprète de façon fachisante mes propos   En plus ta réponse est pleins d'arguments    
 
J'ai l'impression que pour toi les personnes qui aiment la philosophie  sont prétentieux au motif que la philosophie ne te sert à rien?  

 
yep ca m'a bien fait rire  

 
S'il y a un truc que j'ai retenu de la philo, c'est Alain, pour qui l'intelligence peut se retrouver dans tous les aspects de l'activité humaine, y compris dans les travaux manuels

ouais bon ben je vous laisse entre erudits
je peux comprendre qu avec votre culture philosophique ça vous gene de causer avec un couard
 
comme j ai dit dans un des 1er posts je n ai pas l habitude de faire part de mes idees et pour une fois que je le fais ben j arrive a la mm conclusion... autant se taire ça evite de passer pour un con
 
moué

 
le gars qui s'enerve tout seul

On n'apprend pas la philosophie, on apprend à philosopher

 
Mauvaise foi, et aucun argument   les autres et moi avont fait quoi si ce n'est discuter avec toi.
 
 

 
C'est quoi le problème, le fait qu'il y ai des gens qui ne sont pas en accord avec toi? Et alors je respecte tes idées mais je les partage pas, maintenant se defiller cé un peu facile    
 
En plus tu ne traites plus du fond de la philo mais de la forme des posts  

Ca c'et tout à fait vrai que la division littéraire/scientifique est :
- très récente, 30 ans environ
- arbitraire (elle a contre elle toute l'histoire de la pensée humaine)
- ruineuse pour l'esprit
Ainsi, les "littéraires" n'ont pas de notion de science, et méprisent sa rigueur.  
Les scientfiques pensent que la littérature, c'est juste des chansons, des métaphores et de la branlette d'artistes.  
Belle conception de l'intelligence humaine...

 
  je suis bien d'accord, y'a quand même quelques disciplines qui essaient de préserver cette "alliance" scientifique philo: je pense notamment à la sociologie : Pierre Bourdieu (grand lecteur de Kant) et le droit ( qui allie philophie politique notamment en droit constitutionnel).
 
Quelle est l'origine de cette cission en deux mots?

Le truc c'est qu'avant les philosophes pratiquaient les sciences (Spinoza, Hume...) et inversement (Lock, Newtown...). Maintenant c'est plus rare, car la science et la philosophie se sont "aidées" mutuellement pour progresser... Je pense qu'actuellement on s'informe plus sur le monde qui nous entourre qu'on ne cherche à le connaitre.

Certe mais j'ai l'impression que les "anciens philosophes" étaient plus alertes des évolutions scientifiques qu'ils ne le sont maintenant.

Briseparpaing, si tu connais des scientifiques de haut niveau qui s'intéressent aux humanités, tu as beaucoup de chance.   Mais les gens de haut niveau sauront toujours s'intéresser à tout le champ de la culture.  
 
Cependant, je dirais qu'au niveau du lycée, la rupture scientifique/littéraire est de plus en plus accusée.  
J'ignore à vrai dire l'origine de cette malheureuse scission. Mais le fait est là...  

> Briseparpaing : ma foi, tu as bien de la chance de fréquenter cette élite intellectuelle. Nul doute que ce doit être intéressant.    
S'il y a des gens qui sont au-dessus de la rupture scientifiques/littéraires, très bien.

ce que décris briseparpaing ne me semble pas si exceptionnel...
 
(meme en tant qu'étudiant, donc jeune , je me trouve dans un milieu ou cette scission scientifique/littéraire est parfaitement erronée : les différents clichés et clivages sont dépassés : les esprits sont ouverts et les discussions agréables...bref, une réconciliation des humanités et de la science...)
 
d'ailleurs, en fin de compte, il y a quand meme des points commun entre les humanités et les sciences : d'ailleurs, j'ai nettement l'impression que plus le niveau augmente, plus ses points communs ressortent : entre autre, la caractéristique commune qui me semble la plus importante est la nécessité à partir d'un certain niveau d'avoir une certaine finesse d'esprit, une subtilité d'analyse : cette subtilité est nécessaire aussi bien pour l'analyse détaillé d'un texte littéraire, que la résolution précise d'un problème mathématique.
 
Biensur, après, les fondamentaux recquis différent profondemment, mais au niveau du processus basique de raisonnement, c'est très proche.
 

La séparation entre littéraire/scientifique (ou matheux/science humaine) je l'ai surtout ressenti dans les "petites classes", enfin jusqu'au lycée. C'est vrai que le système scolaire français fait que les élèves les plus brillants sont plutôt poussés d'abord vers un cursus scientifique. Et certains se prenaient parfois pour l'élite de la nation parce qu'ils étaient dans un cursus scientifique (Oui c'est une grosse caricature ).  
Mais en montant dans les études cette diffèrence s'estompe assez rapidement, car finalement  la réflexion philosophique n'est pas éloignée d'une réflexion scientifique, toutes deux réclament une certaine rigueur..
 
(je me souviens de l'unique heure de philo de la semaine en dernière heure le vendredi soir.....difficile parfois d'interresser des gens parfois immatures à une matière qui vaut coeff 1 au bac)
 
Ce sont d'ailleurs les matières dont je n'avais parfois un peu rien à foutre (il faut bien le dire ) que je regrette un peu depuis la fin de mes études. (histoire, géo, philo)

Je me réjouis de voir que vous trouvez cette scission absurde, et que vous savez que la rigueur de la pensée (qui est l'instrument de la culture) a plus d'importance que la division littéraire/scientifique.  

J'ai passé le bac en 1992. L'enseignement de la philo en terminale D était NUL. Je le regrette car la philo c'est tout à fait passionnant. Je m'y suis intéressé après, comme la littérature, mais c'était trop tard. J'ai fait des études de statistique et je m'ennuie au bureau. J'écris un roman et joue de la basse. J'aimerais vivre de l'art. Je dois être patient.

Bonne chance à toi.

 
Je ne suis pas sûr que la philosophie apporte énormément au lycée.
 
Peu de professeur savent passer un message philisophique dans toute sa profondeur. C'est juste un cours pour eux bien souvent.
Ils ne croient pas ou peu en ce qu'ils enseignent donc, pour la crédibilité...
 
Mais un enseignement sur les valeurs humaines dès le plus jeune âge (parce qu'en terminale, oui, mais bon...c'est pas forcemment le meilleur âge) pourrait être bien plus intéressant et utile.

La philo au lycée m'a beaucoup déçu dans le sens où je m'attendais à des débats d'idées et d'opinions, éventuellement avec les théories de philo vues en cours en guise d'appui. Pas du tout: on passait notre temps à decortiquer des textes sur des photocopies pourraves et à établir l'historique de la philosophie. C'était nase...
 
Et dire que mon ex adorait ça... D'ailleurs impossible avec elle d'avoir une conversation qui mette en jeu sa propre opinion: elle en réfère systématiquement à Platon, Socrate ou encore Leibniz Et elle croit posséder la sagesse ultime avec ce savoir à la con

Merci rahsaan !

en tout cas, mon pere qui est prof de philo depuis 25 ans, me dit que si c'était a refaire, il se serait clairement tourné vers une voie scientifique.
J'ai toujours eu du mal a comprendre,car la philo l'a tout de meme passioné étant jeune,en terminal puis à la fac. Et il m'a recemment dit que de plus en plus de jeunes dans ses classes visaient la fac de philo.Paradoxalement il essaye de les en détourner.
D'une part, il est evidemment dégouté de la profession en elle meme,qui va de mal en pis, mais je n'apprendrai rien a personne.
Mais du point de vue de la philosophie en elle meme, la matière qui le passionait plus jeune lui laisse un gout amer; il a l'impression d'avoir passé toutes ces années d'enseignement à "brasser du vent".
 
Pour ce qui est de la philosophie  dès le lycée, je suis contre, et pas mal de profs avec suffisament d'experience contre aussi. Les problèmes posés par l'étude de toutes ces notions sont (a mon avis) bien trop complexes pour un esprit jeune; je m'en apercois facilement quand je vois défiler des copies; soit c'est du recrachage de cours (comme en L), soit c'est du bavardage sur plusieurs pages;
En general, ce n'est meme plus des cours de philo, mais des cours de culture générale.
L'idée d'une initiation à la philosophie au lycée est bonne, mais en faire une matiere principale avec un énorme coeff (du moins pour les L) est a mon avis une grosse erreur. J'ai vu bps de gens rater leur bac L a cause de ca, alors qu'ils étaient très bon a l'écrit, en langue, mais qu'ils sont tombés sur des sujets 'tordus' en philo, ou des corrections trop inégales.

up  

la philo, ça sert à faire des profs de philo pour enseigner la philo afin de faire d'autres profs de philo qui pourront à leur tour enseigner la philo à de futurs profs de philo qui ...

perso je pense que l'enseignement de la philo est quelque chose de bien mais malheureusement je ne crois pas qu'en terminal on soit assez mature pour pouvoir philosopher (à moin qu'on repique plusieurs fois). Notre expérience de la vie est trop juste, on est encore à l'école, dans le cocon familiale,.....
 

Je pense aussi que l'enseignement de la philo en terminale est plus une utopie qu'une source de progrès immédiat. Je suis d'ailleurs assez étonné de l'étendue du programme à étudier en un an (même si je n'ai comme exemple que le programme de terminale C d'il y a quinze ans).
 
Par contre, à considérer la philo comme une méthode ou un état d'esprit plutôt qu'une matière, il devient difficile d'y voir une objection. Et le fait de voir Vilcoyot arrêter le débat est assez symptomatique. Le refus de la philosophie n'est peut-être qu'un refus du dialogue.
 
Quant à l'opposition scientifique-littéraire, je pense que la situation est bien pire et qu'il n'y a hélas pas grand chose à faire. Nous sommes dans une société de spécialistes, autant en littérature qu'en science d'ailleurs. Un biologiste ne peut pas comprendre un astrophysicien, de même qu'un historien ne peut être compétent que sur une période de plus en plus restreinte et ne comprendra sans doute pas les développements récents de la philosophie (sauf engagement personnel dans tous ces cas).  
L'humanisme des lumières ou la définition grec du philosophe qui se rapproche plus de 'scientifique' au sens très large, c'est fini.
 

Perso si la philo avait été enseignée depuis la seconde, ca aurait changé pas mal d'esprits... mais je doute qu'en seconde on soit assez mature pour parler de choses aussi complexes mais ô combien findamentales...
 
-JCD