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Auteur Sujet :

JRR Tolkien- Le Légendaire

n°3324787
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 27-07-2004 à 14:25:46  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Telchar a écrit :

Dans la VO en tout cas, il y a un passage très tendancieux, mais j'ai pas le bouquin sous la main là, je suis sensé être au boulot  [:quannum]


 
 
"...and suddenly it drew itself up to a great height, and its wings were spread from wall to wall..."


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
mood
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Posté le 27-07-2004 à 14:25:46  profilanswer
 

n°3324793
guillaume
Fused by Remchar
Posté le 27-07-2004 à 14:26:25  profilanswer
 

tailindil a écrit :

Vous laisseriez entendre que c'est mon cas?
 :D


 
Je laisserais entendre que le meilleur lembas garni de trop de miel en devient indigeste ;)

n°3324797
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 27-07-2004 à 14:27:02  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :

"...and suddenly it drew itself up to a great height, and its wings were spread from wall to wall..."


 
ca casse tout le mystère. bah voilà, y'a pu de débat maintenant  :cry:


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3324803
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 27-07-2004 à 14:27:38  profilanswer
 

Plus précisément:
 

Citation :

The Balrog made no answer. The fire in it seemed to die, but the darkness grew. It stepped forward slowly on to the bridge, and suddenly it drew itself up to a great height, and its wings were spread from wall to wall; (..)


 
Et la grande question, c'est: de quoi parle-t-on ici ?
 
Est-ce que c'est les ailes du Balrog qui se déploient ?
Ou bien est-ce que c'est une métaphore pour l'ombre qui s'étend ?
 
Nyark nyark  :D


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°3324809
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 27-07-2004 à 14:28:30  profilanswer
 

guillaume a écrit :

Je laisserais entendre que le meilleur lembas garni de trop de miel en devient indigeste ;)


 
 :whistle:


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3324860
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 27-07-2004 à 14:33:50  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :

Plus précisément:
 

Citation :

The Balrog made no answer. The fire in it seemed to die, but the darkness grew. It stepped forward slowly on to the bridge, and suddenly it drew itself up to a great height, and its wings were spread from wall to wall; (..)


 
Et la grande question, c'est: de quoi parle-t-on ici ?
 
Est-ce que c'est les ailes du Balrog qui se déploient ?
Ou bien est-ce que c'est une métaphore pour l'ombre qui s'étend ?
 
Nyark nyark  :D


 
ca m'étonnerai que l'on parle de l'ombre dans "it stepped forward" donc je pense que "its wings" réfèrent également au balrog


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3324886
guillaume
Fused by Remchar
Posté le 27-07-2004 à 14:35:56  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :

Plus précisément:
 

Citation :

The Balrog made no answer. The fire in it seemed to die, but the darkness grew. It stepped forward slowly on to the bridge, and suddenly it drew itself up to a great height, and its wings were spread from wall to wall; (..)


 
Et la grande question, c'est: de quoi parle-t-on ici ?
 
Est-ce que c'est les ailes du Balrog qui se déploient ?
Ou bien est-ce que c'est une métaphore pour l'ombre qui s'étend ?
 
Nyark nyark  :D


 
Intéressant :)
 
A noter tout de même que tous les graphistes officiels ont représenté le Balrog ailé, y compris Mc Bride, et que tous ces dessins doivent être approuvés par l'héritier, Christopher Tolkien, qui connait mieux que nous l'oeuvre de son père...
http://www.tolkiensociety.org/tolkien/bibl4.html
 
Alors il y aura certainement des partisans du "biblisme" pour dire que nuls mots hors ceux écrits de la main du Maître n'ont de valeur ?  
Je pense que c'est condamner Arda à disparaître avec son créateur... et ce serait bien dommage  :)

n°3324930
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 27-07-2004 à 14:40:49  profilanswer
 

Aaah, mais la grande réponse des Wingless dans ce cas serait: "S'il avait des ailes, pourquoi cela l'aurait-il gêné de tomber dans les abysses ?" :D


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°3324941
guillaume
Fused by Remchar
Posté le 27-07-2004 à 14:41:47  profilanswer
 

tailindil a écrit :

ca m'étonnerai que l'on parle de l'ombre dans "it stepped forward" donc je pense que "its wings" réfèrent également au balrog


 
Pourquoi donc ?
 
Cette formulation française te choquerait-elle ? :)
 
"La bête ne fit aucune réponse. Son feu interne sembla s'éteindre, mais la pénombre grandit. Elle gagna lentement le pont, se dressa soudain de toute sa hauteur, et ses ailes s'étendirent d'un mur à l'autre..."
 
Lire entre les lignes est moins simple lorsqu'il ne s'agit pas de sa langue maternelle.... ;)

n°3324965
guillaume
Fused by Remchar
Posté le 27-07-2004 à 14:43:46  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :

Aaah, mais la grande réponse des Wingless dans ce cas serait: "S'il avait des ailes, pourquoi cela l'aurait-il gêné de tomber dans les abysses ?" :D


 
D'abord il faut avoir assez d'espace pour déployer toute son envergure... ensuite Gandalf est un istari, et il est raisonnable de penser qu'il est assez puissant pour lui infliger des dégâts incapacitants. Enfin ce ne serait pas le premier animal doté d'ailes et pourtant incapable de voler :D

mood
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Posté le 27-07-2004 à 14:43:46  profilanswer
 

n°3324984
Xavier_OM
Monarchiste régicide (fr quoi)
Posté le 27-07-2004 à 14:45:12  profilanswer
 

tailindil a écrit :

ca casse tout le mystère. bah voilà, y'a pu de débat maintenant  :cry:


 
On pari ? :D
 
'Tention je lance la machine à sujet polémique : le balrog !
 
 
Pourquoi le Balrog de la Moria n'est jamais sorti ? Car en Moria il est maitre de son propre royaume ?
Pourquoi n'a-t-il pas rejoint Sauron ? Par peur des elfes de Lorien ?
Et si le balrog de la moria était sorti? Il aurait cassé la gueule à Sauron, ou match nul ?
Reste-il d'autres balrog en terre du milieu ?
Le balrog de la moria lorsqu'il s'approche de Khazâd-Dûm a-t-il "conscience" que la créature qui lui fait face sur le pont est de même nature que lui? Qu'il a en face de lui un maia ?
Ou bien croit-il qu'il s'agit là d'un humain ?  
Sauron connait-il la nature des Istari ?
 
 
 
On sait dans Bilbo + Contes et Legendes Inachevés que par chance Gandalf a pu se "débarasser" du dernier dragon, Smaug, AVANT la guerre de l'Anneau.
Mais aurait-on pu se débarasser du Balrog autrement que par cet incroyable coup du destin du passage de Gandalf en Moria ? Je ne pense pas.
Imaginez la scène : 20 ans après la fin de Sauron le balrog se réveille. Qui peut l'arreter ? Je rappelle que ce balrog a dévasté Khazad-dum alors que le royaume nain était à son apogée....
 
Existe-t-il une sorte de coopération entre Sauron et le balrog de la Moria ? Sauron devrait se départir d'une force trop importante pour envahir la Moria, mais compte tenu du fait que Sauron et balrog ont des ennemis communs.... La position de la Moria est stratégique, et le fait pour Sauron qu'elle soit contrôlée par un ennemi de ses ennemis ne peut que l'arranger non ? (A défaut d'en faire un allié, Sauron a en la personne du balrog une puissance neutre sympathisante.)
 
Dans la lettre 144 à Naomi Mitchison (1954)dans laquelle il dit que le Balrog et Shelob sont les 2 seuls survivants (de leur espèce) des légendes du Premier Age et il précise aussi qu'il n'y a aucune alliance entre Shelob et Sauron, simplement une haine partagée. Par contre pour le balrog, rien n'est dit sur ses relations par rapport à Sauron, sauf le fait que "it is observable that only the Elf knows what the thing is - and doubtless Gandalf". Et Sauron, que sait-il ?
Gandalf repère parmi les troupes d'orques de la Moria, alors qu'ils sont pris au piège dans la chambre de Mazarboul : "des Uruk-Haï de Mordor"  
Si alors des troupes de Mordor officient en Moria, il y a au moins coopération entre les deux puissances non ?
 
 
 
Enfin je cite un participant du forum de jrrvf :

Alex Lewis dans son livre récent " uncharted realm "  évoque une théorie intéressante à propos des Balrogs. D'après lui Tolkien aurait été influencé par une légende qui courrait parmi les mineurs des mines de charbons du nord de l'Angleterre. Ils croyaient à l'existence de démons au fond de la mine qui avaient la capacité d'étrangler leurs victimes sans laisser de traces ou de les brûler dans un souffle de feu. Il s'agissait en fait d'une personnification du grisou qui peut effectivement soit asphyxier soit exploser en une boule de feu.
 
Cette double capacité du balrog apparaît dans le récit que fait Gandalf de son combat. D'après lui après la chute dans le lac souterrain le balrog a éteint ses feux et cherche alors à l'étouffer de son étreinte puissante.
 
Si l'on en croit cette théorie les balrogs devraient alors avoir la capacité à projeter des flammes brutalement comme une explosion de gaz ou d'étouffer leurs victimes.
 
Cordialement


 
 
 
A vot' bon coeur msieurdames :D


---------------
Il y a autant d'atomes d'oxygène dans une molécule d'eau que d'étoiles dans le système solaire.
n°3325040
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 27-07-2004 à 14:49:08  profilanswer
 

guillaume a écrit :

Pourquoi donc ?
 
Cette formulation française te choquerait-elle ? :)
 
"La bête ne fit aucune réponse. Son feu interne sembla s'éteindre, mais la pénombre grandit. Elle gagna lentement le pont, se dressa soudain de toute sa hauteur, et ses ailes s'étendirent d'un mur à l'autre..."
 
Lire entre les lignes est moins simple lorsqu'il ne s'agit pas de sa langue maternelle.... ;)


 
Je ne pense pas que ta traduction est correcte. "to step" veut clairement dire faire un pas, et non pas un processus progressif comme "gagner sur"


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3325097
guillaume
Fused by Remchar
Posté le 27-07-2004 à 14:53:02  profilanswer
 

tailindil a écrit :

Je ne pense pas que ta traduction est correcte. "to step" veut clairement dire faire un pas, et non pas un processus progressif comme "gagner sur"


 
Il est gentil :D
 
Faire un pas, c'est "to take a step" :lol:

n°3325102
Xavier_OM
Monarchiste régicide (fr quoi)
Posté le 27-07-2004 à 14:53:20  profilanswer
 

tailindil a écrit :

Je ne pense pas que ta traduction est correcte. "to step" veut clairement dire faire un pas, et non pas un processus progressif comme "gagner sur"


 
Sauf que le professeur Tolkien maniait l'anglais archaïque, alors il faudrait chercher tous les sens de "to step"....  :whistle:


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Il y a autant d'atomes d'oxygène dans une molécule d'eau que d'étoiles dans le système solaire.
n°3325125
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 27-07-2004 à 14:55:03  profilanswer
 

guillaume a écrit :

Il est gentil :D
 
Faire un pas, c'est "to take a step" :lol:


 
on s'est compris. step n'est pas quelque chose de progressif comme une ombre le ferait.


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3325207
guillaume
Fused by Remchar
Posté le 27-07-2004 à 15:01:00  profilanswer
 

tailindil a écrit :

on s'est compris. step n'est pas quelque chose de progressif comme une ombre le ferait.


 
Tu es têtu, hein ? :lol:
 
To step est un verbe simple, grandement décliné (comme le fait justement remarquer Xavier), qui peut prendre les sens suivants : aller, descendre, monter, mettre(un vêtement du bas du corps), succéder, marcher, donner un coup de frein, se dépêcher, sortir, s'écarter, enjamber, se présenter, s'effacer, reculer, se désister, s'avancer, intervenir, entrer, mesurer, augmenter, intensifier, multiplier. Et j'en passe :D

n°3325446
guillaume
Fused by Remchar
Posté le 27-07-2004 à 15:20:24  profilanswer
 

Ben ? A parti les gens ? :D

n°3328154
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 27-07-2004 à 19:24:11  profilanswer
 

bah en fait, heu, oui je suis tétu [:tylerdurden]  
 
mais bon....


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3427584
Davidartis​te
aaah... la vie d'artiste!
Posté le 10-08-2004 à 15:47:02  profilanswer
 

pour l'histoire du balrog et de ses ailes, qq'1 a dit que si toutes les illustrations le montraient avec des ailes (et sans doute avec l'accord de Tolkien), c'est qu'il en avait. Mais voici une image où il en a pas!
 
http://theringuniverse.tripod.com/balrog.jpg


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http://www.ecrivons.net/index.php
n°3574774
Profil sup​primé
Posté le 27-08-2004 à 02:19:49  answer
 

voila je suis tenter de prendre ce dvd :
 
J.R.R Tolkien, Maître des Anneaux - L'Ultime guide du Monde des Anneaux
 
http://images-eu.amazon.com/images/P/B00005UV7L.08.LZZZZZZZ.jpg
 
il y a 2 version : la normale ( 16.50 € ) et la version collector , avec un livret et un cd ( 31.73 € )  
 
donc je voulais deja savoir si ce dvd vallait vraiment le coup ( je suis fan de tolkien ) , et si la version colelctor vallait elle aussi le coup , ou le cd et et le livret sont bidon ???

n°3574812
Profil sup​primé
Posté le 27-08-2004 à 02:27:42  answer
 

tailindil tu sais pas ?  :sweat:

n°3574982
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 27-08-2004 à 03:03:24  profilanswer
 

pas vu, pas prit.
 
sérieusement, le livret ne doit pas valoir un clou, je te dis ca d'expérience. Pour le DVD je sais pas.


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3575352
CT_WoLF
Posté le 27-08-2004 à 09:13:56  profilanswer
 

zonos a écrit :

voila je suis tenter de prendre ce dvd :
 
J.R.R Tolkien, Maître des Anneaux - L'Ultime guide du Monde des Anneaux
 
http://images-eu.amazon.com/images [...] ZZZZZZ.jpg
 
il y a 2 version : la normale ( 16.50 € ) et la version collector , avec un livret et un cd ( 31.73 € )  
 
donc je voulais deja savoir si ce dvd vallait vraiment le coup ( je suis fan de tolkien ) , et si la version colelctor vallait elle aussi le coup , ou le cd et et le livret sont bidon ???


 
SURTOUT NE FAIS PAS CA MALHEUREUX !!!!!
 
C'est une daube.  [:nexingen-]  
 
Je me suis fait avoir il y a quelques temps de cela.
C'est un  produit à la limite de l'amateurisme et, surtout, qui ne présente aucun intérêt. Ca a été créé pour surfer sur la vague LOTR.
 
A éviter absolument sauf si on est pote avec le mec (un rôliste manifestement  :D ) qui présente le DVD.

n°3576557
guillaume
Fused by Remchar
Posté le 27-08-2004 à 11:36:35  profilanswer
 

zonos a écrit :

donc je voulais deja savoir si ce dvd vallait vraiment le coup ( je suis fan de tolkien )


 
Je ne veux pas avoir l'air de conforter les autres, mais ça fait pas très pro comme édition, ne serait-ce que de couv' :D
Un DVD sur Tolkien ne semblant pas porter la moindre "AOC" en ce moment, c'est pour le moins suspect :lol:
 
Par contre, si tu t'intéresse à la façon dont Tolkien voyait son récit et comment il a "construit" la trilogie, il y a un excellent bouquin en français (l'auteur a fait une thèse à l'université de Rennes sur Tolkien, c'est remarquablement documenté et bien écrit) qui s'appelle "sur les rivages de la terre du milieu" :)
 
http://www.fnac.com/Shelf/article. [...] E25C1&Fr=0
 
 
 

n°3577271
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 27-08-2004 à 13:02:53  profilanswer
 

guillaume a écrit :

Je ne veux pas avoir l'air de conforter les autres, mais ça fait pas très pro comme édition, ne serait-ce que de couv' :D
Un DVD sur Tolkien ne semblant pas porter la moindre "AOC" en ce moment, c'est pour le moins suspect :lol:
 
Par contre, si tu t'intéresse à la façon dont Tolkien voyait son récit et comment il a "construit" la trilogie, il y a un excellent bouquin en français (l'auteur a fait une thèse à l'université de Rennes sur Tolkien, c'est remarquablement documenté et bien écrit) qui s'appelle "sur les rivages de la terre du milieu" :)
 
http://www.fnac.com/Shelf/article. [...] E25C1&Fr=0


 
+1.
 
Lire HoME me parait aussi une bonne idée Zozo.  :o  
 
 
(uhuhuh.)


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3586935
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 28-08-2004 à 14:31:00  profilanswer
 

Je poste Ici une biographie de Finrod Felagund que j'ai prit le temps de faire et de poster sur SSI :  
 
 
Finrod le Loyal fut le fils ainé de Finarfin, lui meme Prince des Noldor.  Comme tous les enfants de Finarfin, ils aimaient leurs cousins de Fingolfin comme leurs propres frères.  
Durant les années de la Grande Prospérité, il tomba amoureux de Amarië des Vanyar, mais elle ne le suivit pas dans l'Exil. Il lui resta fidèle en pensée et en chair jusqu'à sa mort.
Ainsi, lorcequ'il advint que Curufinwë, que l'on appellait Fëanor, pronomça son discour devant les Noldor de Tuna, les exhortant à quitter Valinor, il ne se retrouva que peu, à l'instar de son père, dans les paroles si violentes de leur oncle. Il suivit donc la grande majorité des Noldor dans leurs marche hors du continent dans la suite des gens de la Maison de Finarfin, avec une réluctance profonde.
Au massacre d'Aqualonquë, alors que les gens de Fëanor, ainsi Finrod qui accourait massacrèrent leurs cousins Teleris, comme tous les gens de Finarfin, il ne participa pas. Sur les blancs bâteaux il montat, et manqua de mourir dans les tempêtes qu'infligea Uinen. Lors de la Malédiction de Mandos, tandis que son père rebroussait chemin, allant chercher le Pardon de Manwë, lui, comme les fils de Finarfin, continua la marche, comme son frère Orodreth, pour surveiller les fils de Fëanor et amener la raison comme parole dans les rangs des Noldor. Il passa l'Hexalenquë avec la rage au ventre comme toute la suite de de Fingolfin.
Il Rejoint avec ses gens le lac de Mithrin, et accepta la réconciliation entre les deux maisons pronomcée par Fingon. Vingt ans plus tard il était présent aux festivités célébrant la naissance d'Aran, Mereth Aderthad.
Ouand trente années furent écoulées, un des fils de Fingolfin, Turgon, quitta Nevrast où il vivait, et passa prendre son ami Finrod sur l'île de Tol Sirion. Ensemble ils descendirent le fleuve, non sans surveiller au début les Montagnes du Nord, et la nuit les surprit au lac du Crépuscule, sur les berges du fleuve où ils s'endormirent à la clarté d'un ciel d'été. Mais Ulmo, qui remontait le courant, jeta sur eux un profond sommeil troublé de rêves pesants, et ils en gardèrent de l'inquiétude après leur réveil sans en parler ni l'un ni l'autre car ils n'en avaient pas un souvenir clair, chacun croyant qu'Ulmo s'était adressé à lui seul. Désormais le malaise ne les quitta plus, comme un pressentiment de ce qui allait venir : ils s'aventurèrent souvent dans les régions inexplorées pour chercher des endroits propres à être fortifiés, comme s'ils pensaient avoir à se préparer pour des jours funestes et à se garantir
Lorceque, plus tard, Finrod avec sa soeur Galadriel, fût l'hôte de Thingol à Menegroth, il fut emerveillé des merveilles de la Capitale de Doriath, et son coeur souhaita de posséder un jour une citadelle aussi glorieuse et majestueuse.
Il ouvrit son c?ur à Thingol, lui raconta son rêve, et le Roi lui parla de la rivière Narog, de ses gorges encaissées et des cavernes qui donnaient sur la rive ouest, très escarpée. Quand Finrod partit, le Roi lui donna des guides pour le conduire à cet endroit encore presque ignoré. Alors, Finrod se rendit aux Cavernes de Narog et y fit construire des salles et des arsenaux à la manière de Menegroth, et il appela cette place forte Nargothrond. Les Nains des Montagnes Bleues aidèrent aux travaux et en furent largement récompensés, car Finrod avait apporté de Tirion plus de trésors qu'aucun autre prince des Noldor. Et ils firent aussi pour lui le Nauglamír, le Collier des Nains, la plus célèbre des ?uvres qu'ils accomplirent jadis. Un collier d'or, où étaient serties d'innombrables pierres de Valinor, qui avait le pouvoir de reposer sur celui qui le portait aussi légèrement qu'un fil de lin et de garder la même élégance et la même grâce sur tout le monde.
Alors Finrod alla habiter à Nargothrond avec sa longue suite, et les Naugrims l'appellèrent Felagund, Celui qui creuse les Cavernes.
Le siège du Thangorodrim était établi alors, et au milieu de la passe du Sirion, entre Dorthonion et les Montagnes de l'Ombre, Finrod édifia une tour de garde sur Tol Sirion. Il l'appella Minas Tirith, et quand il alla habiter Nargothrond, il en confia la garde à son frère Orodreth.
Le royaume de Nargothrond allait aussi à l'ouest du Narog jusqu'au fleuve Nenning qui se jette dans la mer à Eglarest, et Finrod devint le suzerain de tous les Elfes de Beleriand depuis la mer jusqu'au Sirion, sauf ceux de Falas. C'est là que vivaient les Sindar qui aimaient encore parcourir l'océan et leur Prince Círdan, le constructeur de navires. Finrod et Círdan étaient des amis et des alliés, et les ports de Brithombar et d'Eglarest furent reconstruits grâce à l'aide des Noldor. Leurs grands murs cachaient de belles cités et des ports avec des quais et des jetées de pierre. Sur le cap qui prolongeait Eglarest vers l'ouest, Finrod édifia la tour de Barad Nimras pour surveiller les mers occidentales, mais l'avenir prouva son inutilité, car jamais Morgoth n'essaya de construire des navires ni de porter la guerre sur l'océan.
Pendant les années de paix relative gagnées par le siège d'Angband, Il alla souvent à Ossiriand, car il aimait énormément voyager, et il gagna l'amitié des Elfes Verts.  
Et un jour qu'il était à Menegroth Thingol, aprenant l'histoire de l'Exil, se fendit de colère contre lui. Mais alors son frère Angrod, dont le coeur brûlait de ressentiment envers les fils de Fëanor, racontat à quel point les fils de Finarfin avaient été manipulés par Fëanor.
Alors Thingol leur dit qu'il ne leur fermerait pas sa porte, car il comprenait comment ils avaient étés bernés. Mais à ce moment là aussi, Thigol interdit que l'on parla la Langue des noldor à Doriath, et depuis ce jour, on appelle le Quenya la Langue Interdite.
Quand il se fut écoulé trois cents ans et plus depuis la venue des Noldor à Beleriand, au temps de la Longue Paix, Finrod Felagund, Seigneur de Nargothrond, se trouvait à séjourner à l'est du Sirion quand il alla chasser avec Maglor et Maedhros, les fils de Fëanor. Puis il se lassa de la chasse et partit tout seul vers les montagnes d'Ered Lindon qu'il voyait briller au loin. II reprit la route des Nains et passa le Gelion au gué de Sarn Athrad avant d'aller au sud en remontant le cours de l'Ascar et d'atteindre le nord d'Ossiriand.  
Dans une vallée au pied des montagnes, en dessous des sources du Thalos, il aperçut un soir des lumières et entendit au loin comme des voix qui chantaient. II s'étonna grandement, car les Elfes Verts de ce pays n'employaient pas le feu, non plus qu'ils ne chantaient la nuit. Il craignit d'abord que des Orcs eussent fait une descente depuis le Nord mais comprit qu'il n'en était rien dès qu'il se fut rapproché, car les chanteurs employaient un langage qu'il n'avait jamais entendu, ni chez les Nains ni chez les Orcs. Et Felagund, se tenant sans bruit à l'ombre des arbres, plongea ses regards dans le campement et put contempler un peuple étrange. C'était là une partie des parents et des suivants de Bëor l'Ancien, comme on l'appela plus tard, un chef parmi les Humains. Après avoir erré pendant des éternités dans l'Est, il avait enfin conduit les siens au-delà des Montagnes Bleues, les premiers hommes à entrer dans le pays de Beleriand, et ils chantaient parce qu'ils étaient heureux, qu'ils croyaient avoir échappé à tous les dangers et avoir trouvé une terre où la peur était inconnue. Le Seigneur Felagund les regardait et sentait son c?ur frémir d'amour pour eux, mais il resta caché dans les arbres jusqu'à ce qu'ils fussent tous endormis. Alors il passa au milieu des êtres saisis par le sommeil et s'assit près de leur feu mourant que personne ne gardait. Il s'empara d'une harpe grossière que Bëor avait laissé tomber et joua sur elle une musique telle que des oreilles humaines n'en avaient jamais entendu, car nul encore ne leur avait appris cet art, sauf les Elfes Noirs des terres sauvages.  
Les hommes s'éveillèrent, ils écoutèrent Felagund chanter et jouer de la harpe et chacun crut qu'il était dans quelque rêve enchanté avant de voir que tous ses compagnons écoutaient aussi, mais aucun ne bougea ni ne parla tant que Felagund n'eut pas terminé, tant la musique était belle et telle était la magie de ce chant. Les paroles du roi des Elfes étaient empreintes de sagesse et ceux qui l'écoutaient en devenaient plus sages, car ce que son chant disait, la création d'Arda, le bonheur d'Aman avant les ombres de la mer, s'offrait à leurs yeux avec la clarté d'une vision et la langue des Elfes se faisait entendre à chacun suivant ce que son esprit pouvait en comprendre.  
C'est ainsi que les Humains appelèrent le roi Felagund, celui des Eldar qu'ils rencontrèrent en premier : Nóm, c'est-à-dire Sagesse dans le langage de ce peuple, et qu'ils nommèrent son peuple d'après lui, les Nómin, les Sages. En vérité ils crurent d'abord que Felagund était un de ces Valar dont ils avaient entendu dire qu'ils vivaient loin à l'ouest, et certains disent que c'était même le but de leur voyage. Mais Felagund resta parmi eux pour leur enseigner le vrai savoir, ils l'aimèrent et le prirent pour leur seigneur et restèrent ensuite toujours fidèles à la maison de Finarfin.

A la bataille de la Flamme subite, à la fin du Siège d'Angband, Felagund serait tombé si ce n'était pour le brave Barahir qui vint lui frayer un chemin au coût de nombreux de ses guerriers.
Plus tard, lorce que Beren vint demander son aide, alors que les fils de Fëanor avaient trouvé refuge à Nargothrond, il prit la défense du  descendant de Barahir.
Un soir d'automne, Felagund et Beren quittèrent Nargothrond avec leurs dix compagnons et remontèrent le Narog jusqu'à sa source aux Chutes d'Ivrin. Près des Montagnes de l'Ombre ils rencontrèrent une troupe d'Orcs qu'ils tuèrent jusqu'au dernier en attaquant leur campement de nuit et ils prirent leurs armes et leur équipement. Felagund usa de son art pour que leurs corps et leurs visages prennent la semblance des Orcs et c'est sous ce déguisement qu'ils continuèrent vers le nord et arrivèrent au Passage de l'Ouest, entre Ered Wethrin et les hauteurs de Taur-nu-Fuin. Sauron les vit du haut de sa tour et il fut pris d'un doute car ils se hâtaient sans même s'arrêter pour raconter ce qu'ils avaient fait, comme devaient le faire tous les serviteurs de Morgoth qui passaient par là. Alors il leur tendit une embuscade et les fit amener devant lui.  
 Ainsi commença l'épreuve célèbre qui opposa Sauron à Felagund. Car Felagund fit assaut de chants magiques avec Sauron et le pouvoir du Roi était grand, mais Sauron eut le dessus, comme il est dit dans le Lai de Leithian  [...]. Sauron les dépouilla de leurs masques et ils se tinrent nus devant lui, effrayés. Mais s'il avait dévoilé leur vraie nature, Sauron ne put découvrir leurs noms ni leur but. Alors il les jeta au fond d'un puits noir et muet comme un gouffre et les menaça de les mettre à mort avec les plus grandes cruautés si l'un d'entre eux ne lui avouait la vérité. De temps en temps ils voyaient deux yeux briller dans la nuit et un loup-garou venait dévorer un des leurs, mais aucun ne trahit son seigneur.  
[...]
Beren et Felagund étaient au fond de la prison de Sauron. Tous leurs compagnons étaient morts et Sauron ne voulait prendre Felagund qu'en dernier. Il avait compris que c'était un Noldo très sage et très puissant et qu'il était la clef de voûte de leur expédition. Mais quand le loup vint chercher Beren, le Roi rassembla toutes ses forces, fit sauter ses liens et se jeta sur la bête. II put la tuer avec ses mains et ses dents mais fut lui-même blessé à mort, et il adressa ses derniers mots à Beren :  
" Je vais maintenant trouver un long repos dans les cavernes hors du temps qui sont au-delà de la mer et des Montagnes d'Aman. Il faudra si longtemps avant qu'on ne me revoie parmi les Noldor que j'ignore si le sort nous mettra de nouveau face à face dans la vie ou dans la mort, car nos peuples n'ont pas le même destin. Adieu ! "

Ainsi mourut Finrod Felagund, le Loyal, fils aîné de Finarfin.
Ils enterrèrent le corps de Felagund sur le point le plus haut de son île (Tol Sirion) , enfin débarrassée du mal, et sa tombe verdoyante, celle du fils de Finarfin, le plus juste des princes des Elfes, resta inviolée jusqu'à ce que la terre elle-même fût brisée, transformée, submergée sous l'invasion de la mer.
 
Edit : en italique les passages directement tirés du Silmarilion


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3595249
thorman
Posté le 29-08-2004 à 17:10:16  profilanswer
 

tailindil a écrit :

Je créé ce topik en voyant que malheureusement il n'en existe aucun. J'espere que tout bon tolkiendili qui se respecte viendra y faire un tour.  
 
Notons que ce topik parle du fantastique (Le Seigneur des Anneaux, Bilbo le Hobbit, Le Silmarilion, HoME, les contes et légendes, the lettres) et non pas le hors fantastique (Giles de Ham, Faerie, etc etc.)


 
Il faudrait veiller à utiliser les bons termes. On considère communément que les oeuvres de Tolkien appartiennent au fantastique, ce qui est faux. C'est du merveilleux qu'il s'agit. Fantastique est une mauvaise traduction de fantasy en anglais.


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"Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes"
n°3751221
Profil sup​primé
Posté le 14-09-2004 à 23:03:31  answer
 

http://www.eagames.com/official/lo [...] 4&resID=hi
 
pour tout ceux que le jeu intersse , je vous conseille de regarder els videos  
sinon :
http://images.ea.com/eagames/offic [...] 0x1600.jpg

n°3756886
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 15-09-2004 à 17:15:40  profilanswer
 

Thorman a écrit :

Il faudrait veiller à utiliser les bons termes. On considère communément que les oeuvres de Tolkien appartiennent au fantastique, ce qui est faux. C'est du merveilleux qu'il s'agit. Fantastique est une mauvaise traduction de fantasy en anglais.


 
désolé de ma réponse en retard, avec la dédrapalisation, tout ca, j'avais meme pas rodé.
 
Je reprends ici le terme "Le fantastique" Utilisé par pas mal de tolkiendili et particulièrement par cédric de jrrvf.com
Et le fantastique n'est pas ici une tentative de traduction de fantasy , puisque les autres oeuvres sont du fantasy mais ne font pas partie du "fantastique".


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3758654
thorman
Posté le 15-09-2004 à 21:11:19  profilanswer
 

:non:  
 
extrait de "lefantastique.net" d'autres lectures plus universitaires confirment, comme l'excellent "le fantastique anglo-saxon" de Dupeyron-Lafay (ed. ellipses)
 
A la recherche d'une définition du Fantastique
 
Ce que le Fantastique n'est pas

 
"Mythes et cosmogonies, livres sacrés, vies et miracles des saints, même si le surnaturel en constitue à la fois le milieu et le ressort, ne peuvent passer pour littérature fantastique : ils sont ou ont été des objets de croyance et à leur contenu correspondent prières, clergé, cérémonies, expiations, etc." (c'est nous qui soulignons/ Extrait de CAILLOIS Roger, "Fantastique", in Encyclopaedia Universalis, p. 284). Roger Caillois semble soutenir que les miracles, mythologies, religions n'appartiennent pas au genre fantastique. Alors comment expliquer la présence de livres sacrés (le Necronomicon chez Lovecraft); de mythologies (Malpertuis de Jean Ray); de cultes obscurs (culte de Cthulhu chez Lovecraft); d'objets liés aux croyances dans nombreux récits fantastiques ?
 
L'explication de la présence d'objets "religieux" dans le genre fantastique nous présente en même temps la différence essentielle entre croyance et fantastique.
 
Dans leur article sur le rapport entre croyance et fantastique, François Raymond et Daniel Compère soulignent le fait que la littérature fantastique emprunte nombre de ses sujets aux croyances religieuses, mais à la différence de celles-ci, ils ne sont que prétexte à faire surgir le fantastique. La religion a quelque chose de mystérieux, de "magique", d'inconnu…d'où un domaine à exploiter pour les récits fantastiques. Il ne s'agit aucunement d'amener à faire croire en quelque chose. Au contraire, plus il y aura du doute, plus l'œuvre sera fantastique !
 
"Le fantastique commence lorsque, dans un récit, le personnage central est mis en présence d'un objet de croyance pour les autres, et que son scepticisme est ébranlé par une manifestation irrécusable" (RAYMOND F. et COMPERE D., "Fantastique et croyance" in Les maîtres du fantastique en littérature, Paris, Bordas, coll. "Les Compacts", n°36, 1994, p12) On le voit, le fantastique n'est pas la croyance mais le doute surgit dans l'esprit incrédule du personnage central. Il faut donc admettre que si le fantastique parle de croyances, il se limite à en parler, ne cherche surtout pas à convaincre de quelque vérité divine ni à instaurer quelque culte. Les croyances ne sont que matières à construire le fantastique.
 
Certains prétendent que le fantastique s'inscrirait dans un rapport de contiguïté avec le genre merveilleux. Il serait une "suite" du merveilleux avec certes, du changement mais surtout d'énormes ressemblances. Ces ressemblances font qu'aujourd'hui, il n'est pas rare de voir citer parmi les êtres fantastiques les nains, fées, sorcières, lutins et autres elfes. Erreur ! Le fantastique, s'il peut puiser (comme dans les religions et croyances) ci et là quelques éléments appartenant au genre merveilleux, s'en distingue largement par au moins deux choses:
 
- Le fantastique a pour cadre le monde réel. Et même absolument réel. Nous entendons par cela que planter un décor qui n'a rien d'étrange permet un effet encore plus saisissant. Alors que dans le Merveilleux, rien n'est réel. Le cadre où se déroule l'histoire est autre, irréel. Même le temps est ailleurs (Il était une fois…) alors que le fantastique aime à situer ses histoires à une époque contemporaine (Aujourd'hui, là, maintenant…).
 
- La deuxième et énorme différence entre les deux genres se situe au niveau du déroulement final des récits. Fin heureuse pour le Merveilleux, la princesse épousant son prince charmant, le dragon terrassé par le preux chevalier, la sorcière battue par les fées (L'effet "Walt Disney" : "…et ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants" ).
 
Alors que la fin d'un récit fantastique est bien souvent épouvantable. Epouvantable pour le héros qui soit meurt soit devient fou. Epouvantable pour le monde, transformé par ce qui est arrivé. C'est le même monde mais il y a ce petit quelque chose de changé, en plus. Epouvantable pour le lecteur car il ne sait plus, doute, reste sur une impression de malaise.

Nous voyons donc deux différences majeures qui marquent une séparation nette entre les deux genres. Séparation qui tend pourtant à se restreindre dans les nouveaux genres appelés Fantasy (Le Seigneur des Anneaux de JRR Tolkien par exemple), qui présentent fréquemment des mondes inspirés de contes et légendes merveilleux, mondes peuplés d'elfes, de lutins mais également de monstres sanguinaires. Sortes d'épopées sans situation spatiale ou temporelle précises ou encore situées dans un monde futur.


Message édité par thorman le 15-09-2004 à 21:14:06

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"Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes"
n°3765462
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 16-09-2004 à 18:32:45  profilanswer
 


 
Je n'ai jamais contesté cela. Je sais très bien ce que le fantastique et le fantasy sont, merci.  
 
 
(après vérification sur jrrvf.com) Heu en fait, le terme utilisé par cédric est Le Légendaire , et c'est ce que je voulais dire. Je me suis juste planté de terme. Ca n'enlève pas le reste de mon argumentation   :D


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3765538
krumli
Posté le 16-09-2004 à 18:42:43  profilanswer
 

Quid de la nouvelle traduction du SdA ?

n°3765571
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 16-09-2004 à 18:48:51  profilanswer
 

krumli a écrit :

Quid de la nouvelle traduction du SdA ?


 
j'ai pas suivi depuis trop longtemps, la dernière fois que je me suis renseigné, c'était au point mort, mais ca remonte à quelques mois déjà.


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3765637
El Tristo
I'm no superman
Posté le 16-09-2004 à 18:59:29  profilanswer
 

guillaume a écrit :

Lorsqu'elle devient synonyme de pudibonderie, de mièvrerie, de maniérisme et d'euphuisme :)
 

Citation :

Quand à mon immersion dans le monde fictif de Tolkien, ceci peut vous faire glousser mais cela n'en est pas moins un état de fait, ainsi que de nombreux autres tolkiendili. ( :kaola: )


Oh ça me fait d'autant plus rire que j'ai dû ne pas être beaucoup mieux à une époque :)  
J'espère seulement que j'étais plus épique et moins précieux :D



 
puisque tu abordes le sujet ... :D

n°3765745
thorman
Posté le 16-09-2004 à 19:15:29  profilanswer
 

tailindil a écrit :

Je n'ai jamais contesté cela. Je sais très bien ce que le fantastique et le fantasy sont, merci.  
 
 
(après vérification sur jrrvf.com) Heu en fait, le terme utilisé par cédric est Le Légendaire , et c'est ce que je voulais dire. Je me suis juste planté de terme. Ca n'enlève pas le reste de mon argumentation   :D


 
 ;)


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"Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes"
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