Je vous le dis tout de suite, c'est d'un délire entre amis que m'es venue l'envie d'écrire cette nouvelle, ou roman, ca dépend de la motivation
Voilà le chapitre 1, vos conseils, et critiques sont évidemment les très bien venues.
Les fourmis rastas.
Chapitre 1 : découverte
Il existe un pays.
Proche don ne sait ou, et loin de nulle part, assez grand pour contenir une population et assez petit pour ne pas être aperçu au premier coup dil. Nul ne peut dire comment on sy repère, inutile, tous ses habitants le connaissent sous ses moindres détails.
Les guerres ont fait rage en leur temps, mais les habitants se sont essoufflés. Las de tant defforts pour de si maigres résultats, ils préfèrent aujourdhui rester tranquillement à attendre que leur fin se passe.
Je sais presque où il se trouve.
Il est impossible de sy rendre. Ceux qui y résident naiment pas spécialement les visiteurs, mais ce nest pas cette inhospitalité qui fait obstacle. La montagne qui sélève au dessus du pays est si fragile...
Un pas de trop, et...
Tout seffondre lorsque la pluie tombe, ils détestent la pluie. Elle est pourtant un élément indispensable. Bon nombre de leurs espèces nauraient pas survécu, le danger est omniprésent dans la forêt tropicale et lhumidité qui y règne est un obstacle pour les pattes et les antennes. Chaque goutte deau est une nouvelle source. Cest pour cela que la végétation quon y trouve est luxuriante. La population se sent pourtant en sécurité. Qui peut leur vouloir réellement du mal ? Cest souvent par erreur quil arrive des choses dramatiques à leur cité. Elle nest pas protégée contre le hasard de la nature. Ni contre les mystères de la vie des grandeurs. La cité est le premier souci de toutes ces bêtes.
Heureusement pour elles, je me suis arrêté à temps. Sinon cest une grosse fourmilière que jaurais broyée de mon pied chaussé. Je maccorde un instant de répit et massoit à côté de la forteresse fourmis. Elle semble inoccupée, aucune activité ne parait à sa surface... Peut être que la pluie a anéanti tous les couloirs de cette immense galerie. Je jette un léger morceau de bois sur le village pour voir la réaction des éventuelles occupantes. Rien... Les raisons de ma venue me tourmente encore. Etait-il nécessaire de traverser tant de danger pour narriver à aucun résultat ? Je ne le saurais peut être jamais. Toutes les fourmis se ressemblent sur cette île.
Je glisse la main dans ce sac à dos qui me ruine les vertèbres à mesure de mon voyage dans les pièges de cette forêt. A la recherche de quelques aliments pour me remettre en jambe, je maperçois à la fois de la maigre quantité restante et du long chemin quil reste à parcourir. Le ciel ne me répond pas. Je le questionne tous les jours depuis le début de mon expédition. Il refuse de mindiquer ou se trouve la fourmilière.
« Alerte ! Des vibrations ont été perçues au sommet de la cité ! Toutes les fourmis doivent feindre la mort. »
Le message dalerte est clair, il nest pas question de montrer signe de vie à ce prédateur. Immédiatement, toutes les fourmis se mettent en hibernation. Cette capacité à sendormir instantanément est un des aspects qui les différencie de leurs cousines. A Bornéo, le climat chaud et humide rend impossible lhibernation hivernale.
Ces fourmis là sont les plus intelligentes, elles ne sont pas soumises à lhibernation forcée, le temps joue donc en leur faveur. Pendant que les fourmis dEurope dorment, elles prennent le temps de réfléchir.
Quel est ce bruit ? Soudainement, un python surgit gueule ouverte. De peur, jabandonne mes affaires, et lâche la barre chocolatée qui me faisait office de repas, et déguerpis sans demander mon reste.
Quelques dizaines de mètres plus loin je me permets un coup dil vers larrière. Soupir de soulagement, le reptile ne ma pas suivit. Jhésite un instant à revenir sur mes pas, mes je sais que je ne survirais pas longtemps sans mes affaires.
« Nourriture sucrée au sommet de la cité... ! ». Des centaines de fourmis sortent de leur hibernation provisoire pour se précipiter au sommet de la cité. Les fourmis raffolent de la nourriture sucrée, elle est une source dénergie extraordinaire pour ces petits êtres.
Jécarte prudemment les dernières branches qui me séparent de mes affaires, mes mouvements sont lents et discrets au possible. Il y avait un vrai python de Bornéo à cet endroit là, quelques minutes auparavant, celui quon appelle Bornéo Blood, ses couleurs beige noir et jaune me lont confirmé.
Essoufflé, je me mets à la recherche de la barre énergétique que jai laissé tomber quelques instants plus tôt. Impossible de la retrouver. Quel est ce mystère ? Les Pythons ne se nourrissent pas de ce genre daliments pourtant. A Quelle espèce danimal ai-je à faire ? Peut être que... Mais bien entendu ! Mon regard se dirige à toute allure vers la fourmilière. Japerçois un morceau de ma barre qui disparaît dans la fourmilière. Quelques fourmis dreadeuses sont déjà en train de goûter au festin.
Message édité par youri29 le 15-06-2004 à 14:56:03