Il rentre dans l'auberge et se dirige droit vers la cheminée.
Présent
Sur le passage il [/b]prit[/b] une chaise, posa sa cape trempée sur le dossier et s'assit en tendant les jambes et les bras pour se réchauffer.
Passé simple
C’est quoi cette manie chez tous ceux qui postent leurs écrits de jongler avec les temps?
L'aubergiste s'approcha :
« Qu'est-ce que je vous sers ? »
« Un verre de lait, s'il vous plaît. »
L'aubergiste sourit tout en regardant la salle.
Retour au présent
Tout le monde souriait à cette réponse.
Tiens, l’imparfait a tapé l’incruste?
L'inconnu leva la tête vers l'aubergiste, le fixant du regard. Une nouvelle phrase commence. Il faut donc mettre un point suivi d’une majuscule. L’aubergiste se pressa d'aller chercher le lait. Tout le monde dans la salle tourna la tête aussitôt.
« Alors Eymerich, toujours à boire ce fichu verre de lait ? » lui demanda une voix au fond de la salle. Le corps appartenant à cette voix Comme ça été dit, cette phrase est assez mystérieuse. se leva et se dirigea droit sur Eymerich. Ce corps était plus grand que n'importe lequel, fin, sec et musclé :??. Il appartenait à un voleur mais surtout à un elfe.
L'aubergiste arriva avec le verre de lait qu'il posa sur la table sans regarder aucun des personnages présent autour de la table.
Ces dernières phrases sont lourdes, mal écrites, non cooupées…
«Et toi, Adanëdhel, toujours à fumer ces herbes elfiques ? »
L'intéressé répondit par un léger sourire en coin.
« Toujours, c'est bon pour mon teint » Sur ces propos, il alluma une brassée de ces dites feuilles dans une vieille pipe, avec un long tuyau en ivoire et une cheminée d'un bois clair. La fumée qui se dégagea était légèrement bleutée et avait une odeur que Eymerich n'arriva pas à supporter.
Sans dire un mot, chacun attendait ne voulant pas briser le silence
qu'il appréciait tout les deux : qu’ils appréciaient tous les deux ? De toute façon, c’est incompréhensible
« Alors, les bras cassés, encore en train de traîner au fin fond d'une taverne mal famée ? »
Les deux tournèrent la tête au même moment vers un être poilu, hirsute et court sur pattes : un nain.
La barbe était autant fournie de poils que de restes et de bières.
« Bien le bonjour, Trublion, toujours pas lavé ? » déclara Adanëdhel.
Tout les trois éclatèrent de rire. Trublion se hissa sur un tabouret et commanda deux chopes de bière.
« Bien aimable à toi de m'offrir une tournée » dit Adanëdhel.
Trublion le regarda droit dans les yeux :
« Hein ? Oh pardon ! Trois chopes aubergiste, mon ami a soif »
Alors que Eymerich secouait la tête, les deux autres souriaient bêtement. L'aubergiste arriva avec un plateau sur lesquels : un plateau sur lesquels? étaient disposées trois chopes pleines de bières et de mousse. Il les déposa sur la table devant chacundes compagnons..
[/b]Mon dieu, tes phrases sont d’une lourdeur…[/b]
Lorsqu'il fut parti Trublion récupéra la bière qui était devant Eymerich.
Répétition et lourdeur
« Tu sais bien que je ne bois pas de ça » dit Eymerich
« Mouais, mais on sait jamais avec vous les humains, vous changez parfois trop vite d'avis » lui répondit Trublion.
Un long silence s'installa entre les trois compères.
Trublion le rompit en éructant d'une façon si … naine. ?? Eymerich fit la moue et Adanëdhel se détourna, surtout du fait de l'odeur qui sortait de la bouche.Enfin il le supposait.
« Alors c'est ce soir ? » questionna Trublion trop nerveux d'attendre en silence.
« Oui c'est ce soir. Nous sommes les trois premiers. J'espère que les autres ne vont pas tarder ou qu'ils ne se sont pas perdus. »
« je pense que cette taverne est un bon point de repère et elle a un nom facile à retenir : La Chope Percée » déclara Adanëdhel.
La porte s'ouvrit et un homme entra, d'une taille moyenne les cheveux grisonnants, avec une robe un peu trop voyante pour des tavernes comme celle-ci mais trop tard pour se changer.
« Hargan vient donc boire une bière avec nous » cria Trublion tout en agitant un bras en l'air pour se signaler au milieu de la salle remplie.
« Une bière, quelle riche idée » On se doute bien néanmoins qu’il ne va pas être invité à boire un Coca!déclara le nouveau venu tout en s'approchant.
« Aubergiste ! Trois nouvelles chopes et un verre de lait pour mes amis et moi » cria le nain.
« Tiens, tu bois moins qu'avant Trublion » remarqua Hargan.
« Je fais attention à ma ligne » Alors là, c’est le ponpon ! J’imagine bien une réplique de ce type dans un roman d’heroic fantasyfut la seule réponse marmonner par le nain.
« Ta ligne ? Plutôt une courbe non ? Voire plusieurs un peu comme des vagues » déclara l'elfe au bord de l'hilarité tout comme ses amis humains.
« Tu peux pas comprendre. J'ai vu quelqu'un il y a peu et ... »coupa-t-il
« Dis plutôt quelqu'une, mon ami. » énonça Eymerich en regardant son ami nain dans les yeux.
Malgré la barbe on pouvait distinguer une couleur rouge poindre sous tous les poils.
« Euh... » le reste se perdit dans la barbe.
Les humains et l'elfe rirent de bon cœur devant l'embarras de leur ami.
« Nous diras-tu qui c'est ? » demanda Hargan.
« Non » déclara Trublion et celui-ci se mit à bouder.
Les trois compères n'insistèrent pas face à leur ami.
« Bon, où est notre dernier compagnon ? » interrogea Adanëdhel.
« Rildegard ? C'est lui que nous attendons ?? Par tout les Titans ! Nous sommes fichus » s'exclama Trublion.
« Pourquoi donc ? C'est bon guerrier, un peu vif certes mais bon tout de même. » répondit Eymerich.
Soudain, un affreux son de casseroles qui s'écrasent retentit dans toute l'auberge. Encore allongé par terre, Rildegard leva la visière de son casque :
« Bordel de gni ! Qui a mis des fichus marches devant l'entrée ? »
Les quatre amis assis autour de la table avaient tous un sourire joyeux aux lèvres.
« Alors, Rild, on voit pas où on met les pieds ? » déclara Adanëdhel tout en s'approchant de lui afin de l'aider à se relever.
« J'ai acheté ce casque à un nain, je suis sûr qu'il a fait exprès de me le vendre trop petit. Ah ! Trublion, tu es là toi aussi ? Quelle bonne surprise ! Tu sais, pour les nains... »
« Mouais » maugréa l'intéressé.
« Si tout le monde est là on pouvoir y aller » déclara Hargan.
« Le temps de finir ma bière et on y va » Sans perdre de temps Trublion vida sa chope. Tout le monde se leva, sorti de l'auberge et partirent sur leurs montures en direction d'une aventure qui, sans qu'ils s'en doute, allait les mener plus loin qu'ils ne pouvaient l'imaginer.
Bof, bof, bof..
Message édité par TAM136 le 26-04-2010 à 07:32:53