hav0k parasyte a écrit :
Bonjour,
Alors voilà, je suis fan de fantastique, j'aime lire et souvent j'ai envie d'écrire moi aussi. Donc je m'y suis mis, mais je sais que je suis pas très doué pour ça. J'ai écrit un début de fic, et j'aimerai avoir l'avis et les conseils des gens du forum.
Chapitre 1 (enfin bon, c'est tout ce que j'ai écrit hein^^ y a pas encore de suite...)
-Ne fait fais pas ça ! Il est encore si jeune, pense à ce qu’il pourrait devenir. Ne voudrais-tu pas le voir grandir, entendre ses premiers mots, assister à son mariage et raconter des histoires à ses enfants ?
Elle continuait de pleurer tout en essayant désespérément de convaincre son mari :
-Tout peut encore changer, tu dois lui laisser une chance ! Ne laisse pas quelques fous décider de ce que tu dois faire de lui ! Je ne supporterai pas de te voir faire une telle chose…
La jeune femme était assise à la table du salon. A sa droite le feu crépitait paisiblement dans la cheminée et chargeait l’air d’une chaleur dont il était difficile de se passer en un hiver aussi rude. Les mouvements incessants des flammes faisaient danser les ombres sur les murs de la pièce. Plusieurs minutes s’écoulèrent, et les sanglots réguliers de la femme ne s’étaient pas estompés. L’homme à qui elle s’adressait, son époux, était assis en face d’elle. Il ne faisait aucun bruit mais de grosses larmes coulaient sur ses joues jusqu’à se perdre dans sa barbe ébouriffée. Une profonde réflexion se peignait dans son regard évaporé.
-Je suis désolé, dit-il en éclatant en sanglots. Je suis vraiment désolé…
Il se leva bruyamment et s’empara d’un grand sac en tissu…
Arrkan se réveilla dans un sursaut. De grosses goûtes de sueur perlaient sur son front. Sa vue était un peu brouillée, comme s’il avait pleuré. Quelques instants passèrent, sans qu’il ne bouge d’un centimètre. Son cœur battait si fort qu’il sentait ses pulsations lui soulever la poitrine. Puis, il reprit ses esprits. Son pouls ralentit jusqu’à reprendre son rythme habituel. Une fois calmé, il sauta d’un bond hors de son lit et sorti de la tente après avoir s’être habillé. Dehors, son père était assis en tailleur, en train de méditer. Arrkan s’approcha et vint s’asseoir à côté de lui.
-J’ai encore fait ce cauchemar, papa.
-Approche mon fils, répondit-il.
Il plongea gravement son regard dans celui de son fils et repris reprit :
-Tes démons intérieurs vont te détruire si tu n’essayes pas de les vaincre. Mais ne t’inquiète pas, la sagesse s’acquière avec le temps et tu es encore bien jeune. Plus tard, tu apprendras à contrôler tes pensées et tes émotions, afin de devenir seul maître de ton corps et de ton esprit.
Il s’arrêta, sembla hésiter une fraction de seconde et continua :
-Tu sais, avant de devenir sage et réfléchi comme je le suis maintenant, j’étais un jeune loup curieux et imprudent comme toi. Il m’est arrivé de m’aventurer dans des forêts sombres, ou dans des grottes obscures simplement parce que mon instinct me disait d’y aller. Ecoute moi Arrkan, laisse ton cœur guider tes pas et où que tu iras, tu sauras que tu as fait le bon choix… Aller vient allez viens, une nouvelle journée d’entraînement nous attend.
Il se leva d’un geste gracieux, et entra dans la tente qui leur servait de domicile.
Arrkan, âgé de seize ans, vivait seul avec son père, loin de toute vie humaine. Ils chassaient leur nourriture, fabriquaient des outils avec ce qu’ils trouvaient dans la nature, et se servaient de peaux et de fourrures d’animaux pour se vêtir. Quand Arrkan demandait à son père pourquoi ils étaient obligés de se cacher et de s’isoler, ce dernier lui répondait toujours que les gens étaient dangereux et qu'i allait leur arriver grand malheur si jamais ils allaient en ville. Ces explications lui semblaient curieuses, mais Arrkan lui faisait confiance et il n’avait jamais osé s’aventurer dans une ville ou un village.
Son père lui, était un homme sage de cinquante six ans. Il se nommait Ekorr mais répétait sans cesse à Arrkan que les noms que donnaient les parents à leurs enfants n’avaient guère d’importance. Malgré son âge, il était d’une force et d’une vigueur étonnantes, et, armé d’un simple couteau, il pouvait abattre un loup sans trop de peine. Un jour, il avait même raconter raconté
à son fils comment il avait lutter lutté
à mains nues avec un ours, jusqu’à ce que tous deux tombent de fatigue. Arrkan en avait ri, il ne croyait aucun homme, aussi fort soit-il, dont la seule force physique pouvait rivaliser avec celle d’un ours.
Ekorr apprenait à son fils tout ce qu’il savait, tout ce qu’il avait lui-même appris au cours de sa vie. Ils s’entendaient tous deux à merveille et leur bonne humeur mutuelle leur faisait parfois oublier la profonde solitude qui habitait leur cœur. Une solitude qui rongeait Arrkan de l’intérieur, qui se répandait en lui tel du venin, et allait bientôt lui faire perdre la raison…
Voilà, j'accepte évidemment toutes les critiques, aussi négatives soient-elle (et je sais qu'il y en aura^^) et surtout j'attends des conseils qui me permettront de m'améliorer par la suite.
Merci
|