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  années 60-70

 


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Auteur Sujet :

années 60-70

n°25717103
lolipop 28
Posté le 04-03-2011 à 16:11:46  profilanswer
 

[b]Salut, je fais un sondage; sur les courants qui ont marqué par leur esprit révolutionnaire dans les années 60-70 qui est à la base de tout ce qu'on peut faire librement  aujourd'hui:
Je sais, c'est un peu chiant, mais par sympathie, répondez-y
 
Y a-t-il un rapport direct entre le Fluxus (musique minimaliste) et le Happening ( le Living Theatre)?
 
Oui
Non
 
Lequel?
 
Ces mouvements ont contribué, à la liberté des mœurs, de notre temps. Êtes vous d’accord?
 
Comment qualifieriez-vous les années 60-70?
-Pacifiste
- Anarchiste
- Révolutionnaire
- Libertain
 
 
Selon vous, est-ce que la guerre, est responsable, des mouvements qui ont recherché une telle liberté?
Dites, pourquoi?
 

mood
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Posté le 04-03-2011 à 16:11:46  profilanswer
 

n°25717129
Sylver---
Not a geek. Just a human 2.0
Posté le 04-03-2011 à 16:13:16  profilanswer
 

pourquoi ?


---------------
Aloha
n°25717275
lolipop 28
Posté le 04-03-2011 à 16:22:29  profilanswer
 
n°25717435
maurice ch​evallier
Versus Maurice Laspallès
Posté le 04-03-2011 à 16:33:30  profilanswer
 

lolipop 28 a écrit :


pourquoi quoi?


...dit la grenouille

n°25717457
fatah
Posté le 04-03-2011 à 16:34:43  profilanswer
 

Il est évident que la fluctuation des relations hommes/femmes inhérente à cette période lourde de transitions n'a fait qu'apporter à la population mondiale un afflux d'idées progressistes qui, si elles étaient certes réprimées parfois dans le sang, ont permis une libération des mœurs qu'aucun gouvernement n'avait vu venir. A partir de là, divers mouvements de résistance ont donné naissance à un conservatisme forcené de la part de ceux qui, justement, étaient la cible de ce mouvement brownien. Rien d'étonnant alors que la guerre vint mettre un terme à tout ce remue-ménage, plus communément appelé "branlette intellectuelle", car ne dit-on pas "Qui se ressemble s'assemble alors que les contraires s'attirent" ?
 
Ce n'est là que mon avis.


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Mon image publique est étonnamment négative, est-ce à cause de mon hobbie qui consiste à gifler des orphelines ? | Je dois aller faire quelque chose de masculin, tel conquérir une nation ou uriner debout.  
n°25717704
Profil sup​primé
Posté le 04-03-2011 à 16:50:24  answer
 

La vague hédoniste de Mai 68 a favorisé la société de consommation. Et l'idéal libéral-libertaire a permis à certains soixante-huitards de faire carrière. Karl Marx nous avait prévenus. Les évènements historiques se répètent deux fois, la première en tragédie, la seconde en farce. Les enragés de Mai 68 avaient l'impression d'ajouter une page à celles, déjà glorieuses, des révolutions françaises: 1793, 1848, la Commune. En face, le général de Gaulle les avait précédés: Mai 58 fut un Brumaire parfait. Et le voyage à Baden-Baden sera une fuite à Varennes réussie. Un Mai 68 peut en cacher un autre: le combat décisif se déroule au sein de la gauche entre gauchistes et communistes, pour le contrôle de la classe ouvrière. Tout pousse communistes et gaullistes à une alliance objective: les souvenirs de la guerre; la prédilection du grand frère soviétique pour la politique d'indépendance du Général; et, plus profondément, une même conception du monde, qui repose sur le respect des hiérarchies, la famille patriarcale, le patriotisme. En face, les "gauchistes"sont de farouches internationalistes, les dirigeants étudiants, qu'ils soient libertaires ou révolutionnaires puritains, croient encore pouvoir concilier les revendications sociales et sociétales. Leur rêve est d'entraîner la classe ouvrière derrière eux. Ce que ne tolèrent pas les communistes.La CGT leur ferme les portes de Renault Billancourt. Cette rencontre manquée est une des scènes fondatrices de notre modernité politique. Dépités, les chefs du mouvement étudiant conserveront un ressentiment profond, aggravé lorsque les ouvriers finiront par accepter les généreuses augmentations de salaires accordées par les accords de Grenelle. Les ouvriers ne seront plus, à leurs yeux, que des petits bourgeois. Ils avaient manqué à leur destin révolutionnaire . Il faudrait "dissoudre le peuple". Les uns tourneront leurs regards (ils avaient déjà commencé lors de la Guerre d'Algérie) vers le sud de la Méditerranée, et ces nouveaux "damnés de la terre"; les autres se tourneront vers les femmes, "l'opprimée de l'opprimé".Karl Marx -encore lui !- avait jadis analysé le rôle de "l'armée de réserve du capitalisme" qui accepte un salaire inférieur pour un travail similaire, et permet au patronat de contenir les revendications salariales des ouvriers en place. A partir des années 70, l'entrée massive des femmes et des immigrés sur le marché du travail tiendra ce rôle-là. Mais les soixante-huitards n'en avaient cure. Ils étaient passés à autre chose. Les plus farouches, sans doute les Saint Just ou les Baader qu'on n'aurait pas, s'en allèrent quérir auprès de Dieu la quête d'absolu que la politique n'avait pu leur donner. Les plus stratèges se convertirent à la religion des droits de l'homme, et, au nom de la lutte antitotalitaire, passèrent d'un maître à l'autre, d'un empire à l'autre, de l'URSS (avec un intermède chinois) à l'Amérique. Leur seule constante fut l'aversion pour la France, jetée aux poubelles de l'Histoire. Les plus talentueux, les plus soucieux de reconnaissance sociale, réussirent dans la publicité, les médias, la communication. Ils furent les fers de lance du nouveau capitalisme, qui reposait sur la consommation, et non plus sur l'épargne, l'hédonisme et non le puritanisme, l'individualisme et non plus la famille. Dès les années 60, l'américain Christopher Lasch avait bien montré comment le narcissisme individualiste servait les intérêts de la nouvelle aliénation capitaliste. Dès 1978, Régis Debray montrait comment les libertaires soixante-huitards, en détruisant la famille patriarcale, la Nation, l'État, les frontières, avaient abattu les derniers remparts à la domination du marché. Avec beaucoup plus d'efficacité que les révolutionnaires soixante-huitards, les patrons du CAC 40 et leurs délocalisations, les technocrates de Bruxelles et de l'OMC, imposeraient partout la mort des frontières et l'affaiblissement des États. Et rétabliraient ainsi des profits minés par l'inflation et la hausse des salaires. C'est ainsi que nos "enragés de Mai" jouèrent le rôle finalement peu enviable - mais très profitable à la carrière de ses figures les plus médiatiques- "d'idiots utiles" du capitalisme.
 
Mais cela n'engage que moi. Le débat reste ouvert.

n°25751593
Enzan
Bougresse sur canapé...
Posté le 08-03-2011 à 12:26:48  profilanswer
 

Cf. sujet sur le dadaïsme pour les raisons de la fermeture.


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Une femme qui se fout de la procréation, c'est le Saint Graal de toutes les bites du monde (BriseParpaing) - Moeagare, Gundam !

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