super_newbie_pro A ta dispoition frère geek :P | Résumé de la situation en ce mois de novembre 2005...
On peut voir aussi une vidéo de la police tentant de faire face : http://www.lemonde.fr/web/vi/0,47- [...] 172,0.html
Indemnisation :
Ceux qui ont eu des véhicules brûlés peuvent faire jouer leur police d'assurance. S'ils ne sont pas couverts, vous pouvez vous retourner contre l'Etat qui est garant de la sécurité publique.
Pour ce faire, vous devez saisir le tribunal administratif. Aprés avoir déposé les documents qui vous seront demandés sur votre voiture et les preuves qu'elle se situait bien en zone d'émeute, vous pouvez espérer un remboursement d'un montant de 10% inférieur au prix argus.
Si le dépôt d'une plainte n'est pas obligatoire pour que l'assurance intervienne, elle est fortement recommandée. Le propriétaire du véhicule peut s'adresser aux services de police ou de gendarmerie.
La Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA) conseille d'accompagner la déclaration de sinistre adressée à la compagnie d'assurance du récépissé de dépôt de plainte. Le bien endommagé est alors indemnisé en fonction des conditions prévues au contrat, notamment en ce qui concerne la franchise.
La FFSA rappelle que, selon la loi du 7 janvier 1983, "l'Etat est civilement responsable des dégâts et dommages résultant des crimes et délits commis à force ouverte ou par violence par des attroupements et rassemblements armés soit contre les personnes, soit contre les biens".
En d'autres termes, les véhicules non assurés contre l'incendie pourront être indemnisés par l'Etat, mais seulement si le juge administratif le décide. "Il appartient au juge administratif d'apprécier au cas par cas ce que recouvre exactement la notion d'attroupement ou de rassemblement", précise la FFSA.
Dernière possibilité pour les victimes: que les responsables des dégâts soient identifiés et condamnés à rembourser les biens endommagés. Il faut également qu'ils soient solvables.
Voici les dernières informations qui tombent :
PARIS (AFP) - Le maire socialiste de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) Michel Pajon a suggéré lundi l'intervention de l'armée dans les quartiers touchés par les violences urbaines, en affirmant que la situation était "dramatique".
"Je sonne le tocsin. On ne peut pas laisser les choses empirer comme cela", a-t-il dit sur France Info en évoquant de violents incidents dans sa ville. "Si l'Etat n'est pas capable de nous défendre, il va falloir qu'on se défende", a-t-il ajouté.
Michel Pajon a reconnu que "pour un socialiste, dire que l'armée doit intervenir est un constat d'échec absolument inimaginable. Mais ce que je peux vous dire, c'est qu'on ne peut pas laisser les gens comme ça. Donc à un moment donné, il faut se demander s'il y a encore un Etat dans ce pays".
Le maire de Noisy-le-Grand a encore reproché au ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy de "ne pas faire son boulot".
- Le député UMP des Yvelines Jacques Myard a réclamé de son côté l'instauration de l'état d'urgence avec "un strict couvre feu".
"Les Français sont excédés, si l'Etat ne rétablit pas l'ordre, il est fort à parier que la population ne le fasse d'elle-même et plus personne ne répondra alors de rien", a-t-il mis en garde dans un communiqué.
Affirmant que "les médias devaient d'eux-mêmes lever le pied de la libre et totale information", Jacques Myard a demandé au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) "de conclure un moratoire sur la diffusion de ces événements avec tous les médias afin de ne pas les stimuler et les amplifier".
errfff... ça sent pas bon du tout ça...
lundi 7 novembre 2005, 10h30
Onzième nuit de violences urbaines, 34 policiers blessés PARIS (AFP) - Trente-quatre policiers ont été légèrement blessés lors de la onzième nuit de violences en France, 1.408 véhicules ont été incendiés, 395 personnes interpellées en dépit de l'intervention du président de la République Jacques Chirac appelant au rétablissement de l'ordre public.
Parmi les policiers blessés, deux ont été la cible de tirs de grenaille à la cité de la Grande Borne à Grigny dans l'Essonne. Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy leur a rendu visite dès dimanche soir à l'hôpital d'Evry où des éclats de plomb leur ont été extraits.
M. Sarkozy a déploré que ces tirs de grenaille visaient la tête des fonctionnaires. Un des policiers lui a présenté une cartouche de fusil de chasse ramassée sur place. Le ministre s'est rendu ensuite à la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonnes où des nombreux jets de cocktails molotov ont été lancés tout au long de la soirée. Il avait auparavant visité la direction départementale de la sécurité publique de Seine-Saint-Denis, où il a souhaité que "l'ordre républicain revienne dans tous les quartiers". "Sinon, a-t-il dit, ce sera soit l'ordre des bandes, soit l'ordre des mafias, soit un autre ordre".
Des jets d'engins incendiaires ont à nouveau été relevés dans de nombreux endroits comme à la Ricamary (Haute-Loire) où des bus ont été visés. Deux églises ont par ailleurs été touchées par des engins incendiaires: celle de Saint-Edouard à Lens (Pas-de-Calais) et le presbytère de l'île de Thau à Sète (Hérault). De nombreux établissements scolaires ont été également pris pour cibles: une école maternelle à Nantes, une crèche à Saint-Maurice (Val-de-Marne), une école du quartier à Strasbourg, deux autres à Saint-Etienne. Les bâtiments de la police n'ont pas été épargnés avec un bureau de police à Clermont Ferrand totalement détruit tandis qu'à Perpignan, un véhicule en feu a été projeté sur le poste de police du Moulin-à-Vent.
D'autres bâtiments publics ont été pris pour cible: ainsi à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), un centre social a été ravagé tandis qu'à Trappes (Yvelines) c'est une trésorerie principale qui a été endommagée. Un entrepôt pharmaceutique de Suresnes (Hauts-de-Seine) a également été touché. Comme la veille, les incendies de véhicules se sont également multipliés en province, notamment à Toulouse où ils atteignaient un total d'une trentaine vers 23 heures, contre 50 pour l'ensemble de la nuit précédente.
En début de soirée, le président Jacques Chirac était sorti de sa réserve qu'il observait depuis le début des émeutes il y a 11 jours en demandant le "rétablissement de la sécurité et de l'ordre public". Le président de la République, qui s'exprimait devant la presse à l'issue d'un Conseil de sécurité intérieure tenu au lendemain de dégradations record (1.300 véhicules brûlés dans la nuit de samedi à dimanche, plus de 310 arrestations), a également insisté sur le "respect de chacun, la justice et l'égalité des chances". "Le dernier mot doit revenir à la loi", a-t-il martelé.
M. de Villepin a de son côté annoncé "un renforcement des forces de sécurité partout sur le territoire où cela est nécessaire" et une "accélération des procédures de justice" afin notamment de "faire en sorte que les individus interpellés puissent être déférés devant les tribunaux en comparution immédiate". Il a précisé qu'il dévoilerait lundi un ensemble de mesures pour avancer dans la République que nous souhaitons", celle de "l'égalité des chances". Le Premier ministre s'exprimera à 20H00 à la télévision.
Le bilan des émeutes est allé crescendo depuis la mort le 27 octobre de deux jeunes de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), électrocutés alors qu'ils se croyaient poursuivis par la police. Les dégradations avaient atteint un pic dans la nuit de samedi à dimanche avec 1.295 véhicules incendiés dans toute la France, dont 554 en province et 349 arrestations. Depuis le début des troubles, un total de 3.500 véhicules ont été brûlés et 800 arrestations effectuées, selon un décompte de l'AFP basés sur les chiffres officiels. Dans le centre de Paris, 32 véhicules particuliers avaient été incendiés et 30 personnes avaient été arrêtées. Dans la nuit de samedi à dimanche un "atelier de confection" artisanale de cocktails-Molotov selon la police, avait été découvert dans le quartier du Parc aux Lièvres à Evry et six mineurs placés en garde à vue.
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Les syndicats de police réagissent :
ALLIANCE Police Nationale et Synergie Officiers soutiennent les policiers, derniers remparts de lordre républicain, qui travaillent au quotidien pour éviter aux citoyens linstauration dun régime de terreur dans certains quartiers, comme en témoigne lassassinat sauvage dun quinquagénaire sous les yeux de sa famille vendredi dernier à Epinay (Seine-Saint-Denis).
Synergie Officiers et ALLIANCE Police Nationale sinquiètent du climat insurrectionnel qui règne en Seine-Saint-Denis depuis plusieurs jours au prétexte de la mort accidentelle de deux adolescents de Clichy-sous-bois.
ALLIANCE Police Nationale et Synergie Officiers regrettent que les émeutes des derniers jours soient favorisées par les assertions équivoques de responsables associatifs et politiques mettant en cause le bien fondé de laction de la Police.
Synergie Officiers et ALLIANCE Police Nationale constatent que les violences des voyous de cités sont dirigées vers tous les acteurs de lEtat républicain : Police, SapeursPompiers, Poste, Ecoles ainsi que le président du Conseil Français du culte musulman !
ALLIANCE Police Nationale et Synergie Officiers rappellent que la guérilla urbaine actuelle poursuit une logique de sédition visant à mettre en coupe réglée les quartiers sensibles pour les enfermer dans un paupérisme social permettant aux voyous et aux fanatiques de sy livrer aux trafics, au racket voir au recrutement idéologique en toute tranquillité. Synergie Officiers et ALLIANCE Police Nationale mettent en garde contre les discours mondains sur la banlieue et la tentation du renoncement qui se fait jour chez certains politiques. Le retrait des forces de police de ces quartiers reviendrait à abandonner la majorité des habitants honnêtes aux mains des
délinquants.
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"En aucun cas il ne faut faire appel à l'armée", réaffirme l'UNSA-Police PARIS (AP) - "En aucun cas il ne faut faire appel à l'armée. Nous ne sommes pas en guerre", a déclaré lundi à l'Associated Press le secrétaire général adjoint de l'UNSA-Police (Union nationale des syndicats autonomes-Police) Francis Masanet, au lendemain d'une onzième nuit de violences urbaines.
"En aucun cas il ne faut faire appel à l'armée. Nous ne sommes pas en guerre. La police nationale est là pour rétablir l'ordre sur le territoire, c'est son métier", a déclaré M. Masanet, dont le syndicat est majoritaire chez les policiers, avec notamment 73% des voix parmi les CRS aux dernières élections professionnelles.
Interrogé sur la situation actuelle, M. Masanet a expliqué qu'il y avait des "jeunes" se livrant à de la "surenchère" entre quartiers chaque nuit, parmi lesquels se trouve des "perturbateurs" qu'il faut extraire des cités et livrer à la justice.
"Parmi les jeunes, c'est à celui qui va faire le plus de conneries en voyant ce qui se passe ailleurs. Il y a de la surenchère entre cités", a-t-il dit. "Il y a tous les mineurs, et puis aussi des adultes, des meneurs qu'il faut qu'on retire de ces cités pour rétablir l'ordre".
Francis Masanet s'exprimait au lendemain d'une onzième nuit de violence urbaines, au cours de laquelle 1.408 voitures ont été incendiées, et une dizaine de policiers blessés à Grigny (Essonne) dont deux sérieusement par des tirs de fusil de chasse. AP
Historique
Citation :
jeudi 3 novembre 2005, 12h40
4 tirs à balles réelles, 177 voitures brûlées en Seine-Saint-Denis
BOBIGNY (AFP) - Quatre tirs à balles réelles ont été comptabilisés dans la nuit de mercredi à jeudi et 177 véhicules ont été brûlés en Seine-Saint-Denis, a annoncé jeudi le préfet lors d'une conférence de presse.
Les policiers ont essuyé deux tirs à La Courneuve, les pompiers un autre à Noisy-le-Sec, et un tir a également été signalé à Saint-Denis. Ces tirs n'ont fait aucun blessé.
Quatre policiers, deux pompiers et trois civils ont été légèrement blessés par des jets de projectiles.
Cent soixante-dix-sept véhicules ont brûlé, dont 79 sur le secteur de Bobigny, 70 sur celui du Raincy et 28 sur celui de Saint-Denis.
De nombreux bâtiments publics et commerces ont été la cible d'attaques dans le département, une vingtaine de communes sur les 40 du département ayant été le théâtre de violences urbaines.
Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'est rendu dans la nuit à Bobigny et y a tenu une "réunion de travail" avec des policiers, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le nord d'Aulnay-sous-Bois a fait l'objet des violences les plus spectaculaires: des jeunes gens ont fait une incursion dans le poste de police du Gallion[/b], toujours fermé la nuit, rue Edgar Degas, près de la cité des 3.000, selon la préfecture. Ce poste "a été saccagé par des voyous", a déclaré une source policière. Il avait fait l'objet d'une tentative d'incendie en début de soirée, de même source.
Dans ce même quartier, peu avant 23H30, [b]trois journalistes de France 2 ont abandonné leur voiture quand des dizaines de jeunes encagoulés ont surgi en les menaçant, près du carrefour de l'Europe, selon leur témoignage recueilli sur place par l'AFP. Peu après, leur voiture brûlait, carcasse retournée, au milieu de la rue Jacques Duclos, où quelques dizaines de jeunes gens défiaient les CRS qui leur faisaient face, à dix mètres, selon l'AFP sur place.
Au même endroit, une concession automobile Renault était en flammes, mobilisant un très grand nombre de pompiers pendant plusieurs heures. Tout près de là, deux classes d'une école primaire d'Aulnay avaient aussi été incendiées, selon des sources concordantes.
Un gymnase a été incendié au Blanc-Mesnil, commune limitrophe d'Aulnay-sous-Bois, ont indiqué mercredi soir les pompiers de Paris qui ont dit avoir reçu "plusieurs centaines d'appels" pour des incendies de voitures et de poubelles.
Un pompier a été brûlé au deuxième degré au visage par un cocktail Molotov lancé dans un véhicule et deux autres légèrement blessés. Plusieurs engins des pompiers ont été endommagés par des tirs de projectiles.
La préfecture de Seine-Saint-Denis, Bobigny, a été le théâtre de violences inhabituelles en fin d'après-midi. Une partie du centre commercial Bobigny 2 a été vandalisée par une quarantaine de personnes encagoulées, vers 18h30, et une voiture incendiée devant la préfecture située à 200 mètres. En revanche, les quartiers à la limite de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil, "berceau" des émeutes il y a près d'une semaine, ont connu peu de troubles, selon l'AFP qui a vu brûler une voiture et quelques poubelles dans le quartier Anatole France. Les policiers et CRS présents en force dans ce quartier les jours précédents n'étaient pas aussi visibles.
Le maire de Clichy-sous-Bois, Claude Dilain (PS), avait annoncé plus tôt que "le dispositif, cette nuit, serait adapté et nettement moins provocant".
Le chef de l'Etat, Jacques Chirac, est intervenu mercredi pour réclamer solennellement l'apaisement des "esprits" face à la propagation des violences urbaines.
Des peines de un et trois mois de prison ferme ont été prononcées mercredi soir à Bobigny contre deux des six jeunes adultes qui comparaissaient pour des violences commises lundi à Clichy-sous-Bois.
Les violences urbaines avaient débuté à Clichy, jeudi dernier, après la mort accidentelle de deux mineurs qui s'étaient réfugiés dans un transformateur EDF croyant être poursuivis par la police, à tort selon les autorités.
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Mais aussi :
Citation :
Violences: un syndicat de police veut un couvre-feu en banlieue
PARIS (Reuters) - Le syndicat Action Police de la CFTC, qui représente 20% des fonctionnaires de police, demande à Nicolas Sarkozy d'instaurer un couvre-feu dans les banlieues touchées par des violences depuis six nuits.
Dans une lettre adressée au ministre de l'Intérieur, Michel Thooris, secrétaire général du syndicat, réclame "un couvre-feu de nuit pour faire face à la guerre civile qui continue actuellement à se dérouler dans de nombreux ghettos français".
Il assure que ce dispositif est "indispensable" afin de rétablir "l'ordre républicain au plus vite". "Demain, ce seront 700 cités interdites qui entreront à leur tour en guerre civile", affirme-t-il.
Selon le syndicaliste, "il y a actuellement sur la toile internet des milliers de pages qui appellent les habitants des ghettos français à se soulever et à entrer en guerre contre l'Etat français". "Cela est extrêmement inquiétant et cette menace doit être prise au sérieux par Nicolas Sarkozy", ajoute Michel Thooris.
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LE conflit s'étend :
Citation :
jeudi 3 novembre 2005, 13h15
Troisième nuit d'incidents dans le quartier sensible de l'Ousse-des-Bois à Pau BORDEAUX (AP) - Le quartier sensible de l'Ousse-des-Bois à Pau (Pyrénées-Atlantiques) a été le théâtre d'une troisième nuit d'incidents, apprend-on auprès du procureur de la République Erick Maurel.
Deux voitures ont été incendiées dans la nuit de mercredi à jeudi. La veille, une autre voiture avait été brûlée et pompiers et policiers avaient essuyé des jets de pierres.
Dans la nuit de lundi à mardi, le bureau de poste avait été endommagé et des conteneurs de poubelles brûlés au milieu des rues du quartier. Les voitures de pompiers et de la police avaient subi des jets de projectiles.
Cinq interpellations ont eu lieu depuis mardi, et trois personnes ont été libérées dans la nuit de mercredi à jeudi. Deux jeunes majeurs restaient en garde à vue jeudi matin.
C'est à proximité immédiate de ce quartier qu'un poste de police avait été incendié en septembre 2003. Nicolas Sarkozy y était venu à deux reprises et avait promis que les auteurs des faits seraient arrêtés dans les trois mois.
Le 30 septembre dernier, les jurés des assises des Pyrénées-Atlantiques ont acquitté huit jeunes gens accusés de cet incendie. Le parquet de Pau a fait appel et les accusés seront rejugés courant 2006.
Le 6 octobre, André Labarrère a fait savoir qu'il ne recevrait pas Nicolas Sarkozy si celui-ci revenait à Pau. "Après sa visite, il n'avait tenu aucune de ses promesses. Les interventions de Nicolas Sarkozy ne sont que paillettes et dérision", avait alors déclaré le sénateur-maire socialiste de Pau. AP
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Citation :
jeudi 3 novembre 2005, 12h35
Ile-de-France: 315 voitures incendiées dans la nuit de mercredi à jeudi PARIS (AP) - Trois-cent-quinze voitures ont été retrouvées incendiées en Ile-de-France qui a connu sa septième nuit de violences dans la nuit de mercredi à jeudi, a-t-on appris de sources policières.
Au total, 178 véhicules ont été enflammés dans le seul département de la Seine-Saint-Denis, tandis que les Yvelines ont été le théâtre de 27 incendies de voitures, essentiellement à Mantes-la-Jolie. Dans l'Essonne, 33 véhicules ont été brûlés à Brunoy et Evry. Trente-deux autres ont été retrouvés calcinés dans les Hauts-de-Seine. Par ailleurs, plusieurs dizaines d'incendies de véhicules ont été constatés dans divers départements de la banlieue parisienne.
Quatre policiers ont été blessés par des jets de pierres en Seine-Saint-Denis, où 29 émeutiers ont été interpellés pour incendie volontaire, transport d'engin incendiaire et violences à agent de la force publique.
Dans ce département, particulièrement touché par les actes de violences urbaines depuis le décès de deux adolescents jeudi dernier dans un transformateur électrique, plus de 500 policiers et gendarmes ont été mobilisés par moments pour tenter de rétablir l'ordre.
Le dispositif prévu par les forces de l'ordre pour assurer la sécurisation des cités ce jeudi soir, au moment où interviendra la rupture du jeûne du Ramadan, n'est pas encore établi. AP
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Message édité par super_newbie_pro le 07-11-2005 à 13:51:02 ---------------
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