Reprise du message précédent :

 
ma vanne était de haut niveau  

 
Mikeuline ? c'est toi ?

 
  yaissse!

Je m'en suis chargée en ce qui concernait ma propre mère  Oh Goret, sérieux, prends des vacances, je sais pas, fais toi un hammam, détends-toi, prends un chat (non, Toine, pas avec du sparadrap )

En France une personne sur dix est dépressive. Une femme sur deux aura connu la dépression au moins une fois dans sa vie. C'est une maladie à part entière, souvent mal détectée et donc mal soignée. Notre pays est également champion du monde en consommation d'anti-dépresseurs. Ca touche tout le monde, plus ou moins directement...

C'est ce que je fais quand j'appuie, avec un sourire sadique et un ricanement sarcastique, sur les boutons "TT" et "ban".
Bon, ça va, j'ai dégainé trop vite, ça arrive.
 
En ce qui concerne Loiseau... chais pas, s'il était dans une mauvaise passe, peut-être que la perte de deux points a été un facteur déclenchant (surtout vu que la date est récente).

pis c'est souvent dans les pires catastrophes/dècés de proches etc que l'on trouve le moyen de faire de l'humour noir ça permet d'évacuer...
A ne pas confondre avec l'insulte la plus basse totalement irrespectueuse.
ce sont deux choses très différentes..
 
Je n'ai jamais eu le plaisir de manger à le côte d'or pour ma part mais j'eusse bien aimé
 
par contre j'ai croisé le chemin de Ghislaine Arabian une des seules femmes grand chef enfin je ne sais pas  trop comment on appelle ça.. dans son restau. dieu que la cuisine fût délicieuse mais dieu que la matrone fût infecte elle gueulait sur son personnel avec une pure voix de crécelle...au contraire d'un Loiseau très bonhomme d'après ce que j'ai ouie dire.

Ce qui m'agace profondément, ce sont les autres chefs sur le mode "aaah c'est tout la faute à Gault&Millau"... Je pense en effet qu'un mec qui a une famille, des amis, un certain nombre de restos (la Côte d'Or, ct un peu sa "maison de haute couture", il avait pas mal de "boutiques de prêt à porter" et même des "Pimkie/H&M" en supermarché avec les plats sous vide) n'irait pas jusqu'à ces extrémités pour deux points dans un guide auquel plus personne ne fait la moindre confiance de toute façon (vues les méthodes de ces guides...)

Arabian est l'exemple même de ce que j'execre chez un cuisinier doublé du fait qu'elle fait une espece de complexe de superiorité du au fait que c'est une femme dans un metier d'homme.
Elle est infecte et sa cuisine ma foi n'est pas si terrible que ca, certes elle a une grosse technique mais il lui manque l'essentiel.... (ckoa????)

Je sais pas si c'est la cause de sa mort, mais le fait d'être constamment jugé doit être à la longue insupportable.

C'est "humain", ils "profitent" de la circonstance pour taper sur des guides qu'ils détestent.
 
Cela dit, s'il était dans une crise dépressive, ce peut être un facteur déclenchant. Mais probablement pas la raison unique ou même la cause essentielle.

Loiseau était sympathique et attachant.
C'était surtout un passionné ou plutot un forcené, avec la mégalo qui accompagne traditionellement le génie. Et c'était ca son probleme. Sa femme l'a dit : il bossait comme un dingue, n'avait pas pris de vacances depuis 3 ans.
 
Il avat eu "le nez" d'introduire son resto en bourse en 1998...
Il était criblé de dettes, et sa réputation s'effilochait lentement.
Passe encore son omniprésence à la TV et ses cautions pour des produits industriels, la qualité de son (ses) restos baissaient, les critiques devenaient moins bonnes.
La note de 17/20 du gault et Millau a du etre le déclencheur.
 
Aujourd'hui ils sont désignés comme fautifs, mais qu'auraient-ils du dire si effectivement Loiseau n'était plus ce qu'il était ?
Faut-il etre complaisant ? Faut-il passer sur la baisse de qualité lorsqu'on est critique ?
En gros ce qu'on reproche au Gault et Millau c'est de ne pas avoir été complaisant avec Loiseau. J'ai lu la critique de Gault et Millau et elle est loin d'etre méchante.
 
"Lorsque Bernard Loiseau force son sourire face aux caméras, martelant chaque syllabe comme on enfonce un pieu, la volonté de séduire semble s'accompagner de l'angoisse subliminale de ne pas convaincre. Car l'enjeu est de taille industrielle.
 
Pour faire vivre Saulieu, sans aide, sans multinationale, il faut que le monde créé autour de son nom fonctionne à plein régime, que l'on n'oublie pas, sur le message d'attente du téléphone, de citer les bistrots parisiens (Tante Marguerite, Louise etc) que l'environnement bâti autour du repas soit si rassurant que le visiteur soit pratiquement condamné à la satisfaction.
 
Il n'aura plus alors qu'à se pâmer devant le sandre au vin rouge, le homard aux cêpes et la volaille fermière foie gras poêlé et purée truffée, avalant sans broncher une addition certes astronomique mais dont on ne doute pas qu'elle est indispensable à l'équilibre.
 
Et si nous nous risquons aujourd'hui à écrire ce que tout le monde sait plus ou moins, que cette cuisine campée sur des bases patiemment consolidées n'est guère éblouissante, mais simplement très bien faite, agréable, avec les écrevisses pattes rouges sur une jolie sauce au cresson de fontaine (mais le céleri occulte un peu l'écrevisse), l'excellent bar, ses artichauts et fleurs de courgette sur un beurre de fenouil fort salé ou la côte de veau sous la mère, sept centimètres d'épaisseur, pommes Maxim's et embeurrée de chou, un beau classique et rien de plus à 105 euros le plat, c'est aussi pour préciser que, si l'on a les moyens d'inviter sa petite famille ou des amis peu coutumiers des grandes tables, la Côte d'Or constitue encore l'une des meilleures initiations au très haut niveau de restauration : tout y est familier, le service est classiquement aimable et droit, la clientèle pas snob, avec de nombreux supporteurs du coin qui soutiennent la fierté bourguignonne, faisant en outre honneur à une cave régionale insurpassable".
 
Il devait vraiment etre au bout du rouleau, il laisse 3 gosses et tout un groupe à la dérive (car cerise sur le gateau, le titre de son resto, suspendu aujourd'hui, a virtuellement perdu 90%).

 
chuis tout à fait d'accord elle dégage un mauvais karma cette nana d'ailleurs elle a pas une réputation top dans ce métier genre main de fer dans un gant de pikes d'acier..
 
Le respect? L'écoute?..

 
...très justes comme à chacune de ses rares interventions..

C'est surtout une patronne infecte qui traîte ses employés comme du pipi de chat (nan j'ai pas dit de chien, Meg, couché! )
 
En ce qui concerne les grands restaurants en général, chaque fois que j'ai eu l'occasion de comparer, j'ai plus apprécié les 1 que les 2 étoiles Michelin et les 2 étoiles que les 3 étoiles, question rapport qualité prix...
Les 2 à cause de la carotte de la 3ème étoile, et les 3 à cause du bâton de la rétrogradation, peut-être? Les 2 qui tentent de péter plus haut que leur cul, et les 3 qui restent confits dans la trouille de déplaire? Je sais pas

La seule fois où j'ai mangé dans un trois étoiles (Lameloise à Chagny) et ben j'en garde un souvenir inoubliable.    
 
Dans un autre style, connaissez vous la maison Philippo ( je suis pas sûr de l'orthographe) à Entreve, juste derriere le Tunnel du Mont-Blanc ? Ce fut mon repas le plus gargantuesque !  

 
et oui (il me semble bien qu'il a trois étoiles)  
 
des pinards fantastique et en entrée : un velouté avec des cèpes... Je suis tombé en pamoison !  

c'est quand même pas la même chose ( et puis c'est un coup de pub qui marche qu'une fois   )

 
  si !

 
 
ptet il a cru qu'il savait voler ?  

Ca fait la une du journal de france 2. C'est très étonnant, ça prouve que c'est plus qu'un fait divers.

Clair, des plats qui faisaient mentir ceux qui disaient que "si c'est sous vide, c'est dégueu"

On pourrait pas faire une partie dans la charte contre ce genre d'agissements?

 
surtout que bcp de restau moyen de gamme (dans le sens bons ) utilisent le sous vide.

J'suis pour  

 
pareil !

je relance de deux euros

J'espère qu'on va pas bouffer des restes  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Son resto sera fermé le jour de l'enterrement
 
Où va manger la famille ? Au Mcdo ?

 
La honte

[blague douteuse (puisque Maigue veut autoriser)]
Tu pourras toujours ronger les os, et les vers sont en général pas très rapides.
[/blague douteuse (puisque Maigue veut autoriser)]
 
Pour en revenir au sujet... même si la présence physique du chef n'est pas toujours absolument nécessaire (cf Ducasse et ses deux restaurants, si je ne me plante pas), on peut avoir des doutes sur le maintien de la très haute qualité du restaurant... le décès va sans-doute réduire le nombre de clients, ce qui par effet boule de neige va réduire les rentrées d'argent, donc le personnel, etc...

Plus pragmatiquement, ça peut être l'occasion de manger très bien pour un coût moins élevé.

C'est pas si triste, alors, Saulieu.
 
Mais le problème, en effet, c'est que non seulement ça pourrait ne pas descendre, mais en plus ça pourrait fermer tout court.

J'avais préparé trois jolis posts saignants spécialement pour Goret, finalement je vais peut-être m'abstenir...    
 
Je me rappelle avoir vu Bernard Loiseau dire qu'il était un invraisemblable angoissé, qu'il était passé par je ne sais plus quelle période très dure dont il ne pensait pas se sortir (il était question entre autres d'insomnies atroces), mais que maintenant ça allait et que ct super : mais on sentait là-dedans un volontarisme sans mesure, ce gars carburait à 150 %, quand ça a commencé à déconner il a du descendre directement en dessous de zéro...

Ca payera un sucre, pour le café. ²

Remarquez en se déguisant un peu ils pourront faire illusion (l'équipe du resto) pour sauver les lieux de la faillite  
 

 
Oui mais c'était un coca de chez loiseau!

En même temps un coca à Paris c facile 3 Euros...

l'Amour....