Reprise du message précédent :
Il faut quand même dire que, outre leur niveau global pathétique ("mé puiskon vou di que le nivo montte !"), la grosse majorité des étudiants arrivant à la fac n'ont aucune notion de ce que "travailler" peut signifier. Dieu sait que je ne suis moi-même pas un bourreau de travail mais je considère que la moindre des choses est de s'appliquer à apprendre correctement le nécessaire. Mais en première année de licence, la moitié des étudiants sont là pour prendre une année sabbatique (ou pour encaisser une bourse). On parle beaucoup du manque d'orientation, je ne peux qu'être d'accord là-dessus, mais renoncer à une matière après quelques semaines, après l'avoir effleurer de loin, ça témoigne plutôt d'un manque de persévérance qui confine à la pathologie.

 
Gros +1. En sortant du lycée de toutes façons on ne sait pas travailler. En soi ce n'est pas dramatique, on est encore jeune, à condition d'apprendre après le bac. Et à la fac, les 3/4 ne le font pas car c'est une démarche entièrement personnelle. En revanche ceux qui arrivent en master (je parle en sciences, le reste je connais moins) sont des bossuers. En comparaison, dans les filières techniques/professionnelles, on apprend à travailler dans un domaine précis, et en prépa, on apprend à être efficace et rapide dans son travail.

 
Juste pour provoquer (à moitié) un peu : quand on est à l'école, le fait d'augmenter un peu la note d'un élève peut l'encourager à bosser.  
Bien sûr, il ne faut pas augmenter systématiquement les notes et distribuer la moyenne à tout le monde mais une petite récompense d'un effort évident (dans le raisonnement, dans l'écriture, dans les connaissances, dans le comportement) peut agir positivement sur un élève peu motivé ou un peu turbulent.

 
Le problème, c'est qu'à partir du moment où tu as quelques facilités, tu n'as presque pas besoin de travailler au lycée. Dans les matières littéraires notamment, tout est fait pour que ceux qui n'ont pas appris leurs cours s'en sortent quand même avec des études de document, des études d'invention etc. Au final, les bons, et même les moyens, s'en sortent sans rien foutre. Quand tu arrives dans le supérieur, non seulement tu ne sais pas bosser vu qu'on ne t'a jamais obligé à le faire (soyons lucides, dans la société actuelle qui dévalorise le savoir, peu d'ados s'y mettent spontanément) mais en plus, tu as d'énormes lacunes. Finalement, les seuls à ne pas pâtir de cette baisse de niveau sont ceux qui fréquentent les meilleurs lycées privés ou publics (les grands lycées publics ayant un fonctionnement sélectif plus strict que la plupart des lycées privés) dans la mesure où l'on y est plus exigeant. Ou quand la "démocratisation" de l'enseignement se traduit par le cloisonnement des élites.

 
Ca c'est vrai qu'ils pourraient faire une réunion post-bac pour décider d'ajouter ou de retirer quelques points sur la moyenne générale en fonction du travail et du comportement annuel.
J'ai connu quelqu'un qui a eu les avertissements travail les 3 trimestres, et il a eu son bac à 11,5 un truc comme ça. Tout le monde était sur le cul...il a tourné à 4 toute l'année, sans compter qu'il foutait légèrement le dawa en cours. Je pense que les profs ont du l'avoir mauvaise

 
Pourquoi, ils auraient aimé l'avoir une année de plus en classe ?

 
Ca peut éventuellement aider. Toujours est-il que beaucoup de parents d'élève ont tendance à trop dramatiser les résultats de leur progéniture. Il faut être juste : une note, ça ne reflète pas la valeur absolue de l'élève ou de la personne, mais simplement son aptitude à l'instant t de répondre à une catégorie d'exercice. Du coup, une mauvaise note, ça ne doit pas être un drame personnel justifiant une dépression dans un sens, ou des insultes nourries de la part de parents persuadés d'avoir un génie à la maison. C'est simplement une remise en question de son travail.

 
Bah pas plus que ça, mais ils ont surement été bien dégoutés de constater qu'il a rien branlé pendant un an et qu'il a eu son exam les doigts dans le fion, avec peut-être quelques rafales d'antiseches
C'est ça la grosse faille du bac aussi...tricher à un examen c'est pas bien difficile, tricher toute l'année ça l'est déjà plus.

sauf que vu que la plupart des ecoles regardent le dossier, il ne se serai fait accepter nulle part, hormis exception...
ca finit a la fac, a planter sa premiere année comme la plupart des gens...

Drapal

Up car le topic est d'actualité.
En ce qui concerne cette affirmation, c'est à peu près faux pour le taux de réussite à l'examen. Il faudrait filtrer en amont vers la 6e ou 5e. Alors oui, l'année où ça sélectionnera, les parents feront la gueule, mais bon...

On ferait mieux de former des mecanos et des plombiers, mais bon...

Le niveau monte

Presque 10 ans après, le constat en FP est encore plus criant: le bac, c'est de la merde !  
 
Le pire reste ce nivellement par le bas insupportable des programmes, de la difficulté des sujets et de la notation finale en filière générale. Pitoyable EN !

Rien de surprenant à ça:
Déjà, le fait que près de 90% de ceux qui se présentent au bac l'obtienne dévalorise le diplôme.
En plus, pour avoir un tel taux de réussite, il faut noter large et le donner à ceux qui ne le méritent pas.
Un diplôme bradé, filé à n'importe qui et que tout le monde a, ça ne peut pas avoir grande valeur.

 
Nous sommes d'accord, pour une fois !   Le bac est aujourd'hui donné, notamment via les CCF, qui font que c'est l'enseignant de la classe qui fait le sujet, surveille la classe et corrige ...avec une pression de la part de l'administration pour que les notes en CCF soient bonnes ! Mais bon, la sélection se fait désormais dans le supérieur !

Y a quelques années, 1 putain de point pour donner la formule de l'éthanol à l'épreuve de PC au bac S, une honte.

Mé-é-pro-bu,(certains disaient "mais j'ai trop bu" ) le truc mnémotechnique pour se souvenir de l'ordre méthane éthane propane butane, avec 1,2,3,4 atomes de carbone

Que le niveau du bac soit bas, c'est pas forcément gênant, ça dépend de ce qui se passe après.
D'après une connaissance qui avait travaillé à Harward, le niveau des étudiants à l'entrée en fac est faible, n'ont passé que des QCM.
Par contre, la sélection à l'entrée est féroce, déjà par le côut des études, et par le fait qu'ils les font furieusement bosser, du coup en quelques mois ils ont rattrapé ce qui leur manquait.
Le problème en France c'est l'entrée libre pour les pires branleurs, qui normalement n'auraient rien à faire en fac, n'ayant ni la capacité intellectuelle ni la volonté de faire des études poussées.
J'en ai connu un que son notaire de père avait quasiment inscrit de force en Droit, et qui avait bien l'intention de se faire planter dès la première année pour lui démontrer qu'il n'était pas fait pour ça.
Sans compter tous ceux qui ne foutaient jamais les pieds en cours et commençaient à bosser sur les polycopiés à partir de Pâques.

J'ai l'impression qu'il y a surtout un énorme cheat code avec les options. Certes il faut un peu les travailler, mais elles donnent des points bonus et non pas simplement une contribution avec un coefficient comme les autres matières.
Encore une fois, ça demande un peu de travail, mais pour peu que votre enfant joue déjà d'un instrument, on rajoute un peu de latin et de grec et ça agrémente pas mal la moyenne.
 
Si je comprends bien, c'est coeff 3 pour la première option puis 1 pour les suivantes (en points bonus). Ca devrait disparaitre avec la réforme en 2021.
Y a même une option plongée.
 
http://www.leparisien.fr/societe/r [...] 557684.php
 

Plus de 20/20 au bac pour cette élève !  
 
https://www.ledauphine.com/vaucluse [...] TXmakUsxrs