Bonjour,
A votre avis, est-ce envisageable de préparer un concours tel que celui de l'ENA avec une formation du type Licence Administration Publique + M1 Carrières Publiques dans un IPAG tel que celui de Nantes (avec bien entendu un travail personnel important en plus de cela) ?

L’impossibilité n'existe pas.
 
Les chances sont maximums pour un science po majeur de promo.
Mais elles sont au minimum pour un analphabète de 70 ans.
 
A toi de voir ou tu situes l'IPAG.

NB. Tu devrais rencontrer un certain Jumper13 - légende sur ce forum - qui pourrait te conseiller dans tes choix dantesque.

Avec l'IPAG ?

 
Pour être à Sciences Po et voir ceux qui préparent sérieusement l'ENA, je dirais que tes chances sont (très) minimes. Oriente-toi plus vers l'autre école qui forme aux hautes fonctions territoriales (me souviens plus de son nom) tu auras plus de chance.

Je ne parle pas de la daube school.

D'un autre côté en étant à Pipo les autres préparations à l'ENA doivent sembler assez ubuesques en comparaison.

D'ailleurs, faut-il un bon niveau en langues étrangères pour l'ENA ? Si j'ai bien compris on peut ne passer qu'une seule LV si on le désire et le coef ne semble pas énorme (bon après dans un concours où tout ce joue au 0,001 point près, tout est relatif... ).

Bah à l'ENA t'as 40 places.
 
Environ 25 sont trustées par des Pipo.
 
Tu rajoutes généralement quelques ENS Ulm, quelques HEC, quelques X.
 
Tu peux évaluer tes chances. Le niveau de langues étrangères demandé n'est pas ouf (coucou le niveau d'anglais dans l'administration française) par contre tu peux te prendre des tatanes dans n'importe quelle autre matière. Un pote bien préparé a pris un 5 en droit public par exemple.

D'un autre côté avec un mode d'évaluation avec presque que des dissertations c'est quand même assez proche de la roulette Russe j'ai l'impression. J'ai été voir la gueule des sujets, ça fait peur.

Sinon pour les 25 places, est-ce vraiment lié au programme de Pipo ou plutôt au niveau des étudiants ? Car le programme en IPAG semble quand même parfaitement adapté sur le papier.

C'est pas de la roulette Russe justement, ça demande juste une préparation de malade..
 
Et des capacités de synthèse/rédaction/réflexion et une culture G importantes à la base.
 
J'veux pas être défaitiste, mais si j'étais toi je me redirigerais vers le CNFPT
 
La réussite de Pipo est liée au niveau des étudiants, à l'intensité de la préparation.
 
Disons que les étudiants de Sc Po sont déjà triés sur le volet, les étudiants en Affaires Publiques (master qui mène à l'ENA) sont très solidement formés dans les matières des concours pendant 2 ans et relativement "découragés" de présenter l'ENA (système de notation très dur etc.) pour qu'au final seuls les tous meilleurs le présentent. Donc t'as une qualité des candidats qui est déjà bien au-dessus de ce que tu peux trouver ailleurs.
 
A ça tu ajoutes la prep'ENA (même si tous ne la font pas ça reste un tour de force d'avoir l'ENA sans) intense et rigoureuse, tu as un pool de candidats déjà très solides qui ont reçu une formation spécialisée et une préparation intensive.
 
--> Gros résultats au concours.
 
C'est pareil avec le barreau ou le concours de l'ENM soit dit en passant.

 
Oui bien entendu que cela demande une préparation de malade. Ce que je voulais dire c'est que compte tenu du niveau demandé, il y a forcément bien plus de 40 étudiants qui se seront préparés de manière très intensive et qui pourtant peuvent se prendre de sales notes au final. Après tout il faut bien départager mais la question est de savoir "comment faire la différence entre plusieurs copies excellentes ?". Donc il y a forcément un facteur chance important je pense, plus important qu'avec un concours avec des réponses plus standardisées en tout cas.

Pas de secret, l'ENA est sans doute l'un des (le) concours le plus difficile en France. Il faut être brillant et blinder toutes tes copies. Et il s'agit pas de rendre une très bonne copie mais une copie meilleure que celle de ton voisin. Après je suis pas spécialiste puisque je suis pas du tout dans cette voie.

Ca me paraît hautement improbable sans faire au moins une prep'ENA en province. Celles ci envoient régulièrement des candidats (1 tous les trois ans par exemple), mais l'IPAG avec juste le M1 carrière publique et la LAP ça me paraît léger pour viser l'ENA en externe.
Ca peut être suffisant pour d'autres écoles de l'administration et ensuite essayer de le passer en interne, ça me semble plus réaliste.
 
Surtout que la LAP et le M1 carrière publique présentent à mon avis un avantage qui est aussi leur inconvénient : une certaine polyvalence tout au long du cursus qui permet d'aborder du droit public, des finances publiques/comptabilité nationale, de l'économie de la culture générale de l'histoire mais hélas, finalement, ne pas être extrêmement spécialisé dans un domaine. C'est, je pense, un atout pour une grande partie des concours où se présentent des profils diversifiés et inégaux, mais avec l'ENA où il faut affronter des spécialistes qui ont suivi une préparation intense pour atteindre un niveau optimal partout ailleurs, c'est différent.
Le risque c'est de ne pas pouvoir se distinguer sur les épreuves au choix (voire se faire laminer), et ne pas performer assez sur les autres.

 
Externe.

Webb is back

 
Tu es bien à SciencesPo ver de vase ? Il y en a beaucoup qui préparent le concours de l'ENA ou ça reste l'apanage d'une minorité chez vous ?

Tu dis que ce n'est pas pour toi mais tu prends l'exemple de l'IPAG Nantes et ton cas avec la L3. Lolesque

Retourne bosser tes rattrapages toi.

 
Pour l'instant j'y suis pas encore, je préfère essayer plutôt que de dire que j'abandonne en sachant très bien que j'ai pas le niveau

Mais redouble en eco app pauvre naze

Allez faire votre Fabe sur le topic EcoG, pas ici.

   
Léger pour le viser en externe, mais en interne ça peut être déjà moins bal barré, je voulais dire.

Topic pas encore fermé ?

 
Y'en a beaucoup oui. Je dirais entre 150 et 200 chaque année (estimation entièrement basée sur mon pifomètre).

 
Préparer le concours, oui. Réussir le concours, non. Réponse brève mais je pense très proche de la vérité.
En revanche, se tourner vers les IRA, c'est déjà plus raisonnable.

Je n'ai pas trop compris ce qu'était concrètement les IRA d'ailleurs.
Ca fait parti de la fonction publique d'État ?

http://www.boivigny.com/Les-I-R-A-voie-d-acces-meconnue-a-la-fonction-publique_a100.html
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_r%C3%A9gional_d'administration
 
En gros, ce sont des Instituts directement rattachés au Premier Ministre (comme l'ENA   ) qui permettent d'accéder à des postes de catégorie A de la FP (attaché d'administration).
 
Au cours de la "scolarité" (1 an après concours), tu choisis 1 "univers" : FP Etat, FP Territoriale (déconcentrée), ASU (Universités).
 
Ensuite, il y a un classement dans chacun des univers : en gros, les 1er de FP Etat choisissent le ministère des Finances (primes) et MAEE et les derniers les Anciens combattants  
 
Pour la territoriale, ça dépend aussi de ton IRA :
- Lille (Nord)
- Nantes (Grand Ouest)
- Metz (Grand Est)
- Lyon (Centre)
- Bastia (Grand Sud)
(Paris étant dispatché entre les 5 centres)

En gros, un "petit" ENA, coincé entre les concours directs des ministères/préfectures/régions (de plus en plus rares ceci dit) et l'INET (l'ENA de la Territoriale)

Oui, j'ai vu ça en effet.

Mais je n'ai pas l'impression qu'il y a un grand nombre de postes sexy d'après les effectifs de chaque poste que j'ai pu voir. Par exemple 1 seule place par IRA pour Attaché d'administration au conseil d'Etat, 1 seule également pour secrétaire des affaires étrangères...

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