Reprise du message précédent :
Faire juste du chien de traineau et de la motoneige, je pense que la laponie est bien moins cher et surtout tu as des lignes directes via Paris (il suffit de se trouver au dessus du cercle polaire pour avoir AU MOINS un jour sans soleil). Je vois pas trop l'intérêt de partir de se faire chier autant juste pour ça... Généralement aller au Svalbard c'est pour voir des trucs que tu ne vois pas en Laponie (càd ours polaire, morse, etc)

 
C'est vrai que vu comme ça    C'est le délire d'un pote d'aller là-bas depuis qu'il a vu la pub pour les lampes réveil Philips qui simulent le lever du soleil. Je n'ai même pas cherché à voir plus loin en fait.
Pour les ours et les morses en pleine nuit ça risque d'être difficile de les voir (ou alors l'ours sera trop près à mon goût   ).
Je comparerais un peu les prix, surtout qu'en laponie, il y a l'option conduite sur circuit de neige qu'il n'y a pas à Svalbard    
Nous partons de Bruxelles mais il y a probablement des lignes directes aussi.
 
Sinon, Oslo c'est agréable comme ville ou on en a vite fait le tour?

Alors, il est où le CR ??  

 
C'est commencé  
 
J'ai tapé les 2 premiers jours  
 
Bon c'était les deux jours les plus difficiles où on avait écrit le moins sur le voyage en lui-même en fait, c'était plus nos récits de beuveries .... Donc là ça devrait aller plus vite pour le CR, tous les jours suivants sont plus détaillés dans mon road-book !

Salut à tou(te)s
 
Ici, départ imminent pour la Tanzanie, pus Zanzibar.
Arrivée à l'aéroport d'Arusha Kilimandjaro demain à 9h40, retour le vendredi 15 mars à Lyon St Exupéry.
 
Comptez sur moi pour vous narrer notre séjour le mieux possible

osef de la narration, juste des photos

 
C'est prévu    
8Kg de matos photo  

petit joueur.  

Carnet de voyage – 6 mois au Vietnam
 
Sommaire :
I. Introduction (ce que vous lisez)
II. Départ et premiers jours au Vietnam (juste en dessous)
III. Hanoi et environs
IV. Mai Chau
V. Cat Ba
VI. Ninh Binh et baie d’Ha Long
VII. Hué
VIII. Hoi An
IX. Nha Trang
X. Saigon
XI. Bonus : Luang Prabang
 
I/ Introduction : le voyage
Où ? Au Vietnam, camp de base à Hanoi, et partout ailleurs par la suite.
Quand ? De mars à septembre 2012.
Pourquoi ? Stage de fin d’études de 6 mois à Hanoi.
Comment ? En avion, en bateau, en train, en voiture, à moto et même à pieds !
 
 
Profil du pays :
Superficie : 341 690km² (0,51 fois la France)
Population : 91 520 000 en 2012 (1,38 fois la France)
Capitale : Hanoi (~6 500 000 habitants)
Ville principale : Ho Chi Minh Ville (aussi appelée Saigon) (~7 500 000 habitants)
 

 
II/ Départ et premiers jours au Vietnam
 
  ALERTE PAVE : comme mon séjour est un peu particulier, pas des vacances quoi, au début je raconte un peu ma vie et mes impressions plus qu'un voyage en lui même. Si ça vous gonfle, passez directement à la partie après les photos de l'avion où la je passe un peu plus à l'action ! Ne vous inquiétez pas, ensuite ça sera plus du CR de voyage classique  
 
En deuxième année de Master, j'ai du faire un stage de 6 mois, en France ou à l’étranger. Après avoir prospecté la France et l’Europe sans trop de succès, je décide de me tourner vers l’Asie, et plus particulièrement le Vietnam. Après environ un mois de négociation, je signe pour 6 mois à Hanoi. On est le 22 février, et je commence le 19 mars. Achat d’un aller-simple vers Hanoi (via Singapour) avec Singapore Airlines le jour même. Heureusement je termine mes cours une semaine après, ce qui me laisse 2 semaines de préparation logistique et surtout mentale ! Moi qui ne suis jamais allé en Asie (mis à part 2 petites semaines au Sri Lanka…), je mets les pieds dans le plat : 6 mois à Hanoi, une ville que je connais très peu. Je m’étais déjà beaucoup renseigné sur Internet avant de signer, bien sûr, mais rétrospectivement, rien n’aurait pu me préparer au choc que j’allais vivre en arrivant !
J’ai le droit à 27kg de bagages pour 6 mois. Cela pourrait paraitre suffisant pour un pays chaud où il ne faut pas de vêtements lourds, mais une fois que l’on a mis l’ordinateur portable, l’appareil photo et ses objectifs, et une paire de chaussures taille 48 (en plus de celle que j’aurai aux pieds !), et bien il ne reste plus tant de marge que ça ! Mais bon, en se creusant la tête et en trichant un peu sur le bagage à main dont le poids est rarement contrôlé, on y arrive !
 
Au début je ne réalise pas trop vers quoi je m’embarque. Je sais que ça sera un sacré dépaysement, et que je vais me retrouver tout seul au début, mais bon, je me dis que je suis déjà parti à l’étranger seul, et puis bon, d’autres l’ont déjà fait avant moi, faut pas s’en faire ! Le premier petit coup de stress a lieu le 8 mars, un ami de ma classe part lui aussi au Vietnam (mais à Saigon, 2000km plus au sud), un peu à l’aventure, comme moi. Je l’accompagne à l’aéroport, on rigole bien, mais sur les écrans, je vois le vol que je prendrai dans une semaine pile, et là, mes boyaux et mon cœur font un salto (pour me préparer à la nourriture locale ?), aïe aïe aïe, le prochain, c’est moi !
 
15 mars 2012, le jour J. Ma valise est prête, mais bon, c’est toujours au dernier moment qu’on réalise qu’on a oublié tout un tas de trucs. Le stress commence à monter, mais rien de méchant. Ma mère m’emmène à l’aéroport. Bien que l’autoroute vers Roissy soit quasiment vide, j’envisage tous les pires scénarios. Pour rien, puisque nous arrivons largement en avance au Terminal 1 de Roissy. Dire que mon dernier souvenir de la France pour les 6 prochains mois sera ce bâtiment bétonné franchement pas beau…
Au menu aujourd’hui (et demain) : le vol SQ333, départ de Roissy CDG à 11h du matin. Arrivée prévue à Singapour à 6h40 du matin le lendemain. Après 3h10 d’escale, départ sur le vol SQ176 pour une arrivée à Hanoi à 12h05 !
Je vous épargne la description détaillée des deux vols, si ça vous intéresse, j’ai déjà écrit un compte rendu ultra détaillé sur le topic voyages aériens, ça se trouve là : http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] #t29947622 (fait chier hfr rehost à avoir viré toutes les photos )  
Pour faire court : Singapore Airlines + A380 = 20/20 A380 silencieux, siège confortable, service à bord irréprochable (boissons et nourriture à volonté !), l’aéroport de Changi a des années lumières de Roissy. Je recommande vivement !
Pour l’honneur quand même, 3 photos du vol
Juste avant de décoller de Paris

Survol des Alpes autrichiennes !

Arrivée à Singapour, avec mon avion à droite
 
Je passe mes 3 heures d’escales sur un fauteuil allongé à comater. Au passage, c’est jouable d’aller faire un tour (très) rapide en ville si vous avez plus de 3 heures d’escale et que vous êtes déjà enregistré sur votre vol suivant. L’aller-retour prend une heure environ en métro, un peu moins en taxi. Ne vous attendez pas à faire le tour de la ville en aussi peu de temps, c’est surtout histoire de dire « j’y étais », surtout si comme moi vous n’étiez jamais allé dans une ville avec plein de gratte-ciels partout. Mais bon, Singapour je vais en reparler en long et en large un peu plus tard…
 
Breeeef, redécollage en direction d’Hanoi. Je suis complétement claqué, je me tiens éveillé jusqu’à la distribution du repas, suite à ça je m’endors, et je me fais réveiller par le bruit de l’atterrissage. Un peu brutal comme réveil. Nous sommes le 16 mars, il est midi, me voici enfin arrivé après 20 heures de voyage !
L’aéroport d’Hanoi ne paye pas de mine. On lui devine assez vite un passé militaire, il n’y a absolument rien autour et le terminal où j’arrive ne paye pas de mine. Mais bon, habitant autour de Paris, je suis bien placé pour savoir qu’on ne juge pas une ville à son aéroport !
Heureusement d’ailleurs, parce que mon « Bienvenue au Vietnam ! » (Chào mừng bạn đến với Việt Nam en VO) va être assez brutal. Pour véritablement entrer au pays, il faut franchir la douane et présenter son visa. En général les touristes qui arrivent au Vietnam n’ont pas de visa, mais un courrier officiel qui leur permet de retirer leur visa à l’aéroport. Imaginez donc un Boeing 777 plein de touristes, soit 400 personnes à la louche, qui ont chacun leur courrier et donc un visa à retirer. Face à ça, un bureau avec 4 personnes qui s’occupent d’émettre les visas. Une qui récupère les passeports, les courriers et les formulaires remplis à l’arrivée. Une qui vérifie tout ça et imprime le visa et le colle sur le passeport, une personne qui distribue les passeports en échange des précieux frais de visa, et une (probablement le chef) qui regarde les uns bosser et les autres attendre. Alors déjà le processus en lui-même prend un temps fou, à cela vous ajoutez des gens qui n’ont pas prévu de photo d’identité et qu’il faut donc photographier, ceux à qui on a fait croire qu’il n’y aurait rien à payer sur place (qui ont en général payé un intermédiaire auparavant et qui se sont donc fait arnaquer) et qui n’ont donc pas d’argent, ceux qui ont de l’argent, mais pas dans la bonne monnaie (il faut normalement payer les frais en dollars américains) et qui s’énervent quand on accepte leur argent mais avec un taux de change « maison », les employés et les touristes qui ne parlent pas forcément bien anglais, qui ne reconnaissent pas leur nom quand ils sont appelés… Bref la petite formalité se transforme vite en un truc interminable, et là moi je commence à me dire qu’à ce rythme je vais passer la moitié de mes 6 mois à attendre mon visa. J’ai attendu 2 heures au final avant de récupérer mon passeport avec le précieux visa, ouf ! Pour la petite anecdote, après 3 mois j’ai dû sortir du Vietnam et y re-entrer pour renouveler mon visa. 20 personnes dans mon avion, je me dis que ça va aller très vite. C’était sans compter sur un 747 de la Cathay Pacific rempli de hongkongais qui est arrivé juste avant nous. 3 heures d’attente ! Heureusement j’avais prévu un bouquin cette fois.
 
Après le passage de la douane, je suis accueilli par ma patronne, qui m’attendait depuis plus de deux heures… Non non, je ne me suis pas fait refouler… Allez hop, pas de temps à perdre, en voiture. Nous avons un chauffeur chargé de nous conduire jusqu’à mon hôtel en centre-ville. L’aéroport est à une trentaine de kilomètres de la ville, et il faut une presque une heure pour faire le trajet, me dit-elle, en ajoutant "la circulation au Vietnam c’est pas comme en France." Eh ben ça je m’en suis vite rendu compte. Nous sommes à peine entrés sur « l’autoroute » qui relie l’aéroport à Hanoi, que notre chauffeur se met à dépasser dans tous les sens, à rouler entre deux files et à klaxonner tout le temps. Des gens déboulent de nulle part (de chaque côté de la route, y’a pas grand-chose hormis des rizières) et traversent une route où ça roule à 60-80km/h. Là, ça ne fait plus aucun doute, je suis bel et bien au Vietnam.
 
Plus on approche de la ville, plus les habitations (et la circulation) se font denses. Je découvre un style architectural… particulier, avec des immeubles aussi étroits que hauts, collés les uns aux autres. L’urbanisme au Vietnam c’est toute une histoire, j’y reviendrai dans mon chapitre sur Hanoi. Mais en gros, c’est le bordel. Malgré ma sieste dans l’avion je suis assez fatigué, et j’ai du mal à me rendre compte de tout ce qui défile sous mes yeux. Un mec qui transporte des poules sur sa moto. Des publicités gigantesques avec des textes en vietnamien incompréhensibles et des images ultra kitsch. Une vendeuse de fruits au bord de la route, assise par terre. Un camion délabré qui doit avoir 2 fois mon âge et qui doit connaitre sa deuxième vie après avoir servi en Corée du sud. L'image ci-dessous, prise le lendemain de mon arrivée, résume assez bien le truc : circulation bordélique (notez la nana qui traverse à l'arrache au milieu des voitures et motos), les maisons en vrac, les câbles électriques partout...

 
Je finis par arriver à mon hôtel, je récupère les clés de ma chambre et ma patronne me dit que si je veux, je peux passer à la boite dans l’après-midi (il est environ 15h) pour faire le tour des bureaux et rencontrer mes futurs collègues avant mon premier-jour de boulot. Je lui dis que je vais faire ça. Au final, j’arrive dans ma chambre, j’enlève mes fringues qui doivent sentir le mort, je prends une douche, et je m’endors. Erreur fatale ! Dans cette situation il vaut mieux se forcer tant bien que mal à ne pas dormir tout de suite, histoire de tout de suite prendre le rythme local, sinon, comme moi, vous allez mettre 3 jours à vous remettre la tête à l’endroit.
 
Du coup je me réveille vers 22h, j’ai faim, il n’y a pas de restau à l’hôtel cheap où je suis, il faut que je trouve à manger dehors. Première sortie en solo dans Hanoi ! Première découverte, on est pas en Espagne ici, il est 22h et c’est un peu opération ville morte ! Je cherche un endroit où manger, je vois pas mal de petits stands de rue où on vend visiblement à manger, mais je reconnais pas trop les trucs, tout est écrit en vietnamien, et je n’ai pas trop envie de faire des expériences culinaires dès mon premier soir. Je vois une sorte de fast-food, mais je n’y vais pas, premier repas, hamburger, super l’aventurier en mousse ! Au final je finis par tomber sur une rue piétonne avec un marché de nuit, et je trouve un stand où on vend des sortes de pains briochés avec de la viande dedans, ça suffira pour un début, j’en achète, je mange, et je retourne me coucher !
 
La suite... bientôt

Excellent. J'adore ce genre d'intro

 
 
Vite, la suite !  

Ce debut a l'air prometteur    
 
 

Très bien écrit

Pour le coup, c'est pas banal !
Sacré dépaysement dés l'arrivée...
 

très sympa  

ce que tu décris là, talla, ça me rappelle mon arrivée en chine à 5h du matin.
 
Le choc des civilisations en pleine face      
Ce genre de moments, ça te marque à vie !
 
La suite, vite  

Han

Content que ça vous plaise
 
Je suis en train d'écrire la partie sur Hanoi, j'espère la finir dans la journée... Et cette fois y'aura plus de photos !

Vraiment cool

Bonjour tout le monde  

Voici le récit de mon voyage (en cours) en Tanzanie, avec repos à Zanzibar...  

Jour 1 - Vol et arrivée à Arusha, Village Massaï, Parc du lac Manyara

Le vol aller commence par un départ de Lyon St Exupéry, pour Amsterdam, via KLM, décollage 17h40. Arrivés à Amsterdam, nous enchaînons rapidement par le vol principal, Amsterdam > Nairobi (au Kenya). Ce vol m'a un peu surpris, je m'attendais à avoir au moins une télé devant moi, et un certain confort... Mais c'était oublier que Kenya Airways est une compagnie kenyanne, et qu'avoir un LCD devant soi n'est pas vraiment prévu. On n'est pas chez Air France

Le vol se passe, je n'ai pas super bien dormi, mais tant pis : la semaine qui arrive devrait me changer les idées  

Nous arrivons à Nairobi en tout début de matinée, et enchaînons par le dernier vol, par Precision Air, direction Arusha Kilimandjaro. C'est un avion à Hélice cette fois, 1h de trajet et nous y sommes... Il fait déjà chaud, on sent la nette différence avec l'Europe, ça annonce la couleur

Nous sommes à Kilimandjaro Airport : ça va commencer ! Nous passons par les gardes, qui jettent un oeil plus que rapide aux passeports et visas, idem pour le détecteur, c'est du rapide... Pas vraiment stressés les gars, ils ont le sourire aux lèvres, tout va bien (comme on dit ici : Hakuna Matata), c'est cool ! Nous rencontrons nos guides, le 4x4 Land Cruiser qui va nous accompagner toute la semaine, et ... gogogo direction le Lac Manyara, à l'Est du Serengeti et de l'aire de conservation du Ngorongoro, que nous verrons plus tard.

Nous roulons pendant près de 3h pour parcourir 150 Km, sur une route dans un état déplorable ; en Tanzanie, les routes sont la plupart du temps complètement défoncées, on voit bien qu'il s'agit d'un pays pauvre. Le code de la route est largement mis de côté, on double dans tous les sens en coupant des lignes blanches, on prend des risques, des motos slaloment... c'est très particulier et surtout assez effrayant les premières minutes   Mais j'avoue qu'on s'y habitue assez vite, et finalement ça a son charme

Pendant ce long trajet, j'observe le paysage, et remarque une chose étonnante aux bords des routes : de très nombreuses échoppes s'y trouvent, dans des vieux bâtiments quasiment en ruines, mais ils sont bien là, avec leurs publicités Coca-Cola et leurs produits à vendre. Ici des baskets type années 80', là des roues de vélo réparées, plus loin une scierie de bois où on coupe tout à la main... Plus loin se vendent des fruits, des vêtements, tout s'y trouve, mais une chose est sûre : on ne trouve ici que de l'occasion. M'enfin en Afrique, du moment que ça fonctionne, c'est parfait Hakuna Matata !

Plus loin, ce sont des champs et des cultivateurs, ou encore des éleveurs. Les troupeaux sont le plus souvent gardés par les enfants, souvent très jeunes.
Les enfants Massaï gèrent les troupeaux d'une manière impressionnante, ils n'ont peur de rien et sont souvent plus petits que les animaux qu'ils encadrent... Mais de toute manière, peu de choses effraient les Massaï... Ci-dessous, un enfant qui accompagnait ses parents aux travaux des champs.

Autre chose étonnante, la manière dont est récupérée la terre qui sert à "réparer" les pistes usées par le temps et les 4x4. Cette terre volcanique, d'un rouge profond, est tout simplement récupérée à la pioche à défaut de disposer d'outils plus modernes et adaptés. Donc les travailleurs montent, gravissent ces pentes et grattent la terre pour la récupérer ; hyper dangereux, mais nécessaire.

En route pour le lac Manyara, nous longeons le cratère du Ngorongoro ; ce cratère est une caldeira qui fait suite à l'effondrement sur lui-même d'un volcan immense, il y a 2 millions d'années.

Il abrite de nombreuses espèces animales, prisonnières de ce cratère qui, trop haut, les empêche de sortir. Les lions du Ngorongoro sont d'ailleurs menacés à terme, car à défaut de rencontrer d'autres lions, ceux-ci se reproduisent entre eux et des problèmes d'affaiblissement de leurs défenses immunitaires liées à cette cosanguinité apparaissent.

Nous passerons notre dernière journée de safari au coeur du Ngorongoro, pour l'heure nous nous rendons à Manyara.
Les pistes que nous empruntons nous permettent de découvrir le "massage africain", véritable tremblement perpétuel qui rend la moindre chaussée asphaltée digne d'un nuage doux et paisible...

C'est en trajet que nous visiterons un village Massaï. Là, j'avoue, je me suis fait avoir ; c'était intéressant, mais ça ne valait aucunement les $50 que j'ai du lâcher pour y accéder. M'enfin on a pu en sortir quelques photos, c'est déjà ça...

Les Massaï occupaient jadis toute la superficie du Serengeti (aujourd'hui exclusivement réservé aux animaux) et du Ngorongoro. Le gouvernement tanzanien leur a offert une zone dédiée et protégée, la Ngorongoro Conservation Area, où ils vivent désormais en toute tranquillité, avec les animaux sauvages, tandis que le Serengeti est quant à lui totalement réservé aux animaux, et personne n'y vit.

Le village Massaï se trouve donc dans la Conservation Area, qui englobe le cratère du même nom (Ngorongoro).

A notre arrivée au village, nous sommes accueillis par une danse traditionnelle, suivie d'une démonstration de saut. Les Massaï perpétuent cette façon de sauter sur place à des hauteurs impressionnantes  

Les Massaï n'ayant pas accès à l'eau potable aisément, ils boivent surtout de l'eau via le sang des vaches qu'ils élèvent ; une flèche à un endroit bien précis, le sang s'écoule mais cela ne tue pas la bête.

Ils vivent dans de petites huttes sombres, mais relativement fraîches.

Jusqu'à l'âge de 6 ans, les enfants sont éduqués au village, puis ils doivent ensuite aller à l'école publique ou privée, évidemment à plusieurs kilomètres, et évidemment... à pieds.

Les Massaï produisent beaucoup de colliers à base de petites perles de couleurs, qu'ils portent en permanence (et qu'ils vendent...   ) :

Notre petite visite du village terminée, nous nous rendons au Parc du Lac Manyara où nous verrons nos premiers animaux sauvages : c'est partiiiii      

Le Lac Manyara est vraiment superbe, la vue que l'on en a eu en hauteur montre toute l'étendue de ce qu'Hemingway qualifiait de "plus beau lac du monde".

La forêt qui l'entoure abrite de très nombreuses espèces animales, tant des babouins que des oiseaux, des éléphants, des girafes...

Il s'y trouvent aussi des lions qui grimpent aux arbres, mais il faut avoir beaucoup de chance pour les apercevoir, et ce ne fut pas notre cas ; idem pour les léopards, nombreux mais difficiles à remarquer.

Petit tour d'horizon :

Les jeunes se nourrissent des nutriments présents dans les fientes d'éléphants...

Un varan passait par là, et notre guide à l'oeil affuté a su le détecter, alors qu'il était largement assez loin pour que nous passions allègrement à côté sans le remarquer !

Notre premier éléphant...

C'est la saison des pluies qui débute ; ici, quelques impalas profitent de cette fraîcheur... passagère : les pluies sont pour l'instant assez courtes, de l'ordre de quelques minutes tout au plus !

Deux hippos étaient entrain de se chamailler... impressionnant, même à distance...

Une mangouste rayée aperçu par l'oeil d'expert de notre guide, tant cet animal est craintif et sait se fondre dans les sous-bois.

fait iech, proxytaffed et pas de photos

pourtant c'est bien chouette !
 
Merci !

Si tu aimes les photos d'avion et de 4x4, tu vas rager

C'est moi ou un roadtrip de 7 jours au départ de Vanncouver c'est assez difficile ?

C'est toi

Aller, le tout est de ne pas aller loin. En BC, tout est beau  

2 exemples (en supposant 7j de Road Trip + quelques jours à Vancouver, sinon il faut couper )

Sunshine Coast et Vancouver Island

Il y a de quoi passer 2-3 jours dans les environs de Powell River (Lund, Savary Island...), mais en une semaine, autant profiter plus de Tofino et Victoria.

Ou sinon plus dans l'intérieur via la Sea-to-Sky highway.

Très belle variété de paysages, avec l'océan, les forêts humides, les vignobles et la magnifique Faser Valley

J'ai mis le parcourt jusqu'à Kelowna car je sens que tu aimes rouler, mais sinon on peut couper en rentrant sur à Vancouver de Kamloops... ça serait même plus raisonnable... Tout dépend si tu aimes les parcs et les randos aussi. Là ça serait dommage de passer autant de temps en voiture...

Vancouver Island  

Grosse mise-à-jour avec photos du parc Manyara et du village Massaï

A venir : les photos et le récit de nos 3 jours au coeur du Serengeti, vaste plaine sans fin (traduction du mot "Serengeti" en Swahili), où il y aura du lourd... mais j'ai du job pour tout raconter et balancer toutes les photos

Sympa les tofs  

 
 
Merci ! Le meilleur est à venir    
 
Un aperçu ?... >>> http://3.bp.blogspot.com/-Tqj-uTww [...] G_3707.jpg

Sympa le CR

Merci

Bon, les cocos, c'est sympa d'avoir un premier post, mais ça me laisse un peu sur ma faim...
Je veux la suite !!

Édith : Vietnam et Tanzanie, cela va de soi...

Je ferais pareil quand je serai rentré.
 
Je peux rien faire là vu que j'ai un ordi de boulot ultra verrouillé...

ALASKA, bis
 
Partie 2 : itinerance en kayak camping dans le detroit de Valdez
 
je saute temporairement la partie camping dans le kenai car je ne retrouve pas certaines photos que je veux a tout prix mettre.
 
Donc après avoir passe environ une semaine dans le parc national du kenai il est temps d aller voir autre chose!
 
Je me souviens d un reportage sur la maree noire de l exxon valdez en passant devant un memorial a anchorage, je decide donc de me renseigner sur le lieu sur internet et plus ou moins sur un coup de tete je decide d aller y faire un tour...  
 
Le trajet entre Anchorage et Valdez (500km) se fera en avion. La, pareil que pour le train, je suis scotché au hublot pendant toute l heure de transport. le temps est clair et je peux apercevoir le Mont McKinley, plus haut sommet d Amerique du Nord... Majestueux...
 
Voici un apercu de ce que j ai vu pendant le vol :  
 

 
 
Atterrissage a Valdez, apres un petit slalom entre les montagnes    
 

 
Alors Valdez (prononcer valdiss), c est comme Anchorage mais en plus petit, le vide total  ... Apres avoir suivi un petit trail je trouve un endroit sympa pour poser ma tente... L endroit en question    :  
 

 
Le coin est joli et pittoresque, a l exception d une raffinerie enorme, Valdez etant l endroit ou les supertankers viennent chercher 17 pour cent de la production americaine de petrole, qui vient de traverser tout l Alaska depuis Prudoe Bay via le Trans Alaska Pipeline.
 
Bref, je redescends vers le port et je découvre un petit comptoir de location de kayaks...    
 
   
 
   
 
Ni une ni deux la tente est remballée, kayak loué, on fait le tour des consignes de securité puis le gars me montre les spots importants sur une carte. Je suis en transe! Je vais au magasin acheter de quoi manger pour quelques jours et c est parti!
 
Etape 1 : ramasser du bois pendant l itinerance pour faire un feu le soir    
 

 
Le temps s est un peu couvert et il fait froid... pagayer pour se réchauffer, pas d autre solution D autant que je me rends compte d un phenomene hyper desagreable : de l eau glacée perle le long de la pagaie puis le long de mon avant bras pour atterrir dans le creux de mon coude  
 
Tant pis, je vais pas rentrer pour ca! Plus grand chose a raconter sur cette fin de journée. Je m arrête me reposer car demain j ai de la distance a parcourir pour aller jusqu a un glacier qu on m a conseillé
 
J2 : après une nuit bien reposante, c est reparti... Il fait tres froid, il pleut et c est brumeux, il est 8h du matin, qu est ce que c est dur de se remettre a l eau!  
 

 
C est reparti pour quelques heures de sport intensif    rien de special a dire sur les paysages pour la simple et bonne raison que je n y vois rien!
 

 
Excepté quelques compagnons de voyage croisés au gré de mes déplacements  
 

 
 
c t un beau poissonnet    
 

 
 
just chillin bro!    
 

 
 
Dans l apres midi j en ai un peu marre de pagayer non stop mais ma patience va payer, le glacier est en vue, Waouw c est hyper impressionnant, et ca craque fort! des morceaux se détachent sans cesse mais je meurs d envie de me rapprocher au maximum
 
Ca parait petit de loin...  
 

 
 
Mais quand on se rapproche on se rend mieux compte de la taille du glacier, tout simplement enorme
 

 
 
 
Ce qui va suivre et totalement deconseillé, mais je ne peux pas m en empecher... j ai envie d aller dessous voir comment c est, en remontant le mini torrent d eau de fonte qui s ecoule d un trou béant
 

 
 
 
Une fois dedans c est totalement hallucinant, mais un peu effrayant, ca craque, de l eau perle de partout, des blocs tombent... et je suis rapidement dans l obscurité car le trou n est pas en ligne droite... trop dangereux, je rebrousse chemin apres quelques photos pas tres reussies a cause du noir... Petit apercu quand meme pres de la sortie :  
 

 
 
Je passerai le reste de la journée près du glacier a errer et me reposer; sachant que le dernier jour sera une longue journee de labeur pour revenir a la civilisation... Pas de photo mais une anecdote : en me balladant dans le coin ce soir la je decouvre une cabane en bois (autrement dit un palace quand on est habitué a dormir en tente dans ces conditions...) A priori elle semble inhabitee, je decide de me l approprier pour un soir, il y a de tout : des livres, un matelas, et meme des rations de l armee deshydratée! Je n y toucherai pas par respect de la maxime `leave no trace`...
J apprendrai plus tard que cette cabane est utilisee l ete par les rangers lorsqu ils viennent faire des comptages d animaux.
 
 
Apres une bonne nuit au sec, c est reparti, rien a signaler sur ce dernier jour, les conditions meteo sont correctes et il n y a pas trop de courant, bref calmos.... Et retour a la civilisation comme prévu!
 
 

 
 
Je suis tres fatigué et je commence a me lasser de monter/démonter la tente tous les jours, c est pas une 2seconds... Il est 16h, je rends donc le kayak, puis je vais installer ma tente et je decide ensuite de m accorder une biere en ville, histoire de discuter un peu avec les locaux et de me détendre...
 
Je repense a cette histoire de l Exxon Valdez et son commandant qui avait fait une faute de navigation monumentale sous l effet de l alcool, qui a cause une des pires marées noires de l histoire juste a quelques km d ici (des traces sont encore visibles quasiment 15 ans apres   )
 
Le gars de la boutique de kayak avec qui je bois une biére m explique plein de choses (notamment sa passion : chercher de l or...   Selon lui il tirerait 400 dollars mensuels de revenus de ce passe temps et il est convaincu qu il va trouver un grosse pepite bientot   ).
 
 il m explique aussi qu avant de prendre les commandes du tanker ce commandant etait allé se jeter des whiskies dans un celebre bar de la ville qui porte un nom tres local : le pipeline. Ce bar est une legende, obligé, c est la que j irai ce soir!    
 
Je me permets cette petite anecdote pas super en rapport avec le reste du voyage car ce lieu sera surement le plus depaysant de tout mon voyage    
 
Encore une fois, désolé pour la qualité des photos...
 

 
Cet endroit est hallucinant, ca a l air normal de l exterieur mais dedans...  j ai l impression d etre dans un film des annees 70-80, tout est en bois, avec des vieux posters de filles (mecaniciens style) partout aux murs, un mec qui joue de la country dans un coin, et les clients sont le cliché vivant de ce type d endroit : casquette CAT/Chevrolet etc... barbe, chemise rouge et noir a carreau, vieux jeans...    la serveuse est pas mieux... Bien sur tout le monde fume a l interieur...
 
un exemple du lieu :  

 
 
 
Les mecs me devisagent, quelques uns me demandent d ou je viens mais je sens clairement que je suis un etranger ici
Bon, apres quelques pintes a 3 dollars  les langues se delient et chacun raconte sa petite histoire... untel s est fait attaquer par un ours, untel sort de prison pour agression a l arme blanche... etc, bref, pas le lieu ou il faut trop faire le malin, c est des durs ici    
 
La soiree etait memorable et je quittais Valdez heureux et avec un bon mal de crane, apres un sejour vraiment genial, totalement inoubliable...  
Ah, et pour le fun, en alaska il est autorisé de consommer de l alcool mais interdit d etre bourré    
 

 
Ca viendra bientôt, promis

Faut vraiment que j'y aille en Alaska

 
J'adore tes photos de SF  

Merci

Superbe... faut vraiment le faire