scOulOu a écrit :
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Cité par le Washington Post, un responsable américain indique que les États-Unis n’ont “aucune raison de douter” de la revendication de l’État islamique (Daech). Le 7 mars, la représentation diplomatique américaine en Russie avait adressé une mise à garde à ses ressortissants, faisant état d’un risque d’“attaque terroriste planifiée à Moscou – visant potentiellement de grands rassemblements, y compris des concerts”. Des responsables américains “attribuent l’attaque [de Moscou] à Daech-K”, poursuit le New York Times.
L’État islamique au Khorassan (EI-K), aussi appelé Daech-K, Isis-K en anglais, est une branche de l’État islamique active principalement en Asie centrale. Fondé en 2015 par d’ex-talibans pakistanais, le groupe “a connu un second souffle spectaculaire après le renversement du gouvernement afghan par les talibans en 2021”, rapporte le journal américain.
Daech-K avait revendiqué l’attentat suicide du 26 août 2021 à l’aéroport de Kaboul alors que les forces armées américaines quittaient l’Afghanistan. Le groupe représente depuis “une menace majeure pour la capacité des talibans à gouverner”.
Le groupe est aussi actif en Iran et a revendiqué le double attentat à la bombe commis près de la tombe du général iranien Qassem Soleimani le 3 janvier.
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“Daech-K est obsédé par la Russie depuis deux ans”, selon Colin P. Clarke, un analyste américain cité par le New York Times. “Daech-K accuse la Russie d’avoir du sang musulman sur les mains, avec ses interventions en Afghanistan, et en Syrie”, en soutien aux talibans et à Bachar El-Assad. Selon Michael Kugelman, un autre analyste cité par le quotidien britannique The Telegraph, “le groupe compte également dans ses rangs un certain nombre de militants d’Asie centrale qui ont leurs propres griefs à l’égard de Moscou”.
Selon plusieurs médias russes, qui diffusent les noms et photos des suspects, au moins cinq des 11 individus arrêtés le 23 mars sont des citoyens du Tadjikistan.
“Le Tadjikistan, frontalier de l’Afghanistan, est l’un des points chauds du terrorisme islamiste dans l’espace post-soviétique, note El Pais depuis l’Espagne. Le Kremlin fournit un soutien militaire à Douchanbé [la capitale tadjike] pour contrôler les groupes extrémistes qui traversent la frontière, et le risque d’attaques est une préoccupation qui revient souvent lors des réunions de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), l’alternative russe à l’OTAN.”
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