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Auteur Sujet :

Rassemblement des juristes (et rheo) de Discussions

n°30070966
farika
Posté le 30-04-2012 à 18:58:29  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Dans l'état c'est l'astuce qu'utilisent certains vendeurs pour s'en sortir... En sachant très bien qu'il y a un problème.  
Normalement si me souviens bien il y a bien vice caché , a moins d'un problème manifeste qui était obligatoirement decelable lors de l'essai , ce qui n'est pas (n'a pas l'air d'être?) le cas. Car problème de boite = véhicule qui ne fonctionne plus non? Pas juste un problème de confort ? Et donc altération de la chose.
Tu peux demander (selon mes souvenirs) le remboursement du véhicule , ou une réduction de son prix de vente correspondant au préjudice.
Surtout qu'en plus tu as acheté le véhicule hier. Donc le vendeur connaissait le défaut...  :o . Lettre RAR le plus rapidement possible avec facture du devis de réparation  :heink:. Un petit appel au vendeur n'engage à rien , s'il est de bonne foi...
Le problème aurait été plus embétant s'il avait vraiment prévu une exclusion de la garantie des vices cachés sur le contrat... Mais encore une fois s'il avait connaissance du problème...
 
Moi je te conseille de contacter le vendeur avant. Si il est de bonne foi , il acceptera de payer les réparations. Passer à l'amiable , c'est t'économiser 300€ de frais d'expertise  :). Expertise qui concluera que la boite était out bien avant la vente...  
 
Ah les gens qui epuisent un véhicule et s'en débarassent après  :D.


Message édité par farika le 30-04-2012 à 19:08:31
mood
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Posté le 30-04-2012 à 18:58:29  profilanswer
 

n°30071060
waeny
Posté le 30-04-2012 à 19:08:58  profilanswer
 

Le passage de la 2nd à la troisième craque, la voiture roule et apparemment (je ferais faire un devis mercredi) il faut démonter et réparer la boite donc au minimum 1000euros de réparations (sur un véhicule que j'ai payé 8500).
Le vendeur lui me dit que si la boite était cassé toutes les vitesse craqueraient .... et que je dois trouver un garagiste sympa pour me faire ça à 100euros main d'oeuvre comprise (la blague)..

n°30071092
farika
Posté le 30-04-2012 à 19:11:41  profilanswer
 

Et tu t'en est pas rendu compte avant l'achat lors de l'essai ?  
 
A mon avis c'est un problème d'usure, la boite était déjà morte avant l'achat. C'est pas au vendeur de te dire à quel garagiste aller.  
 
Pour moi il y a vice caché. Un embrayage on le voit pas comme si c'était des pneu usé.
 
Donc 1) Tu lui envoie la facture.
2) S'il refuse et il dit nan "en état". Tribunal et demande d'expertise qui sera à tes frais. Bien entendu si le vice est avéré ca lui rajoutera la facture d'expertise en plus.
 
Donc fais lui bien comprendre que tu te lancera dans une procédure de ce type s'il ne paie pas et que ca risque de lui couter bien plus cher.

Message cité 1 fois
Message édité par farika le 30-04-2012 à 19:12:58
n°30071250
waeny
Posté le 30-04-2012 à 19:29:18  profilanswer
 

Merci de ta réponse.
J'y ai prété attention sur la route du retour (la voiture etait à 500km de chez moi) et encore plus aujourdh'ui. Ca ne me l'a pas fait lors de l'essai (en ville)..

n°30071753
Maldoror
Carpe diem, tu vas mourir
Posté le 30-04-2012 à 20:18:44  profilanswer
 

Messieurs dames, bien le bonjour [:cetrio:1]  
 
Je reçois aujourd'hui, à ma grande surprise, un courrier d'un huissier de justice, m'informant que je reste devoir la somme de 29,37€ (pas d'erreur de virgule) à un laboratoire d'analyse médicale, et qu'en conséquence, je suis invité à verser la somme de 39,37€ (10€ de frais de justice) afin de solder cette dette, faute de quoi les chars vont venir se garer devant chez moi et la légion va sauter dans mon jardin. Presque :o
 
J'ai quelques questions :
 
- Je n'ai effectivement pas payé cette somme, après recherches. Ca m'est tout simplement sorti de la tête, aucune mauvaise volonté de ma part. Un simple courrier du laboratoire aurait suffit à me rafraichir la mémoire, et aurait déclenché le règlement de la facture. Est-ce normal qu'on envoie directement un avis d'huissier, sans même passer par un simple courrier de rappel, pour une "dette" de ce montant ?
 
- J'ai l'intention d'envoyer un courrier au laboratoire, en LRAR, en y joignant un chèque, indiquant que je règle bien volontiers le montant de la facture, que je dois effectivement, mais que je refuse de régler les frais d'acte, le tout avec copie à l'huissier.
 
Le fait est que j'ai horreur qu'on se foute de ma gueule, et que j'ai la désagréable impression que le labo se fout gravement de la mienne.
 
Votre avis ?


---------------
J'ai un totem d'immunité pour la modération : je suis d'extrême droite. Chat perché !
n°30072288
niju
Call me doc'
Posté le 30-04-2012 à 21:20:20  profilanswer
 

farika a écrit :

Et tu t'en est pas rendu compte avant l'achat lors de l'essai ?  
 
A mon avis c'est un problème d'usure, la boite était déjà morte avant l'achat. C'est pas au vendeur de te dire à quel garagiste aller.  
 
Pour moi il y a vice caché. Un embrayage on le voit pas comme si c'était des pneu usé.

Donc 1) Tu lui envoie la facture.
2) S'il refuse et il dit nan "en état". Tribunal et demande d'expertise qui sera à tes frais. Bien entendu si le vice est avéré ca lui rajoutera la facture d'expertise en plus.
 
Donc fais lui bien comprendre que tu te lancera dans une procédure de ce type s'il ne paie pas et que ca risque de lui couter bien plus cher.


Certes, mais on le sent quand on conduit. Le risque, ici, c'est que le juge considère que le fait que ca ait été découvert le lendemain de la vente, ca indique qu'un acheteur moyennement consciencieux aurait découvert le vice, et donc que celui-ci n'était pas caché, ce qui exclut toute action. Et encore, je ne compte pas le fait que le juge pourrait aussi considérer qu'il n'y a pas vice, celui-ci étant défini comme un élément qui rend l'objet impropre à l'usage auquel on le destine, et le seul fait que la boite craque, dès lors qu'elle fonctionne, n'interdit pas de se servir de la voiture.
 
Et s'il va au tribunal, va falloir payer un expert (et c'est le demandeur qui avance les sous, à la louche 3000€), payer un avocat (à la louche là encore, rédiger l'assignation et les conclusions, 20 à 25h à 250€ de l'heure minimum), sans que la solution finale soit garantie à 100%, entre autre parce que, en tant que vendeur non professionnel, il peut se réfugier derrière une clause de non garantie des vices cachés, entre autre du fait que la vente est faite "en l'état". Faudrait voir ce que la jp met derrière ces termes de façon plus précise.
 
Pour l'instant, j'aurais tendance à lui conseiller de voir avec un garagiste l'origine de la panne, en dehors de tout contentieux. A partir de là, il pourra bâtir une stratégie.


---------------
"Ce qui ne te tue pas te rend plus petit" - Mario Bros / "Ce qui ne te tue pas te rend plus pauvre" - Sonic /  "ce qui ne te tue pas te déshabille" - Arthur
n°30072318
niju
Call me doc'
Posté le 30-04-2012 à 21:24:12  profilanswer
 

JE vais encore faire du cop/col: en l'état, c'est l'arbitraire pur et simple du juge [:tinostar]

Citation :


Vente "en l'état" – Pour le reste, l'interprétation souveraine des juges du fond laisse place à des appréciations plus ou moins rigoureuses pour le vendeur.
 
En particulier, l'expression de vente "en l'état", qui est insuffisamment révélatrice de la volonté des parties et devrait donc être évitée (en quel état : en l'état tel qu'il y paraît, ou bien en quelqu'état que la chose puisse être ?), a pu être considérée comme équivalant à une décharge de responsabilité (V. Cass. 1re civ., 25 juin 1968 : Bull. civ. 1968, I, n° 183, tracteur d'occasion : mais les circonstances de l'espèce rendaient difficile aussi d'établir que le vice existait lors de la vente. – CA Dijon, 14 mai 1975, préc. : D. 1976, somm. p. 96, véhicule d'occasion, vente entre professionnels ; Cass. com. 23 juin 1992, préc. : Bull. civ. 1992, IV, n° 175 ; Contrats, conc. consom. 1992, comm. n° 220, obs. L. Leveneur, véhicule d'occasion, vente entre garagistes, vente stipulée "dans l'état et sans garantie", opposabilité de la décharge de garantie, porofessionnels de même spécialité) ou bien, à l'inverse, comme laissant subsister la garantie contre les vices (V. Cass. com., 8 déc. 1975 : Bull. civ. 1975, IV, n° 297 ; D. 1976, somm. p. 28, camion d'occasion vendu par un transporteur à un entrepreneur, clause ne visant que l'état apparent du véhicule, vices s'étant révélés dès les premiers jours de l'utilisation. – Rappr. Cass. 1re civ., 4 mai 1966 : Bull. civ. 1966, I, n° 271, préc., véhicule d'occasion. – Rappr. Cass. com., 14 déc. 1970 : Bull. civ. 1970, IV, n° 345, automobile d'occasion vendue dans l'état où elle se trouve par un importateur de véhicules à un garagiste revendeur : l'arrêt se fonde sur une faute lourde pour écarter la clause. – V. aussi, sur la vente "en l'état", infra n° 126 et 127).
 
À propos d'un yacht, acquis "en son état au chantier", on a pu estimer que la précision ne dispensait pas le vendeur de la garantie, mais signifiait seulement qu'il ne devait pas être tenu de certains travaux demeurant à effectuer sur la chose lors du contrat, ce qui peut sembler plausible (Cass. 1re civ., 8 juin 1959 : Bull. civ. 1959, I, n° 287 : le bateau s'était révélé inapte à tenir la mer).
 
Et s'agissant d'un fonds de commerce, le fait que l'acquéreur s'obligeait à le prendre en l'état où il se trouvait, sans pouvoir exiger aucune indemnité ni diminution de prix pour quelque cause que ce soit, a été considéré comme n'interdisant pas de prononcer la résolution de la vente, ce qui paraîtra plus contestable : mais le vice était grave et résidait en ce qu'il était impossible d'exercer l'une des activités du précédent propriétaire, la fabrication de produit de charcuterie, en raison de l'état actuel du laboratoire existant dans le fonds et par suite d'une interdiction émanant des services administratifs d'hygiène (Cass. com., 26 juin 1973 : Juris-Data n° 1973-097223 ; Bull. civ. 1973, IV, n° 223, fonds de commerce de vente et de fabrication de charcuterie).
 


---------------
"Ce qui ne te tue pas te rend plus petit" - Mario Bros / "Ce qui ne te tue pas te rend plus pauvre" - Sonic /  "ce qui ne te tue pas te déshabille" - Arthur
n°30072346
daniel-12
Posté le 30-04-2012 à 21:27:25  profilanswer
 

Bonsoir
que faire quand un locataire nous dit qu'il quitte les lieux a une date qu'il a fixé lui même avec AR (date dépassée), mais qui reste dans l'appartement

n°30072362
Maldoror
Carpe diem, tu vas mourir
Posté le 30-04-2012 à 21:29:15  profilanswer
 

Tu ne devrais pas donner autant de détails, sois plus vague dans ta demande, si tu veux mon avis :o

 

EDIT : "si tu veux mon avis" n'indique pas que je conditionne un quelconque renseignement aux détails que tu souhaiterais donner, c'est simplement que, si d'aventure tu souhaitais connaître mon avis sur la forme de ta demande, et non sur le fond, je te le donnerais. D'ailleurs, "si tu veux mon avis" n'étant en réalité qu'une formule toute faite, en fait, je te l'ai déjà donné, et gracieusement, évidemment.


Message édité par Maldoror le 30-04-2012 à 21:31:19

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J'ai un totem d'immunité pour la modération : je suis d'extrême droite. Chat perché !
n°30072415
niju
Call me doc'
Posté le 30-04-2012 à 21:33:41  profilanswer
 

Maldoror a écrit :

Messieurs dames, bien le bonjour [:cetrio:1]  
 
Je reçois aujourd'hui, à ma grande surprise, un courrier d'un huissier de justice, m'informant que je reste devoir la somme de 29,37€ (pas d'erreur de virgule) à un laboratoire d'analyse médicale, et qu'en conséquence, je suis invité à verser la somme de 39,37€ (10€ de frais de justice) afin de solder cette dette, faute de quoi les chars vont venir se garer devant chez moi et la légion va sauter dans mon jardin. Presque :o
 
J'ai quelques questions :
 
- Je n'ai effectivement pas payé cette somme, après recherches. Ca m'est tout simplement sorti de la tête, aucune mauvaise volonté de ma part. Un simple courrier du laboratoire aurait suffit à me rafraichir la mémoire, et aurait déclenché le règlement de la facture. Est-ce normal qu'on envoie directement un avis d'huissier, sans même passer par un simple courrier de rappel, pour une "dette" de ce montant ?
 
- J'ai l'intention d'envoyer un courrier au laboratoire, en LRAR, en y joignant un chèque, indiquant que je règle bien volontiers le montant de la facture, que je dois effectivement, mais que je refuse de régler les frais d'acte, le tout avec copie à l'huissier.
 
Le fait est que j'ai horreur qu'on se foute de ma gueule, et que j'ai la désagréable impression que le labo se fout gravement de la mienne.
 
Votre avis ?


Je te confirme que si le labo n'a pas obtenu de titre exécutoire (décision de justice, pour faire simple), c'est à la charge du demandeur.

Citation :


Aux termes de l'alinéa 3 de l'article 32 : “les frais de recouvrement entrepris sans titre exécutoire restent à la charge du créancier” (V. CA Paris, ch. 19, sect. B, 25 juin 1998 : Juris-Data n° 1998-021471 ; D. 1998, inf. rap. p. 201). D'où une distinction a priori simple entre les frais de l'exécution forcée, mis à la charge du débiteur, et les frais du recouvrement amiable, supportés par le créancier.


 
 
Tu peux donc coller la référence ci-dessus dans ton courrier au labo, expliquant que tu les payes, mais que tu ne paieras pas l'huissier.


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"Ce qui ne te tue pas te rend plus petit" - Mario Bros / "Ce qui ne te tue pas te rend plus pauvre" - Sonic /  "ce qui ne te tue pas te déshabille" - Arthur
mood
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Posté le 30-04-2012 à 21:33:41  profilanswer
 

n°30072422
niju
Call me doc'
Posté le 30-04-2012 à 21:34:02  profilanswer
 

daniel-12 a écrit :

Bonsoir
que faire quand un locataire nous dit qu'il quitte les lieux a une date qu'il a fixé lui même avec AR (date dépassée), mais qui reste dans l'appartement


C'est "un peu" trop précis, là :d

 

ajout:

Maldoror a écrit :

Tu ne devrais pas donner autant de détails, sois plus vague dans ta demande, si tu veux mon avis :o

 

EDIT : "si tu veux mon avis" n'indique pas que je conditionne un quelconque renseignement aux détails que tu souhaiterais donner, c'est simplement que, si d'aventure tu souhaitais connaître mon avis sur la forme de ta demande, et non sur le fond, je te le donnerais. D'ailleurs, "si tu veux mon avis" n'étant en réalité qu'une formule toute faite, en fait, je te l'ai déjà donné, et gracieusement, évidemment.

 

Burned :d


Message édité par niju le 30-04-2012 à 21:34:22

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"Ce qui ne te tue pas te rend plus petit" - Mario Bros / "Ce qui ne te tue pas te rend plus pauvre" - Sonic /  "ce qui ne te tue pas te déshabille" - Arthur
n°30072462
Maldoror
Carpe diem, tu vas mourir
Posté le 30-04-2012 à 21:37:01  profilanswer
 

niju a écrit :


Je te confirme que si le labo n'a pas obtenu de titre exécutoire (décision de justice, pour faire simple), c'est à la charge du demandeur.


Citation :

Aux termes de l'alinéa 3 de l'article 32 : “les frais de recouvrement entrepris sans titre exécutoire restent à la charge du créancier” (V. CA Paris, ch. 19, sect. B, 25 juin 1998 : Juris-Data n° 1998-021471 ; D. 1998, inf. rap. p. 201). D'où une distinction a priori simple entre les frais de l'exécution forcée, mis à la charge du débiteur, et les frais du recouvrement amiable, supportés par le créancier.Tu peux donc coller la référence ci-dessus dans ton courrier au labo, expliquant que tu les payes, mais que tu ne paieras pas l'huissier.


Merci m'sieur :jap:
 
Rendez à Jules ce qui n'est pas à Maurice, alberich, qui est temporairement dans l'impossibilité d'exprimer toute l'étendue de son talent, pour une raison sur laquelle il n'a officiellement pas souhaité s'étendre, m'a également fait, en MP, la même réponse.
 
Merci à lui pour la réponse, et merci à toi pour la confirmation :D


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J'ai un totem d'immunité pour la modération : je suis d'extrême droite. Chat perché !
n°30072478
daniel-12
Posté le 30-04-2012 à 21:38:02  profilanswer
 

tu aimes faire des phrases toi !
 
ce que je voudrais savoir c'est si je suis dans mon droit de rentrer dans l'appartement,  légalement , en sachant que:
- l'état des lieux n'a pas été fait (locataire abonné absent au téléphone)
- le locataire semble toujours présent (volet, rideaux)

n°30072522
niju
Call me doc'
Posté le 30-04-2012 à 21:42:05  profilanswer
 

daniel-12 a écrit :

tu aimes faire des phrases toi !
 
ce que je voudrais savoir c'est si je suis dans mon droit de rentrer dans l'appartement,  légalement , en sachant que:
- l'état des lieux n'a pas été fait (locataire abonné absent au téléphone)
- le locataire semble toujours présent (volet, rideaux)


Donc non, tu ne peux pas rentrer dans les lieux légalement. Il faut en passer par la procédure d'expulsion devant le Tribunal d'instance, qui peut durer jusqu'à 2 à 3 ans, surtout si le locataire paye une fois de temps en temps son loyer.


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n°30072535
niju
Call me doc'
Posté le 30-04-2012 à 21:43:20  profilanswer
 

Maldoror a écrit :


Citation :

Aux termes de l'alinéa 3 de l'article 32 : “les frais de recouvrement entrepris sans titre exécutoire restent à la charge du créancier” (V. CA Paris, ch. 19, sect. B, 25 juin 1998 : Juris-Data n° 1998-021471 ; D. 1998, inf. rap. p. 201). D'où une distinction a priori simple entre les frais de l'exécution forcée, mis à la charge du débiteur, et les frais du recouvrement amiable, supportés par le créancier.Tu peux donc coller la référence ci-dessus dans ton courrier au labo, expliquant que tu les payes, mais que tu ne paieras pas l'huissier.


Merci m'sieur :jap:
 
Rendez à Jules ce qui n'est pas à Maurice, alberich, qui est temporairement dans l'impossibilité d'exprimer toute l'étendue de son talent, pour une raison sur laquelle il n'a officiellement pas souhaité s'étendre, m'a également fait, en MP, la même réponse.
 
Merci à lui pour la réponse, et merci à toi pour la confirmation :D


C'est donc pas des rumeurs, la solidarité entre vieux alors [:implosion du tibia]


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n°30072594
Maldoror
Carpe diem, tu vas mourir
Posté le 30-04-2012 à 21:47:30  profilanswer
 

Chut, il ne faudrait pas que ça s'ébruite [:grand cru bollinger:2]


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n°30072646
daniel-12
Posté le 30-04-2012 à 21:52:28  profilanswer
 

niju a écrit :


Donc non, tu ne peux pas rentrer dans les lieux légalement. Il faut en passer par la procédure d'expulsion devant le Tribunal d'instance, qui peut durer jusqu'à 2 à 3 ans, surtout si le locataire paye une fois de temps en temps son loyer.


il a quand même envoyé une lettre avec AR disant qu'il libèrerai les lieux en fixant une date. Cette date est maintenant dépassée
De ce fait c'est devenu un occupant sans droit ni titre.
 
J'espère que dans ce cas ça va plus vite que pour un mauvais payeur
qu'en penses tu ?

n°30072682
niju
Call me doc'
Posté le 30-04-2012 à 21:56:10  profilanswer
 

daniel-12 a écrit :


il a quand même envoyé une lettre avec AR disant qu'il libèrerai les lieux en fixant une date. Cette date est maintenant dépassée
De ce fait c'est devenu un occupant sans droit ni titre.
 
J'espère que dans ce cas ça va plus vite que pour un mauvais payeur
qu'en penses tu ?


Non. Dans les deux cas, il faut l'autorisation du juge pour expulser l'occupant, et les juges ont du mal à priver quelqu'un de son toit.


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n°30072939
daniel-12
Posté le 30-04-2012 à 22:18:44  profilanswer
 

Ok, merci niju :jap:

n°30073155
crastof
Posté le 30-04-2012 à 22:35:08  profilanswer
 

Bonsoir à tous,
 
J'écris à la demande d'un ami qui voit rouge en ce moment, et qui cherche quelques éléments de réponses pour son problème...
NB : A savoir que je n'y connais absolument rien en droit, et m'excuse par avance pour la non-utilisation du vocabulaire juridique et autres.
 
Les faits :
 
Il était en couple à l'époque (pas marié, mais déclaré en concubinage à la Mairie, et ont deux enfants).  
Son ex-copine avait souscrit un crédit, dont il était et dont il est toujours co-titulaire d'ailleurs, puisque ce crédit n'a jamais été honoré dans sa totalité,
puis elle a souscrit d'autre prêts à différents organismes (style Cegetel, Sofinco etc...) peu après leur séparation, pour arriver au final complètement surendetté.
 
Fiché à la Banque de France avec les interdictions qui vont bien, elle décide néanmoins d'envoyer un dossier de surendettement et obtiens un effacement totale de sa dette, puisqu'elle n'était plus solvable, soit l'équivalent d'un peu plus de 30K€.
 
Hors la semaine dernière, mon ami qui pensait ne plus jamais entendre parler de cette mauvaise histoire, a reçu un joli courrier la semaine dernière (assignation au tribunal), qui stipule qu'il est toujours redevable du premier crédit qu'il avait contracté avec son ex, et vu le montant, autant dire que ca pique les yeux  [:mike hoksbiger:3]
 
Doit-il se sentir en danger alors que cette créance n'existe plus, ou alors il en a pas fini d'entendre parler de  [:atom1ck] ?
 
C.
 
   

n°30074381
farika
Posté le 01-05-2012 à 01:21:00  profilanswer
 

niju a écrit :


Certes, mais on le sent quand on conduit. Le risque, ici, c'est que le juge considère que le fait que ca ait été découvert le lendemain de la vente, ca indique qu'un acheteur moyennement consciencieux aurait découvert le vice, et donc que celui-ci n'était pas caché, ce qui exclut toute action. Et encore, je ne compte pas le fait que le juge pourrait aussi considérer qu'il n'y a pas vice, celui-ci étant défini comme un élément qui rend l'objet impropre à l'usage auquel on le destine, et le seul fait que la boite craque, dès lors qu'elle fonctionne, n'interdit pas de se servir de la voiture.
 
Et s'il va au tribunal, va falloir payer un expert (et c'est le demandeur qui avance les sous, à la louche 3000€), payer un avocat (à la louche là encore, rédiger l'assignation et les conclusions, 20 à 25h à 250€ de l'heure minimum), sans que la solution finale soit garantie à 100%, entre autre parce que, en tant que vendeur non professionnel, il peut se réfugier derrière une clause de non garantie des vices cachés, entre autre du fait que la vente est faite "en l'état". Faudrait voir ce que la jp met derrière ces termes de façon plus précise.
 
Pour l'instant, j'aurais tendance à lui conseiller de voir avec un garagiste l'origine de la panne, en dehors de tout contentieux. A partir de là, il pourra bâtir une stratégie.


 
Oui... Enfin, le juge pourrait aussi protéger l'acheteur.  :o . Surtout que la il est de bonne foi. Il a vu que la boite craquait à son retour lorsqu'il devait faire un gros kilométrage avec le véhicule.  
Après comme tu dis , c'est au garagiste de faire un réel diagnostic de la boite et de déterminer l'origine de ces craquements et leur conséquence.  
Le juge peut aussi considérer que l'acheteur connaissant ce problème n'aurait pas acheté ce véhicule... De toute facon aller devant le tribunal c'est souvent la loterie malgrés qu'il y a quand meme une victime manifeste là  :sweat: . C'est très souvent que des particuliers tentent de vendre des voitures rincées dès que ils sentent que elles vont subir de lourdes réparations.  

n°30075562
niju
Call me doc'
Posté le 01-05-2012 à 10:54:20  profilanswer
 

farika a écrit :

 

Oui... Enfin, le juge pourrait aussi protéger l'acheteur.  :o . Surtout que la il est de bonne foi. Il a vu que la boite craquait à son retour lorsqu'il devait faire un gros kilométrage avec le véhicule.
Après comme tu dis , c'est au garagiste de faire un réel diagnostic de la boite et de déterminer l'origine de ces craquements et leur conséquence.
Le juge peut aussi considérer que l'acheteur connaissant ce problème n'aurait pas acheté ce véhicule... De toute facon aller devant le tribunal c'est souvent la loterie malgrés qu'il y a quand meme une victime manifeste là  :sweat: . C'est très souvent que des particuliers tentent de vendre des voitures rincées dès que ils sentent que elles vont subir de lourdes réparations.


Le juge ne "protège" personne: il a deux versions contradictoires d'une même réalité, il doit trancher et il le fait au vu des textes. Et les textes disent "si le vice était apparent à l'acheteur normalement diligent, il n'est pas caché". C'est là dessus que va se vendre le vendeur.


Message édité par niju le 01-05-2012 à 10:54:29

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"Ce qui ne te tue pas te rend plus petit" - Mario Bros / "Ce qui ne te tue pas te rend plus pauvre" - Sonic /  "ce qui ne te tue pas te déshabille" - Arthur
n°30075783
niju
Call me doc'
Posté le 01-05-2012 à 11:18:53  profilanswer
 

crastof a écrit :

Bonsoir à tous,
 
J'écris à la demande d'un ami qui voit rouge en ce moment, et qui cherche quelques éléments de réponses pour son problème...
NB : A savoir que je n'y connais absolument rien en droit, et m'excuse par avance pour la non-utilisation du vocabulaire juridique et autres.
 
Les faits :
 
Il était en couple à l'époque (pas marié, mais déclaré en concubinage à la Mairie, et ont deux enfants).  
Son ex-copine avait souscrit un crédit, dont il était et dont il est toujours co-titulaire d'ailleurs, puisque ce crédit n'a jamais été honoré dans sa totalité,
puis elle a souscrit d'autre prêts à différents organismes (style Cegetel, Sofinco etc...) peu après leur séparation, pour arriver au final complètement surendetté.
 
Fiché à la Banque de France avec les interdictions qui vont bien, elle décide néanmoins d'envoyer un dossier de surendettement et obtiens un effacement totale de sa dette, puisqu'elle n'était plus solvable, soit l'équivalent d'un peu plus de 30K€.
 
Hors la semaine dernière, mon ami qui pensait ne plus jamais entendre parler de cette mauvaise histoire, a reçu un joli courrier la semaine dernière (assignation au tribunal), qui stipule qu'il est toujours redevable du premier crédit qu'il avait contracté avec son ex, et vu le montant, autant dire que ca pique les yeux  [:mike hoksbiger:3]
 
Doit-il se sentir en danger alors que cette créance n'existe plus, ou alors il en a pas fini d'entendre parler de  [:atom1ck] ?
 
C.
 
   


Belle question [:paysan]
 
Mon premier réflexe serait de dire que la procédure étant personnelle, elle n'éteint que l'obligation de celui qui la subi, et que les autres débiteurs restent donc tenus, mais je n'ai rien trouvé en ce sens, et le texte dit bien que c'est la dette qui est "effacée", considérée comme payée.
 
Ton ami a quel statut? Il a signé la dette aussi ou il est juste caution?


---------------
"Ce qui ne te tue pas te rend plus petit" - Mario Bros / "Ce qui ne te tue pas te rend plus pauvre" - Sonic /  "ce qui ne te tue pas te déshabille" - Arthur
n°30076742
crastof
Posté le 01-05-2012 à 12:46:49  profilanswer
 

Merci niju pour ce début de réponse  :jap:  
 
Je viens de l'appeler, il m'a dit clairement être co-emprunteur (et non co-titulaire, mais c'est peut être la même chose),
et que son nom apparait bien dans la lettre d'effacement de la dette qu'a reçu son ex copine, à savoir que le montant due s'élève à 0€ pour le prêt spécifique l'impliquant.
 
A sa connaissance, il n'a rien signé d'autre et pour l'instant, sa stratégie est de faire le mort, comme si de rien était...  

n°30077982
niju
Call me doc'
Posté le 01-05-2012 à 14:41:29  profilanswer
 

Bon, j'ai élargi un peu les recherches: la caution ne peut se prévaloir de l'effacement de la dette. Du coup, j'ai tendance à penser que, par extension, les coobligés non plus ne peuvent s'en prévaloir.
 
Les auteurs que j'ai pu lire vont aussi dans ce sens, avec pour argument l'article suivant (L. 332-5 du Code de la consommation):

Citation :


La clôture de la procédure de rétablissement personnel entraîne l'effacement de toutes les dettes non professionnelles du débiteur, à l'exception (...) de celles dont le prix a été payé au lieu et place du débiteur par la caution ou le coobligé personne physique


 
Les auteurs en déduisent que, dans l'esprit du législateur, les dettes faites en compagnie d'une autre personne -qui est souvent un proche- ne sont effacées que pour la personne qui a la situation irrémédiablement compromise, les autres doivent payer, quitte à se retourner ensuite contre la personne qui était engagée avec eux pour lui faire payer sa part.
 
MAIS je n'ai pas trouvé de décision de justice qui prenne explicitement ce parti. Mon conseil est que ton ami aille voir (et vite) une association du genre UFC, qui le renverra vers un avocat spécialisé. Si la somme est vraiment importante, il a intérêt à être prêt, parce que je doute que la banque lâche facilement la somme alors qu'il existe des indices laissant penser qu'elle peut y avoir droit.


---------------
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n°30078753
niju
Call me doc'
Posté le 01-05-2012 à 15:41:58  profilanswer
 

Et sinon, s'il paye, il peut toujours réclamer remboursement de la somme (soit la totalité, soit la moitié selon la nature de l'emprunt) à son ex, peu important la procédure de rétablissement personnel, c'est justement une exception.


---------------
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n°30078845
Mammago
The Space Lion
Posté le 01-05-2012 à 15:50:40  profilanswer
 

crastof a écrit :

Bonsoir à tous,
 
J'écris à la demande d'un ami qui voit rouge en ce moment, et qui cherche quelques éléments de réponses pour son problème...
NB : A savoir que je n'y connais absolument rien en droit, et m'excuse par avance pour la non-utilisation du vocabulaire juridique et autres.
 
Les faits :
 
Il était en couple à l'époque (pas marié, mais déclaré en concubinage à la Mairie, et ont deux enfants).  
Son ex-copine avait souscrit un crédit, dont il était et dont il est toujours co-titulaire d'ailleurs, puisque ce crédit n'a jamais été honoré dans sa totalité,
puis elle a souscrit d'autre prêts à différents organismes (style Cegetel, Sofinco etc...) peu après leur séparation, pour arriver au final complètement surendetté.
 
Fiché à la Banque de France avec les interdictions qui vont bien, elle décide néanmoins d'envoyer un dossier de surendettement et obtiens un effacement totale de sa dette, puisqu'elle n'était plus solvable, soit l'équivalent d'un peu plus de 30K€.
 
Hors la semaine dernière, mon ami qui pensait ne plus jamais entendre parler de cette mauvaise histoire, a reçu un joli courrier la semaine dernière (assignation au tribunal), qui stipule qu'il est toujours redevable du premier crédit qu'il avait contracté avec son ex, et vu le montant, autant dire que ca pique les yeux  [:mike hoksbiger:3]
 
Doit-il se sentir en danger alors que cette créance n'existe plus, ou alors il en a pas fini d'entendre parler de  [:atom1ck] ?
 
C.
 
   


 
Pas simple cette histoire.
Le fait que le nom de ton ami apparaisse clairement dans la décision de la commission de surendettement complique grandement les choses. Mais puisque le juge a validé cette décision et qu'elle est devenue définitive, je pense que ton ami n'est plus tenu de payer. Si le juge avait voulu le maintenir débiteur, il aurait certainement « rayé » le nom de ton ami (et si c'est un oubli de sa part, c'est pareil).
 
Mais renseigne-toi auprès de spécialistes qui font ça tous les jours :D


Message édité par Mammago le 01-05-2012 à 15:51:03

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ID PSN : Mammago ; Jeux en cours : Fallout 4
n°30079077
Profil sup​primé
Posté le 01-05-2012 à 16:05:04  answer
 

niju a écrit :

Et sinon, s'il paye, il peut toujours réclamer remboursement de la somme (soit la totalité, soit la moitié selon la nature de l'emprunt) à son ex, peu important la procédure de rétablissement personnel, c'est justement une exception.


 
C'est rigolo ça d'ailleurs. Et un peu illogique d'ailleurs :o
Au lieu que ça soit le créancier qui poursuivent le débiteur insolvable, c'est le débiteur solidaire qui paye et s'occupe de récupérer l'argent malgré le PRP auprès du débiteur déjà reconnu insolvable.
Et comme dans ce type de dossier, le créancier est souvent un organisme financier, je pense que nous pouvons en conclure que le PRP est clairement un outil au service du monde financier et du capitalisme ultralibéral en se donnant une image humaniste.
Ils sont forts ces néo libéraux quand même :o

n°30079167
niju
Call me doc'
Posté le 01-05-2012 à 16:15:01  profilanswer
 


Pour exercer ce recours, la caution ou le débiteur solidaire doit être une personne physique :d.
 
D'après ce que j'ai lu, l'idée est que quand c'est une personne physique, c'est statistiquement un proche. Et faire peser toute la dette sur cette personne, c'est risquer de la mettre aussi dans la merde, et donc in fine, lancer un domino sans savoir où ca va s'arrêter. Alors on rebalance tout sur la première personne, histoire d'essayer de limiter les dégats.


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"Ce qui ne te tue pas te rend plus petit" - Mario Bros / "Ce qui ne te tue pas te rend plus pauvre" - Sonic /  "ce qui ne te tue pas te déshabille" - Arthur
n°30079519
crastof
Posté le 01-05-2012 à 17:04:46  profilanswer
 

Je lui rapporte déjà tous vos éléments, et vous tiens au courant quant à la suite des évènements...
 
Merci encore niju et les autres pour votre temps :jap:

n°30080205
KG21
Posté le 01-05-2012 à 18:40:54  profilanswer
 

Bonjour à tous,
 
J'ai un problème avec mon assurance moto et mon concessionnaire, peut-être que certains pourront m'aiguiller/aider dans mes prochaines démarches  :jap:  
Excusez s'il y a des erreurs dans l'emploi du mot "droit" ou autre, j'y connais pas grand chose.
 
J'ai eu un accident avec ma moto en octobre 2011, j'ai été non-responsable, le tiers ayant grillé un feu rouge pour venir me casser ma moto...
 
Bref, je laisse la moto au concessionnaire Aprilia le plus proche, avec l'accord de l'assureur.
Une prise en charge des frais est émise par l'assurance.
Les réparations prennent un peu de temps, l'hiver passe. Finalement le concessionnaire m'appelle pour me dire que c'est prêt.
 
Fin février 2012, je me pointe au concessionnaire. Mais sur place, ce dernier se rend compte qu'il n'a jamais reçu le paiement.
J'appelle l'assurance, on me dit qu'un chèque a été fait et envoyé au garage en décembre 2011.
Le garage dit qu'ils vont se faire arnaquer et refuse alors de me rendre ma moto malgré la prise en charge signée par l'assurance.
 
S'enchaîne donc les soi-disant démarches suivantes :
- Envoi d'une lettre de désistement au garage
- Cette lettre de désistement a été renvoyée par le garage le 2 mars à l'assurance (seule vraie preuve d'une quelconque action, grâce à la copie de l'email fournie par le garage)
- Prise en compte de la lettre de désistement (2 semaines apparemment !)
- Confirmation avec la comptabilité/banque (1 semaine !)
- Réédition d'un nouveau chèque (1 semaine !)
Cela nous mène au 28 mars, date à laquelle un second chèque a soi-disant été fait.
J'ai attendu encore pour voir si ce second chèque n'avait pas seulement du retard.
Le garage ne l'a jamais reçu. Et donc refuse toujours catégoriquement de me rendre la moto tant qu'ils ne sont pas payés.
 
L'assurance ne m'a jamais donné quelconque preuve qu'ils font vraiment quelque chose. Par exemple, ils disent qu'ils ne peuvent pas donner de copie de chèque pour preuve.
J'ai appelé l'assurance presque tous les jours, ça n'avance jamais. J'ai envoyé un recommandé, ça ne bouge pas plus.
A chaque fois, ils donnent l'impression que ça bouge un peu, genre "c'est bon le chèque est fait", "le chèque est à la signature" mais finalement c'est du vent.
 
Il y a 2 semaines, une personne de l'assu m'a certifié par email qu'un nouveau chèque était fait et allait m'être envoyé par courrier RAR.
Bien sûr, rien.
 
J'ai été voir la police pour voir s'ils pouvaient faire quelque chose. Puisque logiquement, le garage n'a pas le droit de garder légalement ma moto alors qu'il y a une prise en charge non ?
Mais apparemment ce n'est pas du ressort de la police...
 
Donc, j'ai contacté l'avocat qui s'occupe normalement de la société dont je suis gérant, j'attends de ses nouvelles ces jours-ci.
 
Mais qui blâmer ? Bien sûr, l'assurance devrait avoir payé depuis longtemps mais le garage garde bien la moto sans en avoir le droit (sans compter le fait qu'ils s'en foutent, ils ne relancent même pas l'assurance) ?
Quitte à faire appel à un avocat, est-il possible de demander un dédommagement pour l'immobilisation de mon véhicule de leur faute ?
Peut-être pourrez-vous me donner quelques pistes pour que je puisse en discuter avec l'avocat de façon plus efficace ?
 
Merci  :)  (même si cette histoire ne me fait plus rire du tout)


---------------
Affichage dynamique MOX
n°30083510
Profil sup​primé
Posté le 01-05-2012 à 22:20:21  answer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°30084022
Profil sup​primé
Posté le 01-05-2012 à 22:41:50  answer
 


Je ne suis pas juriste mais faire une main courante pourrait être plus adaptée, peut-être sauf s'il s'agit de menaces de mort.

n°30084040
macdriverz
Jinhua1920unautorized
Posté le 01-05-2012 à 22:42:41  profilanswer
 

KG21 a écrit :

Bonjour à tous,
 
J'ai un problème avec mon assurance moto et mon concessionnaire, peut-être que certains pourront m'aiguiller/aider dans mes prochaines démarches  :jap:  
Excusez s'il y a des erreurs dans l'emploi du mot "droit" ou autre, j'y connais pas grand chose.
 
J'ai eu un accident avec ma moto en octobre 2011, j'ai été non-responsable, le tiers ayant grillé un feu rouge pour venir me casser ma moto...
 
Bref, je laisse la moto au concessionnaire Aprilia le plus proche, avec l'accord de l'assureur.
Une prise en charge des frais est émise par l'assurance.
Les réparations prennent un peu de temps, l'hiver passe. Finalement le concessionnaire m'appelle pour me dire que c'est prêt.
 
Fin février 2012, je me pointe au concessionnaire. Mais sur place, ce dernier se rend compte qu'il n'a jamais reçu le paiement.
J'appelle l'assurance, on me dit qu'un chèque a été fait et envoyé au garage en décembre 2011.
Le garage dit qu'ils vont se faire arnaquer et refuse alors de me rendre ma moto malgré la prise en charge signée par l'assurance.
 
S'enchaîne donc les soi-disant démarches suivantes :
- Envoi d'une lettre de désistement au garage
- Cette lettre de désistement a été renvoyée par le garage le 2 mars à l'assurance (seule vraie preuve d'une quelconque action, grâce à la copie de l'email fournie par le garage)
- Prise en compte de la lettre de désistement (2 semaines apparemment !)
- Confirmation avec la comptabilité/banque (1 semaine !)
- Réédition d'un nouveau chèque (1 semaine !)
Cela nous mène au 28 mars, date à laquelle un second chèque a soi-disant été fait.
J'ai attendu encore pour voir si ce second chèque n'avait pas seulement du retard.
Le garage ne l'a jamais reçu. Et donc refuse toujours catégoriquement de me rendre la moto tant qu'ils ne sont pas payés.
 
L'assurance ne m'a jamais donné quelconque preuve qu'ils font vraiment quelque chose. Par exemple, ils disent qu'ils ne peuvent pas donner de copie de chèque pour preuve.
J'ai appelé l'assurance presque tous les jours, ça n'avance jamais. J'ai envoyé un recommandé, ça ne bouge pas plus.
A chaque fois, ils donnent l'impression que ça bouge un peu, genre "c'est bon le chèque est fait", "le chèque est à la signature" mais finalement c'est du vent.
 
Il y a 2 semaines, une personne de l'assu m'a certifié par email qu'un nouveau chèque était fait et allait m'être envoyé par courrier RAR.
Bien sûr, rien.
 
J'ai été voir la police pour voir s'ils pouvaient faire quelque chose. Puisque logiquement, le garage n'a pas le droit de garder légalement ma moto alors qu'il y a une prise en charge non ?
Mais apparemment ce n'est pas du ressort de la police...
 
Donc, j'ai contacté l'avocat qui s'occupe normalement de la société dont je suis gérant, j'attends de ses nouvelles ces jours-ci.
 
Mais qui blâmer ? Bien sûr, l'assurance devrait avoir payé depuis longtemps mais le garage garde bien la moto sans en avoir le droit (sans compter le fait qu'ils s'en foutent, ils ne relancent même pas l'assurance) ?
Quitte à faire appel à un avocat, est-il possible de demander un dédommagement pour l'immobilisation de mon véhicule de leur faute ?
Peut-être pourrez-vous me donner quelques pistes pour que je puisse en discuter avec l'avocat de façon plus efficace ?
 
Merci  :)  (même si cette histoire ne me fait plus rire du tout)


 
Tape dans les genoux, c'est difficile à réparer :jap:
 
up o:


---------------
Swedish master
n°30085205
Profil sup​primé
Posté le 01-05-2012 à 23:53:34  answer
 

 

Non on est pas encore dans minority report. En revanche les menaces réitérées ou matérialisée (écrit, image etc.) sont constitutives d'une infraction. Si c'est le cas tu peux effectivement aller porter plainte.

  

La menace de mort est circonstance aggravante de l'infraction mais elle est subordonnée aux mêmes conditions pour que ce délit soit constituée > La réitération ou la matérialisation de l'annonce d'un même mal à une même personne.

 


Message édité par Profil supprimé le 01-05-2012 à 23:57:32
n°30085815
kela6
HFR as an alcootest
Posté le 02-05-2012 à 01:47:19  profilanswer
 

kela6 a écrit :

J'aurais besoin d'aide pour de petits soucis de voisinage qui deviennent à mon sens disproportionné :jap:
 
Il y a plus d'un mois j'ai demandé les clefs de mon toit au gardien pour faire quelques photos.
 
Histoire de pas avoir à le déranger systématiquement et pouvoir shooter à toute heure j'ai un double des clefs, sans avertir le syndic, mea culpa, je me me doutais que faire ce double ne plairait pas à certain, mais s'agissant de parties communes, je ne pensais pas que ce soit bien méchant non plus.
 
Quelques semaines plus tard un jeune chanteur que je connais un peu demande si quelqu'un aurait un accès au toit pour un petit clip amateur à tourner en urgence.
 
Faisant un peu de vidéo je me propose, on monte à trois avec 2 APN pour un tournage léger.
 
Un propriétaire s'en mêle et nous demande de descendre, que la police a été appelé & co (on descend 15 min, 20 mn plus tard, je temps de rassembler le matos sans faire de vagues).
 
Je rend le double au gardien 3 jours plus tard.
 
A partir de là, le conseil syndical oblige le gardien à porter plainte, celle ci n'est pas reçu : le double des clefs n'a pas été volé, pas d'effractions...
 
La personne qui nous a demandé de descendre (du conseil syndical) monte pour faire un état des lieux et selon le gardien constate qu'une porte est endommagée (elle est comme ça depuis des années) et veut nous mettre ça sur le dos > ils font venir un huissier pour qu'il fasse une constatation, rapport dont je n'ai toujours pas entendu parlé, probablement parcequ'il n'y a rien contre moi, sinon je pense que j'en aurais entendu parlé (ou alors ça va venir ???)
 
Résultat des courses, il veulent me faire payer les frais d'huissier et le changement de la serrure.
 
OK, j'ai ma part de responsabilité et c'était un peu "cavalier" de ma part de faire ce tournage amateur...
 
Mais les frais engagés n'ont pas lieux d'être, il me semble que ce sont des dépenses inutiles qui n'ont pas à m'être imputés.
 
Pourtant à n'en point douter le syndic va bientôt m'envoyer la facture :(
 
Je souhaiterais savoir de quelle façon je pourrai me défendre face à ça ?
 
Est t'il légalement interdit de monter sur un toit d'immeuble dont on est résident ?
 
Comment contester cette décision du conseil syndical ? :(


 
Je reviens vers vous pour avoir à nouveau votre avis sur cette affaire.
 
Vous m'aviez conseillé d'attendre la décision de l'AG avant de faire quoi que ce soit, elle a lieu demain :D
 
Et je ne suis pas sûr de pouvoir y assister :(
 
Voici ce qui a été écrit :
 
"(titre caractère gras) N°15 : Décision à prendre concernant l'imputation des frais à Monsieur KELA6 pour le contrôle de la toiture terrasse par huissier et le remplacement de la serrure d'accès à la toiture terrasse suite à l'incident du 3 mars 2012.
 
(en petit caractère) (Article 24) Clé de répartition : 0003 - 1 Charges communes générales.
 
(en caractère légers) L'assemblée générale décide d'imputer les frais pour le contrôle de la toiture terrasse par huissier et le remplacement de la serrure d'accès à la toiture suite à l'incident du 3 mars 2012 : sur le compte individuel de Monsieur Kela6"
 
Vos commentaires ?


---------------
Là-bas, sans bruit, tombe un pétale.
n°30086348
Profil sup​primé
Posté le 02-05-2012 à 09:00:52  answer
 

kela6 a écrit :


 
[...]
 
Vos commentaires ?


 
Comme on te l'a déjà dis 50 fois, attendre la décision ...  [:fitterashes]

n°30087471
Le_Sudar
Faut que ca bouge !
Posté le 02-05-2012 à 11:12:45  profilanswer
 

Coucou là dedans,  
 
j'ai une petite question pour vous:
 
La société HFR SA a absorbé HFR INDUSTRIES. Tous les salariés de HFR INDUSTRIES se retrouvent donc dans le contrat HFR.
 
Que deviennent les personnes de HFR INDUSTRIES qui sont en maintien de droit ANI.
 
 
Pour moi, s'agissant d'une fusion, le nouveau contrat se substitue à l'ancien et donc les ex-salariés en maintien de droits (ANI) se verraient donc appliquer automatiquement le nouveau contrat.
==> Qqun pour confirmer ? :)

Message cité 1 fois
Message édité par Le_Sudar le 02-05-2012 à 11:12:56
n°30087638
wlitw
Posté le 02-05-2012 à 11:24:39  profilanswer
 


 
Comme je l'ai déjà dit et répété (mais ça me gêne pas de le répéter, il faut que ça se sache :jap:), la main courante ne sert strictement à rien et n'a aucune portée juridique, tout juste peut elle servir en cas de plainte ou d'arrestation ultérieure, et quand je dis "servir", c'est au minimum du minimum.
 


---------------
Steam : wlitw77 - GoG : wlitw
n°30089576
antioch_ar​row
Menace mineure
Posté le 02-05-2012 à 14:04:52  profilanswer
 

Hello !

 

Je reviens avec mon problème de copropriété, après que j'ai obtenu quelques infos.

 

Pour rappel, il s'agit d'un problème concernant un copropriétaire qui ne paie pas ses charges depuis des années, sa dette se montant maintenant à plus de 19 000 euros. Du coup, les autres copropriétaires doivent payer pour éponger sa dette et les frais d'avocats pour les poursuites qui ont été entreprises à son encontre.

 

Après trois appels au syndic, j'ai enfin obtenu des infos sur les raisons de cette dette énorme et où en étaient les procédures judiciaires à son encontre.

 

L'histoire, ce serait que cette personne, qui a constitué une sci domiciliée à l'adresse de la copro, a en sa possession le terrain totalement en friches qui se trouve derrière. Sur ce terrain se trouvaient des "locaux" (terme utilisé par la personne du syndic) qui ont été détruits dans les années 80-90. Cette personne refuse donc depuis cette époque, de payer ses charges.

 

Mais comment peut-on payer des charges sur des locaux qui n'existent plus puisque rasés ?

Message cité 1 fois
Message édité par antioch_arrow le 02-05-2012 à 14:05:24
n°30089754
niju
Call me doc'
Posté le 02-05-2012 à 14:17:50  profilanswer
 

antioch_arrow a écrit :

Hello !
 
Je reviens avec mon problème de copropriété, après que j'ai obtenu quelques infos.
 
Pour rappel, il s'agit d'un problème concernant un copropriétaire qui ne paie pas ses charges depuis des années, sa dette se montant maintenant à plus de 19 000 euros. Du coup, les autres copropriétaires doivent payer pour éponger sa dette et les frais d'avocats pour les poursuites qui ont été entreprises à son encontre.
 
Après trois appels au syndic, j'ai enfin obtenu des infos sur les raisons de cette dette énorme et où en étaient les procédures judiciaires à son encontre.
 
L'histoire, ce serait que cette personne, qui a constitué une sci domiciliée à l'adresse de la copro, a en sa possession le terrain totalement en friches qui se trouve derrière. Sur ce terrain se trouvaient des "locaux" (terme utilisé par la personne du syndic) qui ont été détruits dans les années 80-90. Cette personne refuse donc depuis cette époque, de payer ses charges.
 
Mais comment peut-on payer des charges sur des locaux qui n'existent plus puisque rasés ?


Tu payes tes charges en fonction de la fraction de propriété qu'ils possèdent, donc si le terrain leur appartient et est intégré à la copropriété, ils en sont redevables. Par contre, ca signifie que le procès risque de ne pas être une partie de plaisir: c'est pas juste un mauvais payeur, c'est quelqu'un qui a peut-être des arguments valables. Bref, c'est pas fini, cette histoire :d


---------------
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