Reprise du message précédent :
Soutien mes amis....
Voilà je viens d'arriver à mes deux semaines de célibat quasiment heure pour heure.
Depuis ce matin j'ai une violente douleur à la poitrine, une apathie totale.
Envie de rien, de disparaître pour arrêter de souffrir.
Tellement triste d'en arriver là alors que j'étais tellement heureux il y a encore quelques semaines...
La vie sans elle passe très longuement, je crois d'ailleurs qu'il ne se passe pas une minute sans que je pense à elle.  
 
Prenez par exemple une anecdote à midi.
J'ai toujours été très mauvais à la pétanque, et elle était pas mauvaise, on se chambrait souvent, et je lui répondais que j'étais heureux en amour donc malheureux au jeu.
Au boulot depuis quelques jours on fait un petit concours entre collègues. Je précise que certains ont un excellent niveau, dont meme de vrais concours à côté.
Pour l'instant j'ai tout gagné    
Heureux au jeu malheureux en amour... cela s'est retourné.
Et la ou je veux en venir c'est que j'aurais trop aimé lui dire, la faire sourire, enfin voilà un petit truc du quotidien car on connaît par cœur en face la personne avec qui on vit.
Et la personne pour en parler, je vais pas appeler ma mère pour lui dire ca, meme si elle est à l'écoute.
Trop difficile d'être seul et de savoir que personne ne pensé à nous, c'est pas une vie sérieux

Non ce n'est pas une vie. C'est pour cela que ce sera temporaire. Dis-toi que oui, la vie ne sera plus jamais comme avant, plus jamais. C'est comme ça qu'on avance, en prenant des coups.
Là tu t'es fait assomé, KO en 1 round.

Mais tu vas te relever, lentement. Tu vas chanceler d'un pas hésitant. Puis tu tiendras solidement sur tes 2 jambes. Tu verras ensuite cette douloureuse expérience comme une arme de plus pour affronter les difficultés de la vie.

Tu n'en es pas là, tu en es encore aux soirs lourds de silence et les matins amers. Continue d'avancer, lentement mais avance même si c'est 1cm par 1 cm

N'oublie que tu es là pour toi aussi
 
Prends le temps de faire des choses qui te font plaisir, commande toi un super repas ou va dans ton restaurant préféré.  
Va au cinéma ou un concert, un weekend ailleurs... dis toi qu'en un sens tu n'es jamais seul avec toi même ou avec ta solitude pour citer Moustaki (https://www.youtube.com/watch?v=h9-OzSzCDWo)

Victime d'un harcellement moral de voisin tu isoles sans amis réellement proche et sans taf. Tu fais rien de ta vie, tu sens que tu tombes petit a petit dans le noir que tu n'es rien. Dans 2 jours , c'est les 5 ans de la mort de ma mère, ça te mets encore dans le noir.

Conaco : oula bon courage (même si c'est facile à dire).
Pour ma part, c'est 4 ans d'isolement sans sortir de chez moi (y'avait que mon père bourré qui me battait de temps en temps pour me rappeler que j'étais encore vivant). Et j'avais pas internet et tout ça, donc aucune interaction sociale.
Je pense que la musique extrême (grindcore, black metal, noise, gabber, power electronics, death metal, etc) m'a aidé à cette époque pour canaliser ma haine et pour ne pas péter un plomb.
 
Il te fait quoi ton voisin ?
 
 
 
Sinon, en ce moment, je console (enfin en tous cas, j'essaie) un collègue de travail qui vient de rompre avec sa nana.
Ca me fait de la peine pour  raisons :
- c'est un mec bien, ça me fait de la peine de le voir comme ça...
- je ressens en moi malgré moi de l'envie. J'aimerais bien être dans son cas, au moins j'aurais été aimé ou j'aurais cru être aimé par quelqu'un une fois dans ma vie...

 
Insulte en tout genre , menace , me guette si je regarde la télé , je dors , mange . Un truc de dinque.

J'ai besoin de repos et de gérer mes humeurs j'arrêté pas de pleurer je suis vacjement triste

Dis lui que tu as déposé au commissariat proche à la main courante après avoir vu ton médecin car tu te sentais stressé par ça, et que s'il continue tu porteras plainte pour atteinte à ta vie privée.
S'il te prend pour un fou, tu lui indiqueras qu'au commissariat on t'a dit qu'au civil tu peux saisir le juge des référés sur le fondement des dispositions de l’article 9 du code civil selon lequel "chacun a le droit au respect de sa vie privée". A ajouter qu'un jugement peut l'obliger à déménager même s'il est propriétaire (il y a un peu de mytho dedans mais ça peut suffisamment inquiéter)

Ah ben pour le repos c'est plutôt bien ce genre d'endroit. Pour gérer tes humeurs sorti des médicaments pour, il ne faut pas hésiter à parler auprès des infirmières. Tu peux passer pour une pleurnicheuse, mais le corps médical a l'habitude et sait déceler les problèmes. L'écrit ça passe bien mais on est loin, parfois discuter avec une vraie personne devant soi ça aide beaucoup plus.
 
Enfin ça c'est quand on peut. J'ai coupé les ponts de mon côté avec des amis qui m'ont aidé en début d'année suite à un problème de relation, avec ma mère où ça passe assez bien je n'arrive plus qu'à communiquer par mail avec elle, et je ne me sens bien qu'au boulot quand je tombe sur un truc "sympa" demandant de réfléchir et pour lequel je sais qu'on ne me fera pas chi*r si je mets du temps à dépanner.
Pour arriver à m'endormir, je dois sortir le soir, souvent après 23h, pour marcher dans la rue... et quand je commence à me sentir vraiment fatigué je rentre, je prend une douche fraîche et au lit vers 1-2h du matin.

Je pose une question : que faire lorsque on est dans une situation de détresse.  
Je m'explique : on a plus personne sur qui compté ( la famille ce n'est plus la peine) , on travaille pas , pas d'amis , pas de copine , son logement ?

Ta vie, ton logement, l'espoir, l'imprévisibilité, L'opportunité.

 
Je vais perdre mon logement , j'ai une meute de racaille qui veut ma peau dans mon quartier. Mon avenir pro est bouché. Je touche le fond.

Pourquoi ils veulent ta peau ?

 
Parce des ouvriers qui travaillent devant  mon appartement me quettent chez moi. Me disent que je ne trouve pas un travail , je suis un faignant. Je leur demande de me laisser tranquille.
 Ils deviennent menaçant. Ils disent aux dealeurs et aux mecs du quartier que je suis raciste pour rameuter la haine , que je suis un flemard aux vieux et que je suis un PD aux autres. Ça créer un sentiment malsain dans l'immeuble.

Je ne vais pas faire dans l'original: Mais tu as les missions locales, le FSL (Fond de solidarité Logement si tu en cherches un autre) les assistantes sociales, le cas échéant, la croix rouge, le secours populaire. Il y a ce type d'asso dans la plupart des villes.

 
??? Des ouvriers ?  Et il sont censés être parole d'évangile ces mecs ?

Et menace de porter plainte. Ca peut suffire parfois.

Dépose une main courante à l'encontre des ouvriers, tu as le nom de leur entreprise.

 
Quand t'es dans un quartier avec une forte communauté de musulmans entre les ouvriers et les habitants et que toi tu fais office de  mouton noir car t'es chrétien et qu'on te critique sur ta foi en autre. Ça pèse mentalement.

T'enquiquine pas, fait une main courante au commissariat, et s'il y a des personnes d'autres "minorités" en même temps que toi, tu gueules bien fort devant ces "ouvriers" que tu as porté plainte contre eux pour racisme et diffamation. En général dès qu'il y a "plainte" et "racisme" dans la même phrase, ça commence à bien s'écraser (combo d'ailleurs si les petites racailles entendent que les flics vont passer pour voir, ça ne va pas arranger leurs affaires, et ça ils savent très bien faire porter le chapeau sur les abrutis qui font ameuter les flics, et ça sera certainement pas sur toi car ça ne ferait qu'envenimer les choses )
 
T'es pas là pour prendre les coups de pauvres cloches qui sont trop faibles pour aller en face de toi seul à seul, et sont obligés d'y aller en groupe. Joue leur jeu en braillant plus fort, de manière légale et de manière à retourner les autres contre eux. Toi t'as ta vie pépère, tu veux pas qu'on t'emmerde comme toi tu n'emmerdes pas les autres. Ils veulent y aller plus fort ? Ils auront les flics au cul, et ça m'étonnerait que leur boss laisse passer ce genre de truc qui démolit très rapidement la réputation d'une boîte.

Qqn a un moyen de contacter Conaco ?

Je veux pas débarquer avec mes "y'a qu'à / faut qu'on", mais tu peux pas déménager Conaco ?  
Changer de quartier , ville, voire région.  
Si pas de boulot, vois avec un service social.
Et en effet, dépose une main courante pour les gens qui te harcèlent.
 
Et donne nous des news.

Des nouvelles depuis (suite à l'alerte) ?

 
 
Oui. Merci beaucoup.  

 
 
 
Je me torture là sur la fin de mon stage de merde, plus que 24h pour rendre un foutu rapport sur les merdouilles que j'ai fait.
Peu importe comment ça se termine, je pense m'éloigner de tout ça un bon coup d'ici peu. Tu peux faire la même chose ?
J'ai des soucis de genoux mais je pense me taper un bon gros GR, tant pis si j'en crève. Au moins ce sera l'esprit léger.

 
Je pensais me faire un GR pour respirer, me sortir de tout ça.

   Désolé j'arrive pas à lire les long texte, je te répondrai quand j'arriverai, tenez bon ici

Je me permets de poster. Point de plainte ni d'appel au secours. Juste une réflexion.
Je ne pense pas avoir un jour le courage de mettre fin à mes jours. Je sais que j'en aurai pas le courage, tout simplement.

Seulement, l'idée de mourir m'apparaît parfois comme un "potentiel" soulagement. Du coup, partir ne me fait pas plus peur que cela. Et pourtant quand je pense, à par exemple un cancer généralisé qu'on m'annoncerait, un accident mortel ou autre, j'en ai des sueurs froides.

Je suis vraiment situé entre les deux. Une envie de vivre car la vie c'est beau tout de même. Et un soulagement de quitter un monde qui ne correspond pas à ce que j'en attend.

Bref, une petite réflexion nocturne. Bon courage à ceux qui en chient, et aux autres

"Fuite" quand il y a possibilité.

 
Pour avoir touché le fond il y a quelques années, je sais ce que signifie avoir envie que la mort vienne nous chercher sans pour autant envisager le suicide. L'instinct de vie est tout simplement incroyablement puissant.
 
Et oui, la vie est belle, pas tous les jours peut-être, mais il y a ces petits moments qui semblent si anodins mais qui vous font dire "je veux vivre". Pour moi il s'agissait d'un coucher de soleil d'octobre sur Sarphatipark à Amsterdam. Ça sonne con, je sais. Et pourtant.

Moi c'est quand je fais mon jogging, soleil couchant. Je me dis, si je pars là maintenant, j'aurai une très belle "dernière" image ^^
 

un truc récurrent que je constate dans ce thread. vous créez le problème alors qu'il n'y a aucun problème. pour vous ça doit et ça va être très mauvais, ce que nous réserve le futur. vous n'y arriverez jamais comme ça. dans la Bible y'a un passage très connu des chrétiens qui dit 'ce que je crois c'est ce qui m'arrive'. ça a double sens. si vous pensez toujours au pire ça va finir par arriver. moi aussi quand j'étais très mal j'avais du mal à positiver et à trouver la force d'avancer. mais il faut garder espoir et persévérer, et au final la roue finit toujours par tourner. parfois la transition est un peu longue, mais au final ça vaut le coup. bon mais en fait c'est pas exactement pour ça que je suis venu poster. Je voulais vous parler d'un truc que personnellement je fais quand j'ai des jours un peu 'bas'. Je me remémore des histoires d'êtres humains qui ont vécu des choses très dures. et automatiquement ça me remonte le moral. Je pense notamment au livre La cité de la joie (pas le film) qui relate la vie d'un prêtre catho qui abandonne tout pour aller aider les miséreux dans un bidonville indien. ce livre est un bijou d'amour, de tolérance, et de courage. seuls les noms ont été changés, toute l'histoire est vraie. quand vous aurez vu la misère humaine décrite dans ce livre, tous vos petits bobos de la vie (sans vouloir aucunement minimiser vos problèmes) vous sembleront plus futiles. le livre ne fait pas de prosélytisme religieux, je précise. les livres sur la première guerre mondiale sont pas mal aussi. surtout ceux racontés par des poilus qui ont vécu l'enfer des tranchées (La peur, Les violettes des tranchées..). le calvaire qu'ont vécu ces hommes aide à relativiser les petits tracas du quotidien

Sûrement intéressant, mais je me suis arrêté là.
Quelques sauts de ligne aussi pour aérer, ça serait plus agréable à lire. Les pavés c'est rarement compatible avec une mentalité "fatiguée".

Je ne pense pas forcément qu'en pensant à plus triste ou démuni que soi, nous aide. Au contraire, ça fait culpabiliser car du coup on a honte d'oser se plaindre.

Toute souffrance mérite examen. Et tu sais, si le positivisme était si "facile", je pense à la limite que ce topic n'existerait pas.

sérieux ferme la
 tu devrais avoir honte de raconter de la merde pareil sur un topic suicide qui comprend des gens ayant vécu des tas de gros gros problèmes perso justifiant aisément leur mal être