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Auteur Sujet :

La vie est-elle une propriété intrinsèque de la matière ?

n°3558272
push
/dev/random
Posté le 25-08-2004 à 18:38:01  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
http://kaplan.captage.com/file/kaplan-catalogue.pdf
 
http://www.vivantinfo.com/numero4/ [...] e_soi.html


Message édité par push le 25-08-2004 à 20:57:43
mood
Publicité
Posté le 25-08-2004 à 18:38:01  profilanswer
 

n°3564090
l'Antichri​st
Posté le 26-08-2004 à 09:40:22  profilanswer
 

Malheureusement ton article ne change rien, pour le moment, à la réalité des machines, si complexe soient-elles.
 
Cela dit, je reconnais que ton objection possède un certain poids car il est gênant, en effet, de rejeter un dualisme, celui du corps et de l'esprit, pour en réintroduire un nouveau, celui de l'homme et de la machine ! Car la machine n'a t-elle pas un corps (matériel) et ce corps n'est-il pas " vivant " au sens phénoménologique du terme, c'est-à-dire comme " champ de présence " ? La pensée est fondamentalement une expérience temporelle. N'est-il pas possible d'appliquer aux machines les plus " complexes " (à venir...) l'épaisseur du présent préobjectif, ce lieu où se manifestent originellement les données susceptibles d'explications objectives et où se déroulent les opérations, processus et formations de ce qui apparaît à la conscience ? Car le présent (au sens large, avec ses horizons de passé et d’avenir originaire) a le privilège d’être la zone où l’être et la conscience coïncide. La phénoménologie nous apprend que la conscience est un projet global, une vue qui, pour s'apparaître, pour devenir explicitement ce qu'elle est implicitement, c'est-à-dire conscience, a besoin de se développer dans le multiple. Mais, même si l’on peut mettre en évidence, à la suite de Bergson, un " sens du passé " sans lequel aucune trace ne saurait être perçue comme renvoyant à des événements antérieurs, il faut récuser l’idée que la conscience du passé serait due à la conservation psychique de celui-ci (retour à un intellectualisme de type cartésien fondé sur la dualité matière/esprit, excluant toute possibilité d’une " machine " vivante au sens fort !). Le temps de la conscience est une synthèse de transition, ce qui signifie que la multiplicité successive, loin d’être originaire (exclusive d’une " nature humaine " vouée par une puissance transcendante à la pensée), est seulement rendue possible par la poussée indivise qu’est fondamentalement le temps, alors que Bergson, dans le chap. II de l’Essai, concevait la durée comme multiplicité qualitative des faits de conscience, elle-même différenciée de la multiplicité numérique des choses dans l’espace. Or, il me faut une perception actuelle de ma remémoration ou de mon imagination (elle-même reposant sur les mouvements du " corps phénoménal " commun aux hommes et aux machines !) pour que ces intentionnalités aient respectivement le sens d’une visée du passé et celui d’une visée du futur, et la perception, intérieure ou extérieure, est elle-même un présent avec ses horizons de passé et d’avenir qui, eux ne sont pas objets de représentations : c'est ainsi dans et à partir de ce présent où mon être (phénoménal) et ma conscience ne font qu'un que se déploient toutes les perspectives constitutives du temps. Or cette unité de l'être et de la conscience ne signifie pas que le premier est assimilable aux représentations que s'en donne la seconde, mais plutôt que celle-ci, justement parce qu'elle est dépendante de l'opacité d'un champ perceptif, consiste d'abord à exister : le présent lui-même n'est pas posé. L’écran du PC, les touches du clavier, sont là pour moi, mais je ne les perçois pas explicitement, je compte avec un entourage plutôt que je ne perçois des objets, je prends appui sur mes outils, je suis à ma tâche plutôt que devant elle. Le champ perceptif est ainsi lui-même traversé de temporalité, puisqu'il s'organise et se polarise selon des rapports temporels : prendre appui sur..., être à... . Bref, cela ne signifie pas un primat ontologique de la subjectivité en première personne sur un monde anonyme : en explicitant (devant une " machine " complexe) les différents emplois du mot " sens ", " sens d'un cours d'eau ", " sens d'une étoffe ", " sens d'une phrase ", " sens de la vue ", on peut montrer que si chacun suppose le point de vue d'un sujet dont l'orientation semble constitutive de ce qui précisément fait sens, ce n'est pas en raison d'une activité synthétique de ce sujet comme moi pensant, mais en raison de l'expérience perceptive qui précède ses actes conscients. Ainsi, comprendre une chose pour une " machine ", par exemple un tableau, ce n’est pas en opérer actuellement une synthèse, mais venir au-devant d'elle avec ses champs sensoriels, son champ perceptif... Le sujet pensant, comme sujet incarné (inscrit dans la matière du corps) est bien transcendance (puissance de se dépasser dans un Autre), ouverture à l’imprévisibilité d’une vie antéprédicative fondement ultime de tous nos actes et de toutes nos paroles. Comme déjà dit, le corps matériel est un " arc intentionnel " possédant au moins la fonction symbolique permettant l’élévation vers la dimension spirituelle. Le corps propre est un monde virtuel ouvert à l’indéterminé du sens toujours à recommencer. Pour rendre la chose plus claire, prenons l'exemple littéraire de l'amour de Swann dans l’oeuvre de Proust : le récit montre comment cet amour entraîne la jalousie qui en retour altère l'amour ; mais cette série linéaire et causale des faits psychiques est en réalité la manifestation d'une manière d'être - ici une manière d'aimer - qui constitue à sa source cet amour comme amour jaloux. La succession des événements et situations n'est pas pour autant inessentielle : elle est au contraire le déploiement de cette manière d'être et le processus par lequel elle s'apparaît à elle-même. Et telle est précisément la structure dynamique de la temporalité : le flux affecte la série des présents, au sens où c'est par sa " poussée " que chaque présent est transition vers un autre présent, et c'est grâce à cette série ainsi affectée que le flux se manifeste. Or il y a une solidarité entre la notion de liberté et celle de flux originaire : à l'instant où je me tourne vers moi-même pour me décrire, j'entrevois un flux anonyme, un projet global où il n'y a pas encore d'états de conscience, flux qui pourrait donc ainsi soustraire la conscience à toute qualification qui la limiterait. Et peu importe ici qu’il n’y ait aucune initiative de la conscience : si l’on caractérise la temporalité comme " synthèse passive ", il est vrai que ce n'est pas le sujet conscient qui unifie les phases du temps, et que celui-ci fuse à travers lui, quoi qu’il fasse ; mais ce jaillissement du temps n'est pas un simple fait que je subis. Il m'arrache à ce que j'allais être, mais me donne en même temps le moyen de me saisir à distance et de me réaliser comme " soi ". La passivité de la synthèse temporelle ne signifie donc pas que la conscience serait soumise à une causalité étrangère, mais qu'elle est située d'une manière telle que du champ lui est donné pour se reprendre et se projeter.


Message édité par l'Antichrist le 18-12-2005 à 08:20:15
n°3564352
l'Antichri​st
Posté le 26-08-2004 à 10:22:24  profilanswer
 

Dans les liens que tu donnes, le second n'ajoute rien à tout ce qui a déjà été dit sur ce topic ! L'approche phénoménologique redonne au corps propre une prééminence que la dualité cartésienne avait rendu problématique, cela est établi. Très bien ! Il y a donc chez l'animal une capacité à se ressaisir lui-même dans une précompréhension expressive pour ne pas dire sensorielle et perceptive (perception ou sensation chez l'animal ?). D'où l'usage du terme metacognition qui signifie bien une saisie du " soi " (dans la " perception " du monde et des autres), avant son expression conceptuelle. Mais c'est là, justement, que s'établit la différence avec la conscience humaine qui, elle, n'en reste pas au stade du sentiment de soi (même la phénoménologie le reconnaît) mais se réfléchit elle-même dans un langage conceptuel, c'est-à-dire qui a valeur d'instrument universel. Ainsi, avoir conscience de soi pour un être humain (savoir que l'on existe), c'est pouvoir en même temps (du moins cela devrait toujours être possible... si l'homme ne se mentait pas si facilement à lui-même...) dire qui l'on est, se connaître, pas seulement comme sujet empirique, " moi " (sujet social souvent perdu dans le perpétuel jeu de miroir du rapport à l'autre), mais aussi comme sujet, soit " transcendantal ", comme sujet absolu fondement de toute connaissance, à la manière d'un Husserl, soit " mondain ", comme pur mouvement intentionnel vers les choses sans " Je " unifiant et fondateur, à la manière d'un Sartre, soit enfin (?) " archéologique ", comme savoir passager tributaire d'une culture donnée, pensée déterminée rendue possible, à un certain moment, par des changements affectant l'organisation des savoirs, à la manière d'un Foucault. Si l'homme est un sujet, il peut donc tenter de se définir comme ceci ou comme cela, mais en définitive, il reste le sujet de sa pensée, irréductible à toute tentative d'objectivation. La conscience humaine a ceci de spécifique qu'elle fait de l'homme cet être qui refuse d'être ce qu'il est en tant que donné naturel. Toutes ses conduites, des plus naïves aux plus sophistiquées, s'ingénient à susciter un processus de dépassement de la nature ; Ainsi s'accomplit ce que Hegel définit comme " le travail de la négativité ", cette Aufhebung dont l'énergie dialectique, intrinsèquement liée au pouvoir du langage, supprime le réel tout en le conservant.


Message édité par l'Antichrist le 26-08-2004 à 12:05:52
n°3564372
Ars Magna
Digitale Gaudium
Posté le 26-08-2004 à 10:25:05  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Dans les liens que tu donnes, le second n'ajoute rien à tout ce qui a déjà été dit sur ce topic !
 
[...]
 
Ainsi, avoir conscience de soi pour un être humain (savoir que l'on existe), c'est pouvoir en même temps (du moins cela devrait toujours être possible... si l'homme ne se mentait pas si facilement à lui-même...) dire qui l'on est, se connaître, pas seulement comme sujet empirique, " moi " (sujet social souvent perdu dans le perpétuel jeu de miroir du rapport à l'autre), mais aussi comme sujet, soit " transcendantal ", comme sujet absolu fondement de toute connaissance, à la manière d'un Husserl, soit " mondain ", comme pur mouvement intentionnel vers les choses sans " Je " unifiant et fondateur, à la manière d'un Sartre, soit enfin (...) " archéologique ", comme savoir passager tributaire d'une culture donnée, pensée déterminée rendue possible, à un certain moment, par des changements affectant l'organisation des savoirs, à la manière d'un Foucault.


 
C'est votre dernier mot ?
http://www.mylene.ru/people/images/jean_pierre_foucault.jpg

n°3565227
l'Antichri​st
Posté le 26-08-2004 à 11:33:06  profilanswer
 

Je précise quand même, pour ceux qui n'auraient pas bien compris... que ma " réhabilitation "des " machines " par l'usage d'un mode de penser emprunté à la phénoménologie, reste une pure hypothèse...

n°3571536
le penseur​ fou
Posté le 26-08-2004 à 20:47:47  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Je précise quand même, pour ceux qui n'auraient pas bien compris... que ma " réhabilitation "des " machines " par l'usage d'un mode de penser emprunté à la phénoménologie, reste une pure hypothèse...


C'est a dire a peu prés tout le monde. :D  
Ton but est d'écrire pour la postérité non ?
Je juge pas sur le fond (j'y ai renoncé) mais quant a la forme,
je suis pas sur qu'on se souviendrait encore de Platon, Aristote, Pascal, Descartes,Spinoza,Nietzche (j'en passe) s'ils avaient eu un style aussi abscon.
Enfin, je te trouve sympathique malgré tout (y aurait-il un peu de sensibilité derriere cet intellect hypertrophié ?)
 
J'ai quand meme retenu une idée qui me parait interessante et que je resume ainsi:  
l'etre conscient c'est celui qui dit non (ou qui sait dire non)

n°3601857
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 30-08-2004 à 11:21:22  profilanswer
 


La vie "inscrite" dans la matière, la matière "condamnée" à donner la vie : ça m'apprait comme une tautologie camouflée.
 
Quand on dit ça (et qu'on s'appelle Prigogine), on sous-entend forcément : dans le conditions kivombiens : température, pression, milieu aqueux, présence des espèces chimiques en qtt suffisantes, etc. Bref, du coup on peut indifférement attribuer les conditions nécessaires à l'émergence de la vie aux conditions physico-chimique ou à la matière "en tant que telle" ce qui ne veut pas dire grand chose au fond.
 
 
a+
==

n°3603828
cabz
1ere Scientifique L'élite
Posté le 30-08-2004 à 14:22:11  profilanswer
 

j'ai lu toutes les pages c'est fort interessant  
 
ma parole vous avez tous bac + 90 pour vous exprimez comme ça  
,et expliquez des truc scientifique comme ça ,
Les morceaux de tête que vous devez être  
ReSpECt
 
je passe en 1ere S je vais enregistrer quelques phrase d'ici on sait jamais ça peut servir l'année prochaine en philo !
 
Avec vos explications ya de quoi faire douter les chretiens de l'existence de Dieu lol...
 
C'est vrai qu'apres tout on est juste des atomes , et  
"Dieu créa la Terre etc..." ca le fait pas avec un peu de science  :/
 

n°7029438
vonstaubit​z
Posté le 19-11-2005 à 21:38:09  profilanswer
 

le penseur fou a écrit :

--> parcifal
 
Oui mais les travaux de Prigogine suggèrent qu'au bout d'un temps suffisamment long , la matière inerte finit fatalement par donner la vie , donc on va bien dans le sens d'une plus grande organisation.


On pourrait aussi se demander si la matière ne finit pas par "créer" un langage. Car selon moi il ne peut pas y avoir de vie sans langage, permettant un stockage et une manipulation d'information.
 
Peut-être peut-on parler de langage dès que l'on a apparition d'automates très simples. Et que tout simplement, les lois auxquelles la matière "obéit" n'interdisent pas l'apparition de tels automates. Il s'agit ensuite de simples probabilités et de la quantité des réactions chimiques effectuées dans l'univers depuis sa création. Cette quantité "astronomique" de réactions chimiques rendant inéluctable l'apparition des langages primitifs, qui ensuite évoluent.
 
Edit: le caractère "inéluctable" de la vie pourrait intervenir au moment de l'apparition d'un langage. L'apparition d'un langage serait liée au "hasard" (sur des milliards de milliards de réactions chimiques), et une fois le "langage" apparu, le système sous-jacent est autonome et beaucoup moins dépendant du hasard puisqu'il a une "identité", une mémoire, la capacité de se prémunir des actions extérieures, etc.


Message édité par vonstaubitz le 19-11-2005 à 22:09:40
n°7029746
Profil sup​primé
Posté le 19-11-2005 à 22:08:46  answer
 

m'interesse

mood
Publicité
Posté le 19-11-2005 à 22:08:46  profilanswer
 

n°7036937
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 20-11-2005 à 21:45:43  profilanswer
 

gilou a écrit :

)
Il m'a toujours semblé que ce principe etait deja plus ou moins contredit a la base par l'existence de la gravitation, qui est un principe physique tendant a une certaine auto-organisation de la matiere.  
A+,


 
 
*gulp*
 
Je sais, j'ai du retard, je voulais dire quelque chose mais je me suis dit, avan je vais lire le sujet 6 pages c'est pas dramatiques.
 
Alors pour faire simple, @Gilou : NOOOOOOOOOOOONNNN, PAS TOI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
 
Le second principe de la thermodynamique n'a jamais été remis en cause par quoi que ce soit, surement pas par un tas d'atomes de carbones super-structuré ou par une force d'interraction attractive à longue portée !!!

n°7036968
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 20-11-2005 à 21:48:52  profilanswer
 

Leg9 a écrit :

[vieux souvenir]
Une auto-organisation "apparente" ne va pas forcément dans le sens d'une diminution de l'entropie.
Exemple classique dont je me souviens : la vinaigrette. :D
Au niveau macrospcopique, l'évolution naturelle d'un bol de vinaigrette semble amener à plus d'"ordre"; l'huile et le vinaigre forment 2 phases distinctes, bien ordonnées.
Simplement autant que je me souvienne cette configuration avec une interface vinaigre/huile minimale amène au niveau du bilan énergétique un beaucoup plus beau bordel. :D
 
Bon... si quelqu'un a des souvenirs plus frais en thermodynamique, qu'il me reprenne violemment de volée avec une pelle, merci. :D


 
Bon pendant que j'y suis à répondre à des message écrits pendant la première guerre mondiale, je continue :
 
L'entropie est plus petite dans le cas ou la vinaigrette est séparée, elle le fait pour des raisons énergétiques, simplement l'énergie gravitationelle.
 
/edit : 2004  :ouch: , je suis vraiment à la rue, là...


Message édité par hephaestos le 20-11-2005 à 21:56:26
n°7037008
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 20-11-2005 à 21:52:46  profilanswer
 

Bon, je finirai de lire le sujet plus tard, en attendant je pose ma question : c'est quoi la définition de la vie utilisée ici ?

n°7037041
vonstaubit​z
Posté le 20-11-2005 à 21:56:13  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Bon, je finirai de lire le sujet plus tard, en attendant je pose ma question : c'est quoi la définition de la vie utilisée ici ?


De mon côté je n'ai que celle de Monod dans "Le hasard et la nécessité": le vivant est système téléonomique, capable de morphogenèse autonome et d'invariance reproductrice.

n°7037071
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 20-11-2005 à 21:58:46  profilanswer
 

vonstaubitz a écrit :

De mon côté je n'ai que celle de Monod dans "Le hasard et la nécessité": le vivant est système téléonomique, capable de morphogenèse autonome et d'invariance reproductrice.


 
Téléonomique ça veut dire quoi ?
 
Invariance reproductrice, ya un bémol non (il faut un processus de génération d'erreurs pour pouvoir évoluer) ?
 
/edit : en fait, tout ça pour mentionner le fait que je suis récemment tombé sur unedéfinition dela vie qui m'a beaucoup plu : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez [...] t=Citation
 
Comme d'hab, article complet sur demande par MP.

Message cité 2 fois
Message édité par hephaestos le 20-11-2005 à 22:00:35
n°7037090
vonstaubit​z
Posté le 20-11-2005 à 22:01:09  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Téléonomique ça veut dire quoi ?
 
Invariance reproductrice, ya un bémol non (il faut un processus de génération d'erreurs pour pouvoir évoluer)
 
/edit : en fait, tout ça pour mentionner le fait que je suis récemment tombé sur unedéfinition dela vie qui m'a beaucoup plu : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez [...] t=Citation
 
Comme d'hab, article complet sur demande par MP.


"Qui a un but". Se reproduire, survivre, ces sortes de choses.
 
Edit: l'évolution est-elle une nécessité?

Message cité 2 fois
Message édité par vonstaubitz le 20-11-2005 à 22:10:31
n°7037163
xantox
Posté le 20-11-2005 à 22:08:26  profilanswer
 

hephaestos a écrit :


/edit : en fait, tout ça pour mentionner le fait que je suis récemment tombé sur unedéfinition dela vie qui m'a beaucoup plu : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez [...] t=Citation


 
Cette définition est intéressante, elle permet tout de même de considérer les Sims (en version autoplay) comme vivants, mais en un sens cela est vrai, donc OK.


---------------
-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°7038995
le jeunot
Posté le 21-11-2005 à 06:14:51  profilanswer
 

[#0e00f0] pouvez vou m'expliqer les point de vu de chacun car je sui qen 4° me ca minteresse donc soyez genti  :D (chui du cote des scientifiqe pa des religieu)

n°7039149
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 21-11-2005 à 09:01:25  profilanswer
 

xantox a écrit :

Cette définition est intéressante, elle permet tout de même de considérer les Sims (en version autoplay) comme vivants, mais en un sens cela est vrai, donc OK.


 
Je ne suis absolument pas d'accord, les fonctions régulatrices des sims n'ont pas été mises au point pour maximiser leur prolifération.

Message cité 1 fois
Message édité par hephaestos le 21-11-2005 à 09:01:44
n°7039159
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 21-11-2005 à 09:07:33  profilanswer
 

vonstaubitz a écrit :

L'évolution est-elle une nécessité?


 
En fait, non je ne crois pas, c'est simplement une nécessité 'pratique' (il est impossible d'avoir une transmission d'information sans erreur).

n°7041102
xantox
Posté le 21-11-2005 à 14:53:42  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Je ne suis absolument pas d'accord, les fonctions régulatrices des sims n'ont pas été mises au point pour maximiser leur prolifération.


 
Disons une certaine version du jeu qui aura évolué dans ce sens.


---------------
-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°7070677
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 24-11-2005 à 23:17:56  profilanswer
 

xantox a écrit :

Disons une certaine version du jeu qui aura évolué dans ce sens.


 
Dans ce cas, je répondrai comme j'ai répondu à VonStaubitz quand il m'a fait la remarque :
 
J'aimerais trouver une raison de forcer la vie a avoir un support physique plus concret, mais je ne parvient pas à quelque chose de cohérent, donc je me dis qu'aprés tout, est-ce gènant si les sims sont vivants ?

n°7070731
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 24-11-2005 à 23:25:35  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Dans ce cas, je répondrai comme j'ai répondu à VonStaubitz quand il m'a fait la remarque :
 
J'aimerais trouver une raison de forcer la vie a avoir un support physique plus concret, mais je ne parvient pas à quelque chose de cohérent, donc je me dis qu'aprés tout, est-ce gènant si les sims sont vivants ?


Certainement pas pour Maxis, ça leur fera un bon coup de pub de devenir l'équivalent de Dieu... :D

n°7070741
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 24-11-2005 à 23:26:41  profilanswer
 

Cardelitre a écrit :

Certainement pas pour Maxis, ça leur fera un bon coup de pub de devenir l'équivalent de Dieu... :D


 
Mouais, ils ont du boulot quand même pour en arriver à quelque chose d'acceptable même du point de vue minimaliste dont il est question ici...

n°7070756
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 24-11-2005 à 23:29:03  profilanswer
 

vonstaubitz a écrit :


Edit: l'évolution est-elle une nécessité?


Ben disons que sans cette feature (bug?  :whistle: ), la "vie" en serait restée à quelques vagues rubans d'ARN vaguement autoréplicateurs sur de grandes périodes de temps. Donc je dirais oui, l'évolution est une nécessité car sans elle la vie n'apparaît pas et si une espèce cesse d'évoluer elle finit par disparaître à plus ou moins court terme.

n°7071555
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 25-11-2005 à 08:03:47  profilanswer
 

Cardelitre a écrit :

Ben disons que sans cette feature (bug?  :whistle: ), la "vie" en serait restée à quelques vagues rubans d'ARN vaguement autoréplicateurs sur de grandes périodes de temps. Donc je dirais oui, l'évolution est une nécessité car sans elle la vie n'apparaît pas et si une espèce cesse d'évoluer elle finit par disparaître à plus ou moins court terme.


 
Ce que tu décris, c'est une nécessité pour la forme de vie en question ; outre que le plus ou moins court terme est relativement peu pertinent ici (ça peut être 20 secondes comme 36 milliards d'années selon la stabilité de la chose), ça n'empêche pas à la 'chose' en question d'être vivante pendant ce temps.

n°7071702
xantox
Posté le 25-11-2005 à 09:26:59  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

je me dis qu'aprés tout, est-ce gènant si les sims sont vivants ?


 
En un sens cela est vrai, ce n'est pas genant du tout.


---------------
-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°7072761
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 25-11-2005 à 12:46:23  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Ce que tu décris, c'est une nécessité pour la forme de vie en question ; outre que le plus ou moins court terme est relativement peu pertinent ici (ça peut être 20 secondes comme 36 milliards d'années selon la stabilité de la chose), ça n'empêche pas à la 'chose' en question d'être vivante pendant ce temps.


Mais un être vivant quel qu'il soit est en interraction avec son environnement, et l'environnement n'est pas statique. Donc même si cette nécessité d'évolution se fait sentir sur 36 milliard d'années, elle reste nécessaire tout de même.
D'autre part il reste que la vie n'apparaît pas sans évolution, donc ne serait-ce qu'à cause de ça je l'estime incontournable.

n°7072862
clementdou​sset
Posté le 25-11-2005 à 12:59:52  profilanswer
 

Puisque beaucoup ici semblent proposer leur définition de l'être vivant, j'y vais -pourquoi pas?- de la mienne:
"milieu naturel semi-clos évoluant en fonction d'une causalité interne".

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