Reprise du message précédent :

Je suis entièrement d'accord avec ça sauf que pour moi la musicalité est le but final, je m'en fiche de la performance si ça doit être au prix de l'aspect artistique. Je comprends que ça puisse mettre les poils hein, mais juste ça ne marche pas sur moi

Alors je fais peut-être un parallèle de merde, mais perso, 90% de mon boulot technique (vocal, donc) se fait sur morceaux. Le choix est tellement vaste que tu trouveras toujours un morceau qui va te faire progresser techniquement sur un point donné.
Ça veut pas dire que je ne vais pas faire des vocalises de temps en temps (l'équivalent des gammes et des exercices relous), mais en général c'est vraiment sur un point ultra précis.
Les puristes vont me tirer dessus mais j'osef

ça sent un peu le sapin pour Barenboim
 
Daniel Barenboim quitte la direction de l’Opéra de Berlin pour raison de santé

 
Il n'y a pas de bout et ça ne sera jamais parfait  
Et Jean-Seb t'entend depuis là-haut  
 

 
Je me suis plus concentré sur les gammes et les exercices quand j'ai remarqué que petit à petit ça me faisait quand même vraiment progresser, tant niveau gestuelle que niveau oreille (je partais de loin ) en plus du travail sur des morceaux en particulier. Je saurais pas trop expliquer comment ça marche mais le fait qu'il n'y ait pas la finalité du morceau ça fait + avancer je trouve.  
A haut niveau on y trouve peut-être moins de choses qu'en travaillant plutôt des morceaux?

Aucune idée (et j'ai pas un haut niveau).
Je peux parler que pour le chant mais je pense que ça s'apparente un peu à l'apprentissage de la danse, tout le corps travaille en même temps. Espérer danser Giselle en ne faisant que de la muscu c'est juste pas possible, l'aspect technique est difficilement dissociable de l'aspect artistique.

 
Il ne joue QUE des pièces vraiment spéciales.
 
Pour le coup, Tartini, c'est lui qui le joue comme ça doit être joué, c'est à dire comme s'il était possédé par le diable, contrairement à ceux qui cherchent la propreté sur le attaques.  
 
L'histoire :
 

 
Mozart et Beethoven, ce sont SES arrangements. Alors que Tartini, non. Tartini est une exception  
 
Ce sont deux choses qui n'ont rien à voir dans son répertoire. Il joue aussi des versions de Paganini retravaillées, toujours un peu dans le même objectif de dépassement des limites violonistiques.
 

 
Bah quand on est passionné comme moi de violon (qui n'était pas mon instrument, je le précise ), effectivement, ça "met les poils"  C'est un accomplissement technique inouï et malgré tout, musicalement, ça se tient. Après, c'est pas un truc que je vais écouter en boucle pendant des jours non plus.

Par curiosité, j'ai demandé à ma sœur qui est violoniste et en licence de musico, elle est du même avis que moi

S. L. Weiss : Fantasie - Aljaž Cvirn

https://www.youtube.com/watch?v=gz2ZRIhLTjc

c'est joli, ça se laisse écouter.
 
Pour les nouvelles: premier concert classique depuis ... (covid), tant pour moi que pour l'orchestre. D'ailleurs on ne savait plus très bien ce que c'était.
 
Au programme:
- Concerto pour violon en mi majeur de Bach
- Concerto pour flute en sol de Pergolese
- 1ère de Beethoven
+ quelques chants célèbres : Voi che sapete de Mozart et O sole mio, + une pièce algérienne, indispensable.
 
Un programme correct pour se remettre en jambes, une prestation qui reste moyenne. Mais je suis content !
 
 

https://www.youtube.com/watch?v=T7yy7sE1H44
Cet OST est-il basé sur un morceau que vous connaissez ?

Oui, tout à fait. c'est le 1er mouvement du (double) concerto en ré mineur, pour violon avec cordes (2 violons et alto) et continuo, BWV 1043 de Jean-Sébastien Bach.
A+,

Merci.

En ce moment, j écoute souvent le Carmina burana, notamment la version par les chœurs de radio France. Vraiment pas mal...

J'ai chanté ça une fois, quelle horreur pour la voix

Idem (je pense que c'est aussi un souvenir commun), pour les cordes, chiant, rien à jouer.  
Mais différent à écouter.

Je suis récemment tombé sur YouTube sur 'The Great Kat'  
Je crois qu'on peut pas faire mieux (ou pire) dans le genre déjanté, pour interpréter du classique. Même Son of Bach atteint pas ce niveau.
A+,

Je fais un peu de pub pour nos concerts qui arrivent avec un sehr schön programme romantique allemand : http://www.opus21.eu/.
On chante entre autres le magnifique Schicksalslied de Brahms et l'Ave Maria à 8 voix de Schubert (et notre ténor soliste a une voix  ).

Pour écouter ce qu'on donne, voici un bout de Requiem qu'on a chanté l'an dernier : https://youtu.be/xsXUxGf84bc

J'ai découvert récemment le concerto pour violoncelle de Dvorák (Szell/Fournier/Berliner). Mais qu'est-ce que c'est beau...  
Je ne sais pas si j'ai déjà entendu un truc de ce niveau de bout en bout, y'a rien à jeter. A chaque écoute je suis happé. Mention spéciale peut-être pour la première moitié du deuxième mouvement. Là comme ça je ne vois pas d'équivalent    
Je vais devoir me lancer dans une découverte exhaustive des oeuvres du type, pour l'instant c'est du 100% avec moi (symphonies 7, 8, 9 et poèmes symphoniques)

Oui il est fantastique, son concerto pour violon aussi    
https://youtu.be/6p0I7dTKqeU

 
C'était aussi le morceau de bravoure de Rostropovitch.  
J'ai eu l'occasion de le jouer, avec une jeune violoncelliste qui est maintenant au National.
Peut-être un peu grandiloquent, mais prenant, notamment le 2ème mouvement comme tu le soulignes.
 
Concernant les symphonies, je ne connais guère que la 9ème, le Nouveau Monde, également un tube (jouée au moins 10 fois). Ma fille doit jouer la 8ème avec son orchestre d'étudiants, je suis trop loin pour aller l'écouter, mais ça va m'inciter à m'y intéresser.
 
Il y a plein de choses à découvrir chez Dvorak.

 
Pareil, je suis un peu loin pour venir, sinon pourquoi pas. Je serai à Paris fin février - début mars, trop tard.
Je ne repose pas la question indiscète.
 

 
Quelle andouille, je connaissais la 8ème de Dvorak, mais ça remontait à longtemps (je deviens de plus en plus gâteux, purée la mémoire fonctionne moins bien quand on avance en âge ...).
Surtout le 3ème mouvement Allegretto grazioso
https://www.youtube.com/watch?v=A1efI23AJLo
Très émouvant.
 

J'adore Dvořák, j'ai chanté sa messe en ré il y a 4 ans et son Stabat Mater me fait chialer comme une merde à chaque fois que j'entends le Eja mater fons amoris. Il a composé ça après avoir perdu trois enfants, je ne pense pas qu'il y ait une autre œuvre qui arrive à ce point à me toucher.

J'ai aussi oublié (ça fait plus de 10 ans, excuse à mon gâtisme) que j'ai également joué ça.
Le Sabat Mater, remarquable.
La messe, très belle, mais un peu longue et monotone, pour le public, ce devait être ennuyeux.
 

Vous savez ce que c'est ce petit bout d'opéra ?
https://voca.ro/12fRKyDVSkGh
 
 
Ça vient du Grand blond avec une chaussure noire  

Edit : je raconte n'importe quoi, c'est Fin ch'an dal vino de Don Giovanni

Exemple https://www.youtube.com/watch?v=7T4z6MI4hkU

Merci, quelle réactivité    
 
Je vais de ce pas me réécouter ça.

J'ai édité, ma première réponse était débile (mais on reste dans le top 3 des scies pour baryton ).

Remontons ce topic avec une blague bien pourrie...
 
C'est Bach et Mozart qui ont joué ensemble du clavecin toute la journée.
Bach : Bon, c'est sympa, mais ça donne soif. On va s'en jeter un ?
Mozart : D'accord
Arrivés au bar, le serveur leur demande "Messieurs, qu'est-ce que je vous sert ?"
Bach : Un baby
Mozart : Comme Bach, baby, comme Bach
 
   
 
A+,

Je l'ai vue sur insta

 
Je ne savais pas qu'il était possible de poster des blagues sur les musiciens.
 
Il y en a plein, mais je m'abrite derrière Pierre Desproges :
 
Sur Mozart : il était tellement précoce qu'à 34 ans 1/2, il était déjà mort :
https://www.youtube.com/watch?v=C3TA3NvFYKU
 
Ou sur Beethoven : il n'était pas sourd, il était con :
https://www.youtube.com/watch?v=YVrdlkGtlgw
 
Nul aussi, mais je trouve ça rigolo.

ou playlist automatique dans spotify deezer youtubemusic
on est en 2023 quand même, il faut faire confiance aux IA  

Ou bien chercher des émissions de JF Zygel peut être par exemple

Est-ce que La Wally de Catalani est l'opéra avec l'argument le plus débile ? (y a sûrement débat parce que les livrets d'opéra c'est souvent n'importe quoi)

Petit condensé d'après Wikipédia :  

Lors d'un concours de tir quelque part dans le Tyrol, Stromminger, le père de Wally, se dispute avec Hagenbach, un gus du village d'à côté. Gellner, amoureux de Wally, remarque que Wally a l'air amoureuse de Hagenbach. Il la balance à Stromminger. Lorsque ce dernier dit à Wally d'épouser Gellner ou il la met dehors, Wally dit qu'elle préfère partir dans la montagne

L'année suivante, Stromminger est mort, Wally a hérité de la maison, et Hagenbach s'est fiancé avec quelqu'un d'autre. Lors d'une fête et suite à un pari, Hagenbach participe à un jeu où il gagne un baiser de Wally. Quand elle apprend que c'est pour un pari, Wally demande à Gellner de tuer Hagenbach

Plus tard, dans la maison de Wally, Gellner vient lui dire qu'il a mis en prod un livrable conforme aux spécifications jeté Hagenbach dans un ravin. Wally en panique va chercher Hagenbach et lui sauve la vie

À la fin, Wally déprime chez elle et on lui rappelle fort à propos qu'attention, il y a des avalanches dans la montagne. Au loin elle entend Hagenbach qui vient lui dire que finalement il l'aime. Il le lui crie trop fort, déclenche une avalanche, meurt dedans, et Wally se jette dans le ravin

Si tout le monde meurt à la fin, ça va c'est legit

Schubert - Schwanengesang, D. 957: IV. Ständchen
 
https://www.youtube.com/watch?v=JD1moBHEROI

Ah ça fait longtemps que je ne l'ai pas chanté celui-là, il est chouette  

Personne n'a été écouter la musique pour ballet de Thomas Bangalter, ex moitié de Daft Punk ?

Ça s'appelle Mythologies, c'est sorti en vinyle et cd chez Erato et ça s'écoute aussi sur sa chaîne Youtube
https://youtube.com/playlist?list=O [...] hkGiSb1kEI

Franchement pour un premier essai sur un genre totalement opposé à celui de ses origines, c'est du bon boulot. On retrouve quand même quelques éléments qui ne dépareilleraient pas dans un style electro

Allez, un petit coup de Frère Jacques en mineur

Et bon dimanche  

 
Et Fischer-Dieskau, un grand monsieur !