Reprise du message précédent :
D'abord tous les Kurosawa que j'ai vu :
Ran, Kagemusha (un de mes films favoris toutes catégories confondues), Yojimbo (le remake de Sergio Leone est bien aussi, mais on sort du sujet), La forteresse cachée, Barberousse, Les 7 samourai, Yume et Dersu Uzala (d'une beautée toujours aussi parfaite).  
Je sais que c'est lourd de répéter toujours la même chose mais pour ceux qui veulent découvrir le cinéma japonais il ne faut pas perdre de vue un point : Akira Kurosawa est un génie...
 
Ensuite viennent les films d'épouvante :
Ring 0 de Norio Tsuruta (que je trouve presque supérieur au Ring de base, mais je dois bien être le seul)
Ring et Dark water de Hideo Nakata
La mort en ligne de Takashi Miike (plus original qu'il n'y parait et encore en salle en france, profitez-en)
Je ne peux pas citer The Eye (film HK) ni Deux Soeurs (film coréen) et c'est bien dommage.
 
Du coté des trucs rigolo il y a une grosse poignée de Godzilla (pas envi de me casser la tête à retrouver les noms, je signale juste que le premier de l'immense saga est une merveille méchament charcutée pour l'export), Versus (une turie ce film quasi-amateur) et Battle Royale (je ne le prend pas au sérieux, désolé, mais il est vraiment bon).
 
Les films de Kitano sont vraiment bon (Dolls est mon préféré, mais Zatoichi et L'Eté de Kikujiro sont grands aussi).
 
Dans les anime il y a trop à citer. Disons Ghost in the Shell, tous les Hayao Miyazaki (le chateau dans le ciel en premier) et les Isao Takahata (le tombeau des lucioles en tête).
 
Bon, il y a des tas d'autres films asiatiques que j'aime mais c'est du HK aprés donc on sort du topic.
 
Les oubliés :
Avalon (la BO est immense, les images sont fantastiques et le scénario est recherché).
Après la pluie (pas réalisé par Kurosawa mais bien dans l'esprit, presque aussi beau par moment qu'un film du maître).

 
l'est pas mal oui bien meilleurs que pas mal de films de samurai en tout cas...
le 2 par contre gache un peut tout, s'il garde l'ambiance et continue l'histoire, il n'as plus ce petit côté experimental de la mise en scène...
et si j'aime le cinema asiatique, c'est aussi pour trouver cette petite touche d'exotisme, si c'est pour voir un réalisateur de l'ecole occidentale mettre en scenes des idol jopanaises ne sachant pas jouer la comedie, aucun interet
 
apres mes preféré, je dirais que ca va entre zatoichi de kitano et battle royale, de tête, comme ca...
 
j'aimerais en citer d'autres, mais faudras que je regarde ma mediathèque, j'ai un peut du mal avec les noms et j'ai pas envie de citer un film coréen ou HK non plus
 
la seule chose qui est dommage avec le cinéma japonais, c'est qu'il y a trop de film tirés de manga... et quand tu as lu la BD a la base, t'es décu par le portage au petit ecran, forcement (kuroshiya aka ichi the killer, jisatsu circle aka suicide club, uzumaki -deja moyen en bd- ... )

 
N'importe quoi. Bordel, le cinéma japonais n'est pas né il y a 15 ans.
 
Prodigy

certes non, me fait pas dire ce que j'ai pas dit  
mais je cherche aussi la nouveauté, pas que je reproche quoi que ce sois a ceux qui regardent en boucle les même films n&b, mais c'est pas forcement mon trip
si le cinema japonais n'est pas né il y a 15 ans, mon interet pour le cinéma a cet age, lui... je regarde les anciens films pour la culture, la reference ou le plaisir, mais je n'aurais jamais l'attachement affectif avec ces oeuvres qu'on les plus anciens d'entre nous    
par contre je suis de ceux qui trouvent le bouquin toujours meilleurs

Même dans le cinéma japonais actuel les adaptations de mangas sont plus que marginales.
 
Prodigy

Oui j'ai vu Battle Royal aussi, on peut considérer ça comme du Top délire et original au niveau du scénario, ceci dit c'est vraiment très spéciale...
Mais j'ai l'impréssion que les Japonais aiment bien pousser les personnes prochent les une des autres à s'entre-tuer (Battle Royal, Azumi, etc.)

Battle Royale, ou le plus mauvais film d'un réalisateur qui a fait de vrais chefs-d'oeuvres
 
Prodigy

 
Evidemment, celui qui a pondu le contraire devrait élargir ses conanaissance du cinéma japonais    
Les Cute Honey et compagnie ne sont qu'une goutte dans un océan...

En plus les adaptations de manga n'ont rien d'opportuniste ou de récent, puisque des films comme Baby Cart ou Lady Snowblood étaient déjà il y a presque 30 ans adaptés de mangas.
 
Prodigy

 
bah n'empeche que c'est l'impression que j'en ai.
apres tout j'ai dit "trop" pas "predominantes" ce que je me garderais bien de dire, n'ayant pas et de loin une vue générale de la production japonaise ou ne serais que des chiffres.
pas la peine d'en faire tout un plat,  je ne nierais pas que j'ai du progres a faire de ce coté la, y a qu'as voir, le gars Kinji Fukasaku, prodigy a beau dire que battle royale c'est l'un des plus mauvais parmis sa filmographie impressionante, je mentirais si je disais que j'en avais vu plus de 3 ou 4.,  
 

Ah ben pour moi Battle Royale c'est même un des plus mauvais films tout court, mais bon, vu qu'il représente 99% de ce que la plupart des gens ont vu en film japonais...
 
Prodigy

Je regarde beaucoup de films japonais en ce moment et aucun d'eux n'a réussi à me faire cesser d'aimer Battle Royale.

Je viens de me regarder "Elle s'appellait Scorpion", c'est un pur régal. Psychédélique à souhait.
 

De toute façon, les goûts et les couleurs c'est totalement subjectif, du moment qu'il ne s'agit pas d'analyses poussées sur le scénario et la mise en scène par des experts du cinéma...

 
J'ai pas eu besoin de quoi que ce soit non plus pour me faire cordialement détester Battle Royale, le film en lui-même y a suffit.
 
Prodigy

 
+1000

 
Il y a Sympathy for Mr Vengeance qui ressemble un peu, mais c'est un film coréen...

The baal, il te reste
"aimez vous la télé japonaise"
"aimez vous la cuisine japonaise"
aimez vous la vie pratique japonaise"
 
Nan sans déconner tu va tout faire

Entre le ciel et l'enfer (1963) de Kurosawa.
 
Selon moi, le chef d'oeuvre des chefs d'oeuvre reste L'Intendant Sansho de Misogushi.

Recherche déjà faite. Clique sur le titre du film. Ta mémoire est plutôt bonne: film en noir et blanc, le gamin est le fils du chauffeur de l'industriel et cela se passe pendant un été torride.

Nan je vais en rester là pour le moment
La Musique et le cinéma sont mes deux principales sources d'inspiration, et puis j'aime pas trop la cuisine japonaise (contrairement à la cuisine chinoise   )

Au passage, un des endroits à Paris où on peut voir le plus de films japonais inédits en France, récents ou anciens, est l'Etrange festival.

en voici un de mes préférés, du même réalisateur de la mort en ligne (il avait besoin d'argent pour ce film! car il était vraiment bidon et il devait avoir aucune marge de manoeuvre pour y faire entrer son délire habituel).
 

La femme de Seisaku est un film qui laisse comme un goût amer. Masumura n'épargne aucune susceptibilité dans ce film intransigeant et pourtant magnifique.
 
 
L'histoire est celle d'une très jolie jeune fille, Okane, dans le Japon du début du XXe siècle. Okane devient la compagne d'un vieil homme pour sortir de sa condition misérable. C'est une union perverse, une femme malheureuse. À la mort de ce dernier, elle est chassée par la famille du vieil homme. Elle rentre chez sa mère, et elles retournent ensemble dans leur ancien village. La population locale n'a de cesse de les ignorer ou de s'en moquer. Okane ne peut rien espérer de la vie puisqu'elle a été la compagne d'un vieillard, qu'elle n'est plus vierge et qu'aucun homme ne voudra d'elle.
 
L'inattendu se présente pourtant sous les traits du héros du village : un jeune homme qui rentre du service militaire. Paré de l'orgueil et du prestige de son uniforme, il décide de remettre le village dans le droit chemin. Ses maîtres-mots sont le travail, l'honneur, la patrie. C'est un bon soldat prêt à aller se faire tuer pour l'Empereur dont il répète jusqu'aux conseils de conduite.
 
Cet homme "parfait" tombe alors éperdument amoureux de Okane, et fait même face à l'hostilité des villageois pour qui cette femme n'est qu'une prostituée. Il rompt avec sa mère et sa sœur, s'installe avec Okane. Le temps s'écoule et le Japon déclare la guerre à la Russie. L'ordre de mobilisation arrive et c'est le déchirement de la séparation. Son mari absent, l'hostilité des villageois redouble.
 
Blessé pendant une mission suicide au cours du siège de Nankin pour lequel il s'est porté volontaire (puisque c'est un bon petit soldat), il rentre au village. Sa convalescence finie, il doit repartir pour le front, mais pour Okane, cette nouvelle séparation est insupportable. Elle lui crève alors les yeux dans un accès de folie. Elle est alors condamnée à deux ans de prison pendant lesquels son mari aveugle devient la cible des injures de ses anciens admirateurs...
 
Ce film est une critique du système militaire japonais qui a conduit au désastre deHiroshima puis de Nagasaki. Ce système est directement mis en cause par le personnage du commandant en visite pour s'assurer que le soldat ne s'est pas laissé crever les yeux délibérément pour échapper à l'armée. C'est une femme qui l'a blessé, c'est une honte pour l'armée japonaise.
 
Masumura dresse également le portrait peu reluisant de la jalousie et de la bassesse humaine. Les villageois détestent Okane puisqu'elle a eu le courage de devenir une "concubine" pour échapper à la misère, puis qu'elle a le culot de "mettre la main" sur un homme destinée à une autre. Ils détestent également son mari, l'ex-soldat modèle puisqu'il a échappé à la guerre et à la mort.
 
Masumura est surtout sans complaisance vis-à-vis de sa propre culture où l'honneur est plus important qu'une vie humaine, où la vie sociale est une prison. Il fait preuve d'une étonnante modernité car l'amour est une composante majeure de son film. La caméra se fait complice et on se prend de sympathie pour Okane la pestiférée d'abord, puis pour le couple.
 
À découvrir de toute urgence donc

C'est pas de moi

Très bon film malgré tout, avec des scenes de sexe où on voit des bouts de seins

quote pas mes fautes d'orthographes

(smiley de circonstance).
 
A mon humble avis très personnel, un des films les plus "purs" que j'aie jamais vus, très beau en ce qui concerne le contenant (c'est Mizoguchi à son meilleur niveau). Niveau contenu, c'est "dur" et émotionnel mais sans tomber dans le mélo excessif ni dans la prise d'otage de spectateur (Mizoguchi a parfois la main un peu lourde, cf. La vie d'Oharu), et pas du tout gratuit (Mizoguchi ne l'est jamais, en tout cas dans les films que j'ai vus, il est parfois même un peu trop explicite). Bref, je conseille très, très fortement (par contre, pour ceux qui n'aiment pas la "lenteur" relative et sont habitués aux montages clipesques, je déconseille fortement).

Cutey Honey de Ano il aurait mieux fait de rester aux animés

j'ai vu Casshern il y a environ 10 jours
 
alors bon, les effets spéciaux sont très bien faits, il y a une intrigue intéressante, mais pourtant deux choses sautent aux yeux : pourquoi les japonais se sentent obligés de crier pour se sentir "classe", mais surtout pourquoi ils nous sortent toujours des dialogues porteurs d'une morale à deux balles du niveau intellectuel d'un gosse de 5 ans. C'est toujours le même problème, les dialogues passent trop souvent à côté de l'essentiel : au lieu de dire "je t'aime", le mec va plutôt dire "chérie, tu as besoin de moi, et j'ai besoin de toi" ...
 
Casshern est donc en fin de compte très décevant, pourtant il y avait de quoi faire un très bon film

Je regarde très peu le cinéma japonais: juste quelques vcd que j'ai achetés. Mon préféré est "laundry" un film bizarre sur la relation entre un simple d'esprit et une fille perturbée. L'histoire est cucul limite ennuyeuse par moment, mais il y a des détails vaguement tristes et surtout surtout il y a  koyuki   . Mon dieu qu'elle est belle et charmante, c'est le fantasme faite femme.  

Il y a du bon et du mauvais, faut pas encenser tout ce qui est japs comme c'est la mode en ce moment.
Par exemple, j'adore Kitano, la pluspart de ses films et ses émissions de télé, ses idées  et engagements, mais Dolls m'a emmerdé pendant 1h45

 
Ouais et puis c'est pas comme si Ozu, Mizoguchi, Kurosawa, Misumi ou Kobayashi avaient apporté quoi que ce soit au cinéma
 
Prodigy

Dreams m'a fait chier désolé de te le dire, les gouts et les couleurs,  quand à tous les réalisateurs que t'as cité, t'as probablement pas vu le Quart de leurs films comme la pluspart des pseudos cinéphiles qui encensent des réals selon leur lecture des cahiers du cinéma

 
J'ai pas besoin d'avoir vu l'intégralité de leur films pour savoir ce qu'ils ont apporté au cinéma et me douter que le cinéma japonais se résume pas aux films des 5 dernières années que j'ai vu cités dans Télé Z, quand à Kurosawa citer Dreams c'est vraiment faire étalage d'une culture gigantesque  
 
Prodigy

Bien sur que la pluspart des films de Kurozawa sont géniaux mais pour connnaitre de prêt cette mode japonaise, j'ai trop vu de gamins me sortir
"Les 7 samourais cay supayr et Ozu il cartonne"
Je n'ai vu aucun film de Ozu, beaucoup de Kurozawa, certains m'ont passioné, d'autres m'ont cassé les couilles(dont dreams en exemple, le pire de tous).
Je préfère "Water Boys" a tous les films japonais de l'époque  

Personne t'a dit que tout ce que fait Kurosawa était génial et qu'il fallait se prosterner. Mais bon dire "c'est la mode d'encenser le cinéma japonais et Kitano" alors que ces cinéastes faisaient déjà des chefs-d'oeuvres y'a 50 ans, c'est un peu pas très constructif. Stop à l'anti-conformisme forcé, quoi.
 
Prodigy

Globalement je n'aime pas le cinéma japonais que je trouve soporifique à mort, en particulier les films de kitano (hana bi, kids return). Les films chinois sont plus potables ( l'un de mes préférés: the road home de zhang yimou, un joyau d'émotion)

Et voilà, on réduit encore le cinéma japonais à 3 pauvres films qu'on a vus
 
Va voir certains Miike, Tokyo Fist ou les Tetsuo, voire les films de Kitamura, et dit moi si c'est soporifique
 
Prodigy

J'avoue que ces cinéastes ne me tentent pas.  Mais j'aimerais voir "love letter" de shunji iwai . J'ai lu le scénario, il parait très émouvant ce film.

Bah ça ne te tente pas, certes, mais leurs films sont pas soporificos-chiants, je te le garantis
 
Prodigy

OZU