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Quels sont pour vous les trois livres de philo à lire pour un honnête homme ?


 
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2.  "La métaphysique" d'Aristote
 
 
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3.  "l'Ethique" de Spinoza
 
 
1.5 %
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4.  "Essai de théodicée" de Leibniz
 
 
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5.  "Critique de la raison pure" de Kant
 
 
17.8 %
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6.  "Par delà le bien et le mal" de Nietzsche
 
 
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7.  "L'évolution créatrice" de Bergson
 
 
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8.  "Etre et temps" d'Heidegger
 
 
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Auteur Sujet :

Philo @ HFR

n°11247298
rahsaan
Posté le 20-04-2007 à 11:52:52  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

phyllo a écrit :

Personnellement, je trouve la forteresse de la tautologie placée bien bas.
 
Par exemple, a implique b donc non b implique non a est tautologique. Est-ce pour autant non-sensique ?
 
Dans son introduction à la logique, l'auteur place souvent (toujours ?) le préfixe 'tauto' entre parenthèses juste avant le mot 'logique' lorsqu'il décrit une relation logique. Cela m'avait surpris à l'époque. Mais il faut bien reconnaitre que dans le fait qu'il y ait plusieurs manières d'écrire la même chose, c'est bien du sens qui surgit.


 
Clément Rosset a écrit un livre, Le démon de la tautologie. Il y distingue les différentes sortes de tautologies et figures de pensées approchant (comme le pléonasme ou les lapalissades) et en vient à une interrogation sur le principe d'identité ("A=A" ) puis conclut sur le caractère "idiot" du réel, la seule formule valide pour le décrire étant : "A est A".  
La forme de pensée tautologique est porteuse de sens.


Message édité par rahsaan le 20-04-2007 à 11:56:59

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Mon blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
mood
Publicité
Posté le 20-04-2007 à 11:52:52  profilanswer
 

n°11251903
Ache
immatriculé-conception
Posté le 20-04-2007 à 17:49:10  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Je me permets de reproduire ici la carte donnée par Baptiste R.


Voici la carte en plus lisible (avec des cols plus grands).
 

rahsaan a écrit :

>Ache : je suis allé lire ton post sur la Reconstruction. http://strangepaths.com/forum/viewtopic.php?t=15
[..] directions de recherches [..] Articuler un projet qui inclue les recherches en sciences de l'esprit, en phéno, avec l'appui de la CAO, si je comprends bien.


Tout à fait, plus généralement on peut remplacer CAO par simulation, et le problème méthodologique par 'ce qu'on fait devant l'écran, et autour de l'écran'. En cela la simulation me paraît un thème philosophiquement renversant, car elle est un 'ad hoc' qui devient 'un naturel'.


Message édité par Ache le 20-04-2007 à 20:33:50

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Parcours étrange
n°11252046
pascal75
Posté le 20-04-2007 à 18:05:07  profilanswer
 

C'est quoi la littérature post-moderniste ? [:dawa]


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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°11253173
rahsaan
Posté le 20-04-2007 à 20:35:16  profilanswer
 

pascal75 a écrit :

C'est quoi la littérature post-moderniste ? [:dawa]


 
Celle qui a plagié Delausse par avance. :o


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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Mon blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°11257028
foutre de
Posté le 21-04-2007 à 10:35:39  profilanswer
 

pascal75 a écrit :

C'est quoi la littérature post-moderniste ? [:dawa]


comme je distingue mal si c'est une question sérieuse ou une bonne boutade, je réponds à ma façon, pour que ça serve à qui ça peut (et comme échauffement pour le post suivant... vais en avoir bien besoin)
 
voici ce que dit l'université franco-belge à propos de la littérature post-moderne (où l'on verra que ça ne veut pas dire grand chose de précis et où je tenterai de dire pourquoi)
 
 j'extrais les données avancées de  
 
DUFAYS Jean-Louis, Stéréotype et lecture, éditions Mardaga, collec­tion « Philosophie et langage », Liège, 1994.
 
 
Dans un premier sens, la post-modernité littéraire coïncide avec le Post-Moderne philosophique (daté depuis la "rupture" nietzschéenne... Desconstruction, Lyotard et consorts, précédés de la parentèle foucaldienne : freud Marx Nitch)
ainsi est-il dit dans les tables Dufayssiennes :

Citation :

La Postmodernité est la rupture avec l’humanisme des lumières, avec la foi dans la rationalité, la représentation, le cogito clair et distinct, l’idée de progrès. Le mot est ici synonyme de déconstructivisme, d’avant-gar­disme, ou encore d’hyper-modernisme. Il correspond à l’idéal « nietzschéen » … de Barthes et de Lacan, mais aussi, en littérature, de Flaubert et de Mallarmé. (p. 310)


 
cela correspond principalement aux littératures du soupçon (Nouveaux romans, auteurs du flux intérieur (Joyce, Woolf, Faulkner), surréalisme compris)
on note déjà le début du paradoxe puisque la modernité en littérature française est datée de la publication des Fleurs du mal , 1857, soit exactement à la même époque que Flaubert (d'ailleurs baudelaire et bovary sont traïnés en justice la même année par le même procureur Pinard). L'argument souvent avancé pour justifié de la modernité de Baudelaire, c'est qu'il intègre dans la poésie une figuration des contemporains - on néglige bien sûr les locomotives de lamartine même si on comprends que les vaches de Victor Hugo ne comptent pas).
Quant à flaubert, s'il est post-moderne c'est à cause de sa conception de l'écriture, de la planification de la lettre comme matière, bref sa participation de plein pied à une écriture parnassienne (sans les thèmes (sinon dans salambo), puisque sa thématique est une thématique réaliste sur-balzacienne (qui, lui, manipule encore une anthropologie romantique))
 
vous voyez comme tout devient rapidement flou
mais ce n'est pas fini
Monsieur Dufays nous fait remarquer que Post-moderne représente également l'étape suivante (dans la bouche d'autres commentateurs évidemment)

Citation :

Certains auteurs enfin utilisent l’adjectif « postmoderne » pour dési­gner la tentative de développer à nouveaux frais , au-delà des déconstruc­tions avant-gardistes, une pensée nouvelle, plus différenciée et nuancée, de la raison et du sujet ; une pensée qui à la fois intègre la lucidité mo­derne et préserve le caractère régulateur de certains modèles éthiques et esthétiques ; une pensée qui reste attachée à l’humanisme hérité des Lu­mières par-delà le doute et la conscience de la relativité universelle… (p. 311)


 
les auteurs ainsi désignés sont ceux qui succèdent à la littérature du soupçon (et à la pensée structuralo-différencialiste des 60-70ties), pour en citer le parangon : Milan kundera (mais umberto Eco tout aussi bien, quoiqu'en un peu plus raffiné dèjà) : en gros on reprend les ficelles littéraire que cent ans d'auteurs avaient démantibulé pour les faire rejouer, mais avec un sourire en coin (des guillements), l'air de dire : "je fais pareil... mais je ne suis pas dupe" ; et bien sûr on voit que Post-moderne correspondrait idéologiquement au refroidissement post 68, parfaitement figuré par les "nouveaux philososophes" que l'on sait : BHL en tête bien sûr.
 
on voit bien, post moderne en littérature , c'est pas clur.
 
Une des principales raisons, est que la modernité elle-même a une date flottante : en histoire c'est 1492, en philo c'est descartes.
Mais descartes ne se soucie pas d'esthétique (même s'il ya déjà une querelle des anciens et des modernes au XVIIéme, autour de charles Perrault par exemple), et l'esthétique ne chavire que quand tombe la tête du roi, qui libère les artistes de leur inféodation au mécénat de la noblesse (soit donc l'époque post-napoléo-hégélienne). Il faut donc attendre une époque de soucie esthétique pour que quelque chose bascule en art (thématiquement d'abord : réalisme, courbet etc. ; formellement ensuite : impressionnisme, écriture artiste des Goncourt ; pour aller vite)
 
et donc, quasi contemporains, Nietzsche et baudelaire, font basculer l'un dans le moderne, l'autre dans le post (et, gageure, en citant l'autre haha).
 
Qui plus est, on est susceptible de trouver des critiques qui considèrent que Proust est l'apogée du modernisme en ce que son oeuvre est autotélique et se referme entièrement sur elle-même (après, dans les littératures du soupçon, on y croit plus, ça se referme plus, y a comme du jeu dans la porte, ça coince... finit le beau façonnage parnassien totalitaire et l'artiste abouti)
 
 
on voit donc à quel point le concept de post-modernisme en littérature n'existe pas et tient tout entier dans l'"-isme" des volontés de qui s'en emparent pour en faire l'étiquette à clamer autour. (je ne cacherai pas que moderne me fait le même effet)
 
 
dons ce qui est coordonné aux extrêmités de "l'insignifiance" et du "faux" sur le tableau de René Thom, ce n'est pas la littérature post-moderniste en tant que telle (puisqu'elle n'a pas d'identité, donc pas de "en tant que telle" ), c'est le concept de "littérature post-moderniste"
 
qui disait que le métalangage n'existait pas?

Message cité 1 fois
Message édité par foutre de le 21-04-2007 à 10:36:18

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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°11257188
pascal75
Posté le 21-04-2007 à 11:05:18  profilanswer
 

foutre de a écrit :

comme je distingue mal si c'est une question sérieuse ou une bonne boutade, je réponds à ma façon, pour que ça serve à qui ça peut (et comme échauffement pour le post suivant... vais en avoir bien besoin)
 
voici ce que dit l'université franco-belge à propos de la littérature post-moderne (où l'on verra que ça ne veut pas dire grand chose de précis et où je tenterai de dire pourquoi)
 
[...]
 
ce qui est coordonné aux extrêmités de "l'insignifiance" et du "faux" sur le tableau de René Thom, ce n'est pas la littérature post-moderniste en tant que telle (puisqu'elle n'a pas d'identité, donc pas de "en tant que telle" ), c'est le concept de "littérature post-moderniste"
 
qui disait que le métalangage n'existait pas?


Ma question est plutôt sérieuse et réellement interrogative, mais aussi avec l'idée, comme tu le dis toi-même, que c'est pas clair cette affaire. Je veux bien en conclure avec toi qu'il n'y a pas de littérature post-moderniste en tant que telle et que c'est le mot qui est dans l'insignifiance et la fausseté, du moins l'idée que s'en fait René Thom. Pourtant le terme de Lyotard (enfin... repris et développé par Lyotard) n'est pas insignifiant, il est même défini assez rigoureusement dans plusieurs livres. On pourrait donc, même si Lyotard ne l'a pas fait, définir une littérature post-moderne et d'ailleurs Lyotard cite plusieurs fois le Neveu de Rameau de Diderot, comme exemple de post-modernité.
Mais j'ai aussi un peu le sentiment que c'est pour René Thom une manière de faire un sac de tout ce qu'il n'aime pas et de le balancer à la mer de l'insignifiance. Il préfère la poésie, c'est son droit.

Message cité 1 fois
Message édité par pascal75 le 21-04-2007 à 11:07:18

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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°11257993
foutre de
Posté le 21-04-2007 à 13:01:10  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Mais le danger d'une pensée qui se veut mystique, n'est-ce pas de tomber dans ce que Hegel appelle "la nuit de l'indifférencié", d'être dans l'intuition, l'immédiateté et, en fait, l'impossibilité de dire quoi que ce soit ? Si tu abolis toute distance, tu abolis aussi le langage et donc, en grande partie, la pensée (au moins philosophique).


 
Je crois que tu as déjà soulevé ce problème, mais je ne retrouve plus où.
Pour ma part, c'est comme une butée pour une épochè qui n'est encore qu'à ses débuts, qui n'a pas fait sauté l'intersubectivité a-présentative sur laquelle butait Husserl (et que tentent de circonvenir tant Michel Henry que Emmanuel Levinas). et toi aussi tu as dit que c'était là que tu avais achoppé.
Comme Laruelle l'explique fort bien dans les trente premières pages de la Biographie de l'homme ordinaire, faire sauter les autorités, c'est passer déjà en dessous du problème solipsiste qui est une aporie spécifiquement moderne (Levinas tiendra à peu près un discours selon lequel l'altérité n'est pas fondée en raison, c'est la ratio qui est fondée en altérité). Les minorités dispersives mystiques ordinaires laisse la parole avec le reste de l'apparaître (d'où, chez laruelle, la philosophie comme activité de fictionnalisation)
 
valdinoci lui, avance qu'il faut reprendre de fond en comble le problème de la sémantique sur lequel les linguistes butent les uns après les autres. S'il y a un sens charnel, dont maldiney développe la description à partir de Strauss, qui peut être fondé en l'um-welt auquel tu as fait référence, ou dans le lebenswelt husserlien, il y a une pratique langagière qui peut être envisagée comme sans distance parce que la sémantique n'est pas à distance de l'épreuve que je fais (de) l'univers.
Alors bien sûr, la nuit mystique peut toujours se présenter comme nuit de l'indifférencié, c'est encore cette histoire de vaches toute grises qu'on connaît bien.
 
mais hegel a aussi dit

Citation :

"Cette nuit, on l'aperçoit lorsqu'on regarde l'homme dans les yeux - alors on regarde une nuit qui devient effroyable, - ici nous tombe dessus la nuit du monde"
Realphilosophie d'Iena (1805-1806)


 
et j'avoue que je me méfierais d'une philosophie qui ne voudrais plus regarder l'homme dans les yeux, fût-elle la phénoménologie de l'esprit elle-même... On a déjà parlé je crois de L'Expérience intérieure de G. Bataille et de la façon dont il décrit le système hégélien - d'après ce qu'il en a reçu des cours de kojève bien sûr -, comme une couverture pour se protéger de l'effroi entrevu dans sa jeunesse, pour y survivre. N'oublions pas que Hegel a vu son ami Holderlin sombrer dans la folie et s'effondrer définitivement, justement en cette année 1806 il me semble.
peut-être holderlin est-il cet homme que Hegel a regardé dans les yeux, le dernier avant de ne plus regarder que le système pour ne pas voir l'abîme...
 
je m'arrête un instant encore pour citer G. Debord  

Citation :

"Le spectacle étend à toute la vie sociale le principe que Hegel, dans la Realphilosophie d'Iéna, conçoit comme celui de l'argent ; c'est «la vie de ce qui est mort, se mouvant en soi-même»"


Sachant quels travaux on été menés depuis Freud sur l'équivalence (au moins structurale, mais d'après moi plus générale) entre l'argent et le langage (je pense à Economimesis, le collectif...), vous voyez ce que l'on peut dire "avec" Hegel du langage de la représentation.
 
Et donc s'il peut y avoir

Ache a écrit :

un silence positif [...]


 
je suppose qu'il peut y avoir une nuit positive, celle peut-être qui retourne la négativité en cessant de la désigner depuis la positivité de la position (la thèse), mais qui nous place d'emblée dans le non. et cela nous oblige à un saut, à une rupture de continuum rationnel (je pense ici à Kierkegaard défonçant l'hégélianisme), si l'on part de la connectique des thèses pour y aller.
C'est un peu la démarche laruellienne : ne cheminez pas vers l'un, vous n'en finirez jamais de vous occuper de restes à réduire ; partez de l'un.
Ce saut est ce que Derrida se refusait à accomplir, regardant d'un étrange regard ce deleuze qui prétendait déjà être passé par-dessus bord
Les titillements sont nombreux dans cette direction (contre l'idée d'une différence pure, par exemple, que JD refuse d'avancer). je vous fais une longue citation tirée de Marges, "les fins de l'homme" (p.162)

Citation :

La force et l'efficace du système, précisément, transforment régulièrement les transgressions en "fausses sorties". Compte tenu de ces effets de système, on n'a plus, du dedans où "nous sommes", que le choix entre deux stratégies :
1. tenter une sortie et la déconstruction sans changer de terrain, en répétant l'implicite des concepts fondateurs et de la problématique originelle, en utilisant contre l'édifice les instruments ou les pierres disponibles dans la maison, c'est-à-dire aussi bien dans la langue. Le risque est ici de confirmer, de consolider, de relever sans cesse à une profondeur toujours plus sûre cela même qu'on prétend déconstruire. L'explication continue vers l'ouverture risuqe de s'enfoncer toujours dans l'autisme de la clôture ;
2. décider de changer de terrain, de manière discontinue et irruptive, en s'installant brutalement dehaors et en affirmant la rupture et la différence absolues. Sans parler de toutes les autres formes de perspectives en trompe-l'oeil auxquelles peut se laisser prendre un tel déplacement, habitant plus naïvement, plus étroitement que jamais le dedans qu'on déclare déserter, la simple pratique de la langue réinstalle sans cesse le "nouveau" terrain sur le plus vieux sol. On pourrait montrer sur des exemples nombreux et précis les effets d'une telle réinstallation ou d'un tel aveuglement.


 
Ce fossé de deux méthodes m'a toujours semblé suffisant pour dire qu'il n'y avait pas de French theory et que Deleuze n'était pas un déconstructeur, justement parce qu'il ne fétichisait pas le langage, mais le pratiquait depuis des intensités saltatoires (Selon le mot de klossowsky).
 
 
Le langage des distances entre soi et l'objet maintient justement la possibilité du métalangage en tant qu'il crée l'illusion de séparation jusqu'à proposer que le signifiant soit manipulable loin du signifié (ce que Saussure lui même interdit - lire : "nouveaux items"/"kénôme" ). Si c'est dans le sujet lui-même, en tant que non distinct d'objet (intentionnalité de base) que la terminologie indique, elle indique la sémantique à même la chair, le mot a prise directement en moi, et à peine énoncé soulève déjà une vibration interne, affective si l'on voudra.
Le vocabulaire des sentiments est là pour ça ; l'anthropologie romantique et la politique fourièriste avait déjà commencé de plancher là-dessus.  
 
Si une nuit ne se regarde pas, elle se palpe : la différence est qu'on s'y blesse plus vite, qu'on est plus dans une temporalité de la prévision mais dans l'immédiateté de la pratique, qu'on ne regarde plus de loin, qu'on s'y jette.


Message édité par foutre de le 21-04-2007 à 18:42:13

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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°11258080
foutre de
Posté le 21-04-2007 à 13:18:59  profilanswer
 

pascal75 a écrit :

. Pourtant le terme de Lyotard (enfin... repris et développé par Lyotard) n'est pas insignifiant, il est même défini assez rigoureusement dans plusieurs livres. On pourrait donc, même si Lyotard ne l'a pas fait, définir une littérature post-moderne et d'ailleurs Lyotard cite plusieurs fois le Neveu de Rameau de Diderot, comme exemple de post-modernité.


 
oui ,je suis d'accord et j'ai déjà tranché sur "mon" usage du mot.
en revanche j'aurais du mal à considérer le Neveu de rameau comme Post-moderne, ou alors une version fort insipide (la sapidité est une catégorie littéraire Hindoue, la "rasa" ; pas seulement un jugement méprisant de ma part, qu'on en tienne compte, merci).
 Diderot : une sorte de proto-post-modernité alors  :D  
je suppose que c'est le côté "conscient de la pratique à même la pratique", et ironisée, qui fait dire ça à lyotard (caractéristique de jacques le Fataliste, déjà)
il y a de très bonne chose sur la mise en abyme littéraire chez Dällenbach, notamment sur Gide, sur Robbe Grillet.
Le problème de cette littérature, c'est qu'elle finit toujours par parler du littérateur, et plus d'aucun autre homme, qu'elle s'égare dans le narcissisme secondaire plutôt que dans le narcissisme primaire (d'ailleurs, concernant le narcissisme, la confrontation Gide/Valery est fort intéressante ; Valery étant très postmoderne en ce sens, ...et très sapide)
Sur la littérature qui dit ce qu'elle fait au moment où elle le fait, il y a aussi des choses chez Jm Gleize, université de provence (je crois, ou de lyon), qui est un grand théoricien de ce qu'il appelle la littéralité comme continuation du geste moderne (et il a lui aussi sa définition du moderne littéraire comme ce que nous appellerions post moderne en philo... tout cela m'épuise, je crois que je vais m'abstenir de parler de modernité désormais en littérature je vais préférer un truc encore plus simpliste : la littérature réac (pas bien) et la littérature-la-seule (bien) [:viscere musc] ce sera plus pratique pour moi parler :D )


Message édité par foutre de le 22-04-2007 à 10:20:37

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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°11259083
foutre de
Posté le 21-04-2007 à 15:00:55  profilanswer
 

alors j'en viens au gros morceau, et vous allez je pense vite sentir combien je suis limité (je ne cacherai pas qu'ayant lu (si on peut appeler ce que j'ai fait lire...) les liens et les posts adjacents de Ache, je me suis senti fort médiocre et même un peu niais (épistémologiquement parlant notamment, et mathématiquement parlant... n'en parlons pas, justement)
 

Ache a écrit :

La question est comment arriver à l'identité entre le dire de l'immanence et la structure de l'affectivité.


J'ai déjà commencé de répondre, très partiellement dans mon post d'après Rahsaan. J'ai du mal avec cette idée que le langage doive être identique à la structure. mais je crois que c'est un problème de formulation plus q'autre chose.
car si le signifié est charnel et si la chair est affect et si le signifiant ne peut être distant du signifié alors le langage... CQFD. il y donc une identité à priori (mais vraiment ce n'est pas le vocabulaire que j'emploierais)
 
Plus précisément, la scripturalité qui incise dans la chair pour lui faire pense-bête d'une culture (scarification, kafka de la colonie pénitentiaire etc. peuple de caïn) et y laisse des signes écrits, ou les rythmes percutés de vocalisation lancés d'un homme à l'autre dans l'air vibrant, ne sont vraiment que des repères de mémoire (Voir nietzsche qui explique quelle cruauté il faut pour créer une mémoire à l'homme ; texte courant dans les anthologie pour le bac, j'ai rien sous la main, scusez). Notre chair creusée d'écriture a pour ça bien du mal à oublier (rôle de l'oubli chez Nietzsche pour la création justement) : nous sommes tous des tatoués nous donnant à lire nos peaux respectives (et quelques marques plus profondes pour les intimes) ; jouant parfois à qui en a le plus ou à qui à les plus profondes (on se croirait dans l'Arme fatale III et la scène d'érotisme timide autour des cicatrices)
 
puisque c'est un pense-bête, la garantie de l'identité, c'est la capacité à tenir une promesse , bref à maintenir dans la praxis ce qui a été énoncé dans le discours
 

Ache a écrit :

Sans détour : l'exigence de cette identité, c'est pour moi une manière déguisée de parler du 'problème corps-esprit'.


 
Oui, c'est tout pareil pour moi : Mon corps-Sens (sens du monde), mon corps-forme du savoir, mon corps-univers que je parcours et complète  (ou qui s'auto-contemple le faisant)
 
 
 

Ache a écrit :

C'est un fait qui ne cessera jamais de m'étonner, et qui est l'inconséquence -autre que fantasmatique- au sujet de cette problématique quand elle est annoncée scientifiquement, au sens de 'est scientifique ce qui est reconstructible'.


Là je nage, parce que je ne vois pas l'épistémologie du reconstructible dans mon fonds de boutique. Je n'ai qu'un vieux popper qui dit que ça doit pouvoir être refait par un autre scientifique dans des conditions similaires (du coup tout le domaine de l'in silico etc., je te regarde comme couvert de tatouages bien indéchiffrables[:gratgrat])
 
 
 

Ache a écrit :

Or, l'affectivité, l'immanence, etc. etc., ce sont des mots qui réfèrent à un certain corpus de recherche, et cette recherche, c'est 'qu'est-ce que l'affectivité', et donc, 'comment dois-je m'y prendre pour faire qu'un corps soit une affectivité'. Je ne vois pas, si ce n'est par paresse, pourquoi on ne traduirait pas ainsi le souci de l'immanence, car donner l'affectivité c'est comprendre l'affectivité. [et il est remarquable de noter les degrés de liberté du langage phénoménologique]


 
    là encore, la formulation ne me convient qu'à moitié car c'est comme si les perpectives étaient brouillées par rapport à l'approche que j'en ai.
pour moi, la question "qu'est-ce que l'affectivité ?" ne se pose pas, c'est justement le discours descriptif en terme d'affect (ce qu'on retrouve en soi facilement comme épreuve commune, selon des variations intensives et probablement qualitatives mais qui ne brouillent cependant pas l'intercompréhension parce que la marge infinie de spécificité y est déjà co-appartenante (ex: ton angoisse ne saurait être la mienne, mais il y a une consonnance empathique aisée, que l''amitié philosophique explore déjà comme sympathie fondant le vivre ensemble depuis les antiques)), c'est justement le discours descriptif en terme d'affec, dis-je, qui permet d'éclairer une autre question : comment penser-écrire hors transcendance (c'est-à-dire en immanence, après la mort de dieu dirait nietzsche, loin des modélisations objectivantes dirait Henry, etc.)
je n'ai donc pas à me demander comment m'y prendre pour que mon corps soit une affectivité. Il l'est et c'est tout ce qui me reste à l'endroit où l'historial de ma civilisation m'a porté moi et la chair que je partage avec ma communauté. C'est l'histoire de l'Occident (qui nous arrive sous forme d'histoire philosophique : notre éducation, notre culture à exercer comme on pourra) : comment penser parler agir pratiquer en immanence plutôt que sous les ombrages d'une transcendance? (tradition quelconque etc.... en ce sens c'est déjà le problème de Socrate : comment penser un problème, se mettre en accord, sans partir d'un savoir préalable apporté par un des membres, comment repartir constamment à zéro en se disant que décidément on ne sait rien et que ce non savoir est une position éthique de base pour le dialogue) ; comment continuer à vivre quand ce que mes prédécesseurs historiques m'ont laissé, c'est le vide d'une liberté infinie dans la signification ?(plus désormais amarrée à Dieu), alors que la signification est fondement de la collectivité vécue sans errance folle, sans pathologie) ; et ensuite comment ressaisir depuis ce vide abyssal le sens où diriger de nouveau la communauté pour son époque suivante, c'est-à-dire comment ressaisir les sciences pour qu'elles ne dérivent plus cette liberté vide vers une stabilisation sécuritaire qui effondre la civilisation en croyant l'assurer ?(le paradoxe des nazismes, fascismes etc.)
 
 

Ache a écrit :

Maintenant, le mérite du discours phénoménologique est de dire que ce problème est un problème méthodologique. C'est à dire, que sa résorption sera toujours à faire soi-même, et que le chemin vers soi est un chemin par soi. Mais si on se borne à dire la chose ainsi, on ressemblera étrangement à de l'asianthéorie, ce qu'on ne peut admettre. Il nous faut donc une manière pour rappeler que le chemin vers soi par soi n'est pas une métaphore, mais tout ce qu'il y a de plus littéral, c'est à dire, c'est si 'endoceptif' qu'en réalité cela devient une reconstruction. Or une reconstruction, c'est physique, d'où : quelle est la structure de l'affectivité.


on retombe de nouveau sur mes limites. je suis très impressionné par le travail que j'ai découvert là sous les liens. ça me remplit d'allégresse de voir que ça bosse autant
cependant comme la "reconstruction" m'échappe, je ne vois pas comment ça permet d'éviter la dérive asiathéorique (en revanche c'est intéressant de voir comment une pure métaphore d'oeuvre peut fonctionner comme repère dans une discussion ; Delausse parvient à devenir un référent potentiel).  
Et donc le syllogisme (or une reconstruction c'est physique) m'est une étrangeté vague
 
 

Ache a écrit :

Enfin, si la problématique essentielle est une problématique de la méthode, alors il ne faut pas exclure qu'une théorie du corps, c'est identiquement une théorie de l'art, et que le progrès existentiel se tire par un geste esthétique, et que le geste esthétique 'à la chose-même', c'est faire le corps.


 
là je retombe sur mes pieds théoriques. bon je l'ai déjà dit, dans la mesure où une esthétique qui vise autre chose que la disposition d'oeuvres dans des musées implique de repenser l'ensemble d'un habiter (d'un vivre), l'europanalyse se veut une théorie de l'invention, dont elle explore la méthode, qui est zigzag (pas forcément la chose la plus parlante d'ailleurs).
Et bien sûr il s'agit de se faire un corps. mais dans la mesure où le corps ne se distingue pas du monde de ma compréhension partagée (mon lebenswelt), ce qui est à faire quand on se fait un corps, c'est une civilisation.
d'où l'importance de la méthode de sortie de la culture : on ne peut inventer sans arracher son corps à ce qu'il est déjà, c'est à dire arracher un geste de civilisation à la culture telle qu'elle est déjà transamise, déjà faite.
C'est le saut dans l'inconnu de la pratique : faire l'homme à même soi (je ne serai d'ailleurs jamais que le seul homme que je connaitrai pour l'avoir vécu intimement ; je serai donc la seule effectuation de l'humanité à mes propres yeux ; mon jugement et mes promesses me feront le seul homme qui aura été pour moi : gare aux déçus...). inventer dans la nuit aveugle, laisser la nuit du devenir vertigineux s'emparer de mes chairs, oser la sape de ce qui m'est appui dans la culture, pour inventer ce qu'elle sera dans la suite de ce qu'ont ouvert de possibilité les prédecesseurs.
 
C'est un stade ultime : nous commençons par nous faire une conscience, puis des habitudes (un mode de vie individuel), puis une culture (un mode de vie collectif), puis un génôme (une espèce vivante). Ce sont comme les différentes vitesses dont l'humain est capable (mais à la dernière échelle en est-ce encore? n'est-ce pas déjà plus qu'une audace de la vie se perpétuant?) ; du plus vite et superficiel, au plus lent et plus profond.
c'est pourquoi nos représentations ne doivent pas nous arrêter mais nous conduire au contraire vers des gestes qui seront bientôt des moeurs pour s'ancrer plus dans l'orientation risquée d'un demain pour l'humain.
Je ne sais pas si c'est cela , la "reconstruction", je ne crois pas ; je parlerai plutôt de contructivisme façon Deleuze et Spinoza (ce que Rahsaan disait sur les livres suivant de L'ethique, c'est ça selon moi ; Daumal parle de ça dans un texte sur l'étudiant en philosophie :

Citation :

"Très vite, ayant trouvé le secret central, l'attitude simple et définie qui caractérise un Sipnoza, il saura prévoir, avant d'avoir lu, ce que Spinoza pensera de tel ou tel problème"
 
"Les limites du langage philosophique", in Les pouvoirs de la paroles

, comme une étincelle qui se transmet et fait fonctionner spinoza vivant au-delà du texte, dans des possibles qui sommeillent nuitamment entre les énoncés, un non-dit actif en nous qui continue à oeuvrer quand le livre est refermé)
 
 
voilà je crois un bel et épuisant exercice de métaphysique. mais tendu vers autre chose que l'origine, faisant fonctionner la source plutôt que cherchant à la ressaisir pour la prouver.
 
 

Ache a écrit :

Je propose de ne plus écrire du tout. Car il est permis d'espérer à plus littéral que le langage. :-)


 
 
Plus littéral que la lettre... c'est intéressant je vais aller y voir. en tout cas si la pratique prime sur le dire, que se taisent en effet tous ceux dont la pratique ne sera pas parole ou écriture (hihi)

Message cité 2 fois
Message édité par foutre de le 22-04-2007 à 10:25:21

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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°11274613
foutre de
Posté le 22-04-2007 à 20:34:00  profilanswer
 

Rahsaan >
 
il se trouve que ce Weekend, travaillant sur tout autre chose, j'ai été amené à lire le chapitre "l'essence originelle de la praxis" dans le tome I du Marx de M. Henry.
J'y trouve pas mal de réponses à tes questions sur le langage depuis le hégélianisme et son travail d'objectivation pour échapper à la Nuit de l'intuition.
je ne saurais résumer cette soixantaine de pages ici. Mais je pense que c'est une lecture à laquelle tu peux penser comme travail d'histoire de la philososophie, d'usage tout à fait efficace pour la compréhension du changement opéré par Marx à partir de la donnée hégélienne - tout sauf du dilettantisme et qui peut être parfaitement d'usage pour les concours (peut-être un peu trop pointu cependant pour les classes de Terminales).
 Henry dégage comment la conception hégélienne du travail est soumise à une conception théorique de la réalité comme processus d'objectivation qui est mouvement de production de la conscience (en tant que mouvement de la production de l'être même). Le revirement marxiste (à partir de L'Idéologie allemande et des Thèses sur feuerbach consiste à transformer la conception hégélienne du travail, de la praxis, pour lui faire quitter la sphère de l'idéalisme allemand. s'il ya bien action mise en avant chez Hegel, ce n'est qu'une action objectivante qui fait de la volonté une mécanique d'idéation.
or, comme le langage est "le concept existant de la conscience", selon la définition que lui donne hegel dès 1804, l'action telle que la décrit la Phénoménologie de l'Esprit ne fait rien d'autre que s'identifier à la théorie, à l'objectivation. On voit tout de suite le paradoxe d'identifier praxis et theoria. C'est sur la distinction des deux, selon les aspect habituels de sa pensée que travail Henry pour dégager la spécificité de Marx (et distribuer des claques à Althusser en passant, époque oblige). Ainsi tente-t-il d'établir en premier lieu, que la dialectique et l'intuitionnisme ne sont qu'une seule et même ontologie ne faisant que se confirmer l'une l'autre.
 
Tu n'auras pas forcément le temps de te porter à cette lecture dans l'immédiat, mais si l'occasion se présentait, je serais heureux de savoir comment tu en reçois le contenu, qui clarifie nettement à mon avis, les déterminations de ce que nous soulevons comme questions dans nos échanges autour de la mystique ordinaire


Message édité par foutre de le 22-04-2007 à 20:44:04
mood
Publicité
Posté le 22-04-2007 à 20:34:00  profilanswer
 

n°11286916
rahsaan
Posté le 23-04-2007 à 16:49:37  profilanswer
 

Merci pour cette proposition. :)  
Comme tu le dis, je n'aurai pas le temps d'aller lire du Henry.  
 
Je te réponds en évoquant un excellent article de François Châtelet, appelé L'athéisme de Marx (repris dans Questions, objections), où il montre que ni la dialectique, ni l'aliénation ne devraient plus être utilisés pour qualifier la pensée de Marx, sinon à le réduire à ce qu'a dit Feuerbach.  
 
Mais il n'est pas raisonnable que j'en parle, là. Je passe l'agreg, donc il faut que je me repose et je sors de 7h d'épreuve. :D
Premier sujet ajd : La parole. :)
Ca s'est plutôt bien passé.  
 
Suite demain, avec un sujet sur l'action.  
Et mercredi, commentaire de texte : Nietzsche ou un stoïcien.


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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Mon blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°11289494
pascal75
Posté le 23-04-2007 à 20:16:57  profilanswer
 

Non mais ça va, tu connais bien les deux ;)


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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°11299972
rahsaan
Posté le 24-04-2007 à 16:33:30  profilanswer
 

Ajd : "L'action requiert-elle décision du sujet ?"
 


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n°11300406
pascal75
Posté le 24-04-2007 à 17:02:19  profilanswer
 

Non [:dawa]


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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°11303327
foutre de
Posté le 24-04-2007 à 20:56:52  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Ajd : "L'action requiert-elle décision du sujet ?"


 
 
ben mon gars, t'as bien du mérite.
je regrette d'être  arrivé trop tard avec mon Marx, où henry dit que de Hegel à Marx on passe d'une téléologie du savoir à une téléologie de l'action (téléoglogie de l'être).
mais bon c'est comme si j'avais révisé avec toi.
tu dois être bien fatigué.
Ma compagne lit en ce moment les structures du comportement de MErleau-POnty (elle m'en lit des extraits pendant que j'écris ce post) et il s'y trouve des choses intéressantes sur le réflexe, une critique du réflexe local de type causal. je donc pense à toi.
 
je crois qu'il y a de plus fortes chances d'avoir l'agreg que le capès en philo (contrairement à toutes les autres disciplines), à cause du programme pas flou et  à cause du jury qui est d'une autre nature.
 
en tout cas , mange des oeufs à la coque, et fous ta cagoule


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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°11304099
phyllo
scopus inornatus
Posté le 24-04-2007 à 21:39:58  profilanswer
 

Allez Rahsaan ! Courage !
 
T'as tout philo@hfr avec toi.

n°11305806
pascal75
Posté le 24-04-2007 à 23:05:41  profilanswer
 

phyllo a écrit :

Allez Rahsaan ! Courage !
 
T'as tout philo@hfr avec toi.


Edit du titre du topic en conséquence :jap:


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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°11309289
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 25-04-2007 à 10:39:36  profilanswer
 

Back from NYC et bonne m... Rahsaan ;)

n°11314687
pascal75
Posté le 25-04-2007 à 18:06:58  profilanswer
 

foutre de a écrit :

alors j'en viens au gros morceau...
...Plus littéral que la lettre... c'est intéressant je vais aller y voir. en tout cas si la pratique prime sur le dire, que se taisent en effet tous ceux dont la pratique ne sera pas parole ou écriture (hihi)


Cette idée (enfin... la littéralité) m'a renvoyé à une conférence donné par le regretté François Zourabchvili sur la littéralité de l'Anti-Oedipe > http://uptv.univ-poitiers.fr/web/c [...] index.html
J'en ai retenu au moins une chose : qu'il n'y a pas de sens propre et de sens figuré. J'en ai eu un exemple l'autre jour en revoyant un film avec Marianne Denicourt. Soit la phrase : "Marianne Denicourt a des yeux de chat", Deleuze dirait qu'il faut la prendre à la lettre, ce n'est pas une métaphore, ce sont bien des yeux de chat ceux de la belle Marianne, larges et perçants, au-dessus d'un bouche large qui se termine comme l'ombre d'une moustache de chat. Peut-être, pour continuer avec le vocabulaire de Deleuze, a-t-elle un devenir-chat, pour autant que ce chat qu'elle devient littéralement, devienne Marianne. Bref j'ai eu ce sentiment en revoyant le film de Rivette "Haut-bas-fragile" et je suis aussitôt retombé amoureux de la belle Marianne :o Est-ce ça devenir amoureux ? capter le devenir d'une personne ? Parait que dans la vraie vie elle est pas rigolote et plutôt revêche. M'en fous, j'ai capté le chat qu'elle était littéralement [:polo-san]


Message édité par pascal75 le 25-04-2007 à 18:09:02

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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°11315486
rahsaan
Posté le 25-04-2007 à 19:23:01  profilanswer
 

Merci les gars pour le soutien. :D
 
Si je vais à l'oral, vous viendrez avec les trompettes et les banderolles dans les amphis de la Sorbonne !  :D Et surtout le maquillage et les t-shirt "philo@HFR".  :lol:  
 
Dernière épreuve aujourd'hui : commentaire de texte.  
Nietzsche, Par delà bien et mal, §36.

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 25-04-2007 à 19:23:23

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Mon blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°11315514
rahsaan
Posté le 25-04-2007 à 19:25:17  profilanswer
 

En revenant de Rouen ("la digue, la digue..." ), je me suis acheté le dernier livre de Paul Veyne, Comment nous sommes devenus chrétiens.
J'ai commencé à le lire dans le train. Très bon, comme ses autres livres. :)


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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Mon blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°11315759
alcyon36
Posté le 25-04-2007 à 19:54:54  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Merci les gars pour le soutien. :D
 
Si je vais à l'oral, vous viendrez avec les trompettes et les banderolles dans les amphis de la Sorbonne !  :D Et surtout le maquillage et les t-shirt "philo@HFR".  :lol:  
 
Dernière épreuve aujourd'hui : commentaire de texte.  
Nietzsche, Par delà bien et mal, §36.


 
le fameux §36!!! ha ba mon gars au moin t'as de la chance!!!
c'est est des passages que wotling aime le plus commenter... t'as du bien te debrouiller;)


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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°11316059
pascal75
Posté le 25-04-2007 à 20:26:32  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

En revenant de Rouen ("la digue, la digue..." ), je me suis acheté le dernier livre de Paul Veyne, Comment nous sommes devenus chrétiens.
J'ai commencé à le lire dans le train. Très bon, comme ses autres livres. :)


Tiens, moi aussi.  [:simone]


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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°11316154
foutre de
Posté le 25-04-2007 à 20:35:39  profilanswer
 

alcyon36 a écrit :

le fameux §36!!! ha ba mon gars au moin t'as de la chance!!!
c'est est des passages que wotling aime le plus commenter... t'as du bien te debrouiller;)


 
 
Wötling... voilà bien un homme hideux que j'aurais aimé ne jamais croiser dans une université. mais brillant professeur, très efficace sur schopenhauer aussi, tout pout réussir...


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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°11316319
alcyon36
Posté le 25-04-2007 à 20:45:35  profilanswer
 

foutre de a écrit :

Wötling... voilà bien un homme hideux que j'aurais aimé ne jamais croiser dans une université. mais brillant professeur, très efficace sur schopenhauer aussi, tout pout réussir...


que lui reproches tu?


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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°11317721
foutre de
Posté le 25-04-2007 à 21:50:52  profilanswer
 

alcyon36 a écrit :

que lui reproches tu?


arrivisme, mépris, et aucune problématique de reherche sinon historienne : un archiviste qui se prend pour un penseur.  ce qu'on appelle un "turbo prof" qui investit une fac de province pour se faire un CV mais dans l'absence totale de considération pour la vie locale sur la durée, même si ce sont des budgets locaux qui financent son poste.
Quelqu'un que je n'apprécie guère et qui synthétise des interprétations produites par des recherches autrement vivantes et distribue des notes aux commentateurs du siècle précédent qui lui ont mâché le travail.
Je n'ai rien à redire sur ce qu'il dit de Nietzshe, ses propos ; mais lui...[:bvampire]


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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°11318099
alcyon36
Posté le 25-04-2007 à 22:12:31  profilanswer
 

bigre! voici un sympathik portrait;)


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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°11321372
alcyon36
Posté le 26-04-2007 à 05:07:24  profilanswer
 

ptite question pr qui peut... il me semble que zarathoustra dit quelque part quelque chose du genre, ce n'est pas simplement la supression d'une contrainte qui donne son sens à une liberation, mais par le but qu'elle se fixe...
un truc du genre, mais je me souviens plus où il dit ca, si kk1 a une piste...
 
merci d'avance;)


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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°11323029
rahsaan
Posté le 26-04-2007 à 11:29:15  profilanswer
 

>Foutre de : je ne suis pas d'accord avec toi sur l'homme. Pour le peu que j'ai suivi ses cours, je l'ai trouvé humainement très bien. Peut-être très "aristo" (pathos de la distance oblige :D). Et dans ses livres, je ne le trouve pas comme tu dis. Il a dégagé une problématique d'ensemble de l'oeuvre de Nietzsche ; il critique les commentateurs d'avant, certes, mais pas injustement. Et puis c'est un peu un exercice d'école, dans un livre universitaire, de poser ta propre interprétation en montrant les limites de tes prédécesseurs.  
 
Enfin, je suis surpris de ce portrait que tu fais de lui. Je suis à cent lieues d'imaginer ça de lui.

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 26-04-2007 à 15:11:27

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n°11324135
rahsaan
Posté le 26-04-2007 à 13:23:27  profilanswer
 

>Foutre de : Je relisais ton post sur le marxisme selon M. Henry.  
Je ne suis guère convaincu par cette interprêtation. Il n'y a pas à chercher une essence originelle de la praxis. Déjà, la praxis n'a pas d'essence : elle n'est pas une entité éternelle, substantielle. C'est toujours tel ou tel combat, action, dans tel but, par tel groupe etc.  
Ensuite, il n'y a pas "d'origine" à la praxis. Ce qui compte sont ses moyens, ses fins.  
Praxis, dialectique, aliénation ne sont-ils pas devenus des tartes à la crème de Marx ?... C'est ce que François Châtelet et ses propos me convainquent. Le but de Marx n'était pas de remettre le hégélianisme à l'endroit (de remplacer l'Esprit par les conditions matérielles), ni de se battre pour plus de Justice pour la condition ouvrière, ni de dire que le prolétaire n'était pas bien payé pour son travail, ni d'oeuvrer en vue du Bien.  
Or n'est-ce pas ce que, à la limite, un chrétien pensera du Marx ?...  
 
Il me semble que ce "marxisme" de Henry est une méthode sinueuse de réintégrer Marx dans le christianisme, de montrer que c'est du christianisme par d'autres moyens, une continuation.  
Mais il me semble qu'au bout du compte, le marxisme est indigeste pour un chrétien, car ce n'est ni une ontologie, ni une "philosophie" ni une recherche du Bien.  
 
Par contre, j'ai beaucoup aimé le livre de Slavoz Zizek, La Marionette et le Nain, où il entreprend de montrer, non sans humour ni provocation mais avec un parfait sérieux, que la compréhension du christianisme est fondamentale pour la compréhension du matérialisme dialectique. Or il s'agit pour lui non de montrer l'aspect chrétien du marxisme, mais la dimension révolutionnaire du christianisme.
 
Mon début de lecture de Comment nous sommes devenus chrétiens de Paul Veyne me permet de comprendre un contresens que tout le monde fait (moi le premier) sur la religion comme opium du peuple, selon Marx. Le but de cette sentence n'était pas de dire que la religion est une construction idélologique servant à abrutir les masses en leur proposant un idéal imaginaire, de façon à les détourner de leur combat réel.  
Non, il s'agissait, dit Veyne, de montrer que la religion est le moyen le plus facile, le moins coûteux, pour le prolétaire d'échapper à la misère de sa condition en s'abrutissant d'espoirs.  
On sait en effet que l'opium est un narcotique puissant. Relire Le Lotus Bleu.


Message édité par rahsaan le 26-04-2007 à 15:12:12

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n°11324674
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 26-04-2007 à 14:02:39  profilanswer
 

Bon, j'ai compris, je vais me procurer le dernier Paul Veyne [:prodigy]

Message cité 1 fois
Message édité par daniel_levrai le 26-04-2007 à 14:03:15
n°11324883
rahsaan
Posté le 26-04-2007 à 14:14:37  profilanswer
 

daniel_levrai a écrit :

Bon, j'ai compris, je vais me procurer le dernier Paul Veyne [:prodigy]


 
J'ai trouvé, en ayant lu une petite moitié, que c'est un livre simple, beau et émouvant.
Vraiment je le dis, même si ce sont des termes usés jusqu'à la corde.  
 
C'est un sentiment que j'ai eu, quand une oeuvre touche à quelque chose de fondamental, d'ultime, de presque indicible et pourtant palpitant, l'humain.
 J'ai senti ça, à différents degrés, avec des oeuvres aussi diverses que 2001, l'Odyssée de l'Espace, Le voyage au bout de la nuit, Les pensées de Pascal, La fuite de M. Monde de Simenon, certains passages du Zarathoustra, de Dostoievsky ou de l'oeuvre de Clément Rosset...  
 
Il y a un peu de cela dans ce livre, "le livre de bonne foi d'un incroyant", quelque chose qui nous dit la banalité de l'exceptionnel (l'histoire est faite de contingences, de hasards) et donc le caractère exceptionnel du banal (nous ne sommes que cela, "fragments de hasard" ).


Message édité par rahsaan le 26-04-2007 à 14:22:31

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n°11326596
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 26-04-2007 à 16:24:39  profilanswer
 

Oui, c'est effectivement la manière de travailler de Paul Veyne depuis sa lecture de Michel Foucault. Il y a eu un tournant dans son travail, jusqu'à remettre totalement en cause son fameux "Le pain et le cirque". Probablement, la fin des jeux du cirque est liée au christianisme, mais surtout et plus profondément, comme Veyne le démontre, l'affaiblissement du Sénat vieillissant et la transformation de l'exercice du pouvoir - l'empereur devenant un berger plus qu'un conquérant, il désire montrer la voie en voilant la violence rendant cruel.  
France culture (excusez-moi ces viles références) avait interviewez Paul Veyne il y a quelques années : on découvrait un homme sensible et humble, lecteur de Nietzsche et de René Char, et dont l'admiration pour son ancien collègue au Collège de France lui faisait dire "J'aurais voulu être Michel Foucault".  
 

n°11326954
rahsaan
Posté le 26-04-2007 à 16:53:14  profilanswer
 

Si l'on veut, Veyne est "kantien" dans Comment on écrit l'histoire (ou disons wéberien : on construit des ideal-types, mais on ne peut déterminer qu'ils existent réellement dans l'histoire) et "nietzschéen" dans Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes ? : l'histoire est invention, volonté de puissance.  
Dans Le quotidien et l'intéressant, il dit avoir pleuré comme un gosse en apprenant la mort de Foucault, "qui était un vrai copain".


Message édité par rahsaan le 26-04-2007 à 16:53:56

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Mon blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°11331385
foutre de
Posté le 26-04-2007 à 22:55:37  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

[b]imaginer ça de lui.


 
quant à môssieur Wotling, il s'agit bien de ne rien dire des livres, ni des cours qu'il professe : tou ça est de très bonne facture
 
Grand professeur et petit homme est un mélange courant en philo, Steiner le disait déjà de Heidegger. Je peux juste dire que c'est un avis très perso, fruit du cotoiement, voilà tout. Que ce soit sans influence sur l'abord du travail
 
Quant à l'essence de la praxis, c'est un vieux débat entre phénoménologue et casuistique deleuzienne de savoir s'il y a essence ou chaque fois irruption en contexte. Je ne crois pas que Henry soit si réductible dans sa lecture de Marx au christiannisme. Ni qu'on puisse ne pas chercher une essence sous prétexte de divers du réel.
Je ne sais si Marx remet ou non Hegel cul par dessus tête ; on dit parfois qu'il y a évolution de l'un a l'autre. Moi j'oscille entre les lectures de Balibar et de henry, en passant par althusser pour voir ce qu'ils m'apportent. je n'évacuerait pas leur lecture avec cette facilité. je crois que Henry est un grand historien de la philosophie et que ses grilles de lectures sont très éclairantes. enfin il ne cherche pas l'essence de la praxis : il dit que la praxis est l'essence de quelque chose.
Et de savoir si le marxisme a qq chose à dire d'intéressant sur la religion en général ou sur le chridtiannisme en particulier, j'aimerais déjà que le marxisme ait 2000 ans de prolongement et de civilisation derrière lui pour vraiment me rendre compte. à voir le flop pour l'instant, je crois que nous pouvons regarder la souris du haut de la montagne en attendant.

n°11337490
rahsaan
Posté le 27-04-2007 à 15:44:29  profilanswer
 

Si tu as côtoyé Wotling, sans doute que tu en sais plus que moi, qui n'ai vu que ses cours. Je regrette qu'il soit ainsi. Un étudiant qui a fait son DEA avec lui m'avait tout le contraire, que c'était un type très bien. :/
 
Sur la vérité en fonction de sa durée, l'argument me semble spécieux. Pourquoi faudrait-il 2000 ans pour établir la vérité sur qqch ?
Je n'ai jamais lu de M. Henry, donc je ne peux que donner un vague sentiment par rapport à ce que tu me dis, et je connais très mal Marx de toute façon.
 
EDIT
Tu dois te dire : "Je suis sympa, je me casse pour lui trouver une référence pertinente pour relancer sur ses posts, je fais avancer le schmilblick, et lui, qu'est-ce qu'il fait ? Il ne trouve rien d'autre à faire qu'à me casser mes auteurs alors qu'il n'y connait rien et qu'il croit que Wotling est un mec bien ! :o" :D
Mais au contraire, je te remercie beaucoup pour toutes les fois où tu prends en compte ce que j'écris et où tu cherches à rebondir, pour relancer la discussion.  :jap: Je trouve que c'est le mieux sur un forum : reprendre ce que dit quelqu'un et ajouter sa pierre à l'édifice. :)

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 27-04-2007 à 16:07:24

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Mon blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°11339805
foutre de
Posté le 27-04-2007 à 19:47:26  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Si tu as côtoyé Wotling, sans doute que tu en sais plus que moi, qui n'ai vu que ses cours. Je regrette qu'il soit ainsi. Un étudiant qui a fait son DEA avec lui m'avait tout le contraire, que c'était un type très bien. :/


je pense qu'il est très bien avec ses étudiants, que c'est un directeur de recherche exigent, parce que très inféodé aux normes universitaires. Il fait bien rentrer dans le moule. et il veut des étudiants brillants sinon ça ne le fait pas valoir ; il a les qualités de ses défauts. Mais ce n'est pas un homme de rencontre, c'est un homme d'administration de la pensée. Il le fait bien, comme mac do des hamburgers.
c'est moi qui suis allergique à ce genre de profil, mais il a des qualités que bien d'autres n'ont pas
 
 

rahsaan a écrit :

Sur la vérité en fonction de sa durée, l'argument me semble spécieux. Pourquoi faudrait-il 2000 ans pour établir la vérité sur qqch ?

Je ne pensais pas en terme de vérité mais en terme de jugement porté sur X par Y. Qui est porteur de civilisation, etc.
Non faut pas 2000 ans pour établir la vérité (ou alors pour l'établir comme valeur d'une communauté humaine)
 
 
 

rahsaan a écrit :

Tu dois te dire

barf je me dis rien, tu n'es encore qu'un présentateur de documentaire pour moi, à peine réel, guère qu'une fiction médiatique. Mais si t'étais dans mes proximités alors, oui, ça chierait    [:al zheimer]

n°11340349
rahsaan
Posté le 27-04-2007 à 20:46:37  profilanswer
 

Ok. :D  :lol:  
 
Sinon, tu as travaillé avec Valdinoci ? :) Ou Laruelle ?

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 27-04-2007 à 20:53:11

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Mon blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°11343403
alcyon36
Posté le 28-04-2007 à 02:03:54  profilanswer
 

il me semble que papi Laruelle a pris sa retraite cette année...triste;)
enfin vu le sort reservé à ses etudiants c pas forcement plus mal...lol


---------------
"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°11344228
foutre de
Posté le 28-04-2007 à 10:43:23  profilanswer
 

rahsaan a écrit :


Sinon, tu as travaillé avec Valdinoci ? :) Ou Laruelle ?


 
 
Ben ni l'un ni l'autre, j'ai suivi les cours de Laruelle, notamment son séminaire du samedi matin, qu'il continue encore puisqu'il est à la retraite avec le statut de professeur honoraire je crois. C'était la période où il venait de publier Principes de la non-philosophie. Comme c'est le seul livre où il parle de Valdinoci pour le rapprocher de Henry, je me suis penché sur la question. J'ai vu quelques conférences d'europanalyse qui étaient spectaculaires d'exigences et d'envergure des problématiques. Et puis j'ai eu la chance de rencontrer des gens qui avaient un peu travaillé avec lui, comme Nicolet, grand lecteur de Wittgenstein. Laruelle m'en a un peu parlé même s'il restait timide, il était content qu'on s'y interesse ; d'autres de ses étudiants lisaient Valdinoci, notamment Grelet. Maintenant, Valdinoci est à la retraite aussi, pour raison médicale je crois
 
au fait, > sieur Alcyon36, où en est ta lecture de grelet?


---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°11344789
rahsaan
Posté le 28-04-2007 à 11:41:02  profilanswer
 

alcyon36 a écrit :

il me semble que papi Laruelle a pris sa retraite cette année...triste;)
enfin vu le sort reservé à ses etudiants c pas forcement plus mal...lol


 
L'Université en a vraiment après la non-philo et l'europanalyse ?  :??:


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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Mon blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
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