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Quels sont pour vous les trois livres de philo à lire pour un honnête homme ?


 
15.4 %
 273 votes
1.  "La république" de Platon
 
 
6.7 %
 119 votes
2.  "La métaphysique" d'Aristote
 
 
15.7 %
 279 votes
3.  "l'Ethique" de Spinoza
 
 
1.5 %
    27 votes
4.  "Essai de théodicée" de Leibniz
 
 
15.0 %
 266 votes
5.  "Critique de la raison pure" de Kant
 
 
17.8 %
 315 votes
6.  "Par delà le bien et le mal" de Nietzsche
 
 
5.9 %
 105 votes
7.  "L'évolution créatrice" de Bergson
 
 
6.4 %
 113 votes
8.  "Etre et temps" d'Heidegger
 
 
7.5 %
 133 votes
9.  "Qu'est-ce que la philosophie" de Gilles Deleuze
 
 
8.1 %
 144 votes
10.  "Moi, ma vie, mon oeuvre" de obiwan-kenobi
 

Total : 2656 votes (882 votes blancs)
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Auteur Sujet :

Philo @ HFR

n°44466672
la_pugne
Posté le 11-01-2016 à 23:05:11  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

rahsaan a écrit :


 
Ah oui, c'est son premier. C'est là qu'il oppose le temps vécu par la conscience et le temps mesuré par les horloges.


 
Ouais. Ce livre aura eu une utilité : me prouver que je ne suis pas si intelligent que ça.


---------------
Fondateur, Président et Generalfeldmarschall de la T.E.P.A
mood
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Posté le 11-01-2016 à 23:05:11  profilanswer
 

n°44476656
Profil sup​primé
Posté le 12-01-2016 à 19:49:34  answer
 

Guillebaud, le tourment de la guerre(20 min)
http://www.herodote.net/

n°44618638
Profil sup​primé
Posté le 26-01-2016 à 14:35:11  answer
 
n°44695198
Profil sup​primé
Posté le 03-02-2016 à 03:24:11  answer
 

Bonsoir
 
En substance, que dit  cet article concernant des" philosophes" de la Silicon Valley?
http://www.ozy.com/fast-forward/th [...] w.facebook :??:  

n°44695230
Profil sup​primé
Posté le 03-02-2016 à 04:01:58  answer
 

rahsaan a écrit :

Oui c'est bien possible. Chez un autre penseur critique de la modernité, Ivan Illich (qui est proche d'Ellul), on trouve une dénonciation de la complexification absurde de la vie moderne. C'est le fameux exemple des voitures américaines : si on compte le nombre de kilomètres parcourus par année, rapporté au nombre d'heures d'entretien du véhicule, des révisions chez le garagiste + les bouchons sur la route, le temps passé à trouver une place etc., au total une voiture roule en moyenne à... 5km/h !  
Autrement dit, sa moyenne annuelle n'est pas plus rapide que la vitesse d'un piéton !  
 
Nous nous compliquons artificiellement la vie en cherchant des solutions techniques de plus en plus compliquées à nos problèmes, au lieu d'adopter des solutions simples et peu coûteuses. Nous rajoutons sans arrêt de la complexité. Et en réglant provisoirement un problème, nous en créons de nouveaux... qui vont demander à leur tour des solutions technologiques complexes etc.  
Cela vaut aussi au niveau politique : au lieu de commencer par faire ce qui est à notre portée (au niveau de notre quartier, de notre village etc.), nous déléguons nos responsabilités, à des commissions, des institutions, qui vont mettre en place des comités de délibération, puis une administration de plus en plus lourde, dont les coûts de fonctionnement vont être exorbitants par rapport aux résultats : c'est la montagne qui accouche d'une souris. Et au total, nous nous engluons dans l'inefficacité et ce qu'on appelle le "contre-productif".  
 
Voir des développements à ce sujet chez Michel Puech. Son site : http://michel.puech.free.fr/ . Son idée est qu'à l'ère des "nouvelles technologies", nous sommes paradoxalement désarçonnés par l'abondance matérielle et la puissance d'action à notre disposition. Nous avons perdu la capacité à commencer par des actions simples. Par exemple, nous ne réalisons pas le pouvoir que nous avons avec notre carte-bleue. A chaque fois que nous achetons un produit, nous validons son existence, son prix, ses moyens de fabrication. Nous votons pour ce produit !  
Nous ne voyons pas que c'est par des micro-actions et des micro-décisions simples et efficaces que nous pouvons apporter beaucoup de changement dans le monde. Au lieu de cela, nous attendons tout des décideurs politiques. Nous déléguons nos responsabilités sans arrêt et ensuite, nous nous plaignons de n'avoir plus de maîtrise sur notre vie en tant que citoyens. Parce que nous sommes écrasés par les "couches" d'institutions imbriquées dont le fonctionnement est d'autant plus pesant qu'elles sont lourdes.  
 
Et à la suite d'Illich, Michel Puech est assez pessimiste sur le fonctionnement de notre civilisation. Il constate que beaucoup de civilisations disparues sont mortes non pas tant à cause des menaces qui pesaient sur elle (toutes sont exposées un jour ou l'autre) mais parce qu'elles n'ont pas su trouver des solutions simples. Au lieu de cela, elles ont répondu à un problème en inventant des solutions qui empiraient le mal. Pour faire face à une situation de détresse, on va inventer un nouveau culte local, qui va demander des prêtres, des temples, de nouveaux rites compliqués, qui vont engendrer des conflits avec d'autres "chapelles" religieuses etc. Et c'est comme cela qu'une civilisation s'asphyxie et dépérit de la contre-productivité qu'elle a elle-même engendrée.  
 
C'est dire que retrouver la capacité d'agir simplement et à son niveau individuel est une sagesse indispensable pour notre époque, et peut-être une question de survie.


 
 
Merci.N'avais-tu pas réalisé des interview de ce philosophe?
Je n'arrive pas à les retrouver...

n°44697407
phyllo
scopus inornatus
Posté le 03-02-2016 à 11:23:57  profilanswer
 

Le premier paragraphe est tout de même particulièrement stupide.
 
Il y a autant d'energie dans 1000 petite claques que dans un bon gros coup de poing dans la gueule mais je me garderai bien de comparer et de moyenner tout ça et à choisir, préfèrerai me prendre 1000 petites claques moi.
 
Qu'importe si la vitesse moyenne de ma voiture est de 5 ou 2 km/h par an si je peux aller dans le sud de la France en une journée et pas en 8 jours à 5 km/h.

n°44698193
rahsaan
Posté le 03-02-2016 à 12:31:13  profilanswer
 

La comparaison d'Illich est contestable mais elle a pour but de nous faire réfléchir sur la contre-productivité. La technique est censée nous faciliter la vie et nous venons à croire qu'elle résout tous les problèmes. Illich nous rappelle notre dépendance envers elle, et comment, à en abuser, nous en venons à nous compliquer la vie artificiellement. Il promeut une éthique de la simplicité, indispensable à mon avis dans un monde de plus en plus complexe.

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 03-02-2016 à 12:43:10

---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°44698296
rahsaan
Posté le 03-02-2016 à 12:42:22  profilanswer
 

Lien vers les entretiens que j'ai faits avec Michel Puech :
http://www.actu-philosophia.com/spip.php?mot218


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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°44698543
phyllo
scopus inornatus
Posté le 03-02-2016 à 13:10:02  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

La comparaison d'Illich est contestable mais elle a pour but de nous faire réfléchir sur la contre-productivité. La technique est censée nous faciliter la vie et nous venons à croire qu'elle résout tous les problèmes. Illich nous rappelle notre dépendance envers elle, et comment, à en abuser, nous en venons à nous compliquer la vie artificiellement. Il promeut une éthique de la simplicité, indispensable à mon avis dans un monde de plus en plus complexe.


 
J'avais bien saisi ça et sur le fond, je ne suis on ne peut plus d'accord. Mais alors il n'y a pas grand chose qui m'énerve plus que des arguments moisis sur des idées que je défends.  

n°44700588
Profil sup​primé
Posté le 03-02-2016 à 15:36:41  answer
 

rahsaan a écrit :

Lien vers les entretiens que j'ai faits avec Michel Puech :
http://www.actu-philosophia.com/spip.php?mot218


 
Merci! :jap:  

mood
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Posté le 03-02-2016 à 15:36:41  profilanswer
 

n°44700599
Profil sup​primé
Posté le 03-02-2016 à 15:37:33  answer
 


 
Google traduction n'est pas terrible pour comprendre l'article..
Y-a-t-il des auteurs et titres d'ouvrage cités svp?

n°44774349
Profil sup​primé
Posté le 11-02-2016 à 00:55:31  answer
 

k-rott0 a écrit :

En résumé :
Si l’on rentre dans une librairie, tant qu’il en existe encore, on feuillètera sûrement l’un de ses gros livres écrit par les philosophes classique. Mais on le reposera bien vite. Plus attrayants sont les best-sellers disposés à l’entrée. Ceux-là sont presque des ouvrages de science-fiction, prêts à être consommés. Il s’agit de philosophie appliquée et ces chefs de file sont aussi les maîtres de la Sillicon-Valley. Ils ont bousculé nos vies et bousculeront notre future. On les appelle les techno-philosophes.  
 
Dans le monde des idées, ils représentent la nouvelle génération. Ceux qui ne sont pas monté à bord du train des nouvelles technologies se sentiront perdus au milieu de ces discussions égotiques et ces tweets ininterrompus. Ils faut rentrer dans cet univers pour les comprendre.  
 
Il y a d’abord le collectif de l’Institut de Recherche sur l’Intelligence Artificielle. Sur les tableaux blancs sont griffonnés des  concepts artistiques ou des formules. Ses membres, au profil de financiers de Wall-Street ou d’ingénieurs des GAFA, sont chapeautés par les créateurs de Paypal Peter Thiel et de Skype, Jaan Tallinn.  
 
C’est l’Intelligence Artificielle qui les réunit. C’est la prochaine frontières à briser et les millions coulent déjà pour y parvenir. Ils rêvent d’humanoïdes obéissants mais craignent l’intelligence qui ne se laissera pas dompter.  
 
L’Intelligence Artificielle, ce n’est pas forcément des robots au visage humain ou des voitures qui se passent de leur pilote. Il s’agit plutôt souvent d’algorithmes pas très sexys. Ils nous rendent d’immenses services mais malgré leurs prouesses, ils n’égalent pas encore le stade d’une intelligence comparable à celle de l’homme, unifiée, consciente. Mais au MIRI, on y croit. Et ils ne sont pas les sels si l’on en croit les la liste des livres les plus vendus  où Stephen Hawking et Ellon Musk se tirent la bourre.  
 
Certains pensent que ce n’est que l’imagination de quelques doux rêveurs. D’autres exhibent les progrès réalisés comme Vicarious, un ordinateur capable de déjouer les pièges de reconnaissance d’image utilisés sur internet pour s’assurer de l’humanité de l’internaute. Pour son inventeur Scott Phoenix, les MIRI’s sont comme un think-tank politique et ont raison de tabler dès maintenant sur cette révolution à venir. Il faut anticiper, contrairement à ce qu’a fait l’humanité jusqu’à aujourd’hui.  Et ainsi éviter d’avoir à faire face à des phénomènes qui nous dépassent tels que le réchauffement climatique ou la menace nucléaire.  
 
Si Isaac Asimov a déjà établit par ses trois lois les dix commandements de l’Intelligence Artificielle, d’autres chercheurs s’attachent à en définir le comportement. Par exemple Francesca Rossi qui estime que les robots devront avoir une personnalité avec ses qualités et ses défaut pour que nous les acceptions parmi nous.  
 
Mais comment pensons-nous ? Rossi veut mettre à jour les principes par lesquels nous prenons nos décisions. Quelles sont les logiques qui nous poussent à agir de telle ou telle manière dans un contexte donné ?  
Autre exemple, CoBoT ou robot collaboratif. Il vagabonde dans les couloirs de l’université Carnegie Mellon (CMU) et peut répondre à de multiples demandes. Mais comment optimiser son processus de prise de décision ? Pas si simple.  
 
Jerry Kaplan rappelle ainsi que les lois de Asimov n’ont jamais fonctionné. Et Nick Bostrom de poser la question des droits des robots dans la perspective morale. Faudra-t-il accorder aux robots intelligents les mêmes droits qu’à nous êtres humains ? Et quant sera-t-il de leur responsabilité du point de vue légal ? Faudra-t-il poursuivre en justice une voiture automatique qui renverse un piéton ?  
 
Clark Glymour, professeur de philosophie au CMU, s’inquiète que trop peu de ses confrères ne traitent ces question, préférant se tourner vers le passé plutôt que de regarder dans le futur. Les révolutions technologique se sont toujours accompagnées de bouleversements intellectuels et les révolutionnaires du 21e siècle s’appellent Musk ou Thiel (un lecteur assidu de René Girard).  
Alors qu’il présentait son dernier livre dans une de ces vieilles librairies, Kaplan, fort de son doctorat en informatique, répondit ainsi à un homme qui demandait comment devait se préparer la nouvelle génération ? «Ayez la plus large éducation dans les humanités ». La philosophie, une matière ancienne mais toujours urgente.  
 
Les ouvrages et auteurs :
- Rise of the Robots: Technology and the Threat of a Jobless Future;
- Humans Need Not Apply: A Guide to Wealth and Work in the Age of Artificial Intelligence;  
- Zero to One: Notes on Startups;
- How to Build the Future;
- Tesla, SpaceX and the Quest for a Fantastic Future  / Elon Musk;
- Humans Need Not Apply / Jerry Kaplan;
- Superintelligence: Paths, Dangers, Strategies /Nick Bostrom;
 
Pour les noms, tu n’auras pas de mal à les trouver toi-même.
 
Pour résumer: ça (l'article) manque de contenu.


 
 :jap:  

n°44780699
rahsaan
Posté le 11-02-2016 à 16:03:38  profilanswer
 

Une phrase qui résume bien ce genre d'articles est celle-ci je trouve :  
 

Citation :

If Rossi can figure out the logical patterns we follow when we make decisions and why we prefer various ethical principles, she might be able to teach a computer to learn those ethics.


 
Tout est dans le "if" ! Et la grande prudence du "might" qui, comme disait un de mes profs d'anglais, est une probabilité de 25% tout au plus :D
Parce que précisément, personne n'a un comportement assez rationnel pour qu'on puisse le coder dans un algorithme. Personne ne suit parfaitement des "logical patterns"
Parce que nous ne suivons pas une seule règle éthique, mais plusieurs "ethical principles", et imparfaitement, et de plus, ce sont des règles qui peuvent entrer en conflit les unes avec les autres dans certains cas, où aucun choix ne ménera à une solution satisfaisante (tout cela est mis en scène par Ruwen Ogien dans les variantes du "tramway fou" : vous préferez l'aiguiller à gauche et écraser une personne ou bien à droite, et en écraser cinq ? etc.).  
 
Le paradoxe est donc à mon avis que si on voulait programmer "éthiquement" une machine pour le rendre humain, il faudrait un programme à la fois perfectible, incomplet et bugué : fait de lignes de codes contradictoires entre elles, par exemple, ou d'instructions qui ne s'activent pas toujours, ou qui s'effacent par moments etc. Parce que si on mettait un programme "parfait" dans une machine, on n'obtiendrait certainement pas un ethos (comportement) humain mais un comportement stéréotypé et donc au bout d'un moment profondément stupide. Que penserait-on d'un homme qui dirait toujours et en toutes circonstances toute la vérité (cette remarque exaspérerait un kantien...) ? Ou qui préférerait toujours la compassion à la justice ? Ou l'altruisme à ses intérêts ? Ce ne serait plus un homme agissant en faisant des choix, ce serait justement un automate exécutant aveuglément un programme prédéfini, en toutes circonstances.  
La difficulté de ce genre d'entreprise, à mon avis, pourrait bien être qu'on fera un code toujours trop simple et trop "parfait". On n'a jamais vu un homme capable de savoir ce qui est bien en toutes circonstances ni capable d'appliquer ses principes toutes les fois où cela était requis. Et on peut difficilement, à mon avis, s'attendre à obtenir de meilleurs résultats en matière d'éthique de la part d'une machine que de la part d'un homme.  
 
Et j'ajoute qu'un tel projet ("to teach a computer to learn those ethics" ) se heurte forcément à la vieille question platonicienne : peut-on apprendre la vertu ? Il n'est même pas certain que ce soit le cas pour l'homme, dès lors l'apprendre à une machine semble encore plus incertain.
Ce qui est certain en revanche, à mon avis, c'est qu'une "techno-éthique" rencontrerait les mêmes problèmes que n'importe quelle autre éthique, à ceci près qu'elle concernerait la programmation d'une machine et non l'éducation d'un individu humain. Mais dans ce cas, c'est un problème technique, un problème d'ingénieur et d'inventeur, et là, le philosophe (qui comme chacun sait, ne sait rien faire de ses dix doigts ! :D ) ne peut rien pour lui. Tout au plus peut-il souligner quelques difficultés qu'un tel projet rencontrerait, quitte à passer pour le sceptique de service qui douche l'optimiste des technophiles...


Message édité par rahsaan le 11-02-2016 à 16:21:41

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°44782428
Profil sup​primé
Posté le 11-02-2016 à 18:17:54  answer
 

Herbert Simon  a étudié les processus de prise de décision et la rationalité limitée

n°44784467
rahsaan
Posté le 11-02-2016 à 21:32:52  profilanswer
 

Le film Bienvenue à Gattaca est très bien pour discuter de tous ces sujets :o


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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°44797379
Profil sup​primé
Posté le 12-02-2016 à 21:53:02  answer
 

rahsaan a écrit :

Le film Bienvenue à Gattaca est très bien pour discuter de tous ces sujets :o


 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bienvenue_%C3%A0_Gattaca

n°44807367
Profil sup​primé
Posté le 14-02-2016 à 03:48:36  answer
 

k-rott0 a écrit :

C'est dommage l'article passe complètement à côté.  
 
Sur l'intelligence artificielle les développements iront sans doute beaucoup plus vite qu'on ne l'imagine. Regardons par exemple les algorithmes qui rédigent déjà des articles, qui évaluent nos préférences ou bien encore ceux que l'on trouve dans les salles de marchés.
 
La "philosophie" de la Sillicon Valley nous pose aussi de sérieuses questions. Tous ces prétendus génies qui n'ont pas cette culture des humanités et sont prêts à briser toutes les limites: projets d'îles extra-territoriales comme la BlueSeed, transhumanisme (Les coeurs artificiels, bien qu'imparfaits, ne sont plus un fantasme. Où se situe la limite entre la médecine préparatoire et esthétique ? Voir par exemple la pensée de Laurent Alexandre, plus proche de nous) ...
 


 
IA et transhumanisme site
http://iatranshumanisme.com/

n°44825232
rahsaan
Posté le 15-02-2016 à 22:28:47  profilanswer
 

Je lisais (mais je ne me souviens plus où) qu'au bout du compte, seul le travail humain a vraiment une valeur économique. Je ne sais plus à quoi c'est dû, mais en bout de course, même dans une usine automatisée, ce qui confère de la valeur aux produits est le travail des hommes.  
 
Imaginons (perspective très "transhumaniste" ) que demain nous ayons grâce aux nanotechnologies la possibilité de produire sans effort tous les produits dont nous avons besoin. Presque plus besoin de travailler pour subvenir à nos besoins, plus besoin de faire et refaire quotidiennement les mille tâches qui rendent seulement possible le maintien en l'état de la société, d'un point de vue matériel (tous les jours, on a besoin de boulangers, de balayeurs, de policiers, de chauffeurs de bus etc.)
Alors à ce moment-là, l'économie telle que nous la connaissons s'effondrerait, puisqu'actuellement, la valeur d'un objet est fortement indexée sur sa rareté et sur le temps, les qualifications et les moyens nécessaires à sa production. La limite et la condition de possibilité de l'économie est la rareté : il n'y a pas assez de tout pour tout le monde. Mais si les nanomachines produisaient cela en abondance, alors il n'y aurait plus rien à payer, plus de propriété privée ou presque etc.  
Du coup, presque plus rien n'aurait de prix, puisque les coûts de fabrication d'une voiture, d'un avion, d'un ordinateur etc. s'effondreraient et que la rareté disparaîtrait comme tel. On pourrait fabriquer une Ferrari pour presque rien, donc en produire pour tout le monde etc.  
Nous n'aurions presque plus rien à faire et nous pourrions jouir de l'abondance sans nous fatiguer. Cela peut sembler "paradisiaque" mais ce n'est pas si sûr.  
 
En effet, si on vivait dans une société sans travail, où en gros les machines feraient tout à notre place, cela aurait sans doute des répercussions psychologiques tout à fait néfastes, puisque les hommes seraient réduits à des bons rien, n'ayant rien besoin de faire de leurs mains. Comme le dit Pascal : le paysan qui peine au champ, le soldat à l'armée, laissez-les une journée sans rien faire. (Sous-entendu : vous verrez s'ils ne se dépêcheront pas de retourner travailler pour fuir l'ennui). Or, on peut montrer que travailler soulage l'homme de bien des misères. Si on ne faisait rien de nos journées, peut-être qu'on ne vivrait pas dans la réalité concrète, mais dans une sorte de rêve nuageux, où l'on ne rencontrerait aucune résistance et où on ne produirait par conséquence aucun effort pour affronter la matérialité des choses. Qui plus est, les talents qui sommeillent en nous ne trouveraient pas à s'épanouir et nous en resterions dans l'état des "Bergers d'Arcadie" (Kant). Voir aussi la dialectique de l'humanisation de Marx : le travail humanise la nature en la transformant selon les besoins de l'homme, et l'homme s'humanise en humanisant la nature. L'oeil devient humain en contemplant un paysage humain (et pas une désolation sauvage, un paysage hostile etc.).  
 
On peut en somme considérer l'accomplissement dans le travail comme essentiel à l'homme. Même quand Paul Lafargue écrit son "droit à la paresse", il faut voir que ce n'est pas le droit de vivre sans rien faire qu'il défend, mais simplement le droit à du temps libre, contre ceux qui sont obnubilés par le "droit au travail".
La paresse constitue aussi un thème de résistance contre l'exploitation au travail. Être prêt à ne rien faire, c'est aussi exiger le droit de ne pas être obligé de faire n'importe quel boulot à la con, aliénant, harassant etc. C'est pourquoi il est sans doute mieux, tout de même, que des machines se chargent de nombre de corvées. A condition évidemment que l'on trouve des choses plus intéressantes à faire aux gens que le travail qu'une machine peut faire...  
Il n'est pas non plus exclu, c'est vrai, que certains préfèrent vraiment ne rien faire, et se contenter du minimum social. Mais vivre sans travailler n'est pas nécessairement vivre sans rien faire du tout.  
En fait, le rejet du travail vient moins, peut-être de l'effort à faire que de l'inintérêt de certaines tâches. Mais si on donne aux gens un travail attrayant, dur mais gratifiant, ils sont prêts à se donner du mal, si le jeu en vaut la chandelle.  
 
Le problème, c'est plutôt la multiplication des "bullshit jobs" (boulots à la con) où les gens ont le sentiment de brasser de l'air. Avec cette impression que les postes vraiment intéressants sont réservés à une toute petite minorité de privilégiés. Et on constate que, contrairement au rêve marxiste, le développement du machinisme n'a pas véritablement diminué le temps de travail, mais l'a en revanche transformé. Les ordinateurs ne travaillent pas à notre place, mais on travail avec des ordinateurs.  
Le problème vient donc, à mon avis, moins de l'existence du travail, que du manque de gratification et d'épanouissement permis par le travail moderne. Voir La culture du narcissisme de Lasch : dans la société moderne, dominée par les firmes internationales anonymes, qui concentrent les compétences et les capitaux, l'individu se retrouve dépossédé de responsabilités réelles, et se réfugie dans des visions fantasmées de sa vie pour fuir la réalité de sa condition insignifiante. La vie au travail devient un jeu de mise en scène de soi pour éblouir, jouer avec autrui et le manipuler, car la recrudescence de l'exploitation et la mise en concurrence féroce entre salariés empêche toute confiance et tout travail d'équipe. (Mais se souvenir que Lasch ne décrit pas non plus la totalité de la société de cette façon, il constate plutôt une tendance vers cela).  
 
Voir aussi les travaux sur la psychologie du travail de Christophe Dejours. Il a par exemple une bonne série de vidéos sur la souffrance au travail, causée par l'écart infranchissable entre le prescrit et le faisable, et sur la dialectique épanouissement/souffrance propre à tout travail : https://www.youtube.com/watch?v=BLet1cNcGlw

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 15-02-2016 à 23:00:21

---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°44825727
Mine anti-​personnel
Posté le 15-02-2016 à 23:05:56  profilanswer
 

rahsaan a écrit :


Le problème, c'est plutôt la multiplication des "bullshit jobs" (boulots à la con) où les gens ont le sentiment de brasser de l'air. Avec cette impression que les postes vraiment intéressants sont réservés à une toute petite minorité de privilégiés.
Il y a eu plein d'études de socio sur ces sujets. Voir aussi les travaux sur la psychologie du travail de Christophe Dejours. Il a par exemple une bonne série de vidéos sur la souffrance au travail, causée par l'écart infranchissable entre le prescrit et le faisable, et sur la dialectique épanouissement/souffrance propre à tout travail : https://www.youtube.com/watch?v=BLet1cNcGlw


Cela tient à une série de confusions: on confond travail et emploi, et ouvrier et prolétaire.
Comme tu le dis, le travail est essentiel à l'homme et il y en aura toujours. Fin du travail du travail = fin de l'homme.
Mais il n'y aura peut-être pas toujours du travail sous la forme actuelle, c'est-à-dire salarié, où on demande à un homme de mettre sa "force de travail" c'est-à-dire sa force musculaire ou, de plus en plus, sa force nerveuse, au service d'une tâche dont il ne comprend pas les tenants et les aboutissants. Tout le savoir, détenu autrefois par l'ouvrier ou l'artisan, est passé dans la machine: l'ouvrier devient un simple servant (un serf) de la machine. Bref: il se prolétarise. Or la prolétarisation touche maintenant les couches intellectuelles des travailleurs; les banquiers, les hauts fonctionnaires et même les scientifiques, tous peuvent devenir des prolétaires.
Alan Greespan, ex-patron de la Fed, a dû déclarer devant une commission de parlementaires américains qui l'interrogeaient sur les raisons de la crise des subprimes: les théories mathématiques qui pilotent les logiciels des traders sont devenus trop complexes pour être compris, il faisait confiance à ces théories. Greenspan est devenu un prolétaire.  
Il faut inventer une autre forme de travail, sortir du salariat pour, par exemple, un système de revenu contributif. C'est ce que soutient par exemple Stiegler https://www.youtube.com/watch?v=7UfGO2Gf7LM
 

n°44825827
Profil sup​primé
Posté le 15-02-2016 à 23:14:06  answer
 

Mine anti-personnel a écrit :


Cela tient à une série de confusions: on confond travail et emploi, et ouvrier et prolétaire.
Comme tu le dis, le travail est essentiel à l'homme et il y en aura toujours. Fin du travail du travail = fin de l'homme.
Mais il n'y aura peut-être pas toujours du travail sous la forme actuelle, c'est-à-dire salarié, où on demande à un homme de mettre sa "force de travail" c'est-à-dire sa force musculaire ou, de plus en plus, sa force nerveuse, au service d'une tâche dont il ne comprend pas les tenants et les aboutissants. Tout le savoir, détenu autrefois par l'ouvrier ou l'artisan, est passé dans la machine: l'ouvrier devient un simple servant (un serf) de la machine. Bref: il se prolétarise. Or la prolétarisation touche maintenant les couches intellectuelles des travailleurs; les banquiers, les hauts fonctionnaires et même les scientifiques, tous peuvent devenir des prolétaires.
Alan Greespan, ex-patron de la Fed, a dû déclarer devant une commission de parlementaires américains qui l'interrogeaient sur les raisons de la crise des subprimes: les théories mathématiques qui pilotent les logiciels des traders sont devenus trop complexes pour être compris, il faisait confiance à ces théories. Greenspan est devenu un prolétaire.  
Il faut inventer une autre forme de travail, sortir du salariat pour, par exemple, un système de revenu contributif. C'est ce que soutient par exemple Stiegler https://www.youtube.com/watch?v=7UfGO2Gf7LM
 


 
Marx affirmait que ,m^me les machines, c'était du travail humain condensé et intégré me semble-t-il

n°45049045
rahsaan
Posté le 08-03-2016 à 15:45:25  profilanswer
 

"Un grand universitaire allemand s'étonnait un jour de ce que Gilles Deleuze ait pu participer en sa compagnie à un jury de thèse de doctorat vêtu d'un jean fatigué et troué en un endroit fâcheux. Mais il s'indignait surtout que l'auteur de Différence et répétition porte un slip rouge pour l'occasion. Le sens de la dignité que manifestait cet homo academicus lui interdisait de voir que le philosophe lui signifiait par là qu'il était bien autre chose qu'un simple "prof"".

 

Jean-Louis Fabiani, Qu'est-ce qu'un philosophe français ? (2010), Chapitre I.

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 08-03-2016 à 15:47:18

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°45050765
psychoreve
L'ouverture résout tout.
Posté le 08-03-2016 à 18:23:27  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

...porte un slip rouge pour l'occasion...

Une étude approfondie de documents irréfutables de cette époque nous apprend qu'en fait ce slip, il ne le portait pas pour l'occasion, il macérait dedans depuis 9 jours ! Presqu'une décade de décadence.


---------------
http://interprétationdesrêves.fr  http://psychoreve-psychoreve.blogspot.com/ Le devoir a une étrange ressemblance avec le bonheur d'autrui. Hugo Victor
n°45053043
Profil sup​primé
Posté le 08-03-2016 à 21:34:57  answer
 

psychoreve a écrit :

Une étude approfondie de documents irréfutables de cette époque nous apprend qu'en fait ce slip, il ne le portait pas pour l'occasion, il macérait dedans depuis 9 jours ! Presqu'une décade de décadence.


 
Sérieux? Un manque d'hygiène corporelle?
 
Peut-être était-il en dépression profonde?

n°45053141
Profil sup​primé
Posté le 08-03-2016 à 21:42:25  answer
 

Une question:la philo a-t-elle pour but de nous rendre heureux? :??:  
 
Avec la lucidité, j'ai l'impression,très subjective, qu'on ne voit que le "mal"

n°45054841
pascal75
Posté le 09-03-2016 à 00:44:35  profilanswer
 


Pas sérieux  :lol:


---------------
GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°45055516
psychoreve
L'ouverture résout tout.
Posté le 09-03-2016 à 07:08:00  profilanswer
 

Comme beaucoup de jungiens.


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http://interprétationdesrêves.fr  http://psychoreve-psychoreve.blogspot.com/ Le devoir a une étrange ressemblance avec le bonheur d'autrui. Hugo Victor
n°45063475
Profil sup​primé
Posté le 09-03-2016 à 18:38:56  answer
 

Ce soir sur Arte Hannah Arendt
http://www.actuj.com/2016-03/cultu [...] rendt-arte 23H50

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 09-03-2016 à 18:39:21
n°45067133
rahsaan
Posté le 09-03-2016 à 22:20:26  profilanswer
 

psychoreve a écrit :

Comme beaucoup de jungiens.

 

Deleuze jungien ??


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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°45079439
pascal75
Posté le 11-03-2016 à 00:06:49  profilanswer
 

Uniquement les jours où il portait son slip rouge :o


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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°45079984
psychoreve
L'ouverture résout tout.
Posté le 11-03-2016 à 06:53:02  profilanswer
 

Ce qui fait, nous avons vu pourquoi, déjà beaucoup.


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http://interprétationdesrêves.fr  http://psychoreve-psychoreve.blogspot.com/ Le devoir a une étrange ressemblance avec le bonheur d'autrui. Hugo Victor
n°45080951
Profil sup​primé
Posté le 11-03-2016 à 10:05:12  answer
 


 
Un éclairage?

n°45089374
pascal75
Posté le 11-03-2016 à 22:26:14  profilanswer
 


Je ne crois pas que la philo ait pour but de nous rendre heureux, je ne vois pas pourquoi. A titre perso, je me méfie de tout ce et tout ceux qui prétendent vouloir mon bien. Le philo prétend plutôt à la sagesse et à la connaissance et déjà c'est pas mal. C'est toujours mieux de comprendre ce qui se passe dans le monde actuel qui n'est pas très joyeux, très porté sur le mal, comme tu dis, sur les guerres, la haine, la méchanceté, voire l'ignominie. On ne vit pas un monde de bonheur, mais le savoir c'est au moins arriver à ne pas sombrer dans la tristesse.


---------------
GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°45090365
Profil sup​primé
Posté le 12-03-2016 à 03:43:46  answer
 

Merci.Mon prof me disait que philosopher, c'est penser sa vie et vivre sa pensée.
 
La sagesse, au fond, qu'est-ce? :??:

n°45090602
psychoreve
L'ouverture résout tout.
Posté le 12-03-2016 à 07:37:10  profilanswer
 

On lit dans L'Ecclésiaste : "Qui accroît sa connaissance accroît sa douleur."


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http://interprétationdesrêves.fr  http://psychoreve-psychoreve.blogspot.com/ Le devoir a une étrange ressemblance avec le bonheur d'autrui. Hugo Victor
n°45092129
Piet Mondr​ian
De Stijl
Posté le 12-03-2016 à 12:48:50  profilanswer
 

Bonjour.
 
Dans l'attente de lire les dernières pages afin de participer à la discussion, je "pose un drapeau" ici :)  
 
Bonne journée.

n°45092438
rahsaan
Posté le 12-03-2016 à 13:35:16  profilanswer
 

Attention à ne pas dire des choses trop abstraites :o


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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°45092652
Piet Mondr​ian
De Stijl
Posté le 12-03-2016 à 14:05:53  profilanswer
 

hahaha j'essaierais !  
Quitte à arrondir un peu les angles :D

n°45101848
Profil sup​primé
Posté le 13-03-2016 à 16:40:19  answer
 
n°45106765
Profil sup​primé
Posté le 14-03-2016 à 04:39:56  answer
 
n°45152691
rahsaan
Posté le 17-03-2016 à 20:00:57  profilanswer
 

Recension d'un livre de René Pommier consacré aux Pensées de Pascal : http://www.actu-philosophia.com/spip.php?article631
 
Vaut-il mieux regarder la télé pour oublier sa misère ou bien chercher son salut dans la foi ?

Message cité 2 fois
Message édité par rahsaan le 17-03-2016 à 20:01:18

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°45152818
Profil sup​primé
Posté le 17-03-2016 à 20:10:27  answer
 

rahsaan a écrit :

Recension d'un livre de René Pommier consacré aux Pensées de Pascal : http://www.actu-philosophia.com/spip.php?article631
 
Vaut-il mieux regarder la télé pour oublier sa misère ou bien chercher son salut dans la foi ?


 
Merci. On peut être croyant et croire et expérimenter la"science dure"?
 
Selon Pommier ça semble non  compatible, c'est ça?

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 17-03-2016 à 20:17:18
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